Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?

Gimli boude, il fait du boudin...Un nain qui fait du boudin est grincheux. Y a plus qu'à trouver Blanche Neige. Je crois bien qu'Ygor l'a déjà trouvée...

Semama, ben, nous ne sommes pas compatibles

Vous avez une idée pour botter les fesses à des membres d'un club d'écriture qui n'envoient pas leur texte ?
Je me creuse les méninges...et je n'y arrive.

Depuis Gutenberg les éditeurs cherchent la solution.

Semama, il n'y a pas de deuxième moi-même. Je suis unique.

Je suis mal barrée... Je vais bientôt avoir un problème d'auto-motivation aussi

Je fais mon marché :

SoleilSombre a écrit:Je suis mal barrée... Je vais bientôt avoir un problème d'auto-motivation aussi

Tu veux que je t'en écrive un sur quoi ?

Z'ont aussi des pom-pom girls par là-bas :

Gimli a écrit:Je fais mon marché :

Elle fait Thaï...Asie du Sud en tout cas . J'espère qu'elle n'a pas un zizi de cacher...

Je voudrais motiver les personnes du club d'écriture qui sont volontaires quand même....
Le pire est qu'il n'y a aucun sujet d'imposer

Sung-Hi Lee : La question de son zizi caché reste posée, apparemment.

Je ne la connais pas .
Je n'ai plus de lien avec ce pays....je n'en veux pas. Un rejet vif et massif.
Laissons les cauchemars là où ils doivent rester.

L'avantage avec elle, c'est qu'elle ne s'est pas fait blanchir la peau...

Bon, d'expérience de 6 ans dans l'édition :

- Déterminer le sujet dès le départ avec chaque écrivain, sinon, ils commencent à te proposer un sujet à la date à laquelle ils auraient du rentrer le texte.

- Le plus vite possible n'est pas une échéance. S'il n'y a pas une limite très précise (qui sera dépassée mais tu pourras les culpabiliser suffisemant pour qu'ils travaillent plus vite), tu n'auras jamais rien.

La contrainte rend productif.

Il y a une contrainte de temps connue d'avance par tout le monde (dimanche à minuit, tous les 15 jours).
S'il faut mettre des thèmes, je vais en mettre...

Tu peux faire un système où à -7 jours ils doivent avoir donné le titre. Ce te donne une échéance pour commencer à taper sur les doigts et eux, s'ils ont le titre, ils ont fait le plus gros.

Tu connais l'histoire de la femme-tronc qui vivait posée sur la table de la cuisine ?

Non, raconte la moi

je vois que tu fais de la pub pour les pommes!!

Je cherche des pom pom ... tu me la prêtes?

SOSO dans compatible, il y a patible !

Il y a surtout "con" (phonétiquement)

SoleilSombre a écrit:Non, raconte la moi

Pas ici

Moi, innocente, je croyais que c'était une histoire sobre...comme si le nain n'affichait pas son obsession sexuelle !

Bah, il y a bien celle du gars qui n'était qu'une tête et qui vivait sur la table de la cuisine et qui tous les ans à son anniversaire disait : et merde, encore un bonnet.

Dans le langage "local", ton humour résonne en moi, raisonne aussi....

bravo soso tu as trouvé!

SoleilSombre a écrit:Dans le langage "local", ton humour résonne en moi, raisonne aussi....

"tain la mère, elle fait des phrases où je connais tous les mots et je comprends pas.

semama a écrit:bravo soso tu as trouvé!

Trois p'tites lettres, trois p'tites lettres et le monde est plus BBBBbeeeaauuuu.

Une telle chanson ne passerait plus maintenant !

....à cause de la touffe
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas !

Celle-ci non plus :

Et on reste dans le sujet, et c'est toujours aussi bien écrit. Il y a des mecs qui ont quand même un putain de talent.

Je ne connais pas ces chansons...Les sketches des années 80 ne passeraient plus, trop osés.

Celle de Brassens pourrait passer à la radio, rien n'est dit même si tout est dit. Mais déjà à l'époque, ce sont toujours les mêmes qui passaient à la radio. Les plus belles sont méconnues.

Quel talent, je trouve.

J'adore cette sculpture..

Je suis très visuelle...Comme je l'ai dit, la musique me dérange....

Dans la continuité du sujet :

http://ap.over-blog.org.over-blog.org/article-16459757.html

Et si je prenais ce sujet pour mon prochain texte du club d'écriture ?
Pourquoi pas ? Faire toute en suggestion, sans jamais nommer ?

Un rien rend un visage érotique....
Une femme après l'amour dégage de l'érotisme. Idem pour un homme. Comme si la chose appelait encore plus la chose.

J'ai trouvé une très très belle photo...Mais je crois qu'elle est trop osée malgré son côté artistique.
Deux femmes l'une en face de l'autre, couchées par terre, à la vertical de la photo. Elles sont minces avec des hanches. La chevelure de l'une des femmes cache l'objet du délit de l'autre femme, sa chevelure en forme de goutte d'eau....C'est esthétiquement beau.

SoleilSombre a écrit:Et si je prenais ce sujet pour mon prochain texte du club d'écriture ?
Pourquoi pas ? Faire toute en suggestion, sans jamais nommer ?

Je voudrais sans la nommer
Vous parler d'elle
Comme d'une bien aimée,
D'une infidèle,
Une fille bien vivante
Qui se réveille
À des lendemains qui chantent
Sous le soleil.

C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit, que l'on traque,
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit, qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Je voudrais sans la nommer
Lui rendre hommage :
Jolie fleur du mois de mai
Ou fruit sauvage,
Une plante bien plantée
Sur ses deux jambes
Et qui traîne en liberté
Où bon lui semble.

Je voudrais sans la nommer
Vous parler d'elle :
Bien-aimée ou mal-aimée,
Elle est fidèle ;
Et si vous voulez
Que je vous la présente,
On l'appelle Révolution permanente.

(Moustaki-1969)

Tu l'avais en "stock" ? Ou tu viens de l'écrire ?

Ouille, je le croyais assez connu pour ne pas le citer. Désolé, c'est Moustaki.

Ben, non, je suis nuuulllle en chanson ou autres trucs "modernes".
Tu me sors du Rimbaud, Baudelaire, Faulkner ou autres mais pas de "modernes".
Je pleure ces morts qui n'écrivent plus....sauf un vivant qui me fait voyager (Murakami).

Je ne suis pas certain que tu étais née quand elle a été écrite.

J'ai écouté cet après-midi un podcast de Au coeur de l'histoire sur les amours tumultueuses de Rimbaud.

Un contemporain, Roland Michel Tremblay, tapé zébré plein pot çui-là, mais j'aime assez certains textes :

Je pense bien que je n’aie plus rien à dire
Je suppose que c’est le meilleur moment pour se décider à écrire
Je n’ai plus aucune obligation et toute mon inspiration est disparue
Le talent, le succès, la réussite, tout cela est devenu un vague concept
Le goût de l’aventure s’est lui aussi évanoui,
avec l’idée de reconstruire un nouveau monde, un nouvel univers
Je ne connais plus personne sauf une seule
Et cette personne me semble morte

Je vis donc seul dans ma bulle
Je laisse le temps me traverser le corps
Et mon esprit voguer dans l’espace infini, à travers les astres
J’ai aussi perdu ce goût de découvrir l’infinie capacité de chaque phénomène
Le désir de définir l’univers et les mécanismes de l’existence
Une vision qui remettait en question la physique, mais qui manquera la détermination et la connaissance requises pour naître.

Pourtant cette année j’ai visité Prague, Paris, Barcelone, Cannes, Rome, Amsterdam, New York, Los Angeles, San Francisco, Las Végas, le désert californien, les Îles Canaries, tout le sud de la France, une partie du Canada, et puis quoi encore…
Et quand je reviens à Londres, je m’ennuie, j’attends quelque chose, j’ignore quoi
Je me demande si je puis faire une différence
Je me demande si je puis changer quoi que ce soit à ce monde, et si oui, comment
Écrire vaut-il la peine, peut-on prendre cela au sérieux ?

Le temps me manque pour accomplir tout ce que je veux accomplir,
et lorsque enfin j’ai le temps, je ne veux plus rien accomplir
J’ai tout pour être heureux, et je ne le suis pas
Je ne suis pas malheureux non plus

Est-ce que la vie me traverse sans que je ne m’en rende compte ?
Est-ce que je traverse la vie sans m’en rendre compte ?

Ces vies de grands torturés (je parle de Rimbaud & Co) ne me font pas rêver...Faut tout de même imaginer leur souffrance. Leur pouvoir est d'avoir réussi à la sublimer en oeuvre à couper le souffle. Il faut bien que ça sorte d'une manière ou d'une autre, dans une forme socialement acceptable.
L'écriture permet cela mais n'est pas que cela. Car on peut faire dire ce que l'on veut aux mots. Des choses qui nous sont aussi complètement étrangères.
Je l'ai fait dans le poème "L'enfance" que j'ai mis sur le forum....Je ne connaîtrai jamais un tel amour. C'est inaccessible, sauf par mes mots.

Merci pour le texte

Ygor et MEP sont en train de se crêper les moustaches ! Le plus dur sera de trouver un langage commun...

Le lien pour Tremblay, tous ses textes : http://www.anarchistecouronne.com/

Je ne suis pas fan de tous mais il y en a de beaux. Puis certains qui sont un peu trop trash-punk à mon gout.

Comme tu as du le sentir, je ne suis pas trash punk même si je peux apprécier la qualité littéraire...
Je vais y faire un tour (pas ce soir). Je te dirai si cela a résonné très fort en moi comme un appel venant du plus profond de moi, de la part étant, restant à découvrir. Si la lumière est au bout du tunnel, j'en serai heureuse. Moi, moi, enfin la réconciliation avec mon moi foetal !