Beaucoup se plaignent de la fuite de leurs pensées.

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Message par Fata Morgana Lun 24 Sep 2012 - 12:09

Beaucoup se plaignent ici d'une pensée qui part dans tous les sens et ne se fixe sur rien.

Moi-même je diverge pas mal et je comprends ce problème qui fut le mien dans le passé.

Je pense qu'il ne faut pas confondre la pensée en arborescence avec l'excitation psychique. La pensée produit des automatismes et l'important est de discriminer dans ce flow, qui n'est pas le propre des surdoués, ce qui est pertinent de ce qui ne l'est pas. Il me semble que pour exprimer à plein son potentiel, notre pensée ne peut pas faire l'économie d'un "tuteur", d'une ligne de fuite, d'un point stable, sans quoi l'arbitraire et l'automatisme mental vont apporter avec eux non des pensées fécondes, mais au contraire une tempête confuse, ce qui serait plutôt le contraire de l'intelligence comprise comme faculté de s'adapter et de déduire des réflexions sur la base de la réalité objective.

"Le yoga est la suppression des oscillations de la substance mentale." Patanjali.

Loin de moi ici de conseiller quelque yoga que ce soit ! Pour autant la citation copiée ici à l'avantage de fort bien poser les termes de ma réflexion. D'abord, une erreur récurrente chez les Occidentaux consiste à croire que toute pensée n'est qu'une "oscillation de la substance mentale", et donc, ils s'efforcent, selon les conseils désastreux de gourous bien lisses d'éliminer TOUTE pensée comme étant un parasite, pour ne pas dire le mal ! Grave erreur. Patanjali qu'il soit un homme ou une école, pour écrire son œuvre, n'a cessé de faire appel à la pensée ! Very Happy
Mais "les oscillations de la substance mentale" existent bel et bien. Alors ?
Je pense que marcher sur l'eau du seul peut-être entraîne la noyade de l'esprit (symboliquement, la noyade représente traditionnellement la folie). Pour éviter cette noyade, il faut bâtir sur du solide: une chose dont on est sûrs et certains. Et de là approfondir cette certitude en l'analysant, améliorant, travaillant de telle sorte que notre mental aura du grain à moudre et notre intelligence trouvera un point d'ancrage qui lui permette de s'exprimer. Le peut-être ceci, peut-être cela finalement ne peut que faire tourner en rond. Claustration dans l'incertitude et âne de Buridan.
Je pense donc qu'il faut essayer de partir d'un point fixe dans ce mouvement perpétuel et construire sa réfléxion sur cette base.
"La sagesse à bâti ses sept colonnes"/ "les justes CROISSENT comme le palmier."
Autre remarque, il faut peut-être préférer le principe de croissance à celui de bâtiment. La croissance est le fait du vivant. Mais il lui faut une graine, un germe pour avoir quelque chose à faire s'épanouir. Ce point de certitude sans lequel nous sommes entraînés dans le chaos.
Ainsi ce point peut-il être l'évidence qu'il est nécessaire qu'il existât ! Si on part de loin on peut essayer de bâtir sur cette idée...
"On peut compter le nombre de pommes sur un pommier, mais non le nombre de pommiers dans une pomme" dit un proverbe Gitan.
Ainsi, trouve en toi ce point inamovible, cette certitude, cette ancre. Elle y est, car sinon, tu serais déjà fou/folle.

Je ne dis pas cela par souci d'enseigner qui que se soit, mais étant passé par là, j'ai de la compassion pour ceux qui subissent cette fuite des pensées en tous sens. L'arborescence a besoin de "bon sens" = d'une direction précise à suivre. Partir dans tous les sens et penser de manière plus ou moins arborescente ne sont pas des synonymes: il peut y avoir une logique sous-jacente aux extrapolations et embardées de cette dernière qui assure le liant et la cohérence de la pensée. L'arborescence est un outil merveilleux quant elle a un objet, mais c'est un cauchemar quand elle n'est pas domestiquée, quand son mouvement est dés-ordonné. Tu dois la faire travailler en vue d'une fin concrète, pour qu'elle te serve, et ne soit plus ton tyran.
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Message par Pieyre Lun 24 Sep 2012 - 12:34

C'est bien vu.
Je ne peux travailler que lorsque je suis dans un état d'excitation et d'affranchissement, voire d'oubli des obligations. Mais une telle pensée flottante retombe vite, et tout ce que j'ai fait, bien que plaisant encore en mon esprit, me laisse vide à moi-même.
Il m'est arrivé une fois l'année dernière de fixer ma volonté sur l'image d'une personne à qui j'aurais eu beaucoup à dire, de me la représenter comme présente, ou plus précisément de me placer dans l'état mental où je serais naturellement si elle était là. Alors l'excitation est devenue joie, et j'ai pu travailler et lui écrire des centaines et des milliers de lignes, cela durant un mois.
Depuis je cherche un autre point d'ancrage, sa figure ou une autre encore inconnue, mais j'erre, avec des hauts et des bas.

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Message par Fata Morgana Lun 24 Sep 2012 - 12:43

Une approbation venant de toi passe à mes yeux pour un compliment.

J'ignore ce que chacun peut avoir en vue comme amer sur les eaux turbides de cette pensée envahissante, et ce n'est pas à moi de le dire à quiconque, même si j'ai trouvé personnellement ma réponse et le champ d'exploitation parfait pour ma pensée parfois sauvage comme un zèbre.
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Message par Pieyre Lun 24 Sep 2012 - 15:05

Cela dit, je serais très intéressé par la forme qu'a pris la voie que tu as trouvée, s'il y a une forme, voire une méthode pour l'établir avant d'être bien engagé sur le chemin.
Compliment pour compliment, je te trouve d'une sincérité et d'une rigueur intellectuelle assez rares, et assez rarement associées (je ne parle pas du forum mais en général). Aussi ce que tu pourras nous dire m'importe.

De mon côté, j'ose à peine en parler, même si j'en ai déjà dit un mot à certains, ma méthode de motivation a (ou plutôt avait, parce que j'en ai perdu le fil pendant des mois, sans jamais complètement le retrouver) un côté magique.
C'est-à-dire que la phase de conscientisation d'une présence de l'autre, d'un autre assez indéfini, ne consiste qu'en un marchepied. Ensuite il s'agit d'oublier la présence individuelle et de s'ouvrir à la présence en général, celle de tout autre possible, ou de l'humanité, ou de je ne sais quel principe vers lequel je m'ouvre comme en lançant des traits de lumière invisible dans toutes les directions, et qui peut-être m'inonderait en retour.
Bon, je force un peu la dose en exprimant cela avec des mots. Là où il y a un côté magique (mais qui est sans doute explicable en considérant l'effet d'une modification neuronale, voire hormonale), c'est que je ressens dans tout mon corps une sensation particulière, comme si un fluide bénéfique me pénétrait, sous la forme d'un léger frisson, qui atteint une intensité particulière dans le cerveau.
Je me tiens alors immobile, en fixant un point ou un objet, et c'est comme lorsqu'à l'école on apprend qu'on n'a pas cours l'après-midi et qu'on va être libre, si libre, de façon inespérée... ou mieux, lorsqu'on comprend qu'on est aimé et qu'alors notre esprit se détache du monde et qu'il se répand en imaginations dans une joie indicible.
Le problème, c'est qu'il n'est pas si évident de travailler en même temps, ou qu'il faudrait mieux contrôler l'intensité, l'extension, la direction... Je ne sais comment dire. Aussi en me livrant aussi bien à des tâches simples que complexes, je dois garder présent à l'esprit, non pas le point culminant de cet état, mais un niveau d'ouverture mental suffisant pour ne plus souffrir de ces inhibitions de la volonté qui me font vivre (sauf en présence d'autres personnes) dans un perpétuel cauchemar doux.

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Message par Fata Morgana Lun 24 Sep 2012 - 15:20

"inhibition de la volonté"... Laborit a très bien choisi le terme...
En réalité pour moi du moins ce ne sont que des épisodes, cruels d'ailleurs, mais qui ont un pendant positif.
Je trouve un point clair pour m'orienter à travers ma spiritualité, mais pas seulement. La création artistique (je ne sais pas si le terme est bien choisi vu la façon dont cette dernière est connotée et soumise en plus au test fatal d'une production !) a une part non négligeable. La beauté comme expression soit d'un désir, soit d'une expérience actuelle, organisent mes pensées et leur évite de se diluer en hypothèses débouchant sans cesse sur d'autres hypothèses, sans fin.
J'ai cédé à une parole d'une portée océanique, ce qui me permet de ne pas être à l'étroit, ni non plus dans le "tout est possible" du n'importe quoi et me donne d'avoir une espèce de surmoi (un pôle) qui oriente ma pensée dans un sens précis et que je trouve fécond.
De plus je vis sans travailler. Je n'ai donc pas cette obligation de jouer un personnage social en contradiction avec ce que je suis profondément et à pâtir de cette scission. Pour autant dans les périodes d'abattement, je n'ai pas la possibilité de me distraire de mon état...De me reposer sur un statut.
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Message par Bird Lun 22 Oct 2012 - 19:48

Pieyre a écrit:Je ne peux travailler que lorsque je suis dans un état d'excitation et d'affranchissement, voire d'oubli des obligations.
Idem, et je trouve cette phase "d'allumage" plutôt pénible. Mais sans elle, rien ne démarre, et après elle je deviens efficace et plus calme.
Par contre, c'est ce ressenti désagréable qui fait que souvent je repousse le moment de m'atteler à des tâches qui mobilisent ma pensée.
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Message par Boudomi Jeu 25 Oct 2012 - 23:54

Bird a écrit:
Pieyre a écrit:Je ne peux travailler que lorsque je suis dans un état d'excitation et d'affranchissement, voire d'oubli des obligations.
Idem, et je trouve cette phase "d'allumage" plutôt pénible. Mais sans elle, rien ne démarre, et après elle je deviens efficace et plus calme.
Par contre, c'est ce ressenti désagréable qui fait que souvent je repousse le moment de m'atteler à des tâches qui mobilisent ma pensée.
C'est exactement ce que je ressens.
D'autres choses...bizarres:parfois,quand un travail est urgent,on dirait que cet état me pousse à en effectuer un autre,moins urgent mais négligé depuis longtemps.Et puis,quand c'est un travail de création (peindre particulièrement),je ressens une souffrance,on dirait qu'on me l'arrache du corps,c'est comme un accouchement avec douleur,le bonheur et la satisfaction ça vient après.
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Message par Noumenie Dysnomie Ven 26 Oct 2012 - 0:46

C'est un peu "normal" qu'elle vous soit pénible, cette phase, puisque si on vous suit, faudrait vous dédouaner de toutes obligations, responsabilités et en même temps vous agitez (j'exagère et grossi à loisir pour bien faire ressortir les choses) une sucrerie sous le nez pour vous mettre dans un "état d'excitation"...

Je trouve ça même un peu paradoxale à vrai dire.
Plus on a de liberté, plus... on s'emmerde.
Artistiquement, quand on a pas assez de contraintes, on tourne souvent en rond, ce sont les contraintes qui forcent la créativité, l'ingéniosité plutôt, à s'exprimer.
De même que si vous êtes relaxe, pas pressé etc, la question "pourquoi faire un truc qui va me plaire moyen faible ?" va se poser à vous, et donc contre balancer votre état d'esprit si paisible.

Je dessine mieux quand je suis furax, parce que le dessin devient mon exutoire, mon fils qui me force à me canaliser, qui concentre mes idées qui volent au vent en général. Pour les concentrer un peu mieux, je met souvent une musique en boucle, assez chiante et entraînante et surtout, dissonante. Si mon esprit résiste à l'envahisseur, je sais que je peux rester à dessiner pendant 12h ou plus. Et à la fin, c'est génial.

Après, la "souffrance de l'accouchement", je l'ai au niveau de la "création" (pour moi, ça n'existe purement et simplement pas.), du lâcher prise, de la fuite des sentiments plus que des pensées.
Midi à ma porte.
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Message par Cidre33 Ven 26 Oct 2012 - 6:29

Je fonctionne beaucoup par ce que l'on pourrait rapprocher de sorte de lubie. Dans ces phases intenses, le sujet du moment devient comme un vecteur de réflexion, comme support de référence de pensée. Mais au final, il est toujours nécessaire que cela se concrétise, pour ne pas perdre le bénéfice de cette activité cérébrale, rester dans une démarche de progression continue. Cette concrétisation, manuelle la plupart du temps, impose inévitablement un choix, un compromis acceptable, la contrainte de l'effet entonnoir. Ce que je traduit physiquement devient alors un point d'étape, pourrait-on dire un point d'ancrage, à mes futurs pensées en arborescence.

La complainte sur la fuite de la pensée ne traduit-elle pas finalement le manque d'action, la passivité, voire une certaine lacheté ?
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Message par Invité Ven 26 Oct 2012 - 8:12

Quelqu'un a déjà écrit sur ce forum que les surdoués étaient souvent velléitaires...
C'est vrai qu'à lire ces lignes on a l'impression qu'il y a toujours une bonne raison pour que ce ne soit pas le bon moment pour agir. Cela dit, les personnes qui postent cela ont une vie, et donc, agissent; plutôt que de lâcheté, n'expérimente-t-on pas plutôt, bien souvent, le courage d'agir, malgré l'absence de goût et de sens que l'on voit à l'action, et que l'on ressent d'une manière pénible ?

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Message par .... Ven 26 Oct 2012 - 8:54

brutdepomme33 a écrit:
La complainte sur la fuite de la pensée ne traduit-elle pas finalement le manque d'action, la passivité, voire une certaine lacheté ?

Le jugement de valeur ne me parait pas très pertinent dans ce domaine (il me parait d'ailleurs rarement pertinent, plutôt signe d'une faiblesse dans le raisonnement. ). J'y reviendrai ensuite.

Tout commençait assez bien : tu prenais à la louche deux notions que séparent une infime nuance : le manque d'action et la passivité. Cela semblait ouvrir une voie de réflexion qui entraînait nécessairement quelques questions utiles : si la fuite de la pensée s'établissait sur ces notions, quelles seraient les causes de ce "non-agir"? Causes acquises, causes innées, pathologiques ou naturelles, causes à traiter ou notions à adapter?, etc.

Mais là où ton raisonnement se scie les pattes, c'est lorsque tu ascènes, sans que l'on suive bien clairement le processus naturel et logique de ta pensée sur : "une certaine lâcheté". On comprend que ce jugement a jailli par association d'idées, mais franchement, je l'aurais préféré en dehors de la choucroute. Ce n'est pas parce que tu estimes avoir trouvé ta solution que tu peux balayer d'un revers de main tous ceux qu'elle n'inspire pas.

Ta chance est de fonctionner comme un peu tout le monde : "je pense-j'agis-je pense à nouveau-j'agis à nouveau." -> intention-action, réflexion-application.
Si c'est un processus que tu as naturellement pu mettre en place, c'est en tout cas une belle réussite pour ce qui relève de la productivité, mais je ne suis pas certaine que tu offres une Panassée par cet exemple, somme toute, assez commun et pas si évident que cela à mettre en place pour tout le monde.

Le propre des gens qui participent à ce genre de discussions est de ne pas pouvoir se plier à ce comportement si bien ancré chez toi, comme chez la majorité des êtres humains. Tu ne peux pas faire de procès de volonté où il n'y a que probable différence de nature ou de fonctionnement psychologique, cérébral, que sais-je?

S'il était aussi simple qu'un bon coup de pied au derrière de résoudre les problèmes de fond liés à la surefficience intellectuelle, nous tiendrions du même coup un soin miracle des psychoses et des névroses, des dépressions profondes, par exemple, et pourquoi pas des maladies auto-immunes :"Comment ça? Tu fabriques des cellules qui rongent les autres! Mais c'est hyper lâche, mon p'tit père! Faut se battre pour vivre!" Et hop! Un cancer de moins.

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Message par Invité Ven 26 Oct 2012 - 9:36

Je dirais surtout qu'avant de parler de lâcheté pour expliquer la non-action, il faudrait déjà savoir si la personne a peur et de quoi elle a peur.
Eviter une prise de risque inutile n'est pas de la lâcheté, c'est de la sagesse - par exemple.

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Message par Cidre33 Ven 26 Oct 2012 - 18:18

Vous y allez un peu fort. Ok pour le raisonnement un peu rapide sur la fin, à cette heure là le matin je suis encore dans ma phase de réveil. En plus, il s'agit d'une question et non d'une affirmation. Et je le sais bien, mon propre fonctionnement n'est pas transposable à tous, n'est pas la solution pour tous. Après, vous pouvez aussi donner votre avis sur le poste en question, et ne pas vous arrêtez simplement à la critique.

Au fond, l'objet des posts n'est-il pas, notamment, de faire part de ses appréciations, de présenter ses jugements de valeur, biensur le plus étayés possibles. J'avoue humblement ne pas toujours être pertinent, dommage.

Cordialement,
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Message par Cidre33 Ven 26 Oct 2012 - 19:20

Au final, NAJA tu m'as fait comprendre que j'étais un imbécile. Je m'abstiendrai dorénavant de toute réaction sur les posts de ce forum.
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Message par Madame des pieds Ven 26 Oct 2012 - 23:42

Bonsoir, ce soir il y a de l'orage dans l'air, au sens propre comme au figuré...
Je crois qu'il ne faut pas que tu te sentes vexé Brute de P par le message de Naja.
Peut-être vous êtes vous mal compris?
Il semble Naja que toi aussi tu te permettes d'émettre un jugement de valeurs : à voir la manière dont tu règles le compte de BdP.
Ne pose-t-il pas juste une question?

brutdepomme33 a écrit:

La complainte sur la fuite de la pensée ne traduit-elle pas finalement le manque d'action, la passivité, voire une certaine lacheté ?

J'ai rencontré il y a peu de temps une psychologue scolaire qui s intéressait vraiment aux enfants précoces ( le cas de mes enfants ) et je lui faisait par de mes craintes aux vues des lectures les concernant. Elle m'a juste rassurée en m' expliquant qu'il y avait énormément d'enfants surdoués qui allaient très bien. Que certainement ils étaient une majorité mais que l'on n'écrivait que sur ceux qui allaient mal.
Je trouve dommage de souvent réduire les surdoués à des psychoses des névroses des velléités des dépressions profondes.
Je trouve assez rude et maladroite, la conclusion sur l'extrapolation de l'éradication des cancers ou autres maladies.
Pour en revenir au sujet du post
Le point d'ancrage me paraît être la clé contre la fuite de nos idées
Trouver une solution pour pallier à l éparpillement : faire des listes et y revenir
se connaître se maîtriser s'apprivoiser.

Tirez-pas sur l'ambulance I love you I love you I love you
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Message par Pieyre Sam 27 Oct 2012 - 6:21

Non, non ! tu fais bien de mettre les pieds dans le plat. Cela finissait par partir dans tous les sens, ce qui est révélateur de voies différentes que nous suivons, tout en nous reconnaissons des affinités.
Il y a des empêchements et il y a des circonstances favorisantes. Le but c'est pour la plupart d'entre nous d'agir sans doute, et de comprendre ce qu'il nous faut pour cela.
Sans qu'il y ait d'identité générale, il y a pourtant de grandes voies, à la façon des branches d'un arbre. Il nous arrive de suivre la même grosse branche, petite malgré tout relativement à celle de la normalité, et puis de nous séparer tout de même à un moment.
Cela donne des singularités, sans exclure celle, qui existe aussi, des surdoués qui ne sont pas victimes de troubles particuliers, ou qui les ont surmontés.

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