quand arreter des AD ?

Une dépression, une fois évacuées les angoisses de vacuité intellectuelle et autres trucs, c'est dans mon cas une dépression où on se sent plutôt bien mais on ne peut pas lacher les anti dépresseurs parce que la vie est trop désorganisée. Donc trop d'épreuves, donc de stress et d'angoisses liées à épreuves matérielles (échec dans recherches d'emploi, échecs dans recherche de toit, ne pas savoir où on va concrètement puisque tout se vaut et rien ne se fait), et du coup trop de risques si on lache les antidep. Donc officielement, l'état dépressif continue. Ma toubib ne veut pas arreter mon traitement, et ce soir je me rend compte que ça fait 2 ans que je prends des cachetons. Ca m'a beaucoup aidé, certes. Elle dit, en gros, qu'il faut que d'autres choses se stabilisent (car je n'ai pas de travail, pas d'amoureux, suis en constant faisaige et défaisage de liens amicaux..), et ma foi j'ai assz confiance en elle, mais ....quand est-ce que ça va se stabiliser ?
et si ça stabilise pas, c'est les AD pour encore plusieurs années ? Rien que de penser aux années écoulées ça me rend honteuse de moi meme.

suis les conseils de ton médecin, elle sait ce qu'elle te dit. La vraie question n'est pas quand mais comment. Tu n'as pas à avoir honte, il vaut mieux poursuivre le traitement, quitte à voir avec elle si vous pouvez le diminuer (si ça lui paraît raisonnable) que se retrouver aux urgences psychiatriques pour quelque chose de plus grave. je peux pas te conseiller mieux, je suis pas spécialiste

Seulement quand le praticien te le dit et jamais brutalement mais progressivement. Sinon cela peut faire un contre coup fatal.

+1 eXistenZ !

En effet, l'arrêt brutal des AD peut provoquer une rechute importante, il faut un arrêt progressif.

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je crois effectivement que pour aller mieux la question de quand arreter les AD est secondaire et a voir avec ton psy je ne connais ton vecu ( le mien assez lourd,enfant battu ,classé bipolaire addiction,en invalidité...)j'arrete la liste et j'ai arreter les AD en accord avec mon psy. tu parle de honte c'est ce qui m'a empeché de vivre . boris cyrulnik dit que c'est 1des 3 facteurs qui empèche la resilencece https://www.dailymotion.com/video/xf4c6b_boris-cyrulnik-mourir-de-dire-la-ho_news
c'est egalement l'environnement l'isolement comme tu le dis :"n'ai pas de travail, pas d'amoureux, suis en constant faisaige et défaisage de liens amicaux..), ".j'ai decouvert 2 choses qui m'aide malgré mon manque de stabilité qui m'apporte des bulles d'air et de tranquilitéet d'espoir. m'aide a apprendre a mieux m'aimer et prendre soin de moi .la cnv avec la laquelle j'essaie d'etre a l''ecoute de mes emotions et de mes besoins au lieu de me fuire.Une phrase m'aide beaucoup quand je vais très mal : Quel est le plus petit pas possible ....que je peux faire pour me rendre la vie plus belle.
et egalement la meditation de pleine conscience a l'ecoute de ma respiration pour arreter le flot incesssant de mes pensées qui me plongent toujours plus profond dans ma depréssion.
voila j'espère que cette contribution te rendra la vie plus belle.

Quel est le plus petit pas possible que je peux faire pour me rendre la vie plus belle?

Celle-là, je la pique et je me la mets en signature

Courage à tous...

@ Yves:

Mowa si cela a peux te rendre la vie un  peu plus belle cela me la rend aussi plus belle .je crois que c'est peut ^^etre la chose qui me donne le plus de joie de vivre rendre la vie de mon prochain plus belle (des fois c'est plus compliqué surtout quand je me sens jugé , attaqué).Je pense que ce remercier soi m^^eme de chaque petit pas que l'on fait me parait très important sinon j'ai l'impresssion que je ne fais rien pour m'en sortir.Voila je pense que de petits actes pour prendre soin et ce rappeler de la beauté de notre jardin intèrieur m'apaisent parfois au moins au tant si ce n'ai mieux qu'une bequille exterieure.
harmonie et joie a chacun

Je m'épargne à moi-même d'écouter ou de lire les élucubrations complotistes concernant les AD et autres médocs. j'ai commencé à en prendre à quatre ans et pour te donner une idée je prends en ce moment sept médocs par jour. L'idée "d'arrêter" (pour moi les guillemets font sens) ne m'effleure même pas l'esprit (du moins ce qu'il en reste lol) parce qu'à tout prendre, entre le fait d'être vaguement assommé (je ne le suis même pas) et le fait d'être englouti dans le chaos, le choix est vite fait.
Suis A LA LETTRE ta prescription. A la lettre. Il n'y a aucun autre conseil à donner. Dans le cas qui nous préoccupe, le plus mauvais conseiller, c'est soi-même.

Juste une remarque : ce n'est pas parce qu'on arrête un AD qu'il est interdit d'en reprendre en cas de besoin...

Si un arrêt est envisageable, l'important est de poursuivre un suivi psychologique, parce que le psy s'aperçoit parfois d'une rechute avant nous.

L'avis d'un médecin généraliste qui vous accorde 10 mn ne suffit pas, il faut être suivi par un psychiatre qui prend son temps ou un psychologue.

En outre, un suivi par un psychologue permet de travailler sur les croyances et comportements qui causent ou favorisent la dépression. Si on ne le fait pas, au fil des ans l'AD ne suffit plus.