Surmontant ma mélancolie, je vous offre à lire quelques doses de prose poétique (Tome II ça s'voit)

Idem...
Moi je suis amoureux...
C'est pire.
Vous savez que l'on est niais et idiot dans ces moments là.

Par contre, dites moi en mp ce que vous pensez de mes écrits, votre avis me porte et m'importe beaucoup.
Merci.

Les hauts, les bas, les emotions toujours au bord du sourire de convenance.

Quand j'entends Marie Laforet, je pense à toi ^^

test

La dernière est particulièrement terrible...

Chère Parisette
J'aurais aimé avoir la légèreté d'une Marie Laforêt, dire tout haut et penser tout haut et empêcher de même que le monde tourne trop rond.

Alors je retranscris ici un poème qui s'appelle

Condition de liberté

A tout moment
Savoir, pouvoir
Sauter en marche.
Et n'être liée
Ni à la vie,
Ni à ce monde!
[...]

Salut Pate, merci beaucoup pour ces textes émouvants.

Je comprends encore mieux ces chansons. Evidemment j'ai tué l'amour c'est exactement dans ma problématique.
On tue l'amour de peur qu'il ne nous tue.
C'est si vrai!
On a besoin de liberté.
Sans doute la raison est fausse car un amour vrai ne pèse pas et ne retient pas par les liens du devoir.
Le terme de lien n'est plus du tout approprié.

Tout comme je fuis ceux avec lesquels je ne parviens pas à créer une conversation, je fuis avec tout autant de constance ceux avec lesquels la conversation est magique. Peur d'une déception ultérieure, peur d'une élévation trop grande, peur du bonheur déjà présent.

Un autre de mes poèmes:

Devant le palais de justice

On ne te comprend pas.
N'attends pas l'impossible.

Tu décryptes ces infinitésimaux
Dans la distance qui sépare
Ton œil de celui de l'autre,[...]

Chers Lectrices et Lecteurs

J'estime qu'il est temps de passer à autre chose. Sinon je vais tourner en rond comme un vieux thon, pour ne pas dire une autre syllabe à laquelle tout le monde aura pensé très fort.

Prendre du temps pour mettre en forme un bouquin et réfléchir aux mathématiques.

"Gravity is a mistake" dit fort justement Dr.Nick Laslowics, faux ou vrai savant mais qui dit des choses intéressantes. Nous devons nous efforcer durant notre vie à échapper à la réalité. Sans connaître cette opinion, c'est ce qu'il m'a toujours semblé être le plus juste.

Je ne sais pas encore où et quand je publierai mon travail littéraire et épistémologique. En tout cas, un tome avant la fin de l'année.

Je rends hommage à tous ceux qui m'ont soutenue par ici -je ne les citerai pas et ils se reconnaîtront -, je ne ferme pas mon compte, donc continuerai d'exister virtuellement; par contre, je ferme les yeux et les oreilles pour ceux qui ont vraiment écrit n'importe quoi à mon sujet.
(C'est le lot de tous les forums)

Bien amicalement à tous. Je vous embrasse!

Merci NewHope pour tout   
J'espere comme meme obtenir un message d'information lorsque tu publieras ton travail   
Bien a toi   

 

Courage. Ecrire c'est vivre.
Alors vivez !!!

Ce fil sans vie est bien triste

NewHope, tu reviens quand ?
Même Keelha et moi sommes déjà revenues...

un ptit coucou à tout le monde au passage,il est plus que vrai qu'un vide se fait sentir par ici...... 
à bientôt je l'espère     

Une étrange relation (La plupart comprendront par ici ce que je veux dire...)

La vie ressemble à des allers et retour dans le même couloir, bras croisés, animée d’une impatience contagieuse. Marcher à grands pas avec ces jambes qui ne cessent de trottiner dans sa tête, jour et nuit. On n’arrive à nulle paix. Bouillonnements de mondes intérieurs.  [...]

Le jeu du chat et de la souris.
Et le jeu du "si je te dis que je ne t'aime pas, surtout ne me crois pas et retiens moi".
Jeu auquel la plupart des hommes echouent ...

Merci d'avoir repris tes post.

Ce texte est ...apaisant.

Merci à Parisette et à Ours pour leurs commentaires respectifs.

Je ne crois pas que le jeu du chat et de la souris soient conscients. C'est seulement que le fonctionnement de l'un est dans la réticence, la méfiance, comme qui aurait connu trop de déboires et ne souhaiterait plus entendre parler de quoi que ce soit. Le fonctionnement de l'autre est dans l'optimisme, la résistance, une façon de déjouer ce qu'on aurait pu croire une tentative de manipulation.

Je parle souvent sans le dire du combat entre la conscience morale et le désir de vivre.
Confrontation symbolisée par cette nouvelle.

N'oubliez pas que j'utilise souvent le second degré.
Le désir de vivre se situe dans le présent, le concret, le bon sens également.
La conscience est un idéal tourmenté et qui ne cesse de se remettre en cause.

S'aimer n'est pas se ressembler, contrairement à ce que l'on croit. Tout de même, un homme et une femme, c'est bien différent!

La confrontation se doit d'être créative et ouverte.
Malgré les difficultés de communication inhérentes à l'espèce humaine.

Ce qui pourrait être vu comme apaisant dans cette nouvelle, serait une problématique sur laquelle peu mettent le doigt parce que le ressenti n'est pas si clair.
On devine un malaise, on ne s'explique pas pourquoi les choses ne s'arrangent pas comme on le voudrait.

Disséquer le processus, aide à dissoudre les éléments perturbateurs d'une relation. Si ce que j'écris permet d'éclairer certaines ou certains, cela me fait plaisir!

Mouvements

Observez non pas les bras mais la trajectoire dans l’air de chaque doigt, cette sorte de courbe en attracteur, tracée par un orateur convaincant. Le mouvement  du bout de son nez, de petits cercles. Le tracé de ses pupilles quand il aura lorgné sur une belle fille et ses constantes allées et venues entre son texte et une certaine courbe du corps qui passe. [...]

Coucou

En parlant d'eau >.>

By Arcipello :

Merci Keelah! Voilà un ange retombé!

Etiquette

On t’avait prévenue.Dès qu’on enlève une étiquette pour une autre, les bouleversements arriveront. Ils te verront comme un élément ennemi alors que tu faisais partie de leurs amis autrefois[...].

Les toilettes

L’envie était pressante. Sur le battant, quelqu’un avait placé du linge à repasser, deux dossiers à rabat dont les coins laissaient entrevoir le papier jauni de vieilles factures et des relevés de sécurité sociale, un couvre-lit usé, hors mode, agrémenté de franges qui commençaient à se dérouler, une rallonge électrique et un panier à pain qui servait de vide-poche, hébergeant des clés hors d’usage, un petit cadenas, deux stylos, quelques trombones, plusieurs boutons de chemise dépareillés, un crayon de papier ayant perdu sa mine, des élastiques pour les cheveux, un vieux peigne agrémenté d'un tiers de ses dents.[...]

bonjour NewHope   

Quel plaisir de te revoir par ici avec de quoi lire et se régaler! merci  


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Merci de ce joli compliment Darkness, de cette citation agrémentée de cette rose bleue inacessible qui n'existe que dans notre imaginaire!

A la recherche de…

Ils se baladent avec des lampes torches. La situation est insensée. On les remarque peu, ils ne circulent que la nuit, par petits groupes. Habillés tous de la même façon, ce genre de justaucorps sombre qui les camoufle dans les ténèbres. Leur visage semble une lune perdue dans un corps sans étoile. [...]

Exil

Il ne fait pas de doute. Le jour vient où la surface luisante des sols d’aéroport se reflète dans ses yeux. Elle lit le soleil sur les hublots. Elle caresse la poignée métallique des portes. Chaque valise est une invitation à un éternel voyage.
Partir, partir, partir ! La sonorité coule dans ses oreilles comme une promesse.[...]

Retenir

Depuis sa tendre enfance, sans doute parce qu’elle avait déménagé tous les deux ans en quittant son île natale, elle était attentive à sauvegarder d’infimes trésors. [...]

Le roi

Jusqu’à présent, je n’avais jamais rencontré un tel roi.

Ce n’est pas que j’en ai tant côtoyées, de ces majestés dont la préoccupation générale est de paraître autres que ce qu’ils sont ! Voyez-vous, c’est bien difficile de paraître intelligent quand on ne l’est pas ! Cependant certains savent mettre en valeur le peu qu’ils ont avec une espèce de génie de la promotion commerciale.
[...]

Le dormeur

Enseveli sous des couvertures. Recroquevillé en chien de fusil. Admirant la nuit qui marche ou l’aube qui galope. Sur le sommier dur d’une chambre inconnue. Ne dormant jamais dans le lit. Tel est ce dormeur.[...]

L’entretien

-Je vous propose de vous présenter le sommaire de deux séries de cours qui seraient susceptibles de vous intéresser.

En face de l’homme, le scrutaient des verres froids où baignaient des yeux inexpressifs, encore plus glacés que d’ordinaire. Aucune expression encourageante. Ce mutisme du renard prêt à enlever la poule dans un poulailler au crépuscule et qui attend qu’elle perde son attention pour l’étrangler d’un coup de dent.[...]

A votre avis, ai-je eu tort de partir? Comment auriez-vous réagi face à un manipulateur de cette sorte?
[...]

On peut partir à la guerre sans sortir son revolver ^^"
Go l'intimidation   

DestinyBlue

En version féminine

Pourquoi alors l'écrire en version masculine...

Je ne crois pas aux versions masculine ou féminine, mais à une riposte qui l'embêterait au maximum.

Je ne me vois pas en train de le séduire et de faire la danse des sept voiles pour qu'il se retrouve ensuite dans l'abandon et le mépris. Il faut être un peu Mata Hari. Voire très délurée. Pas mon genre. Et le physique de vamp, je ne l'ai pas trop non plus.

Je pense qu'il est suffisamment perspicace pour savoir qu'il a des complexes d'infériorité. Il n'a même pas su répondre à un petit test extrêmement simple que je lui ai proposé de peur d'être pris en défaut de bêtise, quelqu'un de sûr de lui n'aurait pas déclaré forfait et aurait joué le jeu. Enfin, il a eu une sorte de panique devant ma petite analyse psychologique. Comme un gamin!

Que répondre à quelqu'un qui vous sort une analyse psychologique? En principe, on ne le prend pas au sérieux. Et en plus, on rit puisque c'est faux! Mais là, aucun sens de l'humour, preuve qu'il n'est pas non plus très intelligent. Ou bien que j'avais un peu trop raison

Autre vengeance...
Contacter par exemple les grands designers, s'en faire des amis, travailler avec eux, ou en collaboration, et on finira forcément par se retrouver tous ensemble; eux, moi et cette espèce d'enfoiré à un moment donné ou à un autre. Et là mitrailler tous ses projets.
Mais c'est une vengeance longue...

Attendre que le destin veuille bien être favorable et l'utiliser.

Tout cela est finalement assez frustrant.  

Je ne crois pas aux versions masculine ou féminine, mais à une riposte qui l'embêterait au maximum.

Moi si.
Au 'Gender'... comme on dit...
Malheureusement on viol ou agresse plus facilement une femme qu'un gnhomme...

Tout cela est finalement assez frustrant.

Oui, la vie est frustrante...

Merci Mis en Pat pour cette vision particulière.

Sauf que rétrospectivement, cela m'a donné l'occasion d'écrire un truc pour le dédramatiser. Je préfère croire plutôt qu'à "la vie est une fête" à la version "la vie est une plaisanterie", mais ce n'est pas facile d'avoir ce moral d'acier pour voir dans tout une sorte de clin d'oeil malicieux et souvent horrible du destin.

La vie est une fête plaisante.
C'est ce que nous montre le film 'Le loup de Wall Street'.
J’adore le sens, mur / rue.
On y est.
C'est du Céline.

Dérobade

Durant certaines périodes de ma vie et encore aujourd’hui, il m’est devenu impossible d’ouvrir tout message qui m’est adressé.

Les lettres de ma boîte aux lettres m’effraient tandis que je suis tétanisée à l’idée de les décacheter. Je les dissimule dans un tiroir.[...]

Leonardo di Caprio et tout le toutim?
Il faut éviter de mettre tous ses œufs dans un même panier, je veux dire par là que conditionner sa réussite à des liasses de billets OK on ferait peut-être un effort dans les années à venir pour arriver à cela mais...- sur une île déserte, à quoi ça sert?
Et pour se faire de vrais amis, ce n'est certainement pas avec ces petits billets rectangulaires (même pas fichu de changer la forme, un trapèze, par exemple, un octogone!) Pfff - qu'on y arrivera.

une vision des femmes comme des poupées serviles. Toute une série de clichés... désuets. On dirait l'après-guerre. Whisky, dollars, sexe et crime. Bof. L'égoïsme à plein. L'oubli des autres. Pas de finesse, pas de culture, de l'outrance.

Céline connaissait la souffrance des hommes. Pas eux. Ils ne doivent pas avoir la plus petite cicatrice sur un corps body buildé. Pas intéressants.

Yeah, débat.
Céline ne dénonçait rien, il montrait ce qu'il voyait.

Scorsese ne dénonce rien, il montre ce qu'il pense.
Rien ne dit que la vie de LD est intéressante, rien ne le dit.
Mais le nouveau monde est écolo, il a la couleur du dollars...

Whisky, dollars, sexe et crime. Bof. L'égoïsme à plein. L'oubli des autres. Pas de finesse, pas de culture, de l'outrance.

On dirait du Miller... Tropique en Cancer...

Si Céline connaissait la souffrance des hommes. Pas eux. Ils ne doivent pas avoir la plus petite cicatrice sur un corps bodybuildé. Pas intéressants., Scorcese voit la souffrance des hommes et il en rit, car elle est corps bodybuildé, inintéressante, et ils en souffrent.

Les autres

Encore un rêve si prégnant que tu ne sais plus si tu écris, si quelque part, des interférences entre ta vie d’écrivain, celle de dormeuse, celle qui n’est ni écrivain, ni dormeuse, ne finissent par devenir une glaise où des courants divers s’entrelacent.

[...]

Le vol

Si on lui demandait son vœu le plus cher, son espoir suprême, le grand amour, la fortune illimitée, la jeunesse éternelle, la gloire incommensurable, la tendresse du quotidien, la richesse d’une créativité sans bornes, que choisirait-elle ?[...]

La galerie des glaces

Je ne cherche pas précisément à vous expliquer ma situation. Je déteste la décadence de ces temps, l’amoindrissement des forces. Ce langage dont on rogne toute préciosité est devenu une rude étoffe qui ne saurait exprimer des sentiments subtils. Ces mouvements brusques et si francs ne sauraient remplacer ces années d’attente où les fiançailles ressemblaient à un supplice mi-doux, mi-amer dont le souvenir était devenu à force un bonheur. [...]

coucou,
Pas eu le moral de répondre à tes autres nouvelles,les fluctuations des humeurs aidant....
Cette nouvelle là redonne espoir même si le malheur,le perte se répètent,toujours un galant pour te resservir le bonheur puis s'en aller ,laissant la place aux suivants et enrichissant autant tes souvenirs que ta collection de pierres et ne te laissant jamais trop longtemps livrée au deuil et à la solitude!!!!
merci encore et toujours pour ces lectures!
chaque nouveau jour apportant un nouveau diamant......et un nouveau compagnon de vie(où plutôt d'un morceau de vie)     

Merci Darkness, ma nouvelle était à la fois un clin d’œil à un sujet d'actualité et au film "Gentlemen prefer blondes" dans lequel une célèbre chanson interprétée par Marilyn Monroe indique les tendances diamantophiles de certaines femmes. Pour s'amuser donc...

Monroe a eu une vie de merde, jusqu'à ce qu'elle voit l'Alabama Monroe...

L’état sauvage

Il croit que je lui dis tout parce que j’ai absolument confiance en lui. Au moment où j’ouvre mon âme, une série de cloisons se referment ailleurs, par mesure de sécurité. Il ne sait pas que tout séduit soit-il, il ne sera jamais capable de m’attraper. Je ne lui laisse que ce que je veux bien lui accorder, un infinitésimal, qui, représenté dans mon intégrale complexité, n’est qu’une plaisanterie.
[...]

Merci Mis en Pat pour cette vidéo que je ne connaissais pas...

La langue

Cette langue-là ne me convient pas.

Je garde ma gorge, mes cordes vocales, cette limace rose qui me sert d’instrument pour sculpter le son extrait du souffle de mes poumons et enrichi d’une certaine musique, mes dents où se faufilent les syllabes, mes lèvres accrochant sur le poli du mot, le fini caressant ou l’ironie mordante qui en font toute la saveur. Je respire doucettement par ma voix. Instrument de mes émotions.
[...]

Avertissement: a consommer avec modération.
Cette nouvelle a été écrite à la demande expresse d'une amie qui me conseille de m'y adonner.

Comment je suis devenue alcoolique

Dotée de trop de qualités, femme inaccessible et parfaite, je suis envahie de soupirs. Je ne supporte décidément plus mon intrinsèque perfection. [...]

La pluie

On déterminera l’homogénéité d’un lac en mesurant un échantillonnage de rayons de chaque série de disques à un temps t précis, engendrés par la chute d’une bille de verre parfaite ou d’une goutte d’eau déminéralisée absolument pure.[...]

L’éternelle claustration du zèbre

Ne pas avoir l’air de regarder l’autre, sinon en filtrant l’extérieur, comme si l’on ne voyait personne, si bien que l’on s’enferme dans un minuscule espace où l’œil n’ose affronter l’étrangeté de l’autre, dans la culpabilité où le moindre écart est corruption, où la limpidité des mots se dissout dans un malaise sempiternel. [...]