Oscillation de fortes amplitudes

Rien

Un fond de cyclothymie peut-être ? (Je dis ça sans jugement, je crois que ça a longtemps été mon cas aussi)

Quant à la question de voir un professionnel, j'aurais tendance à répondre : si ça te gêne et que ça affecte ton mode de vie et celui de tes proches, c'est une bonne idée.

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Rien

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Cyclothymique ? Bipolaire ? Borderline ? Ou juste une habitude qui change ton humeur sans que tu le saches (exemple au hasard les jours où tu prends ton café t'es de bonne humeur, quand tu le prends pas t'es en bad)

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doggie a écrit:

iniesta-13 a écrit:Cyclothymique ? Bipolaire ? Borderline ? Ou juste une habitude qui change ton humeur sans que tu le saches (exemple au hasard les jours où tu prends ton café t'es de bonne humeur, quand tu le prends pas t'es en bad)

Ou selon le pied avec lequel tu te lèves, aussi...

Si c'est ton addiction c'est possible oui

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Tu sais peut etre pas faire la différence entre un exemple et une idée mais j'ai jamais supposé que "son humeur dépendait simplement de sa consommation de café ou autre substance" mais plutot d'une "habitude (j'aurais peut etre du dire addiction) qui change ton humeur sans que tu le saches" conformément à un effet de sevrage.

C'est sûr que dès qu'on commence à parler d'idées noires ou suicidaires sans en dire plus, ça devient inquiétant. Le premier réflexe, sain à mon avis, est d'en parler à un pro (peut-être un généraliste qui te connait bien dans un premier temps).
Si cela te freine dans tes projets, dans ton travail, dans tes relations sociales, dès que cela te dérange (et je suppose que c'est le cas, sinon tu n'en parlerais pas), c'est pas mal de voir comment tu peux arranger cela.

A un moment, je ne me rendais pas compte à quel point mes phases "down" pouvaient durer, alors j'ai commencé à consigner plein de choses dans un carnet : humeur, motivation, sommeil, alimentation, même la météo ... pendant plusieurs mois. Cela m'a permis de voir que les périodes "up" étaient de plus en plus rares, et que les "down" s'allongeaient. Les recommandations médicales sont d'aller voir un médecin quand on ressent une aboulie, une tristesse inhabituelle, des troubles du sommeil etc (liste non exhaustive) pendant plus de 15 jours, en l'absence de raison évidente (deuil, rupture).

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Rien

Ouais, j'ai connu ça, des successions de pleurs/desespoir/panique et de moments d'euphorie, souvent dans la même journée, avec prédominance du pole négatif. Dans mon cas, c'était une bonne petite dépression, qui s'était installée tranquillement et que je masquais par une fuite en avant. Elle m'est tombée sur le coin de la tronche, et je remercie ceux qui m'ont fait m'en rendre compte, je ne voyais pas de moi-même "l'anormalité" de mon état. Ca peut aussi être autre chose, psychologique ou même physiologique. C'est pour ça que c'est bien de voir un médecin pour une prise de sang, histoire d'écarter une cause médicale (hormonale ou autre).

Le psy pas forcément remboursé par la sécu, mais il y a les CMP qui proposent des consultations gratuites (mais il faut avoir de la chance et que ça accroche avec le psy du CMP car le choix est limité).
Je te conseillerais d'expliquer ce que tu viens de dire déjà à un généraliste, je sais que ça parait basique, mais c'est déjà un début.

Les médicaments, j'ai pas assez de recul dessus pour te dire ce que j'en pense, et je ne m'y hasarderais pas, mais c'est une éventualité.

Pour te donner une idée d'où tu te situes, il y a ce questionnaire (attention c'est indicatif, ça vaut pas un vrai diagnostic) : http://www.deploie-tes-ailes.org/test/depression.php

Rien

D'aussi loin que je me souvienne, c'est mon état naturel (j'ai 38 ans).
C'est donc "vivable", même à long terme... principalement parce que (pour le meilleur et pour le pire) je me tiens au maximum à distance de la société. Pour quelqu'un ayant (par nécessité ou gout) une plus grande implication sociale, c'est probablement plus dure... Je ne sais donc pas trop quel conseil te donner : ceux de Mily me semblent pertinents

Rien

@Dubble : je me suis beaucoup "frotté à la société" ^^ Je dirais pas que j'en ai fait le tour (personne ne pourrait le dire), mais je suis par contre certain qu'il est mieux pour ma santé mentale, de m'en tenir éloigné (mais pas totalement coupé non plus, là ce serait également dangereux). Bon, après, mon agoraphobie et Asperger sont aussi des facteurs.

Je t'avoue que je ne mesure pas précisement la durée des oscillations, ou leur amplitude exacte (mais c'est tout à ait intéressant de le faire !)

Les psys je m'en méfie un peu, mais tout de même, ils sont censés gardés ce que tu leur dit pour eux. Cependant je peux comprendre que tu n'ai pas totalement confiance... Mais si tu ne supporte plus cette situation, cela vaut peut-être le coup de prendre le risque.
(une "fuite" serais quand même extremement peu probable, à mon avis)

Rien