Du besoin de precision

Avez vous comme moi besoin de precision quand on vous demande quelquechose ?

Exemple:
Tu pourrais aller remettre en place tel truc là haut ...

Dans ma tête ça bute:
remettre en place ? est ce que ça veut dire ranger ou voir si c'est effectivement en place au cas ou qqun aurait deplacer qqchose ?
Si c'est ranger, ranger comment et ou ?
si c'est deplacé, jusqu'à quel point je considére que c'est "beaucoup" deplacé ?
Dois je replacer comme je l'entend ou comme les "autres" le feraient ?
...

Ca me fait ça tres souvent et ça provoque un genre de retard à l'allumage
En plus je me retrouve dans une situation inextricable ou je ne comprend même plus la question de depart et je met un temps fou pour faire ... ce qu'il ne fallait pas.

La seule pauvre solution que j'ai trouvé est: ne reflechi pas, execute.

EX AEQUO.....

C'est comme quand je te dit de mettre le linge à sécher ... C'est sur l'étendoir qu'il faut le mettre, pas dans la pièce à pagaille sur les poignées des fenêtres...

Mais bon, j'en fais autant de mon coté, si ce n' est pas pire....

J'ai énormément du mal avec ce genre de choses, car quand on me demande un service (exemple: Appuie LA) je ne peux l'exécuter.

Oui, ça m'arrive, et ça m'exaspère qu'on ne soit pas assez précis. Je me demande si on n'attend pas à ce que je devine ce que l'autre à dans la tête. Mais, des fois c'est aussi des trucs comme, tu peux mettre ma série s'il te plait ? Et là, je me demande : Quelle série ? Quelle chaîne ? Il est quelle heure ? Et même si je le savais, faut qu'en même pas que je me souvienne de quel série on voudrait que je met à telle heure ? Hey, moi aussi j'ai une vie, mince

Alors, il y a aussi, le fait de sentir le beaucoup de préciser mes pensées quand j'écris. Donner des définitions aussi... Parfois, je précise tellement de choses et en même temps je cherche tellement la petite bête, que en ayant attaqué un sujet philosophique, scientifique... je passe par un tas d'autres sujets. En fait, à mon avis, c'est lié à la pensée en arborescence.
On a affaire à un arbre, puisque qu'un sujet, comme la question posé, est suffisamment imprécise pour aboutir à de nombreuses possibilités, mais aussi dépendre de nombreux facteurs. Imaginez un arbre donc un nœud représente le sujet ou la question. Au bout de chaque branche on trouve d'autres nœuds qui sont les dépendances, ainsi que les résultats possibles. Bref

Concernant l'exemple "Appuis là", j'ai toujours besoin de savoir pourquoi Mais bon, ça fait longtemps que j'ai aussi pris l'habitude de m'exécuter, parce que des fois, les gens s'énervent

Ouf je ne suis donc pas le seul pour ça non plus
Terrible le "appuie là" , il y a aussi le "tu me rejoins là bas" ...

Timidouveg a écrit:Oui, ça m'arrive, et ça m'exaspère qu'on ne soit pas assez précis. Je me demande si on n'attend pas à ce que je devine ce que l'autre à dans la tête. Mais, des fois c'est aussi des trucs comme, tu peux mettre ma série s'il te plait ? Et là, je me demande : Quelle série ? Quelle chaîne ? Il est quelle heure ? Et même si je le savais, faut qu'en même pas que je me souvienne de quel série on voudrait que je met à telle heure ? Hey, moi aussi j'ai une vie, mince

Alors, il y a aussi, le fait de sentir le beaucoup de préciser mes pensées quand j'écris. Donner des définitions aussi... Parfois, je précise tellement de choses et en même temps je cherche tellement la petite bête, que en ayant attaqué un sujet philosophique, scientifique... je passe par un tas d'autres sujets. En fait, à mon avis, c'est lié à la pensée en arborescence.
On a affaire à un arbre, puisque qu'un sujet, comme la question posé, est suffisamment imprécise pour aboutir à de nombreuses possibilités, mais aussi dépendre de nombreux facteurs. Imaginez un arbre donc un nœud représente le sujet ou la question. Au bout de chaque branche on trouve d'autres nœuds qui sont les dépendances, ainsi que les résultats possibles. Bref

Concernant l'exemple "Appuis là", j'ai toujours besoin de savoir pourquoi Mais bon, ça fait longtemps que j'ai aussi pris l'habitude de m'exécuter, parce que des fois, les gens s'énervent

Pour le sujet de philosophie, jeudi j'ai eu un sujet "qu'est-ce qu'un chef-d'oeuvre?" à rédiger en 6 heures, j'ai réflechi 2H30 quatre brouillons que je n'ai même plus consulté car j'ai pas arrêté d'écrire pendant 3H30, 17 pages car j'ai essayé de passer par toutes les antithèses possibles pour ma démonstration, mais ça semble du hors-sujet car j'ai utilisé 12 philosophes en aussi peu de temps, donc ça fait un peu "survolage", mais si la prof me critique je vais lui demander 8heures la prochaine fois!!
Et pareil pour mon premier sujet maison "dire je", la prof a dit " maximum 15 pages", j'en ai fait le double car je ne voyais pas comment faire moins si je veux lui rendre quelque chose de potable, le pire c'est qu'elle m'a mis une bonne note et m'a pas dit comment réduire tout en étant précis

loool !! bon alors moi ça a fait pareil quelques années mais je me suis entraînée à deviner...et j'ai appris à "exécuter" le mieux possible (à la façon que je trouve la mieux et après tri des possibles : ou alors simplement à demander de préciser )

ceci dit même arborescence ! et je fais ça à l'écrit.......et à l'oral........(et ça ça m'a valu d'être une paria qui parle trop, trop vite, de trop de choses...) bouh !!!! le monde est vraiment trop injuuusteuh (en attendant quand je me tais soit "ils ne le voient pas" (mais sérieux personne n'entend mes silences pourtant j'en ai plein de plein de sortes !!) soit ils sont tout mal à l'aise et ça leur fait bizarre et y zont plus rien pour rebondir alors hein...)

En préambule, une histoire qui m'amusa naguère :
« Trois scientifiques, en voyage vers un congrès international, sont dans un train/bus en Nouvelle Zélande (NZ). Ils voient un mouton par la fenêtre.
La biologiste s'exclame : « ça alors, les moutons sont noirs en NZ ! »
Le physicien lui répond : « ah, mon cher collègue, pardonnez-moi de vous contredire, mais de cette observation on ne peut conclure qu' : il existe au moins un mouton noir dans ce pays. »
La mathématicienne renchérit : « mes chers collègues, pardonnez-moi de vous contredire tous les deux, mais de cette observation on ne peut conclure qu' : il existe au moins un mouton présentant au moins une face noire dans ce pays ! »

(À quoi l'on pourrait ajouter un logicien ajoutant « en ce moment », voire une métaphysicienne clôturant le débat d'une formule lapidaire : « Dieu seule existe, le reste n'est que spéculation ! », etc.)

Difficile d'être un esprit précis (ou logique, au sens de la logique binaire) quand beaucoup ont l'esprit en mode « logique floue » (et encore, c'est leur faire un bien grand compliment ; « analogique myope » est probablement plus exact)...
On peut tenter d'en prendre son parti, de s'y adapter de différentes manières, e.g. en déployant des trésors de patience/pédagogie/communication.
Mais ces derniers temps me revient à l'esprit une formule de Churchill (à vérifier) : « les hommes normaux s'adaptent au monde ; tandis que les grands hommes adaptent le monde à eux ».
(Non pas que je me considère particulièrement grand, mais du moins fort peu normal.)

Aussi je me questionne sur la manière de faire accroître la précision dans la pensée et l'expression de mon entourage proche, et de la société en général. Peut-être que quelques spots de pub humoristiques bien conçus/réalisés (dignes de passer dans Culture pub si l'émission existe toujours) et diffusés massivement sur les réseaux sociaux pourraient aider ?
Allez, je lance un concours d'idées ! Récompense : l'expression (précise) de ma considération distinguée. Qui n'en veut ?  

PS (pour être précis !) : bizarrement, l'espace placée (voui, en langage typographique, espace est du beau genre !) entre « expression » et « (précise) » dans cette dernière phrase n'est pas affichée sur mon navigateur. Pourtant je vous assure l'y avoir placée !

PPS : d'ajouter le PS a réglé le problème d'affichage ! Je postule un Heisenbug...

Quand on ne me donne pas de précisions, je fais à mon envie.
Avez-vous le sentiment que cela agace les gens de préciser ? C'est peut-être l'occasion de travailler à exprimer ses besoins, à dire aux autres qu'on veut savoir plus en détail.
Moi, j'ai ce problème de blocage personnel quand je n'entends pas ce qu'on me dit, et que même si je fais répéter, la personne marmonne, et je n'entends pas mieux. Au bout de 2 répétitions, je me dis que ça ne sert à rien de faire répéter et je fais comme si j'avais compris, ce qui donne lieu à des quiproquos, ou m'isole. Je n'aime pas ça, mais les gens ne sont pas patients avec les différences des autres, c'est vrai.

Zut, raté !

Me concernant, ce genre de question fuse si je ne me sens pas en confiance. Sinon je m'adapte. J'ai compris maintenant que moins on en fait, plus on est aimé, mais je l'oublie très régulièrement car c'est contre-intuitif. Ca doit être une forme de syndrome de Stockholm lite.

Xav06 a écrit:Me concernant, ce genre de question fuse si je ne me sens pas en confiance. Sinon je m'adapte. J'ai compris maintenant que moins on en fait, plus on est aimé, mais je l'oublie très régulièrement car c'est contre-intuitif. Ca doit être une forme de syndrome de Stockholm lite.

Pertinent. Effectivement, il me semble que la majorité de l'humanité ne sachant pas ce qu'elle veut vraiment, et n'étant pas en capacité de considérer l'autre comme autre que moi, elle est incapable de faire des phrases suffisamment longues pour donner du vrai sens. D'où la confusion.

"Range ça dans le placard."

Mais quel placard ?!!!