Ici, présentez vraiment les musiciens ou musiques que vous préférez

Sur le fil musique, chacun colle sa petite vidéo sans aucun commentaire, sans rien en fait, et qui écoute au fond ?
Donc précisons ici un peu les choses...Sans aller jusqu'à entrer dans le rôle de critique, exposons les raisons qui font que nous apprécions ceci plutôt que cela.

Je mets en lien le fait que j'aime la musique compliquée avec le surdon. Si ce n'est pas un peu complexe, Je m'ennuie. Il y a des exceptions, mais globalement j'ai quand même besoin de trucs un peu savants.

Si vous avez du mal - comme je suis compatissant et magnanime ! - voici une chanson de Gentle Giant qui après deux trois écoutes attentives peut vraiment filer le frisson:


Avec les lyrics s'il vous plait:

pour ma part j'aime beaucoup de nombreuses musiques différentes, mais souvent j'ai une préférence pour les musiques élaborées et dissonantes ou cassant le rythme , j'aime les musiques sombres davantage que les gaies, j'aime les blessures chantées, car ces musiques m'aident à passer mes propres blessures, elles expriment mon propre mal être mieux que je ne le saurais dire avec les mots , j'ai ainsi un faible pour la new age et le blues parce qu'ils parlent des maux, j'adore aussi le tango argentin et le bandonéon parce que sa mélancolie parle de la même manière avec un je ne sais quoi de zeste de joie derrière, j'adore aussi l'harmonica blues ou jazz quand il parle des maux de la terre





j'aime aussi le punk "classique" et la musique hard parce qu'elle me permet de canaliser ma violence quand le monde s'écroule



j'aime la musique électronique parce qu'elle m'aide à penser des choses complexes



j'adore le classique tourmenté de beethoven en particulier la 7ieme, je déteste mozart trop joyeux à mon gôut sauf son requiem lol

mais je peux adorer des chansons de midinettes, j'adore caty perry par exemple ou aqua





j'adore aussi la musique expérimentale parce qu'elle parle de beauté et de complexité



et j'aime les talents masculins ou féminins,

zebulon, un seul mot: merci (de jouer le jeu). Tu trouves que le new age parle des maux ?

Oui le Dead Can Dance est bien sombre, bien «lamentato». Il y a quelque chose de "world" dedans.
J'avais un voisin, aujourd'hui décédé, qui était le guitariste de Piazolla. Et quel guitariste ! Il foutait la honte à tout le monde !
J'ai essayé Kat Perry honnêtement, mais vraiment je trouve cela pauvre musicalement et trop mondain dans la forme.
Cocteau Twins et sa voix angélique. Ce n'est pas mon titre préféré. Le défaut c'est un peu comme pour Ozric Tentacles, c'est d'être noyé dans la reverb, du coup pour moi le son manque de relief et de précision.
Si tu aimes les filles, permets-moi de te proposer cela, j'ai craqué, je craque, je craquerai !

merci magnifique voix et douceur , beau talent en effet

c'est vrai le new age parle plus du no future en beau costume que des maux au sens strict mai sil y a des exceptions



sinon j'aime aussi beaucoup la chanson italienne à cause du soleil qu'il ya dedans





ou les smashing pumpkins



ou ce genre de classique yeaah :-)





et l'immense talent qu'est peter gabriel







ou ceci , je redécouvre le jazz, je n'aime pas le jazz new orleans mais j'aime le jazz moderne et tres variés y compris plus "commercial"







et l'harmonica blues ici une vraie talent



ou le rock bien crasseux , avec l'insouciance qui va souvent avec contre toute attente et preoccupations plus basiques





je suis aussi un fan inconditionnel de depeche mode en new wave , textes et musiques remarquables



ou la musique allemande pour les arrangements souvent tres melodieux, les allemanfds font de tres belles melodies

mon coup de coeur en musique allemande






paroles très profondes et musique formidable



so wie du warst parle des personnes disparues

un artiste formidable

http://lyricstranslate.com/fr/so-wie-du-warst-tel-que-tu-etais.html-0

Hidden Treasure" – 0:01
"The Low Spark of High Heeled Boys" – 4:16  
"Rock and Roll Stew" – 15:55
"Many a Mile to Freedom" – 20:21
"Light Up or Leave Me Alone" – 27:38
"Rainmaker" – 32:25

Que vous le croyez ou non, j'ai acheté ce disque à sa sortie. 1971. Bien plus de 40 ans.
Sur le moment je ne l'ai pas aimé parce que je découvrais Jimi Hendrix.
Voilà 40 ans que je l'écoute et je ne m'en lasse encore pas. L'achat vu, comme ça, est rentable. 29 francs de mémoire. 4 euros à peu près.
On y trouve QUE des titres géniaux ! Il n'y en a pas un seul qui ne soit un chef d'œuvre.
Les parties de guitare ("light up or leave me alone" par ex) sont parmi les tourneries les plus funky que je connaisse, sex machine compris pour le titre que j'évoque. Il y a des solis de flûte. Il y a des impros, il y a des compos, toutes émouvantes, toutes avec des passages d'une inspiration dont on n'a plus idée aujourd'hui. Qu'aucune "technique" ne peut expliquer. C'est comme de ces moments de miracle qu'on n'explique pas. Du psychédélisme mais jamais bruyant ou chaotique. Des impros surtout, et des chorus dont chaque note est une trouvaille ! Je ne mens pas, c'est un chef d'œuvre de bout en bout. Qui sent parfois le shit, mais surtout toujours une musicalité incomparable. Atmosphères, riffs, solis, lyrics, tout est à tomber d'un bout à l'autre...L'orgue de Hidden Treasure...Le développement monstrueux de The Low spark og high heeled boys, le solo de piano, chaque note pesée, le son type Farfisa mélancolique et hippie.
Laissez-vous emmener, la descente est sans problème.
Je sais pas, un disque tel que celui ci ça ne doit arriver qu'une fois par siècle...

Le problème de la musique psychédélique, c'est cette propension a laisser baver la fuzz et à jouer pendant des heures des tas de notes dont la plupart inutiles, dans un brouhaha plombé. Ici, quand le morceau s'arrête on a envie de s'écrier: Quoi ? C'est déja fini ?

Vocaux guitare et pas mal d'autres choses, Steve Winwood. Tu m'as eu mon pote.
L'album d'une vie donc. Il y en aura d'autres.
Un cinq étoiles réservé aux connaisseurs.

J'avais écris ça en tête du fil:

Sur le fil musique, chacun colle sa petite vidéo sans aucun commentaire, sans rien en fait, et qui écoute au fond ?
Donc précisons ici un peu les choses...Sans aller jusqu'à entrer dans le rôle de critique, exposons les raisons qui font que nous apprécions ceci plutôt que cela.

"Le problème de la musique psychédélique, c'est cette propension a laisser baver la fuzz et à jouer pendant des heures des tas de notes dont la plupart inutiles, dans un brouhaha plombé. Ici, quand le morceau s'arrête on a envie de s'écrier: Quoi ? C'est déja fini ?"

marrant je revois la série fringe, et le docteur bishop est fana de musique psyché , lsd inclus évidemment lol

jamais pris de drogue de ma vie à part le café et le chocolat lol


et la vache de la serie



ou alors cette merveille



cette musique m'a pris la tête longtemps , la partie "loup dangereux perdu dans la forêt" qui ressort musicalement comme si on sortait d'un tunnel ou d'une forêt m'intriguait, je n'avais pas 10 ans.... toujours été disons.... différent

dans les années 70 y aussi ceci qui m'a marqué moi

ou cet ovni



je trouvais les voix trop aigues comme les bee gee plus tard ,mais musicalement quelle baffe

dont ceci

purée toute mon enfance qui remonte la vache !

et evidemment





a la radio on entendait bcp cela

0:00 Intro
2:50 What's Your number
10:10 Long Johns
15:30 Followed
23:34 Hit And Run
30:13 Disco Love
37:01 Dawn
43:25 Cold Wait
52:29 Flatlet
59:00 Floor Face Down
1:05:46 Relief Action
1:11:25 Ganz Gag

Un cadeau pour mon anniversaire. J'ai abhorré cet album ! Ce charlatan laisse tourner le séquenceur ! Je l'ai rangé.

Or un matin d'insomnie, seul dans une cuisine humide je me demandais que mettre pour changer un peu l'ambiance. Jamais à court de contradiction j'ai décidé de donner une dernière chance à ce Cd. Je suis synesthète, précision qui n'est pas forcément inutile.

Soudain, j'entends (track 2) ces voix révérencielles, comme adorantes posées sur un rythme de fête...Tiens me dis-je, de la lumière !
C'était inespéré vu le contexte (j'étais dans l'Oise, c'est à dire sous la pluie.)
Les entrelacs des drums commençaient à me faire sautiller.
Soleil, que de soleil soudain ! Quelque chose de mystique s'éveillait en moi, mais là où le disque m'a foudroyé, c'est quand j'ai entendu le son du clavier de Dawn ! Ma synesthésie et le titre se rencontraient parfaitement ! J'étais libre et nu comme un enfant à danser dans les prés dans une ivresse douce, aimante, chaleureuse, festive, hippie, trois fois hippie ! Joie !

Mais avec Flatlet et Floor Face down (F comme fabuleux ?) j'ai commencé à pleurer. Que de lumière, la joie à perte de vue, à perdre haleine. J'avais comme à 12 ans, j'étais libre, heureux, et je dansais ! Je dansais !

Je retrouvais mon "pays", cette humeur solaire et innocente que j'espère éternelle.


Bienvenue, belle amour, dans la maison du soleil, dans la couche de rayons. Nous avons pour nos pieds la mousse et pour rideau la cascade. Dansons dans les rhombes et les ors de la joie ! Viens, saisis cette main que je te tends et entrons dans la grand-ronde.
Enivrons-nous de lumière et d'air léger, courons aux bras du vent, soyons nus, si nus que seules nos âmes encore visibles sont emportées vers cette aurore comme les plumes d'un phœnix. Aimons vivre !

moi c'est l'intro de cet album qui me parle, comme des vagues en cascade , une sorte de locomotive

j'ai remarqué que la musique pouvait se décomposer en phases s'associant mutuellement, les plus grands compositeurs ont la capacité de coder jusqu'à 8 phases mêlées avec des moments de syncrhonisation et desynchronisation

j'admire cette capacité

l'art de faire un phrasé simple, puis adjoint d'un second plus subtil en accroche ou en décalage, puis un troisième etc.. puis une série de notes sort du range et va accrocher le phrasé plus haut comme des autoroutes qui se dérouleraient et se relieraient

on le retrouve "3voies" ici

L'art du contrepoint...Hum, très fort ça...

ca me rappelle aussi cette.. chose



je l'ai encore quelque part dans mes vinyls lol

ou alors



j'écoutais bcp d'électronique étant jeune

ca m'a passé, quoique j'ai retrouvé des séquenceurs sur pc en mode plugin vst , c'est très fun

la boucle est bouclée finalement d'une certaine manière

Tangerine Dream. J'avais acheté "Rubycon". C'était la première fois que j'entendais un Moog clairement. La claque.

wow !! on touche au grandiose là !! quelle baffe !

merci jamais entendu cela

Merci d'avoir écouté. Parfois je me sens un peu seul avec mes goûts bizarres...

les violons a partie de 8'8 c'est incroyable ! et le dialogue entre moog et violon est vraiment de très haut vol

si des gouts bizarres mènent à entendre ce genre de choses ca ne me parait pas si bizarre que cela ;-)

la complexité musicale prend diverses formes et j'apprécie énormément de choses différentes, car ce qui me touche outre la technicité c'est la capacité de la musique a faire naitre des émotions

cette dernière musique me fait m'envoler, c'est un peu un envol au dessus d'un temple indou

la musique de unheilig me fait pleurer

toutes ces musiques parlent aux âmes

merci donc , ce topic est une très bonne idée :-)

Pour la première fois de ma vie, je crus à la présence d'un monde spirituel. Et cela, à terme, me sauva la vie !
Les mots n'existent pas pour décrire la merveille absolue que constitue ce disque, alors je me tais.
Une chose toutefois, ne comptez pas que cette merveille livre ses secrets en une seule écoute blasée ! Il faut la mériter !


(Concernant l'album de Stu Goldberg; L Subramaniam et Larry coryell proposé plus haut, en voici une version avec un bien meilleur son:)

j'aime beaucoup stephen stills, une espèce de douceur californienne, on sent la plage, les sodas, l'huile solaire, les jolies filles et le couché de soleil cool

:-)

Roger Powell j'aime beaucoup aussi  cool , bonne "musak"  :-)

et grand merci pour la version de Stu Goldberg et al.. :-) , vraiment incroyable ce morceau

on a envie de danser avec ce genre de musique, beat basique et toute la virtuosité de l'harmonica .. j'adoore

et un tout grand jean jacques milteau



et un autre style très différent Alexandre Thollon



beaucoup de francophones en harmonica , sait pas d'où ca vient, new orleans très français sans doute aussi ;-)

alain Bashung que je trouve génial , un vrai génie.. paroles et musiques, utilisait beaucoup l'harmonica

notamment Je me dore , une merveille..

il me manque !

autre chanson peu connue , un dimanche à Tchernobyl, paroles incroyables

ou alors Christophe , un type sous estimé qui a fait des merveilles de lyrisme notamment dans son album Aimer ce que nous sommes



atmosphère garantie

ou alors cette perle que j'ai découvert il y a quelques mois



très belle voix et tempo , "quelque chose" la dedans

Bashung ? Un maître !

Je voudrais revenir sur "Going to the one" de Yes que tu as posté plus haut. J'ai vu le concert de la tournée. A l'inverse de toi à cette époque je consommais beaucoup, et je me souviens que ce show m'a mis une claque monumentale. Le coté troubadour céleste de Ian Anderson, porté par une musique - pompeuse certes - mais de très haut niveau avait pris quelque chose de l'ordre du mythe !
J'étais vraiment stoned et tout m'est apparu irradié d'une lumière sublime ! Quel concert et quel album !
Il fait partie de la famille de mes chouchous celui-là. Et même sans dope, qu'est-ce que ça monte... Bonne idée.

L'harmonica Français ? Ça vient de Jean Jacques Milteau ! Tu connais ?

$

Quelques contributions pour ce sujet-ci...


Celle-ci, je l'ai trop écoutée au boulot. Surtout pour me remonter quand je me sentais pas bien.


Plus vieux, pour moi la découverte de ce titre a été une claque.


Être le groupe qui a fait connaître la musique irlandaise au monde entier, rien que ça...


En parlant d'irlandais, THE violoneux.


Pour la route.

Oh, Starcrost, j'ai ça dans une de mes playlists !  Bravo

Les seventies et le jazz-rock (Après ils se sont tous mis à l'acoustique et ça me fait moins rêver).

Je ne sais pas mais je mets tes posts en relation avec ça qui m'est fétiche depuis un an:

Ce type était en avance y compris sur Hendrix. Il jouait dans "Tasallavan Presidentii". Il a sorti une collection d'albums à tomber.
Puis la drogue, puis SDF, puis battu sa femme, puis prison. Maintenant il fait du gospel !

Je ne connaissais pas. Il est balèze, ce mec. Merci pour la découverte

Oui il est balèze. Et il a composé pas mal d'albums en plus. La preuve:


Bonne soirée.

Dans la série des albums soit peu connus, soit compliqués soit inhabituels, voilà Iacchus.

Pour les renseignements passez par Bandcamp: http://iacchus.bandcamp.com/album/frogspawn

"You will find yourself transported to a magic world while listening to this album, a world filled with outlandish melodies, enigmatic reverberations and mystical sounds. It has taken 3 years of painstaking work to create this piece, which goes beyond a collection of tracks and comes across as a narrative, a story which you will wish to read again and again like a favorite book. Masterly mixing a lot of different styles, Dan achieved an unique and individual sound. Taking influence from glitch, dubstep and bass music, and stepping into dub and world music vibes with live recordings – everybody will find something familiar in this album while still experiencing an incredible journey of discovery."

On est en 1997, ou 1998.
Avec Manu, on se rend à une soirée organisée dans un immeuble désaffecté du centre-ville. Ca se faisait beaucoup, à l'époque, ce genre de soirées, et ceux qui avaient fait le voyage à Berlin-Est, juste après la chute du Mur, nous disaient en revenant : « Vous savez les gars, là-bas, à Berlin, c'est tout le temps, ce genre de trucs. Des amateurs de techno squattent des usines ou des apparts abandonnés, et à la nuit tombée, tous les jeunes de la ville s'y retrouvent. Pour y écouter de la techno. Et pour cachetonner aussi bien entendu. »

A la fin de la soirée, une fille nous invite à aller chez elle. On avait passé une bonne partie de la nuit à ricaner tous les trois comme des hyènes ! Elle sort un disque de sa pochette, un album que ni Manu ni moi ne connaissions alors : « Radiant, discharged, crossed-off », de Bastard. Les premières notes se font entendre ; c'est l'aube. On s'approche de la fenêtre, pour regarder le ciel se lever. Je suis parfaitement heureux.

Et quand l'album se termine, le soleil a déjà dépassé la cime lointaine des vieux platanes de la ville.

Oulala, le premier !  
Bizarrement et toutes proportions gardées, ça a quelques points communs avec...Van Morrison ! Le coté récitatif sur la base d'une tournerie dense ! J'adore ! Je ne connaissais pas, merci ! Je regarderai le soleil levant en pensant à toi DDistance.
Voilà ce que ça me fait comme réminiscence, qu'en dis-tu ?

cool system 7 , j'aime assez la transe aussi

ou ceci



planant

ou cette merveille



interpretation libre de samuel barber agnus dei



version d'armin van buuren , le dj transe hollandais mondialement connu

Tu es mélancolique. Ça vient du plat pays ?

Fata Morgana a écrit:Retours bienvenus !

Iacchus, c’est top ! Une immersion dans un bain à bulles, tu parles de shampoing de l’intérieur, mais c’est aussi juste au sens propre pour qualifier cette ambiance aquatique, on le sent d’autant mieux qu’on écoute avec un casque (c’est même primordial me semble-t-il)…
Quelques sons qui ont retenu mon attention en 30 min d’écoute :

Facilement descriptible d’abord, vers 6 : 30 / 7 : 00, un ersatz de coassement

Les multiples instruments traditionnels, des quatre continents me semble-t-il…

Vers 12 : 50, en 1ère écoute, j’attendais des percus moins automatisées, comme leur arrivée surprend j’aurais aimé que la rupture se développe un peu plus, puis à la deuxième écoute, j’ai plutôt interprété cette partie comme un passage des percussions acoustiques à une sorte de bruit pyrotechnique qui rend acceptable l’aspect automatique (peut-être parce que le son que produit un feu d’artifice est acoustique bien que peu nuancé).

Le seul petit détail qui m’a gênée, c’est l’intégration d’une partie vocale qui à mon sens casse un peu l’ambiance irréelle.

A 15 : 20, le doudouk (?), avec ensuite à 18 : 30, les basses feutrées qui me donnent de plus en plus l’impression d’offrir un revêtement de type moquette à la mélodie :-)

De 20 : 30 à 20 : 50, le thème s’affaiblit, part en sucette même, puis à 20 : 50  il repart, installé avec efficacité…

A 25 : 30, le tampura (?) en stéréo (toujours avec le casque bien sûr) me donne l’illusion de sentir un anneau me tourner autour de la tête, on sent là ce que signifie musique spatialisée :-)

(Je précise que je prends pas de drogue :-) ; et que cette musique est juste un stupéfiant sans effet secondaires ;-))

Onagre, merci, tu as tout compris !!!
Un truc sympa c'est le casque + les enceintes !
Pas de drogues non plus.

Fata Morgana a écrit:Tu es mélancolique. Ça vient du plat pays ?

non je ne bois pas ;-)

c'est l'automne et puis tant je ne suis pas tombé amoureux, aïe merde j'suis tombé... le spleen automnal bat son plein, c'est qui plein ? ... erm mon humour est de plus en plus désastreux oops

alleee un peu d'espoirrrr dans le plat pays

Fata Morgana a écrit:Voilà ce que ça me fait comme réminiscence, qu'en dis-tu ?

Ce morceau de Van Morrisson, je le vois aussi comme une musique... de l'aube !
J'ai découvert hier ou avant-hier l'album de Traffic, et celui de Stu Goldberg... J'ai constaté sur ce topic encore qu'on était plusieurs fans d'Astor Piazolla !

J'aime bien le coté "fouiner pour trouver des perles fraîches". Les considérations de formes, de dates, de styles, en fait je m'en fiche.
Qui a dit: "La musique il ne faut pas regarder d'où elle vient mais où elle emmène." ? J'adhère.

Tomas Dvorak ou Floex, un grand que je découvre, lui aussi mélange instruments traditionnels, occidentaux cette-fois, avec musique électronique, je trouve qu’il met ici pleinement en relief la dimension mélancolique de l’instrument à hanche : Après le piano,
il y a d’abord cette clarinette, dont le son, certes, n’est pas exactement celui d’un instrument classique, puis un deuxième instrument lui répond, celui-ci m’évoque une clarinette légèrement hybridée avec une trompette : on sent l’attaque de l'embouchure d'un cuivre, mais cela reste plus proche de la clarinette ; un titre qui surprend en finesse !
Il m’est difficile de définir si le "bruit" de fond, façon vinyle, est désagréable alors qu’il arrive souvent que les craquements le soient pour moi, ici comme c’est léger, cela ressemble plus à un saupoudrement, comme si bruits blancs sonores et visuels coïncidaient parfaitement dans cette évocation purement musicale d’une chute de neige.

Au moment où les instruments solo se retirent (vers 5 min) et alors qu’on a moins d’intensité sonore, j’ai l’impression paradoxale que l’unisson se cristallise, mais un unisson léger, fluctuant, insaisissable, à l’opposé du modèle classique (qui j'avoue me casse souvent les oreilles :-)).


(et au début, petite réminiscence de Talisman de Air, juste 4 notes, à ce niveau c’est pavlovien :-))

Merci à vous pour ces partages commentés, de chouettes découvertes ou redécouvertes (Steve Winwood, mais aussi Bastard ou dans un autre registre le tube de Space avec ses biomen :-))