Zèbre égale bizarre ?

Ton Arial est bizarre déjà.

Il y a pire dans la vie voyons

Plus sérieusement les zebras, un peu d'empathie, j'ouvre mon cœur: À vos claviers

Pour ma part, c'est trop court pour que je puisse m'imprégner de ta pensée.
Pour quelqu'un qui explose, tu exploses pas beaucoup par l'écrit

Je te taquine hein.
Pourquoi tu as l'impression que tu bouillonnes comme ça ? et pas les autres ?
Peut être qu'intérieurement, eux aussi, c'est pareil nan ?

J'ai la même sensation que toi ClairObscur. Mais je ne sais pas comment elle se construit. Lorsque j'arrive dans une assemblée, ou dans un nouveau job par exemple, j'ai l'impression que ma bizarrerie se voit directement, et que les autres la voient. Et par contre, on dirait qu'entre eux, ils se reconnaissent mutuellement comme "normaux".

Et chaque fois que j'ai voulu tenter de feindre la "normalité" comme eux, en fait c'était grossier et pire. En étant naturel, on me trouve visiblement bizarre, mais sincère, et on dirait que ça atténue un peu l'effet bizarre.

Du coup je me sens moins jugé, mais je serre quand même les dents. Je vois bien que c'est dur d'être naturel en société et que notre naturel n'est pas franchement invité. Du coup, c'est très frustrant. Et je plussoie l'aspect "plat".

On dirait que tout un tas de gens ne se posent pas de questions, ne veulent pas apprendre, ne réagissent pas à leur entourage, etc... bref, qu'il s'agit juste pour eux de dormir, manger, travailler.

En fait, je ressens plusieurs choses dans une assemblées, à la fois du physique, du psychique et de la réalité :
- je me sens jugé : ça ya pas photo, tu arrives dans un nouveau job, les gens te détaillent de haut en bas
- dans une assemblée, je peux être très fatigué, car je n'entend pas bien quand le bruit est à 360°
- parfois je vais avoir l'impression de ne pas pouvoir parler, que je vais gêner tout le monde, et je vais être comme une statue dans un coin
- d'autres fois j'ai plein de chose à dire, je vais parler, gesticuler, ça va devenir presque une tribune. Et là j'ai peur de trop en faire, et d'accaparer de trop l'assistance. Mais je ne sais pas doser, soit c'est à fond, soit c'est le mutisme.
- d'une manière générale, je me sens mal à l'aise, car je n'aime pas être jeté en pâture dans une assemblée, je préfère le rapport aux autres en petit comité, où c'est plus intime et focalisé sur les individus. Dans une assemblée, on fait plutôt face à une unité, au groupe

Et je trouve que la manière de parler avec 2 personnes permet de mieux extérioriser les choses, car l'on a plus d'outils (ton de la voix, volume, on peut discuter les yeux dans les yeux). Alors que face à une assemblée, on a pas les mêmes outils, et comme toi, si je ne suis pas mutique, je risque de trop en faire. Alors si les gens me renvoient de suite quelque chose de positif, ça passe, mais autrement, ça peut me mettre tellement mal...

Perso, je me sens bizarre comparé aux autres, mais ça me va totalement. Si ça plait tant mieux et j'essaie de connaitre les personnes en face (souvent elles paraissent plates mais c'est juste une façade sociétaire), si ça plait pas tant pis, je découvrirai d'autres gens.
Je suis aussi très mal dans une foule, même une foule de personnes qui m'acceptent. Mais ça, comme Davidabricot c'est à cause de la multiplicité et de l'amplitude des signaux extérieurs.

Oui ... Bizarre , ça me caractérise .

Oui.

Bonjour,

Je vis la même chose. Je trouve les gens lents et je me culpabilise de me passer cette réflexion, que je ne leur dis pas en face; comment faire? Le syndrome de l'imposteur, je connais. Du coup, je me sens gauche et inadéquate.

Étoilerose