Pourquoi ?

Pour arracher un sourire à une forgeronne tendue à la fonte…

Pourquoi faut il battre le fer pour avoir l'impression de survivre ?

Pour ne pas s'arrêter sur l'écho pis des rides rieuses pas lourdes.

Pourquoi il y a une certaine fatalité à régler les factures de taille ?

Parce que vider sa bourse n'est pas toujours plaisant.

Pourquoi il y a une certain féminité à tailler dans le tas, et provoquer des fractures ?

Car les hommes sont plus souvent en train de se murer dans la glace afin de mieux regarder ce qui est émis du reflet de leur "un" posture.

Pourquoi est-il vital de ne pas s'arrêter et de poursuivre sa balade ?

Parce que l'immobilisme c'est la mort à grand pas.

Pourquoi est-il vital d'accrocher une clochette aux mis en terre ?

Pour qu'ils puissent massacrer la musique sans plus aucun remords.

Pourquoi chanter sous la douche ne provoque pas la pluie ?

Parce que « qui vous dit que l’eau qui coule de la pomme de douche n’est pas de la pluie » ?

Pourquoi est-il déconseillé d’ouvrir un parapluie quand on est sous une douche ?

Parce que c'est le bruit de l'eau qui chante (et il devrait suffire dans certains cas).

Pourquoi changer sous toutes ses couches sans muer pour autant ?

Parce que ça dévie l'eau loin de la bonde.

Pourquoi est-il conseillé d'avoir un parachute doré quand on est louche ?

Parce que le parachute doré fait tomber l’argent.

Pourquoi les bronzes qu’on coule ne le sont pas souvent, en véritable bronze ?

Parce que le QI vrai, l'éteint, se mêle dans un enfer mat et orangé.

Pourquoi nos démons intérieurs alphas nous hèlent-ils plutôt qu'ils nous aident ?

Parce qu'ils veulent sortir et bouffer du gamer.

Pourquoi, pauvres hères, errons-nous, petit pas tapons ?

Je vais éviter de répondre qu'au crépuscule, trop souvent chatte s'aigrit… Zut, je l'ai fait.
Parce que nos claviers deviennent parfois le dernier support intime et asexuel de nos humanités, perdus sur une plage entre étés. (Est-ce que par cela, nos vies par un passage en bépo en est saine ?)

Pourquoi écrire des lettres avec des mots, quand on peut déconstruire un mot avec des lettres ?

Parce que l'abbé sait.

Pourquoi écrire alors qu'on sait ne pas être lu ?

Qu'importe qui nous lit, c'est pour saigner quand c'est crié !

Pourquoi le cœur bat plus fort quand, par le sang touché, la chair vacille ?

Parce que l’on prend les choses trop à cœur, et ça coute cher.

Pourquoi misère est-elle plus facile au soleil ?

Parce que sur une plage en hiver, il y a moins de risque d'être dérangée, et qu'en levant les yeux pour trouver les étoiles, on ne voit que le plus gros des astres visibles.

Pourquoi le sable en hiver ne se volatilise pas dans de sottes promesses d'un œil vert ? (Qu'ai-je teint sur une dune quand on dine ?)

Ben, parce que gelé, le sable n’est pas sensible à la rouerie féconde des cœurs endormis.
(T’ai-je, nain, sur une dick de daim mis au clair de Pampelune ?)

Pourquoi voir le verre à moitié plein plus que de mettre le moi dans le devoir ?

Parce que le vide attire l'envers, acide, quand le malin pli, grand penseur, comble tous les trous.

Pourquoi se mettre en boîte ?
(Les vides heures durent si ces assez longues files s'emplissent en de sales bouilles…)

Car quand on boite, quel espoir ?

Pourquoi cet homme est impassible, alors que cette femme opine, elle ?
(Le bal souille les filles lassées, or dure et vide la nuit.)

Parce que le rasoir d'eau calme quand, de son gant, le canon de morgue manie. Houle à l'amer, sans dick syndiqué, d'un suffrage élit.
(Ce bal coule bien des souillons et qui de la mouche prennent)

Pourquoi l'édile élire quand son programme reste flou ?

Parce qu'on dort encore à moitié.

Pourquoi médire de mes dires quand le silence est assourdissant ?

Parce que les mots si on s'y attarde trop nous pousse en de grands frissons.

Pourquoi claquer des dents quand on a trop froid pour parler ?

Parce que cela donne au moins le rythme des pensées.

Pourquoi tant de mots lors de glas ?

Parce qu'aux raisons funèbres, la mort est une maladie au langage universel.

Pourquoi si on est si uni vers celle, on se déchire dès que l'amante voit près ?

Parce ce que la mante ne voit ni de près ni de loin. Elle nous uni par digestion.

Pourquoi le spasfon ne règle aucun problème d'érection?

C'est un peu comme l'emplâtre sur jambe de bois : un coup de plâtre n'est pas du béton armé.

Pourquoi préférer le suc gastrique au gusse, sa trique ?
Pourquoi pas laisser béton ?

Parce que gare ta gueule à la récré

Pourquoi il ne faut jamais laisser sa cour s'occuper seule ?

Parce qu'elle n'est rien si on ne sait pas aussi cultiver son jardin.

Pourquoi chercher le paradis si on finit au poulailler ?

L'art à bas abat, drama : ah la nana, Natasha, à sa mama mal l'ananas passa, caca, ça va pas. Pas ça, pas là, lâcha la mama. Ma tata à mas à Gap a ça, ça va pas là-bas, ça tassa pas, ça cassa. Jaja la massa. Là, gaga, à ras, ça passa pas. Fada !

Parqa j'a basa d'ana raadacata à ma tacha...
Euh... Ouiiiiii ! Hey, you !

Pourquoi laisser s'exprimer ses propres folies passagères ?

Faut bien que les passagers clandestins du fond de la cale se dégourdissent les jambes sur le pont, sinon ça mutine.

Pourquoi les marins se sont emparé du navire ?

Parce qu’ils avaient tous la barre, et qu’il n’y avait personne pour la manier.

Pourquoi la parité, oui c’est top, mais pas chez les éboueurs ?

Parce qu'ils préfèrent les lieux communs,

Pourquoi les improbables font partie des occurrences probables ?

Parce que l'impossible fait partie de la toute possiblité .
Pourquoi pourquoi ?

Parce qu'il est bon de savoir que nulle réponse n'est unique.

Pourquoi le tout possible est un leurre ?

Parce qu'on ne peut avoir le beurre et l'argent du loup.

Pourquoi le canis lut puces quand le biologiste prend des gants ?

Parce que des chemins différents, mais un même temps.  

Pourquoi des bas et des sots ci et thé ?

Parce que les chauds s'aident de haine quand les refroidis s'égarent sur un fil.

Pourquoi les discussions d'égos provoquent de bien inégaux dégâts ?

Car les rivaux ne sont pas les go(*), mais bien les échos des mots.

Pourquoi trembles et chênes se moquent des cris des passants ?



(*) pour ce qui n'auraient pas d'ado sous la main, un go est une personne qui s'impose.

Parce qu'un sacheur sachant sacher doit savoir cacher de son chien.

Pourquoi être la parole est dragée quand le silence endort ?

mmmm, c'est pour faire sa toilette ?

Pourquoi les mines marines font-elles tant de vagues ?

(oups, j'avais laissé un être sans rapport dans ma phrase reconstruite)

Parce qu'il n'est pas que beau que de réussir à les esquifs, hé !

Pourquoi je cale quand dans la soute, je croise des marins caves ?

Parce que les lices cavitent et crac les mots, heurts.

Pourquoi poser des lisses quand un yes fait la différence ?

Parce que quand le yes sied, les polices en démordent pas moins.

Pourquoi poste-t-on sans débat même quand nos verres manquent de pied ?


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