Présentation en processus créatif
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Le Don qui Chante
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Re: Présentation en processus créatif
Ginger Fairy a écrit:Oui, oui, oui, vraiment très joli.
Mais pourrait-on avoir aussi
En quelques lignes, quelques vers,
De précieuses informations
Sur votre restauration,
Vos coutumes alimentaires ?
Vos goûts et vos dégoûts, ainsi
Exposés, par vous-même ici,
Guideront le futur galant
Qui, souhaitant vous inviter
A festoyer ou à dîner,
Pourra faire un choix bienséant,
Et s'éviter l'humiliation
De vous offrir un gueuleton
Qui, hélas, n'eût l'heur de vous plaire,
Ni par son vin, ni par sa chère.
Vous répondant de but en blanc
Je pourrais bien tôt sur le champ
Vous indiquer trivialement
Ce que je mange, assurément.
Toutefois là n'est pas le but
D'un propos vide et un peu terne
j'aime le bach et le Sauterne
j'aime le foie gras ... et puis zut !
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
J'ai beaucoup aimé le récit de ta discussion en classe. Il est dommage de devoir attendre de graves évènements pour en avoir l'occasion.
Quand j'étais au lycée (établissement privé), nous avions un peu de temps pour cela, une heure supplémentaire facultative par semaine, une heure de discussion entre philosophie, éducation civique et religion (au sens large). Cela permettait de sortir des idées préconçues qui se forment vite à cet âge là.
Quand j'étais au lycée (établissement privé), nous avions un peu de temps pour cela, une heure supplémentaire facultative par semaine, une heure de discussion entre philosophie, éducation civique et religion (au sens large). Cela permettait de sortir des idées préconçues qui se forment vite à cet âge là.
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Hey Mily !
Merci ... c'est super important je trouve.
En réalité, c'est pour moi l'occasion de pouvoir assumer ouvertement ce que je fais en classe systématiquement. Je ne laisse pas passer un préconçu un préjugé ou un préemballé. Systématiquement je reprends ça et tant pis pour l'espagnol. Surtout en lycée pro.
Bonne initiative cette heure supp !
Merci ... c'est super important je trouve.
En réalité, c'est pour moi l'occasion de pouvoir assumer ouvertement ce que je fais en classe systématiquement. Je ne laisse pas passer un préconçu un préjugé ou un préemballé. Systématiquement je reprends ça et tant pis pour l'espagnol. Surtout en lycée pro.
Bonne initiative cette heure supp !
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Déjà je donnais l'impression d'avoir un fort caractère et d'être très indépendante, lors que non ...
Mais, je suis en train de le devenir ... dommage ^^
Mais, je suis en train de le devenir ... dommage ^^
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
saltymbanque a écrit:c'est arrivée ici après plusieurs années,
divers comptes et diverses identités,
que là je me contrains et mets les choses à plat
c'est ainsi qu'à présent je donnerai le la
a la recherche de la crème de la crème
de la cerise du gâteau ou bien des bulles
je donne ici l'air d'écrire mais j'ai la flemme
d'expliquer plus avant la chose qui m'émule
je voudrais bien encore un peu vous épater
et quelques quatrains enlevés vous proposer
mais j'ai bien peur que langage courant hélas
et versification classique ne vous rendent las
c'est ce faisant pourtant que je joue et m'amuse
en cherchant et pourchassant qui sera ma muse
qu'un jour un seul instant vous pensiez que je m'use
en attendant cela je vous offre une suze
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
j'arrive pas à écouter cette "musique" ...
chuis pas fan du tout ... paroles creuses, musique vide, mélodie bof ... bref ... c'était pour un but précis ?
chuis pas fan du tout ... paroles creuses, musique vide, mélodie bof ... bref ... c'était pour un but précis ?
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
saltymbanque a écrit:j'arrive pas à écouter cette "musique" ...
chuis pas fan du tout ... paroles creuses, musique vide, mélodie bof ... bref ... c'était pour un but précis ?
on ne les voit pas du même angle, donc non pas de but précis.
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
ça arrive pô grave !
J'ai de toute façon du mal avec la chanson français showbiz depuis 20 ou 30 ans ...
D'habitude je mens et je cache ... exceptionnellement, j'ai arrêté ce genre d'attitude
J'ai de toute façon du mal avec la chanson français showbiz depuis 20 ou 30 ans ...
D'habitude je mens et je cache ... exceptionnellement, j'ai arrêté ce genre d'attitude
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
saltymbanque a écrit:ça arrive pô grave !
J'ai de toute façon du mal avec la chanson français showbiz depuis 20 ou 30 ans ...
D'habitude je mens et je cache ... exceptionnellement, j'ai arrêté ce genre d'attitude
Obispo fait ça aussi.... à mes yeux du moins mais il a du me troader quand j'étais plus jeune
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
troader ?
oui Obispo fait du showbiz, oui il fait de la chanson française ...
mais à part ça ... chuis vraiment navrée, j'ai été éduquée dans la musique classique, et y'a que là que j'expérimente des trucs de oufs !
mais aussi dans le jazz et dans tellement d'autres trucs
mais au bout d'un moment pour savoir faut demander. poser des questions. pas balancer des idées.
oui Obispo fait du showbiz, oui il fait de la chanson française ...
mais à part ça ... chuis vraiment navrée, j'ai été éduquée dans la musique classique, et y'a que là que j'expérimente des trucs de oufs !
mais aussi dans le jazz et dans tellement d'autres trucs
mais au bout d'un moment pour savoir faut demander. poser des questions. pas balancer des idées.
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
saltymbanque a écrit:troader ?
oui Obispo fait du showbiz, oui il fait de la chanson française ...
mais à part ça ... chuis vraiment navrée, j'ai été éduquée dans la musique classique, et y'a que là que j'expérimente des trucs de oufs !
mais aussi dans le jazz et dans tellement d'autres trucs
mais au bout d'un moment pour savoir faut demander. poser des questions. pas balancer des idées.
Je ne posais pas de questions, je posais mes réponses, curieusement Obispo y a plus répondu à mes questions, que mon père qui faisait du jazz ....... je te balançais... donc mes réponses au cas où ça te donnerait des idées dans tes recherches à toi
juste simple échange. si cela ne te parle pas, il ne faut pas chercher.
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
je suis un peu nerveusement fatiguée là.
j'ai un boulot qui peut être éprouvant en fait ... je pensais pas
j'ai un boulot qui peut être éprouvant en fait ... je pensais pas
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
saltymbanque a écrit:je suis un peu nerveusement fatiguée là.
j'ai un boulot qui peut être éprouvant en fait ... je pensais pas
pas de souci. tout va bien pour moi vu d'ici douce pause.
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
chez moi c'est comme les antibiotiques ces trucs là
bref, les gens qui veulent parler d'autre chose que de l'EN, en fait, bienvenu !!
Je suis en terrible demande, réclamation toussa de me changer les idées ! chais pô j'ai dû emmerder tout le monde peut être ..
bref, les gens qui veulent parler d'autre chose que de l'EN, en fait, bienvenu !!
Je suis en terrible demande, réclamation toussa de me changer les idées ! chais pô j'ai dû emmerder tout le monde peut être ..
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
- Spoiler:
- sans en parler si tu n'avais point vu, je n'ai point lu :
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux.
par six s'if Hier à 21:10Re: J'étais là, sans le savoir. Maintenant je sais. J'y suis j'y reste.
par Bibo Aujourd'hui à 21:05
[size=13]Il me semble qu'il y a pas mal d’enseignants par ici, comme pas mal d'introvertis :http://www.theatlantic.com/education/archive/2016/01/why-introverted-teachers-are-burning-out/425151/?utm_content=buffer9357d&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer
_________________
"Il est difficile de concevoir comment des hommes qui ont entièrement renoncé à l'habitude de se diriger eux même pourraient réussir à bien choisir ceux qui doivent les conduire ; et l'on ne fera point croire qu'un gouvernement libéral, énergique et sage puisse jamais sortir des suffrages d'un peuple de serviteurs" Tocqueville
Honteusement piqué chez bibo modo, à traduire en cas d'échanges avec enseignants qui se retrouveraient par hasard sur mon fil et se mettraient avec les burnes out [/size]
Tu m'y as fait penser du coup
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
certes, certes, mais burn out, lol :p
J'y suis carrément pas !
bon ya Lore qui commence sur Arte bizouilles à toi
merci pour le Chat, ça jsuis fan ! mais la musique du père noel, la techno là ... rho pitié ...
J'y suis carrément pas !
bon ya Lore qui commence sur Arte bizouilles à toi
merci pour le Chat, ça jsuis fan ! mais la musique du père noel, la techno là ... rho pitié ...
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
saltymbanque a écrit:certes, certes, mais burn out, lol :p
J'y suis carrément pas !
bon ya Lore qui commence sur Arte bizouilles à toi
merci pour le Chat, ça jsuis fan ! mais la musique du père noel, la techno là ... rho pitié ...
on fait ce qu'on pneu bonne soirée
Invité- Invité
Présentation en exercices d'écriture
Bonsoir,
je n'ai pas retrouvé la chaise non ... alors je m'en vais la chercher encore et encore, et je vous emmènerai avec moi si j'y arrive.
je n'ai pas retrouvé la chaise non ... alors je m'en vais la chercher encore et encore, et je vous emmènerai avec moi si j'y arrive.
Dernière édition par Saltymbanque le Sam 16 Avr 2016 - 23:27, édité 1 fois
Invité- Invité
La parole brûlante
Du sujet qui émet la parole altruiste
Le flot s’écoule et laisse le bonhomme froid
Le bruit éclate et crie, s’élance sur la piste
Le sujet sur le marbre du silence choit.
D’un nuage fumant au-dessus des sapins
Elle s’émeut et crie à l’abrutissement
Un champ de culture soyeuse sur son sein
Suit le sillon tout tracé, vallonné, semant
Le liquide qui saoule et n’éteint pas le feu
Qui noie le bonheur né au creux de ses pommettes
Qui mêlé à la poussière devient bleu
De représailles crues, lancinantes, coquettes.
La dernière bouffée, celle d’après l’étreinte
Le vide nous attire soutenant l’absinthe
Vertige insupportable s’appuie sur la montagne de l’envers
Défaille et saute majestueuse silhouette effondrée, morte
Le sujet au verbe ne doit pas se soumettre.
Bien qu’au commencement celui-ci se trouvât
Premier bien plus qu’un nombre et pas à minima,
Il devient l’Homme même, ses actes, son être.
Le sujet est soumis à quelque émanation
De paroles denses, de mots volumineux
Le verbe danse et vit malgré l’émission
D’un silence pesant et d’un regard haineux
Le verbe est le premier il est dans la nature
Tout comme l’homme ou bien la nature
De l’homme, qui est celle du verbe,
Est d’agir, réagir puis de verbaliser
C’est seulement alors que l’on comprend si bien
La vile et venimeuse nature de l’homme.
Dernière édition par Saltymbanque le Sam 16 Avr 2016 - 23:33, édité 2 fois
Invité- Invité
Un enfant
Un enfant, deux enfants, un pont passent
Se dépassent et s’enfuient.
Une statuette à l’air Arumbaya
D’une oreille cassée
Un tableau de ses maîtres
Des livres verts marrons
De collection
Dactylographiés en doré
Une mappemonde
Petite
Des feuillets
S’entassent les uns sur
Les autres
Dans un logique complètement
Surréaliste
De cadavre exquis
Des objets exquis
D’une exquise aigreur
Derrière la vitrine de la mise en vente
Les quatre coins du monde sont réunis
Les livres tendent leurs bras
Les statues nous racontent des histoires
Les multiples feuillets tapissent le sol jonché de l’esprit saoul
De Breton.
Se dépassent et s’enfuient.
Une statuette à l’air Arumbaya
D’une oreille cassée
Un tableau de ses maîtres
Des livres verts marrons
De collection
Dactylographiés en doré
Une mappemonde
Petite
Des feuillets
S’entassent les uns sur
Les autres
Dans un logique complètement
Surréaliste
De cadavre exquis
Des objets exquis
D’une exquise aigreur
Derrière la vitrine de la mise en vente
Les quatre coins du monde sont réunis
Les livres tendent leurs bras
Les statues nous racontent des histoires
Les multiples feuillets tapissent le sol jonché de l’esprit saoul
De Breton.
Dernière édition par Saltymbanque le Sam 16 Avr 2016 - 23:34, édité 1 fois
Invité- Invité
Essai de Sextine
On allait mettre en bière
La jeunette au chapeau
Avec son minois d’ange
Ayant posé valise
Nous attendrons demain
Pour crier sur les toits
Que là-haut sur son toit
Après une bonn’ bière
Et bien avant demain
S’envola son chapeau
Refusant la valise
Pour rejoindre les anges
Court vers lui, saut de l’ange,
S’échappe dudit toit
En oublie sa valise
Abandonne sa bière,
A cause du chapeau,
C’est la fin de demain.
Aujourd’hui est demain
Au royaume des anges,
Point d’habit, de chapeau,
Lorsque l’on quitte un toit,
Ses amis et leurs bières,
Sans finir sa valise.
Défaisons la valise
Attendons à demain
Suivant la mise en bière,
Nous pleurerons notre ange,
L’enverrons sur le toit
Du monde sans chapeau.
Supplice du chapeau
Sanction de la valise
Ou châtiment du toit,
Hier, aujourd’hui, demain
Toit, valise des anges,
Chapeau bas, demain, bière !
La jeunette au chapeau
Avec son minois d’ange
Ayant posé valise
Nous attendrons demain
Pour crier sur les toits
Que là-haut sur son toit
Après une bonn’ bière
Et bien avant demain
S’envola son chapeau
Refusant la valise
Pour rejoindre les anges
Court vers lui, saut de l’ange,
S’échappe dudit toit
En oublie sa valise
Abandonne sa bière,
A cause du chapeau,
C’est la fin de demain.
Aujourd’hui est demain
Au royaume des anges,
Point d’habit, de chapeau,
Lorsque l’on quitte un toit,
Ses amis et leurs bières,
Sans finir sa valise.
Défaisons la valise
Attendons à demain
Suivant la mise en bière,
Nous pleurerons notre ange,
L’enverrons sur le toit
Du monde sans chapeau.
Supplice du chapeau
Sanction de la valise
Ou châtiment du toit,
Hier, aujourd’hui, demain
Toit, valise des anges,
Chapeau bas, demain, bière !
Dernière édition par Saltymbanque le Dim 17 Avr 2016 - 11:54, édité 3 fois
Invité- Invité
"Un mot" - Essai de réécriture
Dans les mots, les syllabes,
Les poèmes, les haïkus,
Dans les romans, les nouvelles,
Je vois ton nom.
Dans les lois, les règlements,
Les tribunaux de justice,
A la Cour des droits de l’Homme,
Je lis ton nom.
Dans mes discours, mes élans
Rhétoriques ou poétiques
Dans mes moindres arguments,
Je dis ton nom.
Dans mes jours, dans mes nuits
Dans mes rêves et mes dires
Mes idées, mes utopies,
Je crie ton nom.
Dans les suites mélodiques,
Les cadences imparfaites,
Les harmonies audacieuses,
J’entends ton nom.
Dans chacun des paragraphes,
Chaque phrase, chaque son,
Dans la courbure du L,
J’écris ton nom.
Dans la pendule qui coule,
Couleur de la rose rouge,
Dans le sablier mouvant,
Je pleure ton nom.
Dans les rumeurs infernales,
Dans la brume opaque et pure
Des flots de parole impurs
Au milieu de ces impies,
Je désespère ton nom.
Ce soir dans ma tête,
Dans mes pensées abattues,
Dans l’eau qui quitte mon corps et qui noie l'oeil malicieux,
Je perds ton nom.
Dans les éclairs vert fluo, les coups des bombardiers,
Dans les salves de mépris tombées du beau ciel azur,
Je crains ton nom.
Ton nom s'éprouve ;
ton nom s'efface.
Ce soir dans le vide, et dans le silence
Dans mon corps froid et inerte, encore chaud de ses idées,
Où es ton nom ?
Et par le pouvoir d’un mot,
Je continue ma vie
Je suis née pour t’animer,
Pour te sentir, pour te vivre.
Liberté.
Les poèmes, les haïkus,
Dans les romans, les nouvelles,
Je vois ton nom.
Dans les lois, les règlements,
Les tribunaux de justice,
A la Cour des droits de l’Homme,
Je lis ton nom.
Dans mes discours, mes élans
Rhétoriques ou poétiques
Dans mes moindres arguments,
Je dis ton nom.
Dans mes jours, dans mes nuits
Dans mes rêves et mes dires
Mes idées, mes utopies,
Je crie ton nom.
Dans les suites mélodiques,
Les cadences imparfaites,
Les harmonies audacieuses,
J’entends ton nom.
Dans chacun des paragraphes,
Chaque phrase, chaque son,
Dans la courbure du L,
J’écris ton nom.
Dans la pendule qui coule,
Couleur de la rose rouge,
Dans le sablier mouvant,
Je pleure ton nom.
Dans les rumeurs infernales,
Dans la brume opaque et pure
Des flots de parole impurs
Au milieu de ces impies,
Je désespère ton nom.
Ce soir dans ma tête,
Dans mes pensées abattues,
Dans l’eau qui quitte mon corps et qui noie l'oeil malicieux,
Je perds ton nom.
Dans les éclairs vert fluo, les coups des bombardiers,
Dans les salves de mépris tombées du beau ciel azur,
Je crains ton nom.
Ton nom s'éprouve ;
ton nom s'efface.
Ce soir dans le vide, et dans le silence
Dans mon corps froid et inerte, encore chaud de ses idées,
Où es ton nom ?
Et par le pouvoir d’un mot,
Je continue ma vie
Je suis née pour t’animer,
Pour te sentir, pour te vivre.
Liberté.
Invité- Invité
I had a dream
« Cher amour,
J’ai fait un rêve. Un rêve inspiré je crois. Je suis heureux de pouvoir être ici avec toi aujourd’hui. J’ai un rêve, un rêve profondément enraciné dans le rêve américain. Je rêve qu'un jour cette nation se dressera et fera honneur à la vraie signification de son credo: "Nous tenons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes sont créés égaux." Je rêve qu'un jour sur les collines rouges de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve qu'un jour, même l'état du Mississippi, un état qui étouffe dans la fournaise de l'injustice, qui étouffe dans la fournaise de l'oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais à la mesure de leur caractère.
Ce rêve éveillé je le fais ce soir, avec toi, pour notre peuple, pour notre nation toute entière. Je rêve que nous sonnons le glas de l’apartheid. Définitivement. Ce rêve, je rêve qu’il soit réalité, que tous, que chacun de vous tous le fasse sien, que notre législateur se l’approprie et le fasse loi.
« The Congress begun and held at the City of Washington an Act to enforce the constitutional right to vote, to confer jurisdiction upon the district courts of the U.S. to provide injunctive relief against discrimination in public accomodations to authorize the Attorney General to institute suits to protect constitutional rights in public facilities and public education, to extend the Commission on Civil Rights, to prevent discrimination in federally assisted programs, to establish a Commission on Equal Employment Opportunity, and for other purposes. »
Et la foule se pressait autour de moi ; et tu te pressais tout contre moi. Et ce texte je l’écrivais. En même temps que je prononçais ce discours, j’écrivais. Je t’écrivais.
Cher amour,
J'ai un rêve aujourd'hui : celui de te sentir à nouveau contre moi. Celui de t’entendre encore une fois, celui de voir ton visage. Mon amante, mon aimée, mon amour, ma vie. Avec cet homme, tu t’en es allée, auprès de lui, tu as voulu rester, et c’est moi, moi qui reste ici, seul. J’erre, je cherche, je tâtonne, et toi tu m’as laissé. En partant, tu as créé le vide, tu as donné matière au néant, vie à l’absence et moi, sans toi, je suis mort. Que vont-ils faire ? Qui va leur apporter le salut, puisque tu n’es plus ? Le temps passe, je ne le compte plus, je ne vois plus passer les heures, les jours, les … siècles ? Oui, peut-être bien les siècles.
Je pleure. J’ai cru que je pourrais terminer mon œuvre. Mais sans toi, sans mon inspiration, je ne puis plus. Inspiration devenue fantôme, restée enfermée ou retournée à l’état de papier. Entre deux feuillets d’un livre de prières, ou ceux d’un livre d’Histoire de l’Amérique. Les larmes ne cessent. Je rêve qu’elles me prennent avec elles, dans une barque, et qu’elles me font couler des jours heureux et apaisés à ton côté. Je rêve qu’elles créent le plus incroyable des cataclysmes et qu’elles portent un coup mortel au flanc des plus haineux.
Je rêve, mais mon rêve n’est-il pas vain puisque tu es partie ? C’est pourquoi je t’écris, pour te retrouver un peu, pour rêver encore et espérer. Pour te faire part de mes aspirations les plus profondes. Et voir si tu reviens. Si rêver de toi te fait revivre un seul instant. Si rêver à mon rêve pouvait sembler plus vrai que les faits rapportés eux-mêmes. Si cela pouvait changer …
Et voilà ce que j’écrivais ; la ferveur me gagnait, la fièvre montait et je me suis réveillé tout transpirant. J’ai cru qu’un Grand Homme m’avait parlé. J’ai rêvé qu’un Grand Homme me confiait une mission, celle de poursuivre son œuvre, commencée mais jamais finie. Jamais définitivement aboutie. J’ai rêvé … je rêve …
Je t’aime et vais me recoucher.
Bonne nuit. »
J’ai fait un rêve. Un rêve inspiré je crois. Je suis heureux de pouvoir être ici avec toi aujourd’hui. J’ai un rêve, un rêve profondément enraciné dans le rêve américain. Je rêve qu'un jour cette nation se dressera et fera honneur à la vraie signification de son credo: "Nous tenons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes sont créés égaux." Je rêve qu'un jour sur les collines rouges de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve qu'un jour, même l'état du Mississippi, un état qui étouffe dans la fournaise de l'injustice, qui étouffe dans la fournaise de l'oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais à la mesure de leur caractère.
Ce rêve éveillé je le fais ce soir, avec toi, pour notre peuple, pour notre nation toute entière. Je rêve que nous sonnons le glas de l’apartheid. Définitivement. Ce rêve, je rêve qu’il soit réalité, que tous, que chacun de vous tous le fasse sien, que notre législateur se l’approprie et le fasse loi.
« The Congress begun and held at the City of Washington an Act to enforce the constitutional right to vote, to confer jurisdiction upon the district courts of the U.S. to provide injunctive relief against discrimination in public accomodations to authorize the Attorney General to institute suits to protect constitutional rights in public facilities and public education, to extend the Commission on Civil Rights, to prevent discrimination in federally assisted programs, to establish a Commission on Equal Employment Opportunity, and for other purposes. »
Et la foule se pressait autour de moi ; et tu te pressais tout contre moi. Et ce texte je l’écrivais. En même temps que je prononçais ce discours, j’écrivais. Je t’écrivais.
Cher amour,
J'ai un rêve aujourd'hui : celui de te sentir à nouveau contre moi. Celui de t’entendre encore une fois, celui de voir ton visage. Mon amante, mon aimée, mon amour, ma vie. Avec cet homme, tu t’en es allée, auprès de lui, tu as voulu rester, et c’est moi, moi qui reste ici, seul. J’erre, je cherche, je tâtonne, et toi tu m’as laissé. En partant, tu as créé le vide, tu as donné matière au néant, vie à l’absence et moi, sans toi, je suis mort. Que vont-ils faire ? Qui va leur apporter le salut, puisque tu n’es plus ? Le temps passe, je ne le compte plus, je ne vois plus passer les heures, les jours, les … siècles ? Oui, peut-être bien les siècles.
Je pleure. J’ai cru que je pourrais terminer mon œuvre. Mais sans toi, sans mon inspiration, je ne puis plus. Inspiration devenue fantôme, restée enfermée ou retournée à l’état de papier. Entre deux feuillets d’un livre de prières, ou ceux d’un livre d’Histoire de l’Amérique. Les larmes ne cessent. Je rêve qu’elles me prennent avec elles, dans une barque, et qu’elles me font couler des jours heureux et apaisés à ton côté. Je rêve qu’elles créent le plus incroyable des cataclysmes et qu’elles portent un coup mortel au flanc des plus haineux.
Je rêve, mais mon rêve n’est-il pas vain puisque tu es partie ? C’est pourquoi je t’écris, pour te retrouver un peu, pour rêver encore et espérer. Pour te faire part de mes aspirations les plus profondes. Et voir si tu reviens. Si rêver de toi te fait revivre un seul instant. Si rêver à mon rêve pouvait sembler plus vrai que les faits rapportés eux-mêmes. Si cela pouvait changer …
Et voilà ce que j’écrivais ; la ferveur me gagnait, la fièvre montait et je me suis réveillé tout transpirant. J’ai cru qu’un Grand Homme m’avait parlé. J’ai rêvé qu’un Grand Homme me confiait une mission, celle de poursuivre son œuvre, commencée mais jamais finie. Jamais définitivement aboutie. J’ai rêvé … je rêve …
Je t’aime et vais me recoucher.
Bonne nuit. »
Invité- Invité
De l'Empire
C'est bien d’Empire qu’il convient de parler. Des combats de mots, des combats armés, des populations otages d’un conflit sans territoire. C’était un moment terrible qui semblait destiné à durer une éternité toute entière. Personne n’en voyait le bout. Des missiles SS4 et SS5 avaient été déployés pour menacer le sol d’Europe occidentale alors que les missiles américains étaient en mesure d’atteindre l’URSS. Le ciel était tour à tour gris ou noir, pas une éclaircie, pas une once de lumière ne nous faisait espérer de rédemption.
J’étais occupé, complètement occupé même. Par de nombreuses personnes. Mais il fallait faire face. Je n’étais pas seul, j’en avais bien conscience, mais je devais trouver le moyen d’apporter ma pierre à l’édifice. Je le trouverais.
Je le trouvai. Je n’étais pas là par hasard, on m’avait envoyé en mission commandée : il fallait que j’apporte tout le concours possible à ma patrie et à mon peuple. Cela, je le ferais en protégeant les plus proches, les plus vulnérables. Je le ferais en bloquant la progression de l’ennemi, en formant un rideau de défense pour les personnes placées sous ma protection. On me l’avait bien fait comprendre : je ne pourrais pas sauver l’Humanité entière. L’Humanité ne pouvait être sauvée … mais il fallait endiguer l’avancée de l’envahisseur. Il fallait l’empêcher de pénétrer sur nos terres et de mettre à sac ce que nos pères et mères avaient construit à la force de leur lutte individuelle et collective. Car l’ennemi était vivace. Il était puissant, volontaire et sans état d’âme. Une machine de guerre. Tout s’éteignait après son passage, jusqu’au dernier souffle de vie. Il n’hésitait pas à provoquer en tout lieu, sans avertissement préalable. C’est un climat de terreur qui régnait.
Alors, comme on me l’a commandé, je me suis interposé. J’ai fait ce que je devais faire. En une nuit je conçus un sas de sécurité destiné à protéger notre civilisation. « No pasaràn » avait chanté les républicains espagnols contre les franquistes ; c’est bien ce que je comptai opposer à toute tentative de déstabilisation. Car nous avions la raison avec nous, le bien et le juste. Nous défendions les plus faibles, nous voulions offrir à tous une vie d’égale valeur. J’avais du renfort avec moi : des gardes sérieusement armés, des chiens, des dispositifs d’alarme ainsi que beaucoup de matériau. Je fis front.
Je reçus des ordres : ceux de ne laisser entrer personne ni sortir personne. C’est alors que je commençai à m’interroger. Une nuit, un jeune garçon tenta une percée vers l’ennemi, un garde l’abattit comme un chien. De l’autre côté, comme je l’avais pressenti, une jeune femme l’attendait … Elle tomba à genoux puis s’allongea sur le sol. Au petit matin, elle se réveilla et quitta les lieux sans plus attendre. Elle risquait le même châtiment. J’avais tu sa présence et elle était partie sans bruit comme si elle avait compris qu’elle était en danger. Je n’avais pas pu agir, pas pu bouger.
Les jours passèrent, les mois, les années. J’avais connu tous les temps, tous les climats, et je n’avais pas bougé. On me disait que ma mission était fondamentale, j’étais comme ancré et fixé au sol, je pressentais que j’allais mourir ici. Comme si le climat m’avait pénétré et envahi par l’intérieur, j’étais devenu froid. Je ne pouvais pas agir, pas réagir, j’appliquais les ordres et je faisais mon devoir. Je voyais les prisonniers, les morts, les séparés et je laissais faire. Ma mission n’était plus que de répression. Il s’était éteint le temps du soleil, le temps des cerises. Les famines revenaient, les luttes intestines rongeaient l’Empire, et je commençais, avec elles à m’user. Oh Dieu, j’avais honte. Honte de moi, Honte pour moi, pour mon peuple, ma terre et mon pays. Mikhail Gorbatchov arriva au pouvoir. Un vent de transparence souffla comme d’un coup sur la plaine. J’y restai sourd et conservai mon opacité, incapable de suivre cette ouverture. Mon histoire était celle d’un passé qui m’avait paru glorieux, j’avais été fier un temps de remplir mes missions, mais ce temps-là était mort. Chaque jour plus de manifestants cherchait à me faire plier. Alors qu’à l’intérieur, on commençait à me jeter la pierre. Ce furent les russes qui me firent chuter. La descente fut longue et douloureuse mais elle était nécessaire. On devait m’aider à m’ouvrir à la réunion et à la nouvelle société qui se formait.
Le 9 novembre 1989, on décida de me trouer. Pour l’avenir des peuples. Pour l’avenir du peuple berlinois et du peuple allemand. Je cédai. Le Mur, c’était moi. Le « Mur de la Honte ».
"Les choses savent qu'elles doivent être légendaires et s'y conforment."
J’étais occupé, complètement occupé même. Par de nombreuses personnes. Mais il fallait faire face. Je n’étais pas seul, j’en avais bien conscience, mais je devais trouver le moyen d’apporter ma pierre à l’édifice. Je le trouverais.
Je le trouvai. Je n’étais pas là par hasard, on m’avait envoyé en mission commandée : il fallait que j’apporte tout le concours possible à ma patrie et à mon peuple. Cela, je le ferais en protégeant les plus proches, les plus vulnérables. Je le ferais en bloquant la progression de l’ennemi, en formant un rideau de défense pour les personnes placées sous ma protection. On me l’avait bien fait comprendre : je ne pourrais pas sauver l’Humanité entière. L’Humanité ne pouvait être sauvée … mais il fallait endiguer l’avancée de l’envahisseur. Il fallait l’empêcher de pénétrer sur nos terres et de mettre à sac ce que nos pères et mères avaient construit à la force de leur lutte individuelle et collective. Car l’ennemi était vivace. Il était puissant, volontaire et sans état d’âme. Une machine de guerre. Tout s’éteignait après son passage, jusqu’au dernier souffle de vie. Il n’hésitait pas à provoquer en tout lieu, sans avertissement préalable. C’est un climat de terreur qui régnait.
Alors, comme on me l’a commandé, je me suis interposé. J’ai fait ce que je devais faire. En une nuit je conçus un sas de sécurité destiné à protéger notre civilisation. « No pasaràn » avait chanté les républicains espagnols contre les franquistes ; c’est bien ce que je comptai opposer à toute tentative de déstabilisation. Car nous avions la raison avec nous, le bien et le juste. Nous défendions les plus faibles, nous voulions offrir à tous une vie d’égale valeur. J’avais du renfort avec moi : des gardes sérieusement armés, des chiens, des dispositifs d’alarme ainsi que beaucoup de matériau. Je fis front.
Je reçus des ordres : ceux de ne laisser entrer personne ni sortir personne. C’est alors que je commençai à m’interroger. Une nuit, un jeune garçon tenta une percée vers l’ennemi, un garde l’abattit comme un chien. De l’autre côté, comme je l’avais pressenti, une jeune femme l’attendait … Elle tomba à genoux puis s’allongea sur le sol. Au petit matin, elle se réveilla et quitta les lieux sans plus attendre. Elle risquait le même châtiment. J’avais tu sa présence et elle était partie sans bruit comme si elle avait compris qu’elle était en danger. Je n’avais pas pu agir, pas pu bouger.
Les jours passèrent, les mois, les années. J’avais connu tous les temps, tous les climats, et je n’avais pas bougé. On me disait que ma mission était fondamentale, j’étais comme ancré et fixé au sol, je pressentais que j’allais mourir ici. Comme si le climat m’avait pénétré et envahi par l’intérieur, j’étais devenu froid. Je ne pouvais pas agir, pas réagir, j’appliquais les ordres et je faisais mon devoir. Je voyais les prisonniers, les morts, les séparés et je laissais faire. Ma mission n’était plus que de répression. Il s’était éteint le temps du soleil, le temps des cerises. Les famines revenaient, les luttes intestines rongeaient l’Empire, et je commençais, avec elles à m’user. Oh Dieu, j’avais honte. Honte de moi, Honte pour moi, pour mon peuple, ma terre et mon pays. Mikhail Gorbatchov arriva au pouvoir. Un vent de transparence souffla comme d’un coup sur la plaine. J’y restai sourd et conservai mon opacité, incapable de suivre cette ouverture. Mon histoire était celle d’un passé qui m’avait paru glorieux, j’avais été fier un temps de remplir mes missions, mais ce temps-là était mort. Chaque jour plus de manifestants cherchait à me faire plier. Alors qu’à l’intérieur, on commençait à me jeter la pierre. Ce furent les russes qui me firent chuter. La descente fut longue et douloureuse mais elle était nécessaire. On devait m’aider à m’ouvrir à la réunion et à la nouvelle société qui se formait.
Le 9 novembre 1989, on décida de me trouer. Pour l’avenir des peuples. Pour l’avenir du peuple berlinois et du peuple allemand. Je cédai. Le Mur, c’était moi. Le « Mur de la Honte ».
"Les choses savent qu'elles doivent être légendaires et s'y conforment."
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Re: Présentation en processus créatif
trop de lecture d'un coup dirait on ... :p
Dernière édition par Saltymbanque le Jeu 21 Avr 2016 - 6:36, édité 1 fois
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Re: Présentation en processus créatif
Good word for good world...
Joliment écrit.
Joliment écrit.
Le Don qui Chante- Messages : 2015
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Présentation en processus créatif
thanx
ici ou pas, je continue ...
mais j'y mettrai pas mon roman
ici ou pas, je continue ...
mais j'y mettrai pas mon roman
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Le Don qui Chante- Messages : 2015
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Présentation en processus créatif
Merci pour la réécoute
Toute mon enfance les freres jacques !!!
Toute mon enfance les freres jacques !!!
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Re: Présentation en processus créatif
Je crois bien que je vois flou … j’ai du mal à vous distinguer … je ne suis pas certain … laissez-moi …
C'est la fin
Reprenons !
C'est la fin
Reprenons !
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Re: Présentation en processus créatif
Saltymbanque a écrit:mais j'y mettrai pas mon roman
Combien ? Combien pour le roman ? J'achète.
Non sans déconner, faut que j'y revienne plus attentivement, mais c'est trop bien en fait.
Que te dire d'autre sans en faire trop ... ou pas assez.
Mily_Moheori- Messages : 908
Date d'inscription : 07/03/2016
Re: Présentation en processus créatif
ch'est gentil
j'vais voir si je balance pas mon roman en roman feuilleton peut être ...
j'vais voir si je balance pas mon roman en roman feuilleton peut être ...
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Saltymbanque a écrit:ch'est gentil
j'vais voir si je balance pas mon roman en roman feuilleton peut être ...
Mily_Moheori- Messages : 908
Date d'inscription : 07/03/2016
Re: Présentation en processus créatif
hum
pas bête ... hide la balise ? ok ok ... je vais faire tout avec tout ..
mais ça hide pour qui ?
pas bête ... hide la balise ? ok ok ... je vais faire tout avec tout ..
mais ça hide pour qui ?
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Re: Présentation en processus créatif
Le soucis c'est que ça hide pour les gens qui n'ont pas posté au moins un mot sur le fil.
Mily_Moheori- Messages : 908
Date d'inscription : 07/03/2016
Re: Présentation en processus créatif
ah ouais... c'pas terrible alors pour faire de la pub ^^
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Re: Présentation en processus créatif
Je up --> parce que VOTRE AVIS M'INTERESSE ! (au cas où ça serait pas clair ... )
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
vazy je rentre 2 phrases de mon rêve et bim je suis en premier choix dans google !!!!!!!!!!!!!!!
haaaaaaaaaaaaan c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres! !!
haaaaaaaaaaaaan c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres! !!
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Re: Présentation en processus créatif
Au fait :
http://lpdw.free.fr/ihaveadreamtraduc.htm
ça peut aider à la compréhension ...
http://lpdw.free.fr/ihaveadreamtraduc.htm
ça peut aider à la compréhension ...
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
un masque, les masques, le carnaval à Venise, à Rio
The Mask - green man, Le Masque de Fer
The Mask - green man, Le Masque de Fer
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Re: Présentation en processus créatif
A mon grand-père
Un grand père on n’en a qu’un, ou deux, grand maximum … mais comme toi, on n’en a qu’un. Je suis heureuse aujourd’hui de pouvoir dire que je m’en suis aperçue quand il était temps.
Je t’ai parfois haï et souvent adoré.
Avec toi j’ai grandi,
Avec toi j’ai appris,
Tu m’as installée sur des skis, tu m’as mise en selle, tu m’as déposée sur les rails, tu m’as fait avancer au pas, au trot, au galop et parfois à marche forcée,
En toujours questionnant.
Avec toi j’ai appris
A m’émerveiller
A saluer
Le bonheur d’être sur la Terre
Avec toi j’ai appris
A ne pas juger
Avec toi j’ai appris
A aimer
Si l’on dirait que je parle de moi bien plus que de toi c’est que tu as été présent depuis ma naissance jusqu’à aujourd’hui et dans ce que je suis, je retrouve de toi. Alors je te souhaite de continuer le voyage que tu as déjà entrepris.
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
Se retourne et sourit, c’est une belle image.
L’œil plissé malicieux, un air tout goguenard,
Toise l’horizon terrestre pour son départ.
Malheureux qui, comme tous ceux qui, ici, restent,
Agitent leur main comme les gens de Cythère
S’affublent d’un masque triste, apparat funeste
Te regardant partir vers l’horizon lunaire
Heureux qui comme Georges
Va faire un long voyage
Va enfin lever l’ancre
Vers un nouvel ailleurs :
Si célèbre inconnu, là, au bout du rivage,
L’heure sonne,
Le vent siffle
Et les sirènes pleurent.
…
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! Levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
Inspiré de Joachim Du Bellay - Deux dernières strophes du Voyage de Charles Baudelaire
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Re: Présentation en processus créatif
des mots ?
la grenouille bleue reflétait le soleil orange , elle était comme une étincelle de couleur dans un paysage gris , bleu et orange , couleurs d'orage , il commençait à pleuvoir et la grenouille bleue ne reflétait plus rien mais elle souriait désormais
la grenouille bleue reflétait le soleil orange , elle était comme une étincelle de couleur dans un paysage gris , bleu et orange , couleurs d'orage , il commençait à pleuvoir et la grenouille bleue ne reflétait plus rien mais elle souriait désormais
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