est il possible de discuter de notre vie avec des gens ignorants ? si oui comment faire ?

c est comme tout ca peut aider mais trop peut detruire

Si tu discutes de ta vie ce sera toujours avec gens ignorants, même ta "moitié", vaut ptét mieux les plus ignorants, puisque si tu veux discuter de ça en fait c'est juste t'épancher te répandre.

pour moi il y a une grosse différence entre "être ignorant" et "être ignorant et refuser de changer cet état de fait". là je me suis retrouvé face à des gens qui non seulement sont ignorants mais qui en plus cultivent cette ignorance. mais bon vu l'état actuel de ma relation avec ma famille ce sujet n'est plus d'actualité.

pour moi discuter d'un sujet c'est échanger les points de vue, donc des informations. on ne peut pas tout savoir sur tous les sujet donc forcément on est ignorants quelque part. quant à l'épanchement effectivement il y en avait mais en même temps l'humain est un animal social donc qui a besoin de plus ou moins de contacts sociaux pour vivre. où commence l'épanchement et où fini la 'simple discussion' difficile de le savoir.

Quand on parle de soi, je me demande si ce n'est pas plus à soi qu'à l'autre qu'on parle. Ce n'est pas malsain de le faire, c'est même nécessaire, tant que cela ne devient ni une habitude, ni la norme. Si l'autre veut capter l'attention à lui à ce moment, cela crée une situation où ni lui, ni nous-même ne pouvons entendre notre propos et où se multiplie des deux côtés une grande frustration.

L'écoute n'est pas un talent donné à chacun, et même ceux qui la portent ne sont pas toujours disposés (à cause de leurs propres conversations intérieures) à la partager. Quand une personne (un proche) n'est pas capable de le porter, c'est de notre responsabilité de l'accepter ; cela se complique évidemment quand l'autre est demandeur de cette écoute qu'il est incapable d'offrir (proposition forcée, je pense notamment au cas de certains parents) — pour ceux-là, la distanciation ou la politique de la peur (savoir que la discussion maintenue conduira au conflit) me semble malheureusement être les seuls outils disponibles et je comprends à ton dernier message que tu as eu recours à la première des deux.

On parle de soi évidemment c'est pour soi. Seule façon de le transcender c'est si à l'écrit sous forme de ce qu'on veut mais dépassant le carnet de bord zc quoi, et si tu t'appelles Pessoa ou Nietzsche (non pas un penseur ou un philosophe mais un mec qui se livre tel qu'il est) tu parles à travers les frontières à l'humanité.

@inspekteur machette je ne suis pas d'accord quand je parlais de moi aux autres c'était au début, avant tout pour signaler que j'existais, ensuite c'était plus pour me sentir compris. pour l'écoute la plupart des gens en sont démunis je ne compte plus les "je ne veux pas d'ennuis". voir même c'est là que j'ai réalisé à quel point notre société est inhumaine.

@pour ma part n'étant pas un 'philosophe' le besoin était plus basique qu'autre chose.

Besoin toujours basique, la divergence selon expression ou capacité/possibilité silence, l'écoute compliquée, comme fais partie ceux qui ne savent pas écouter pour ça ai embrayé sur trace écrite. Quoique n'écrirai rien ni envie ni talent. Mais tu exprimes besoin frustré et on déblatère.

Après pas faire mon cake me suis plus que répandu.

par écrit c'est moins intense à mes yeux et il n'y a pas de sensation de partage (quand on t'écoute). c'est sûr que ça permet de laisser une trace mais le but à ce moment là était la relation et le partage.

J'ai fait mon con si partage entre deux cons vivants voyants ça vaut toutes les brochures, une seconde.