Zèbres en thérapie et satisfaits : comment avez-vous choisi votre thérapeute ?

Salut tout le monde !

Ayant décidé qu'il fallait que je me fasse aider pour débloquer les blocages (...), je me suis mise en quête du ou de la psy parfat (e).

Enfin au moins, celui ou celle en qui je pourrais avoir confiance et qui ne me fera pas perdre mon temps.

Vous qui êtes en thérapie en ce moment, pouvez-vous m'éclairer sur les critères qui vous ont décidé pour un thérapeute plutôt qu'un autre ?

==> Moi j'ai fait :
- une thérapie analytique avec une psychiatre super intelligente mais à part pleurer à toutes les séances, je voyais pas d'impact sur ma vie quotidienne.
- une thérapie comportementale avec une psychologue gentille, qui a marché à court-terme, mais qui n'a pas du tout résolu mon anxiété latente qui plombe toute ma vie.

Récemment, j'ai rencontré plus d'une dizaine de thérapeutes pour une première prise de contact, mais aucun ne m'inspire vraiment :
- entre le psychiatre qui me fait m'allonger sur le divan pour 30 minutes par semaine, la psychologue à qui je n'arrive pas à faire confiance, et la thérapeute EMDR qui me glace carrément le sang, je ne sais pas qui choisir !

Et je vous entends déjà (parce que je me le dis) : le fait de pas trouver, c'est peut-être que je veux pas vraiment faire confiance et commencer une thérapie. Peut-être.

Moi ce que je voudrais, c'est rencontrer un ou une psy qui voit directe derrière la façade et le masque, et prenne les choses en mains, plutôt que d'adopter son attitude habituelle d'écoute gentille et bienveillante. Je voudrais qu'on me secoue un peu quoi :-) !!

Merci d'avance pour vos retours d'expérience et conseils que j'attends avec impatience :-)

PS : je suis sur le 44 si en plus vous avez des noms à me recommander

J'ai rencontré plusieurs psychothérapeutes avant de choisir celle avec laquelle je voulais travailler. Il s'est avéré que c'était la première que j'avais rencontrée. Je la vois depuis plus d'un an maintenant.

Je ne pense pas qu'un bon psy s'aventure à poser des diagnostics ou à sortir des analyses directement. Les psys ne sont ni des devins ni des magiciens. Au contraire, l'attitude de neutralité bienveillante me semble être un gage de qualité. J'irais même jusqu'à dire que s'abstenir de poser un diagnostic est encore mieux, mais c'est un avis personnel. Cela n'empêche pas qu'il soit impliqué dans son travail. De plus, la psychothérapie est une démarche active : le thérapeute t'accompagne, mais le boulot, c'est en grande partie toi qui le fais, et toi qui cherche à aller mieux.

Pleurer en séance est un très bon signe : souvent nos problèmes viennent du fait qu'on refuse de reconnaître sa souffrance et de la vivre. Je pense que la psychothérapie a notamment pour but de se libérer de sa souffrance en la laissant s'exprimer.

Après, il y a plusieurs écoles pour la psychothérapie, renseigne-toi et choisis celle qui te convient le mieux. Pour moi, c'est l'approche humaniste. Je n'aime pas du tout par exemple être secoué ou qu'on "prenne les choses en main" à ma place. Pour me sentir en confiance, j'ai besoin que ce soit moi qui aille vers l'autre, à mon rythme, plutôt que l'inverse. Tu devrais trouver une école qui te convient. Il me semble que la TCC fonctionne plus comme tu l'envisages, à donner des ordres et des devoirs, etc. Pour l'anxiété, il me semble qu'elle fonctionne aussi bien que les autres approches. Je préfère la thérapie analytique parce qu'elle me semble aller plus au fond des choses. C'est encore une fois un avis personnel.

Enfin, je te conseille de continuer à rencontrer des psys, jusqu'à ce que tu trouves la perle, en lui expliquant ce que tu recherches, comment tu envisages la thérapie, etc. Et puis sinon, te lancer avec un psy qui t'a l'air compétent et sympathique, et la confiance s'installera à son rythme, avec le temps. Dernière chose : essaie de rester avec la même personne, si tu souhaites que ton analyse se termine. Le travail thérapeutique se fait sur le long terme.

Merci Princeton d'avoir pris le temps de partager ton expérience. Intéressante cette approche humaniste, je vais creuser le sujet !

D'autres conseils ou Princeton a-t-il tout dit ? ;-)

Pour ma part, j'ai choisi ma psy au hasard quand j'ai vu que je recommencé à plonger. C'est un psy TCC (technique cognitive et comportementale), une approche qui est différente de ce que j'avais connu. Ici on ne cherche pas à trouver l'origine du problème mais à le dompter.

Mon grand soucis était de croire que mon cas était perdu et qu'un jour je trouverais un personne qui m'apporterai la solution à mes problèmes. Quand j'y repense maintenant, ce n'est qu'un déni du problème. En gros je me mentais à moi même, pour moi tout allé bien hormis ces fameuses crises d'angoisses.

Puis j'ai rencontré une personne qui m'a mise sur le chemin de mon déclic, qui m'a dit que je n'étais pas tout seul dans ce cas là. Que d'autre comme moi avait des préoccupations similaires, des schémas de pensés différents de la moyenne... C'est cela qui m'a sauvé, car à ce moment la, j'étais en dépression, renfermé sur moi même, peur de tout, du monde extérieur et par dessus tout de moi. Et c'est bête à dire mais ce rendre compte que l'on est plus seul, et que dans cette cambrousse ce cache des zèbres affirmés ainsi que des zèbres qui ne le savent pas encore et ben moi cela m'a rassuré.

Pour en revenir à ma psy, elle m'a déjà expliqué comment reprendre le contrôle sur moi en période de crises. Après cela ne se fait pas du jour au lendemain et cela demande du temps et de la patience. Après je pense que mon cas est un peu spécial, car à la base je consulté pour se problème de crise d'angoisse et pas pour le fais d'être un zèbre. Néanmoins ce que je peux dire, c'est que à force de refouler ma personnalité et notamment mes émotions pour atteindre un idéal psychologique que je m'étais fixé, il s'était créé un gouffre en la personne que je suis et celle que je voulais être.

Depuis cette découverte, je me suis beaucoup renseigné sur le sujet des zèbre, j'ai lu des livres et consulte des forum. J'ai amélioré mon hygiène de vie en me remettant au sport et à la lecture par exemple (cela me permet de mettre mon cerveau en mode off et cela fait du bien) et sinon je cherche à accepter mes émotions telle que je l'ai vis en me recentrant sur la personne que je suis et en laissant tout doucement s'effacer l'idéal de mon moi.

J'ai choisi une psy spécialisée dans les HP car mon diagnostic est récent, je ne l'ai pas encore rencontrée mais je crains d'être déçue, d'en attendre trop...
Maintenant leur boulot c'est qu'on trouve nous-même des solutions, pas de nous en donner ... A la limite une thérapie brève ou un coaching sera plus boostant avec des exercices à faire par exemple...

Je suis d'accord avec vous, le psy ne fait pas tout et c'est à nous de nous prendre en main et de faire avancer la thérapie.

Le problème c'est quand effectivement je prends les choses en main, et que du coup j'ai l'impression que c'est le psy qui a du mal à suivre, qui ne sait pas trop quoi me dire à part : "c'est bien, c'est bien, je vois que vous avancez, c'est impressionnant ce que vous arrivez à faire".

Ca ne m'intéresse pas du tout, moi j'ai besoin de qq qui mène la danse, et pas l'inverse. J'avais aussi pensé trouver un thérapeute spécialisé HP, mais celle que j'ai consultée se disait spécialisée HPI sauf qu'elle-même ne l'était pas, et je peux te dire que ça se sent direct et que du coup, ça n'aide que très moyennement. J'ai rencontré des psychiatres que je trouvais par contre vraiment intelligents, et à chaque fois je sens que ça m'apaise beaucoup. Du coup je reste persuadée que les psychiatres-médecins, sont plus fins que les psychologues, et je continue à chercher dans cette direction.

Je suis tout à fait d'accord avec toi Hillary, sur le fait que faire des exercices et se fixer des objectifs peut être super bien car je pense que l'un de nos problèmes c'est qu'on est super fort quand il s'agit d'idées, mais pas très efficaces pour les mener à bien ! En tout cas c'est mon cas.

Merci en tout cas à vous d'avoir bien voulu partager vos expériences avec moi, Hillary j'espère que ton thérapeute te satisfera, n'hésites-pas à revenir par ici pour nous faire un retour !

Bonne nuit tout le monde

Salut Sunshine1981

Avec mon expérience des psys j'ai appris que le cabinet d'un psy est un endroit d'expérimentation. C'est un endroit où tu peux expérimenter des modifier tes relations aux autres et tes comportements.

En tout cas moi je connais une psy géniale sur Paris qui voit tout à fait derrière le masque, qui est vachement rentre dedans, mais qui est aussi bienveillante donc le tout est bien sûr très pro.
MP si tu veux le nom, peut être que tu pourras trouver un psy dans son courant si tu suis la piste

xxx

Z

De rien Sunshine.
En principe ma future psy est HP mais c'est pas pour ça qu'elle va d'office être compétente et me cerner, toucher...
Enfin moi j'ai plus besoin de vider mon sac et apprendre à faire le ménage dans ma tête au lieu de vivre en apnée constante.

Bonjour!
Personnellement, je suis sensible à la bienveillance et le non-jugement du thérapeute, et j'ai moi aussi besoin de quelqu'un qui mène la barque, qui ait de réels apports concernant mes questionnements, bref pas un "hin hin, je vois..."! Par apports, j'entends questions pertinentes, conseils de lecture ou d'approfondissement...
J'avais étudié la maïeutique lors de ma formation de formatrice et c'est ce que je recherche chez les thérapeutes.

sunshine1981 a écrit:Je suis d'accord avec vous, le psy ne fait pas tout et c'est à nous de nous prendre en main et de faire avancer la thérapie.

Le problème c'est quand effectivement je prends les choses en main, et que du coup j'ai l'impression que c'est le psy qui a du mal à suivre, qui ne sait pas trop quoi me dire à part : "c'est bien, c'est bien, je vois que vous avancez, c'est impressionnant ce que vous arrivez à faire".

Ca ne m'intéresse pas du tout, moi j'ai besoin de qq qui mène la danse, et pas l'inverse.

Je fais un peu HS, je me dis que mon questionnement pourrait t'aider à réfléchir sur tes attentes sur les psy car je trouve étonnant ton propos :
Si tu arrives à prendre les choses en main, pourquoi :
- avoir le besoin que quelqu'un mène la danse ?
- voir un psy ?
J'ai consulté 4 psy dans ma vie, et la fois où j'ai le plus avancé, c'était seule avec des livres. Sur mes 4 expériences psy, une seule a été concluante, mais je ne l'avais choisi que pour des critères géographiques comme je n'étais pas véhiculée.

Pour ma part, j ai choisie le psy qui me suit depuis 1an et 3mois sur les conseils de mon généraliste.
J'étai en plein stresse post-traumatique ainsi que tout une série de problème en rapport avec celui ci.
Je lui ai dit que je pensai avoir besoin de voir un psy car sa tournait à toute vitesse dans ma tête.
Au vue de ma thérapie, les points qui sont important sont:
*Le fait que le psy parle aussi, je pense que le fait qu'il n y ai juste que moi a vider mon sac ne m’apporterait peu de chose, je pense.
J'ai en effet besoin que l'on m explique les choses et que l on m aide à faire le trie dans mes idées pour pouvoir faire les choix au moyen de conseil argumentés.
*Le fait qu'il soit compétent mais je pense que c'est pour tout le monde pareil. lol
*Le fait qu'il me soit sympathique car je fonctionne beaucoup a l'affectif.

Je pense que pour moi, il est important aussi de conserver un contact sur le long terme (je pense que j en ai pour un bon moment), avec le même psy car celui ci me connait bien et je lui fais confiance.

Pour rejoindre fleurdesel, j ai lue aussi quelques livres sur le sujet qui m'ont beaucoup apporter. Mais pour moi c'est un complément avec mon psy
Les livres présentent des traits généraux. Si la personne à un faux-self en béton comme c'étai le cas pour mois elle ne se reconnaitra pas forcément dans les livres, alors qu'un bon psy sera le voir.
Maintenant réussissant à être moi même, je m y reconnais toute à fais mais pas au début.

Mon psy actuel que je vois ponctuellement maintenant quand j'ai un truc qui coince, je lui donne la marche à suivre: "je veux juste que vous m'écoutiez", "je ne sais pas quoi faire sur ce sujet" (sous-entendu, j'ai besoin qu'on m'aide à démêler les choses en posant des questions), "j'ai des questions sur un sujet précis" et ça me convient bien.

c'est rencontrer un ou une psy qui voit directe derrière la façade et le masque, et prenne les choses en mains, plutôt que d'adopter son attitude habituelle d'écoute gentille et bienveillante. > un psy reste un être humain et il ne peut pas te percer à jour directement (même si ça reste possible); j'ai toujours considéré les psy comme des gens qui doivent nous amener à trouver nos propres solutions en étant justement un peu en retrait?

Dans le bottin
Le thérapeute que j'avais etait gentil et me comprenait tres bien. Il comprenait tres bien aussi les problèmes que j'avais avec ma mere. Elle s'est ingéree dans ma vie jusqu'à sa mort. C'était le seul avec qui je pouvais en parler. Il etait tres intelligent aussi. Pas forcément surdoue.

Moi j'ai choisi la TC parce que je tournais en rond dans mes comportements / conditionnements, ce qui produisait à chaque fois les mêmes résultats ( que je n'aimais pas ).
J'ai eu la chance de m'en rendre compte
J'ai aussi essayé la thérapie par les rêves. Très chouette aussi ( quand on s'intéresse aux rêves ).
Ca ouvre des portes sur notre inconscient.
Mais c'est clair pour moi qu'il faut dire clairement ce qu'on souhaite comme thérapie et savoir si la personne choisie peut aider.
J'aime l'empathie et le non-jugement qui font partie du package du bon thérapeute.
C'est la clé pour pouvoir faire sortir ce qui bloque en nous.
Si on se sent libre de tout déballer, c'est bon

Bonjour Sunshine1981 et bonjour le petit monde.

Je suis très contente, soulagée de voir qu'un tel sujet existe, et qu'il est récent en plus!
J'explique : j'espérais pouvoir échanger à ce sujet. J'espère que Sunshine1981, ou d'autres personnes qui passeraient auront l'envie d'échanger sur ce thème car je me sens triste et même, seule
à++!!

Hello,
Je viens de voir ton message qui date qui date... Mais si jamais tu veux des nouvelles, sache que j'ai enfin trouvé la thérapie qui me fait avancer...Ca a été un travail de longue haleine car j'avais vraiment besoin de me sentir en confiance. Et finalement je fais un travail avec une art-thérapeute et c'est vraiment génial : mes dessins parlent pour moi et je n'ai pas besoin de faire de longs discours. Au contraire, cela me confronte à la réalité de ce qui se passe dans ma tête, et en même temps sollicite beaucoup l'émotionnel. Moi j'y trouve mon compte et comme par hasard, j'ai eu la chance de tomber sur une art-thérapeute HPI, donc je me sens vraiment vraiment comprise. J'ai l'impression d'aller mieux, même si je trouve le travail vraiment éreintant. Se départir de ses mauvaises habitudes, protections, vieux réflexes, et crever les abcès, perso ça me fait souffrir comme jamais...Mais c'était bien ça le problème. Et pour une fois, j'ai trouvé une personne qui me soutient à 100% dans toutes mes pensées et ressenties...Ce qui m'oblige à les assumer, c'est pas simple non plus mais au moins je suis plus légère.
J'espère que ce retour t'aura donner de l'espoir ! Bon courage dans ta démarche :-)

Moi ce que je voudrais, c'est rencontrer un ou une psy qui voit directe derrière la façade et le masque, et prenne les choses en mains, plutôt que d'adopter son attitude habituelle d'écoute gentille et bienveillante. Je voudrais qu'on me secoue un peu quoi :-) !!

Bonjour Ce n'est pas au psy de prendre les choses en mains au départ... C'est comme si tu demandais à un petit singe de monter à un arbre sans que sa mère lui montre comme faire, c'est à dire lui montre le chemin...
Bien sur qu'on aimerait tous quelqu'un qui d'emblée lise en soi ou nous ressente... Mais où serait dans ce cas là, le bien être ressenti après la mise en mots, la verbalisation des émotions...???
Ensuite, c'est à toi aussi de cadrer le mode de communication que tu souhaites...Y a des psys, plus dans l'écoute simplement, d'autre dans l'écoute et l'analyse, d'autres qui gardent une distance etc etc... Tu peux donc aussi le guider en quelque sorte.

Après, avant tout, je crois que c'est une question de feeling... C'est important de se sentir bien avec son psy ( et mettez le suffixe que vous souhaitez ...)

Le premier psy a su entendre l'appel de détresse.
Alors en région parisenne, j'ai passé ce jour là une quarantaine d'appels ( aussi bien psychologues, que psychothérapeute, que psychiatre )... Entre les " je ne prends plus de patients ", les " je suis navrée, mais vous appelez pour quoi au jute " (la formulation en elle-même m'a fait hérisser les poils), le " ha, une séparation, ce n'est rien. Ca demande juste du temps" (véridique). Et puis une répondeur différent qui a la fin du message disait " merci de votre confiance ". J'ai laissé un message, pourtant c'était le 11ème répondeur.
20 min plus tard ce psychiatre me rappelait et me proposait un rendez vous après ses rendez vous à .... 22.30.
J'ai quitté son cabinet à 1h45 du matin. Ce jour là, une seule phrase est sortie pendant tout ce temps....
Il m'a suivie pendant un temps.

Le second, est le confrère du premier qui a stoppé notre binome docteur/patient parce qu'il m'a dit qu'il m'avait amenée là où il avait pu m'amener mais qu'il ne pourrait m'amener au-delà. J'en ai été très surprise et ca m'a fait très drôle... pour ne pas dire l'impression d'être abandonnée. Il m'a recommandée ( je ne sais pas si ca se dit comme ca ) à un confrère. Qui est mon psychiatre aujourd'hui. Je précise aussi que le choix du psychiatre est un choix personnel parce que je n'ai pas confiance à la base en un psychologue, etc.
Il est rock n roll. Il ne mache pas ses mots, mais j'ai défini mes attentes, et il a très rapidement mon mode de fonctionnement, d'autant plus qu'il est lui aussi HP.
Nous avons une très belle relation de psychiatre à patiente. J'ai confiance en lui, et il avance à mon rythme...bref je suis sereine avec lui... il connaît très bien son métier, et c'est très fluide. Je crois qu'en fait, j'ai beaucoup de chance. J'ai eu beaucoup de chance pour ces deux là.
Ceux dans mon adolescence auxquelles voulaient m'envoyer mes parents à un moment donné, c'était un fiasco.

Je suis tout à fait d'accord avec toi Hillary, sur le fait que faire des exercices et se fixer des objectifs peut être super bien car je pense que l'un de nos problèmes c'est qu'on est super fort quand il s'agit d'idées, mais pas très efficaces pour les mener à bien ! En tout cas c'est mon cas.

[color=#663399]Oh la.... ca me parle vraiment beaucoup !!! [color]

Le premier psy (homme) que j'ai essayé était très décevant et s'occupait beaucoup plus de son caméléon en cage que de moi... c'était une expérience très frustrante, moi qui n'avait jamais été chez un psy auparavant, je pensais que son comportement était normal. De plus il s'asseyait sur son fauteuil avec une jambe sur l'accoudoir, ce qui était très perturbant et bizarre à la fois ... haha

La psy que j'ai maintenant est une femme. Je l'ai trouvé par hasard sur internet puis je l'ai appelé. Au début, j'ai été frustrée de voir qu'elle ne me donnait aucun diagnostique, aucune étiquette, aucun "exercice" à faire... mais en ce qui me concerne, c'était justement de ça dont je devais me guérir (parmi de nombreuses choses) c'est-à-dire : le besoin qu'on me renvoi une image de moi toute faite, un regard extérieur qui juge tout ce que je suis et ne suis pas.

Le temps fut long avant que je ne vois des choses bouger mais je trouve ça bien qu'elle ne force pas les choses et me laisse faire mon chemin au rythme naturel de l'évolution de ma réflexion. Cette oreille bienveillante, neutre me fait tant de bien moi qui manque encore terriblement de confiance en moi et qui a peur d'agir... Je vois beaucoup de choses se débloquer d'elles-mêmes car ma vision des choses changent constamment, j'ai l'impression d'être à un tournant de ma vie autant du point de vu familial, professionnel, social... également grâce à la découverte de ma zébritude qui explique plein de choses sur mon passé présent et futur, mais qui me permet surtout d'aborder la vie avec d'un œil instruit sur ma "nature".

J'ai préféré ne pas prendre un psy spécial HP car bien que cela explique nombre de mes comportements, je n'ai pas envie de me définir uniquement comme tel et me focaliser sur ce paramètre (bien qu'important) de ma personne.

Hello j'ai essayé un atelier d'essai d'art thérapie hier, dans le cadre de la semaine de l'Art thérapie. J'ai vraiment aimé. C'était une prestation privée, je précise (groupe de 4 personnes pour une intervenante).