Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?

La chasse, c'est presqu'aussi chiant que la pèche.

Lâche as et tu perds à tous les coups.

"surtout la pêche sans les noyaux." Andros

"Des pêches! J'adore ça..." Rouletabille

semama a bien de la chance, infirmière à domicile...

De belles pêches pour pécher....

Jung

.. tel est le symptôme de dégénérescence de la civilisation urbaine, à quoi il nous faut ajouter aujourd'hui encore le bruit de nos auxiliaires techniques, qui use les nerfs. L'inquiétante pollution de l'eau, la radioactivité qui s'accroît lentement et la sombre menace de la surpopulation avec les tendances au génocide qu'elle entraîne, tout cela a déjà conduit à une angoisse généralisée bien que non encore généralement devenue consciente ; on aime le bruit, parce qu'il empêche cette angoisse de se faire entendre. Le bruit est bienvenu, car il couvre la voix intérieure de l'instinct qui nous avertit. Qui a peur recherche une société bruyante et un vacarme à faire fuir les démons. (Les moyens primitifs correspondants sont les vociférations, la musique, les tambours, la pétarade des feux d'artifice, le son des cloches, etc.) Le bruit donne un sentiment de sécurité, comme la foule ; c'est pourquoi on l'aime et l'on a peur d'entreprendre quelque chose contre lui car on sent d'instinct la magie apotropéique qui en émane. Le bruit nous protège contre les désagréments de la réflexion, il dissipe les rêves angoissants, il nous assure que nous sommes tous ensemble, n'est-ce pas, et que nous faisons un tel raffut que personne n'osera jamais nous attaquer ...

Cot cot glouglou, va nous chercher des filles, il nous en faut plein. Tu les épluches avant, qu'on ne se fasse pas mal avec les aiguilles!

Il y a le morpion qui se victimise, dommage qu'il me manque un coeur.

Et que la tienne attire autant ce genre de bêtes. Je crois qu'il t'aime.

J'épluche un gros cactus de San Pedro. Trop vieux et bonne lune, casserole.

Ygor le Joyeux a écrit:Et que la tienne attire autant ce genre de bêtes. Je crois qu'il t'aime.

Pas impossible, il croit qu'il existe.

C'est comme Dieu quoi.

Dieu ne croit pas en moi, c'est dire ses limites.

Tu dégaines plus vite que moi, le chat. Ca me réjouit.

Moui, mais le JCVD n'est pas ma préoccupation principale ce soir. Je le tripote, puis te le passe.

Il croît en moi, mais je réclame toujours plus de preuves de Son Amour hors pair nouellesque: peut être se fait il, encore une fois, des illusions.

Il n'est pas ma préoccupation, tout court. J'aime juste pas qu'on fasse chier les gens que j'aime. C'est mon côté con.

Iceberg ior pardon: JCVD?

J'aime bien les cons, je l'ai déjà dit.

Si on m'agresse, je te laisse me sauver en échange d'un bisou.

Je crois en moi, cela est-il suffisant pour me faire exister?

C'est un début....

Aime moi, Gimli, on m'embête, des fois. De toutes façons, je préfère les démons.

Odime, au coin! (l'angle, au fond... parce que bon, si c'est six c'est pas à quatre pattes )

Ma capacité affective est très limitée. Veuillez prendre un ticket.

Gimli va sortir qu'il faut regarder dans la même direction (levrette)

Retour en arrière : je crois qu'il faut prendre la contraposée (bon c'est pas vraiment la contraposée mais bon) : si je ne crois pas en moi, je cesserai d'exister.

De même si je cesse de désirer, cf Jacquemort in l'Arrache-coeur, de Vian (pour changer...)

SoSo est une mauvais langue : je fais partie du salon THQI. Va falloir s'exercer d'avantage.

Ach, :bounce, quand le curé harangue la foule, et Jacquemort son chat crevé!

Nous n'existons pas sans nos désirs.
Le désir est ce qui te sort de toi et, en même temps, te permet de te définir par rapport à l'extérieur.
Si tu ne désires plus, tu es mort en toi. Tu te noies en toi.

Edité et effacé : trop con

Le menteur !
Tu as dit que tu as été recalé...Et je t'ai pris au mot.
Tant mieux, si tu es accepté

Ygor, envoie un message du salon THQI ?
Je veux voir de mes yeux...

Le problème c'est que je n'ai pas encore trouvé quoi poster de pas trop bête. Je vais chercher quelque chose qui me permette de ne pas me faire virer immédiatement.

L'approche kérygmatique du tissus sociologique local au regard des horizons nouveaux, ça peut le faire, non ?

Je lis ce salon ainsi que les intuitifs et le projet à partir des écrits du forum. Je ne vais pas sur les autres...

Ou l'étant de l'être dont l'essence est le désir.

"Donne." Satan

J'ai lu. Tes gambettes valent autant le détour ?

Zut, c'est du chine...

Glouglou.
Tsss ...piquent les glochides! Satan est notre serviteur, c'est ce qui fait l'originalité de l'insecte.

Les chinois raffolent de ça
Les coréens de chiens
Les thaïlandais d'insectes

Au moins, rien ne se perd.

Bonne nuit ceux que j'aime.

Je me demande si je ne vais pas prévenir le morpion que je m'en vais et qu'il poster pendant mon absence à ses risques et périls.

Bonne nuit Gimli...
Mon fil sur les amantes va être fermé !

Jc reviendra sûrement vers 5 h du matin, ne t'en fais pas.

SoSo : ton fil va être amputé, mais tu ne comptes pas le fermer si?

Je veux le fermer....J'ai fait la demande.

Suis-je con! Je n'ai lu que "mon fil", j'ai cru que c'était celui-ci qui se verrait verrouiller! Je me sens le coeur plus léger, et souhaite une bonne nuit à Gimli.

A demain, Gimli. Peut être.

Charles Baudelaire, Le serpent qui danse

Que j’aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s’éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d’amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L’or avec le fer.

A te voir marcher en cadence,
Belle d’abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d’un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d’enfant
Se balance avec la mollesse
D’un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s’allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l’eau.

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l’eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon coeur !

On garde presque toujours, jusque dans l'extrême vieillesse, des gestes jeunes du petit doigt, car le petit doigt est lié à l'intuition, et l'intuition, comme le charme, n'a pas d'âge.
L'écume est un gazon d'eau; la mousse est une écume végétale.
L'écume donne au parquet de l'eau apparence de terre ferme.
La mousse rend liquide le plancher des sous bois.

Malcolm de Chazal, Sens Plastique.