A quoi Pensez Vous à cet instant ?

Je pense, il y a des gens pour vouloir les filles toujours tristes. Comme cela, le jour où elles sont violées, on ne les voit pas arrêter de sourire.

Gгєyร๏๓є a écrit:

Wouaaaaah !!  
Merci pour ce précieux partage, Gгєyร๏๓є, auquel je me joins pour lui ajouter cet écho réflexif :
« Ouvrir les yeux est un antidote au désespoir. » — Sylvain Tesson, Petit traité sur l’immensité du monde

Excellent, ce chat.

On voit qu'on manque d'ophtalmos dans ce pays...

Mon scaphandre emotionnel s'érode enfin.

...

"C'est ça que les gens appellaient nostalgie ?"

Maintenant, il va falloir essayer de dormir...

Merci Esteban

J'aimerais bien que les linguistes essayent de médiatiser leurs sciences. Ça rendrait leur lecture plus aisée. Leurs analyses mieux comprises par tous permettraient de bien meilleures relations à travers la communication verbale. Cela permettrait peut-être d'arrêter tous ces clavardages en réseau sociaux qui ne servent qu'à semer plus de confusions dans l'esprit des gens

J'aurais dû attendre l'hiver et revenir hiémalinisée mais les températures ont blanchi l'herbe environnante, j'en déduis que nous ne devons plus être très loin de la date nivéale.

Coucou Cuicui

'alut !

Pinaise, je pensais à toi hier !!!

chépazavèrmarké

rarman le néminimsme parldamoure  <3

Mes pensées n'ont jamais été aussi mixés, plus qu'un velouté fruix !

On m'a répété au lycée que je n'avais pas le niveau pour suivre un cursus scientifique, et que ce n'était pas en révisant les programmes de licences dans des matières dont je ne comprenais même pas les bases, que j'aurai mon baccalauréat. Ils n'avaient pas tord. Ma moyenne en mathématique était de [1,25/20], et il m'était impossible avec un pareil résultat d'avoir mon bac scientifique quant bien même j'avais pris option biologie, avec une moyenne dans cette matière de [19/20] (par orgueil du professeur je vous l'assure: je prenais une certaine revanche à mettre dans son casier son propre cours mais corrigé par les soins ; quelque chose d'aussi dégueulasse que les remarques qu'ils m'avait faites durant deux années). On m'a laissé le choix: changer de filière ou changer de filière.
Face à des gens d'une telle toxicité, qui me rabaissaient en cours et m'humiliaient devant mes camarades, j'ai décidé que je leur ferai un doigt. J'engage aujourd'hui ce qui me fait le plus peur eu monde, l'échec, dans le cursus que j'appréhende le plus, médecine. Je suis fière de moi.

J'ai eu mon baccalauréat littéraire et on s'est foutu de ma gueule. Tout le monde disait que c'était sur un coup de chance que j'ai eu mon diplôme, en étant absente la moitié de l'année. Je me souviens encore de mon prof de philosophie, un homme immense avec une barbe blanche et toujours défoncé (un peu cliché dans un lycée), m'avait dit que j'étais bien gentille à essayer de protéger mes camarades et à prendre soin d'eux, mais que je ferai mieux de choisir temps que je le pouvais encore, des études courtes professionnalisantes, et que je pourrais quand même voir mes amis eux à la fac. Je me souviens de ce prof de maths qui me disais "Grey, je t'ai mis [1/20] pour ne pas te mettre zéro". Je me souviens des batailles avec l'administration parce que je refusais obstinément de suivre les "protocoles", des convocations dans les bureaux des CPE et de la directrice-adjointe, dont l'apparente compréhension de cette dernière s'apparentait plus à de la condescendance qu'à autre chose... Je me souviens du moment où j'ai maintenu Robin en vie, et que l'infirmière, dans un complexe d'infériorité m'avait engueulée comme du poisson pourrit parce que j'aurai dû le laisser creuser sa tombe pendant que j'aurai dû aller la chercher dans son bureau à l'autre bout de l'établissement. Heureusement qu'il y avait les médecins, mon ami et ses parents pour m'aider à ne pas me faire virer du même endroit qui prône soit-disant les valeurs de la République.

Moi ce que je voulais faire c'est médecine, et franchement, j'en avais strictement rien à faire des gens qui me jugeaient et me méprisaient. Bah tu vois, fil anonyme sur un forum anonyme perdu au milieu d'internet accessible, j'ai fait tout le premier semestre, et j'adore ce que je fais. Le résultat du concours du premier semestre est demain, 14h précise, et j'avoue que je me fiche bien du résultat, parce que je suis fière d'être arrive jusqu'ici, d'avoir affronté mes peurs et les jugements des autres, affronté l'exclusion et l'isolement, parce que faire ce cursus, c'était ce qui me faisait le plus peur au monde et dans ma vie, un synonyme de non-soutiens familiale, de galère financière, et de concours coup-de-garces entre élèves. J'avais pas le niveau, pas de soutiens, pas l'envie,... et j'y quand même allée, et j'en ressors bien plus forte et fière que tout ceux qui ont croisé ma route pour me dire que j'étais une poop.

J'aimerais comprendre. Ca n'a pas de sens. (Pas ce que tu dis, Greysome, je suis impressionnée. J'imagine que surmonter les obstacles te rend bien plus forte, maintenant).

Il y a ce mal de tête et cette impression que j'ai le choix entre retourner en hibernation ou essayer d'être vivante, mais pour quoi faire ?

Mets toi en mode normo pensant (vivante en hibernation)

Ben non, c'est surtout ressentir des trucs qui me pose un problème. La machine est cassée, ça fait si longtemps que je suis:



que je ne me souviens plus avoir été autre chose...

OUi, je sais ce que c'est enfin autrement.

Mais, du coup, t'es vivant ou pas ?

Oui autrement, j'ai perdu quelques plumes mais on s'adapte ..je suis né optimiste ça arrange pas mal de choses

Moi aussi, je suis optimiste, probablement trop.
Mais quand même, un retour dans le sarcophage pourrait me soulager. Qu"on ferme la pyramide, qu'on me remette les bandelettes.

Solitude. Pas envie de sortir. Et si je travaillais ?

J'ai de la compassion pour la vache laitière.
D'ailleurs "vache laitière" n'est pas une espèce.
C'est une vache.
Dont on exploite le pie.
Et le petit.
Je m'arrête là sinon on va pas dormir.

Je pense à Ispahan et je me demande bien pourquoi...

                                                                                                                                                                  (fat first you dont succeed tikitiki

Parfois j'ai l'impression d'être complètement à côté de la plaque, d'osciller entre conscience et... perte de santé mentale. Ça ne dure bien que quelques heures, mais c'est étrange, terriblement additif comme sensation. Je ne sais plus où je suis, comment je m'appelle, quel jour ou quelle date on est... Mais ça tourne vite là-haut. Je me mets à croire des choses bizarres, à coder n'importe comment des programmes qui n'ont aucun sens, à écrire des choses incompréhensibles, je lis. Je lis beaucoup. Je comprends ce que je lis et je le passe dans ma tête pour que ça ressorte en... en symboles et ombres dans ma tête. C'est impossible à décrire, je touche à des choses impossibles à décrire. J'ai l'impression d'avoir pris de la drogue... Peut-être que c'est juste mon euphorie de la découverte.

Heureusement que j'ai des amis qui m'appellent pour me rappeler que je dois manger, et pour me dire depuis combien de temps je suis dans cet état. C'est vrai que je ne pense pas à manger, ou à regarder où on en est dans le cycle jour/nuit.

...tellement laide...mal...viol...mal...pourquoi elle a dit ça ...douleur...


edit : technique mentale pour réussir à décroiser les jambes après un souvenir sexuel désagréable. Imaginer un objet tranchant et s'en éloigner, dans le laps de temps où les jambes sont ouvertes.

Nan mais, oh !

  un peu dpuissance que diable!

Je propose officiellement ma candidature pour un poste de super modérateur !

Ca commence à faire vraiment trop à porter...

Je pense que le record de fréquentation de ce forum établi l'an dernier à cette même date ne sera vraisemblablement pas battu en deux mil dix-huit. Verdict dans un peu plus de vingt-quatre heures.

A elle, et son lui.

... à la couleur choisie pour les pseudos des "accueillants", ce vert qui, par je ne sais quelle malencontreuse interaction avec la couleur du fond, m'explose les yeux.

 
https://devblogs.nvidia.com/introduction-turing-mesh-shaders/

mass effect andromeda un jeu immersif, j'ai adoré ce jeu

A une part de clafoutis.

Une fine couche blanche et soyeuse s'est déposée sur les toits et le long des façades d'immenses bâtisses abandonnées. Autrefois elles étaient pleines de vie à cette période, émanant un fort parfum de malte et d'orge fermenté, où les ouvriers se rendaient tôt le matin, payés pour confectionner un liquide qu'ils payent le soir, pour le boire ensuite. La pellicule d'eau gelée se dépose dans les tréfonds de l'endroit, se glissant à travers les vitres brisées pour atteindre les murs vides, ultime emblème d'art contemporain pour certains, synonyme de misère pour d'autres. Les flocons de neige volent ainsi tout l'instant où je les observe.

Il neige aussi, sur les usines à bières abandonnées de Schiltigheim.

Qu'on est pas sorti de l'auberge...

L'auberge rouge, Wich ?

Je pense que ce bouquin est vraiment bien.

Je ne connais pas....
Je pensais plutôt à L'auberge de l'abîme

C'est un peu le même genre.