42 ans et je suis né il y a un an : si j'avais su ! (je l'aurais fait plus tôt ?)

Est-ce que j'attends le dernier moment pour me révéler ?
Est-ce que j'ai vraiment envie de trouver une solution ?

L'impression d'être au bord du précipice, d'être fasciné par le bas et savoir qu'il ne faut surtout pas faire le pas de plus sans avoir pris un parachute. Mais la flemme d'aller en chercher un.

C'est bizarre comme sensation, fleurter avec la chute et au fond sentir qu'il n'y aura pas de problème.

Petite différence avec les autres fois, je suis actif et je n'ai plus peur d'aller vers les autres.
Finalement comme le disait une personne que j'ai rencontré hier : on avance plus vite sous la contrainte.

2 ans de galère professionnelle qui vont peut-être me permettre d'enfin me connaître et me permettre de faire enfin des choses qui me conviennent ?

Suite au prochain épisode...

Et toujours ce doute qui est là.
Et si je me faisait un film sur ma "zébritude" : est-ce que je n'ai pas encore trouvé un prétexte pour comme d'habitude ne pas m'y mettre a fond. Rien ne prouve que cette psy ne se soit pas trompée.

Faire tout en dilettante, ne pas faire d'effort car résultat déjà prévu et pas à la hauteur de l'effort à fournir.
Oui j'ai sûrement un problème sur la notion de récompense.

Donc il faut changer la perception.
ah !? Comment on fait cela ?

Plus envie de m'ennuyer. Plus envie de faire ce que je faisais avant.
Mais pas envie non plus de revoir a la baisse mon train de vie.
Envie de changement sans vouloir rien changer :

Je sais ce que j'ai : JE SUIS FRANÇAIS !

Bonne journée à ceux qui me lisent.

Un coup de blues?

Si tu n'as pas quelques coups du destin, tu ne changerais pas, alors, accepte chaque aléa et chaque tourment qui te fait grandir.
Sinon tu continueras dans la routine.

Il est temps de mettre cartes sur table et savoir au fond de toi ce que tu veux faire de ta vie.
Tu es le seul à pouvoir y répondre.

Je viens de refaire un retour en arrière.
Cela fait vraiment bizarre : est-ce bien moi qui avait écrit cela.

Relire avec quelques années d'écart => avoir l'impression que c'est un autre qui a écrit et se rendre compte que l'évolution est lente.Trop lente ?

Bonjour Philippe,

Je suis nouvelle sur ce forum et viens de découvrir ton fil ... Bon ... Je n'ai pas tout lu (c'est qu'il y en a des pages !!!)

J'ai rencontré et je rencontre les mêmes problèmes que toi.

Moi aussi, j'ai créé ma société il y a quelques années et ça a capoté ... Moi aussi j'auto-sabote des fois et je procrastine ... Maintenant, c'est mon couple que j'auto-sabote. Pour vivre une nouvelle vie (et je ne pars pour personne) ... J'en suis au moment ou je dois déménager et passer chez le notaire ... Curieusement, après 3 ans d'enfer dont je pourrais enfin sortir, je suis comme au bord d'un précipice et je ne saute pas ... Plus personne ne comprend rien à mes décisions et à mes hésitations (alors j'ai perdu mes amis ...)

J'ai découvert ma zébritude il y a 1 mois. Ca a été un électrochoc qui m'a fait comprendre beaucoup beaucoup de choses. C'est sans doute ça qui me freine dans mon déménagement et mon passage chez le notaire ... Je me dis : "et si la nouvelle vie que je me suis imaginée n'était pas au rendez-vous ? ... et si j'avais imaginé un idéal qui n'existe pas parce qu'en tant que zèbre, j'imagine toujours une vie idéale ... et si c'était pire après ?"

C'est drôle mais avant de connaître ma zébritude, j'osais prendre des risques (même si je pesais longtemps le pour et le contre), j'osais espérer, croire au bonheur et à la sérénité, croire à une vie meilleure ... Je me décrivais et on me décrivait comme une battante (certes avec un gros manque de confiance en soi ...)

Maintenant que je connais ma zébritude, les tenants et les aboutissants, le risque me fait peur. Je me dis : "Oh là doucement ! Tu vis dangereusement ! Tu sais que tu ne seras jamais satisfaite de ce que tu as et que tu voudras toujours plus. Tu sais que la réalité est tout autre que telle que tu la perçois ..."

Du coup, je suis complètement perdue ... Et le titre de ton fil m'a beaucoup parlé ... Moi aussi j'ai l'impression d'être née ... il y a un mois ! Et d'autant plus qu'aujourd'hui je suis seule, sans amis, sans réseau social ... Comme si je débarquais sur une autre planète, que je devais y trouver mes repères et apprivoiser un nouveau monde ... le monde tel qu'il est et non comme je l'ai vu pendant 42 ans !

Alors ... J'en viens à la question que je voulais te poser ... Qu'est-ce qui fait que tu es revenu sur ce forum ? Qu'est-ce qui a changé chez toi qui fait que tu te demandes si c'est bien toi qui a écrit toutes ces choses en 2013 ?

Au plaisir de te lire.

Pourquoi je suis revenu sur le forum ?

Techniquement parlant : j'ai reçu un mail suite à la mise d'un sujet que je suivais.
Et je l'ai consulté et sans doute cela devait correspondre à un besoin de me retrouver avec mes paires ?
Je crois même que le premier fil que j'ai lu était le tien.

Et je me suis senti chez moi.
Nous avons tous quelque chose en commun.

Maintenant à l'autre question que tu pourrais me poser : pourquoi es-tu parti de ZC il y a 2 ans.

A un moment, de voir toujours la même problématique sans véritable solution...
et puis j'ai eu l'impression qu'on ne se parlait pas vraiment que les problèmes étaient là en parallèle sans trouver de véritable écho.

Et puis aussi, parce qu'au bout de 4 mois j'ai eu l'impression d'avoir fait le tour.

Et encore parce que je ne me sentais pas légitime.


Aujourd'hui 2 ans après, j'ai plus de facilité à accepter. Je me suis habitué à l'idée.
Et puisque finalement peut-être que mon expérience pourra servir à un autre.

Je crois que c'est surtout cela : que mon expérience puisse servir.
Avant c'était pour avoir de l'information, être aidé.

Là je suis moins en demande. Plus dans la notion d'entraide.

Alors si tu veux me contacter, si tu veux en discuter : je t'écoute.

[Je crois même que le premier fil que j'ai lu était le tien.]
Je répondais à Oscania => post précédent.

Mais cela fait un effet de style intéressant. Le lecteur peut penser qu'il s'agit de lui...
Ah manipulation quand tu nous tiens !

Le retour aura été plus rapide.

4 ans après cela fait drôle.