L'axiome du début

Donc le spectateur se dit "Ah oui un héros c'est surfait"

— inconsciemment ou non —

Et après il devient un héros normal

Prenant le spectateur à revers

Donc le héros ne dit pas qu'il est un héros mais agit en héros

Parce qu'il est ridicule d'assumer de croire aux héros

Le film lui-même n'assume pas

Et se positionne ainsi de manière double

De manière universelle

De manière statique

Extérieure

Dogmatique

Divine.

L'absence cinématographique de ces films est compensée par une séduction extrême

L'idéologie de ces films décérébrés semble absente mais elle est cachée

Assumer = être faible.

*S'

Le collectif est remplacé par le système

C'est pas "je n'suis rien et le collectif est tout"

C'est "je n'suis rien et le système est tout"

Dien ayant disparu un autre dieu émerge

Les gens culpabilisent sans dieu

"l'essentiel est de continuer à faire des films"

Le silence serait un aveu qu'on doute

Or le dogme n'autorise pas le doute

L'idéologie dans l'idéologie

"faire des films crée de l'emploi"

C'qui est écrit à la fin du générique des films notamment Marvel

Dont les scènes d'après générique (qui doivent avoir un nom que les geeks connaissent) font qu'on reste

Et donc on lit cette phrase "ce film a permis des centaines de milliers d'heures de travail"

Cette justification est anti-cinématographique

C'est pas censé être une raison pour endoctriner les gens.

La justification des héros qui en fait une nécessité implacable, implique l'existence d'un référentiel que l'on vous culpabilise d'essayer de trouver.

.

La société vénère quand même le pouvoir

L'art dans cette position est ambigu

Puisqu'il peut être une forme de critique du pouvoir, politique ou économique, ou autre...

Tout en étant une forme de pouvoir lui-même

Les gens de lettres sont aussi des gens de pouvoir

Même morts, comme Balzac, ils continuent d'exercer du pouvoir

Séduction / pouvoir

C'est un pouvoir de diffusion mental

Je séduis les lecteurs là où le pouvour politique séduit les électeurs

Je séduis les lecteurs qui donc ensuite liront mes idées

Il y a une estime "automatique" pour les gens de pouvoir

Qui est ou pas cautionnée par la conscience, selon l'éthique de la personne de pouvoir

Ainsi on juge les gens à travers le prisme de leur pouvoir

Car ?...

Mais en avons-nous conscience

Derrière quel paravent d'illusion justifions-nous nos choix

Car notre société est hostile