L'axiome du début

C'est un peu comme si on mangeait toujours du sucre au lieu de manger aussi quelques légumes ou quelques légumineuses

Et du coup on se met en couple aussi pour le sexe mais au bout d'un moment on supporte plus la personne avec qui l'on est parce qu'on n'a pas enclenché une dynamique d'évolution relationnelle

Cette dynamique est très longue à se mettre en place

Enfin j'imagine je n'ai jamais réussi à avoir des relations

Évidemment s'il n'y en a qu'un sur les deux qui essaie de mettre en place cette dynamique ça ne va pas marcher

Néanmoins j'ai testé ça avec une relation amicale

Avec Galina qui en fait ne m'avait pas envoyé chier mais s'était fait juste prendre son numéro de tel

Effectivement son icône WhatsApp n'était plus la même

En tout cas cette dynamique me semble nécessaire aussi pour les relations amicales et en fait et bien sûr aussi et même en premier lieu pour notre relation avec l'environnement

Vous devez voir votre relation à l'environnement comme une relation justement

Puisqu'il y a échange de matière

À ce sujet j'ouvre une parenthèse pour dire que le fait de mépriser son caca et directement lié au fait de mépriser la terre

Puisque si vous méprisez votre caca alors vous faites don à la terre de quelque chose que vous méprisez autrement dit vous méprisez la terre

Remarquez

Peut-être que c'est une parenthèse qu'il ne faudrait pas refermer.

Ce râteau me fait l'effet comme un deuil

[un deuil / des dyeux]

Heureusement le temps est assez gris

Apparemment il y a une façon de vivre ce deuil

Qui est une tristesse qui digère le deuil

C'est-à-dire vous consommez le deuil en étant triste

Bien sûr il ne faut pas être trop triste vous voyez il faut réguler

Vous faites une petite pause pizza par exemple

D'une manière générale il faut consommer ses émotions aussi bien les émotions tristes que les émotions positives comme la joie

Justement la non consommation de la joie provoque un état de frénésie délétère

À long terme

En fait il ne faut jamais vraiment thésauriser

Dans l'absolu c'est bien de laisser partir vos amis et de vous en faire de nouveaux

Bien sûr si le cœur vous en dit

Si par exemple vous finissez par voir vos amis par habitude ou peur d'être seul

Mais cette séparation doit être constructive

Chacun repart en ayant gagné quelque chose et laissé quelque chose

De la même façon vous ne devez pas savoir faire trop de choses en même temps

Si vous savez déjà faire suffisamment de choses pour vous débrouiller dans la vie et être heureux

Alors vouloir savoir faire de nouvelles choses sans vouloir ne plus savoir faire des anciennes choses et pathologiques

Si vous êtes pianiste et que vous voulez vous mettre au violon de manière sérieuse tout en restant pianiste alors cela ne va pas

Ça ne va pas pour deux raisons

La première raison c'est que vouloir savoir faire beaucoup de choses est le signe d'un manque d'estime de soi

Donc c'est pathologique et la bonne façon de traiter une pathologie c'est de la guérir et non de la pallier

La deuxième chose est qu'il faut savoir laisser sa place aux autres

De même qu'il faut parfois laisser tomber la Tour Eiffel

La laisser rouiller et s'effondrer sur elle-même

Voulons-nous donc d'un monde figé ?

Ne faut-il pas oublier le clavier de Bach et les Polonaises de Chopin ?

Ou faut-il laisser ces pièces faire moisir notre créativité de l'intérieur ?

Devons-nous laisser Hugo étouffer notre estime de nous-même ?

Ou devons-nous peu à peu laisser tomber ces stigmates orgueilleux d'un monde décadent ?

Auxquels on s'accroche pour croire encore à l'humanité

Au lieu d'assumer nous-même notre part d'humanité

Ce qui est mieux ou moins bien qu'autre chose

C'est ce qui respecte ou ne respecte pas la loi du chaos.