Racontez votre journée!

J'ai voulu aller au macdo mais maintenant il faut un qr code du vaccin, j'ai fait les vaccins mais je sais pas où j'ai mis le papier.
Mais tant mieux ça sentait mauvais à l'intérieur.

J'ai essayé de réparer mon autoradio qui capte mal la radio, j'ai bougé l'antenne, j'ai regardé le trou à l'interieur où l'antenne est fixée mais cela n'a pas fonctionné.

Je prévois d'aller m'acheter une grande casserole.

Je prévois d'aller m'acheter des chaussettes car je n'ai plus que des chaussettes fines et ce n'est pas satisfaisant comme épaisseur de chaussettes pour l'hiver.

J'ai beaucoup dormi mais j'ai aussi rangé en écoutant du rap. C'est carré.

J'ai dormi, j'ai pris une douche (chaude) (événement incroyable), il pleuvait donc j'ai attendu que ça se lève pour sortir faire ma lessive et acheter de quoi ne pas mourir de faim (j'avais faim), j'ai papoté un peu sur ZC, je suis allée faire ma lessive et acheter un sandwich et un éclair au chocolat (c'est mal), j'ai ramené mon linge, j'ai étendu le linge, j'étais fatiguée de tout ça, j'ai lu quelques pages de Pierre Hadot avec force soulignements et marquages (bonheur), je me suis fait du thé (vert au jasmin, sans sucre), j'ai allumé la lumière vers cinq heures (je ne voyais plus les lignes de mon bouquin), j'ai bu mon thé (pas trop chaud), je suis revenue sur ZC (hello), je me suis demandé "mais c'est quoi, enfin ces histoires de mensonge et d'Honnêteté et de Vérité, est-ce qu'on a défini le mensonge quelque part avant de s'écharper de façon prévisible ?" (non, bien sûr, sinon c'est moins drôle), et puis je me suis dit "on s'emmerde un peu, dans les parages, ou bien ?" (oui, de fait) et j'en suis à raconter ma journée de ouf. J'envisage une sieste, avant d'aller me coucher. Dilemme : manger avant, ou après la sieste ? Et question subsidiaire : oui, mais quoi ?

Une belle leçon de vie, un beau partage qui fera date, merci.

Je vais raconter ma soirée hein.

J'ai été chez le médecin pcq je suis un peu malade j'ai attendu longtemps mais ce n'est pas ça que je voulais dire. Ce que je veux dire c'est qu'il m'a fait le truc dans le nez et je supporte très mal j'arrivais pas à me laisser le mettre assez profond franchement il a du recommencer plusieurs fois et après il m'a mis dans la bouche et un peu pareil aussi j'aimais pas. J'ai demandé si les autres ils supportaient mieux il a dit oui il y a que moi comme ça.
Alors je me sens spécial. Je pense que c'est car j'ai un cerveau trop épais car je suis trop futé qu'il est plus proche de mes narines que je suis muy muy sensible.

J'ai travaillé puis j'ai un peu dormi après je vais aller chez un ami 🥳

J'ai regardé la télé en me levant.
Après j'ai fait la lessive et j'ai été faire les courses, au magasin il y avait des mangas. J'en ai pris un.
J'ai lu un manga, franchement c'était un peu simple et bête mais j'ai bien aimé quand même.

Je me suis levé et j'ai aussitôt regetté.

Bande organisée

https://youtu.be/-CVn3-3g_BI

Je raconte mon matin.
J'ai repris le travail, j'ai du interrompre mon sommeil mais ça fait du bien aussi de bouger un peu sinon je deviens mou, caoutchouteux.

je viens d'emménager dans un quartier pourri avec incivilités tous les jours... ambiance.

je viens de lire qu'un ancien locataire a été condamné à de la prison ferme (le texte est affiché dans le couloir d'entrée de l'immeuble) en ce début décembre 2022

ce salopard d'escroc de bailleur qui me reloge là... comme pour me punir.

c'est pas du tout un lieu fait pour une femme victime de violences... pas du tout l'endroit pour se reconstruire !!! ah le salaud !!! il ne perd rien pour attendre le sale PN de merde, je en vais pas rester là à me faire massacer, ni à "vivre" dans la peur au quotidien. et le pire c'est que c'est pas un HLM, c'est une résidence privée avec un loyer pas donné. du vrai foutage de gueule.

il reste plus qu'à... fuir. prendre une valise, le minimum vital et trouver une place en refuge pour "femmes battues" je déteste cette expression mais bon voilà... c'est la réalité quoi, autrement dit, l'enfer.

et surtout un refuge/foyer dans une autre région et/ou département voir un autre pays... PERSONNE ne doit savoir où je vais c'est à moi seule de trouver une issue loin de toutes les emprises et les pièges etc

ce bailleur peu scrupuleux avec la complicité des services sociaux locaux m'a tendu un véritable piège à cons !!! comme si je n'avais pas assez souffert

et dire que ma dernière psy et ma généraliste se font les complices du massacre c'est juste l'horreur, une véritable torture au quotidien d'habiter là...

c'est pas un hasard... ça fait partie du putain de piège machiavélique tendu par mes bourreaux familiaux... ça n'en finit pas... à quand la liberté putain ?!

c'est terrible d'être aussi vulnérable et isolée et naive et idéaliste... beaucoup de violences et peu de justice...

c'est HYPER dur à vivre.... et tout le monde s'en fout, ou presque

cette indifférence à la détresse, ça m'achève...

Y a un nouveau a mon travail c'est un ukrainien mais il parle néerlandais alors je crois qu'il est pas en mode fuite du pays mais qu'il était déjà là.

Il a tout de suite grillé que j'étais russe, je raconte vite fait, j'arrive le matin et y a pas de lumière, il y avait une coupure de courant. Moi je me dis c'est congé ou quoi ajd? Puis je vois des gens je comprends que c'est pas congé, alors je me mets devant cake part et je fume. Là y a le type qui arrive etcil me demande un truc en néerlandais moi je lui fait comprendre par différents bruits de bouche que le néerlandais c est mort mon pote (mais j avais compris qu'il etait nouveau et il cherchait ou aller) et puis là direct il me demande en russe si je parle russe. Mais ca m etonne pas trop ca m est dja arrivé, c pcq g une tronche de cake bien identifiable.

+coiffeur

Encore formation
Avec un type trop trop bizarre
Par exemple je lui parle et il répond rien
Je sais pas si il a un problème ou alors il est timide
En tous cas ça me saoule les formations prochaine fois je serai malade

Y en a un il a eu un accident au travail, pas de blessure mais trop chiant pour lui à chaque fois je me disais le pauvre mais après on s’est vu et ça allait mieux. Au début je l’ai vu pcq je devais aller l’aider et il était entouré de policiers trop chiant pour lui. Mais comme j’ai dit après je l’ai revu et il allait bcp mieux, pas trop stressé, et il a dit un truc du genre ainsi soit il où Dieu en a voulu ainsi et moi ce genre de propos ça me plait énormément.

L'alarme sonne, je suis encore fatiguée, mais aujourd'hui, c'est ce bruit qui me réveille et non celui du camion poubelle ou d'un avion.  J'attrape le portable, réponds aux messages laissés sans réponses la veille.  Chose habituelle pour moi.  Formuler des phrases d'échanges me demande parfois tellement d'énergie que je reporte.

La journée sera longue, il y a tant à faire.  Et elle sera chaude, alors j'installe mon pc dans la maison, qui reste fraîche.
Le collègue avec qui j'ai une première réunion est celui avec lequel j'ai fini la journée de travail hier.  C'est un pur relationnel.  C'est tendu en ce moment entre lui et moi.  Je considère qu'il ne remplit pas les tâches de la façon dont il faut.  "A mon entière satisfaction". Il considère que ses efforts et sa bonne volonté doivent me suffire.  
Je le retrouve fâché de la veille.
Le ton monte.  Et comme souvent, il ne répond pas à mes questions : pourquoi ?  Il ne décrit que le comment, qui ne porte sur aucun raisonnement.  Et le résultat attendu n'est pas là.
Il échoue à établir à temps les documents, à assembler de manière entière et sans erreur les pièces d'un dossier.  A exécuter mes demandes répétées.  Il ne répond de manière circonstanciée aux questions des collègues.  Et ne demande de l'aide que sous forme de réponses à ses questions décisionnelles, pour lesquelles il a bien souvent connaissance de tous les éléments en jeu ou ne sait énoncer sa question.

Inacceptable pour moi.
Je sens l'impasse approcher.  Nous ne pourrons jamais travailler ensemble.  
Ce type de profll, quel est-il ?

La journée se termine avec cette même interrogation.

Ma voiture est en panne, j’ai été vérifier qu’elle était bien en panne et c’est bon c’est confirmé, bouge pas. C’est la batterie, j’ai hâte de mettre une nouvelle, même si je suis une bite et j’ai pas d’outils mais ça va aller, au pire j’ai le joker appel à un ami.
Je sais pas pourquoi, les gens sont très enclins à m’aider quand je demande, alors que moi je suis pas très serviable.
J’ai deux théories, soit c’est pcq je demande jamais rien et que je suis assez sympa.
La deuxième c’est que les gens se rendent compte que jsuis un peu un handicapé de la vie et parfois je prend un mois pour faire un truc qui prend 5 min. Et alors ils ont pitié xD

Sinon j’ai un peu rangé et tout le tralala.

J’ai vu deux choses assez curieuses dignes d’être racontées:

1. Quelqu’un qui marche en lisant à haute voit un très gros livre, c’était très mignon.

2. Je prends le tram, il est presque vide, et quelqu’un vient s’asseoir juste à côté de moi

J’ai bougé, j’ai pas ce niveau de zen encore malheureusement 🧘‍�

Une partie :

Je suis sortie plus tôt prendre un café dehors, un homme s'approche et commence à initier un dialogue. Je me laisse prendre au jeu, même si je ne suis pas dupe, sait-on jamais, c'est peut-être un gentleman intellectuel qui trouvera bien profitable et rien de plus, qu'une conversation intéressante, ce genre là que l'on découvre parfois, rarement, avec des inconnus.
Puis il commence à me dire des choses, sur ce que je peux dégager, pas de mal encore, ça peut tout à fait être riche. Je trouve ce qu'il dit pertinent mais sans plus, rien ne me dit encore la sincérité qu'il y a derrière. Puis le voilà qui commence à me flatter, bon ça devient gros, puis il se met à me parler des relations hommes / femmes, me poser des questions, savoir si je suis célibataire et depuis quand etc.. et puis flatter encore.
J'essais poliment de le mettre en déroute, de lui faire comprendre que converser ne me déplaît pas, mais qu'une entreprise de séduction serait complètement inutile avec moi.
Rien à faire, il continu, va plus lourdement, explique ce qu'un homme doit offrir à une femme, se fait beau parleur, et moi à cet instant, à cet instant je commence à imager, penser à cette femme qui vit dans mes rêves, même souvent, allez savoir pourquoi, si je suis dérangée ou quoi, elles sont deux.
Je l'entends me dire que ça se voit que mon cœur est blessée, phrase bateau pour celui qui cherche les failles à réparer et par lesquelles s'engouffrer, je réfléchis, est-ce que c'est vrai ? c'est possible. Ma seule réponse pour lui : Quel cœur ne l'est pas ?
Il aurait pu se saisir de cette question pour changer ses intentions, y voir là une ouverture pour un échange plus noble et profond. Mais rien à faire, on arrive à la limite même de la vulgarité, et ces images de mes rêves qui me poursuivent, il y a quelque chose qui se bouleverse presque en moi, qui me bouleverse. Je me sens seule ? j'ai envie de partager un rire ? Une complicité ? pourquoi soudain ça me fait mal,  comme si ces rêves manquaient à la réalité, comme si quelqu'un me manquait sans que ce quelqu'un n'existe vraiment. sans peut-être même que personne n'existe un jour.
En face, monsieur devient trop lourd et trop vulgaire, je sors un peu de mes pensées, cette fois lui fait comprendre plus clairement qu'il perd son temps, puis me lève pour partir, il tente de me convaincre de m'accompagner, je refuse.
Dehors me voilà encore dans mes pensées, qu'est-ce que je ressens vraiment en ce moment ? y'a t-il vraiment quelque chose à comprendre ?
Je deviens avec le temps de plus en plus expressive de moi-même, de plus en plus docile et gouvernable. J'ai envie de rentrer chez moi, de me replier dans mon lit et faire comme si cette personne imaginaire était là avec moi, d'imaginer sa manière de me déplier, la tendresse, la caresse, le désir, le sourire, la complicité, sa force et sa beauté.
Je ne sais pas du tout ce que ça veut dire, peut-être aussi est-ce une fuite, comment savoir pourquoi ce qui nous manque, nous manque ?
J'ai écrit ces pensées ici, je vais devoir cliquer sur envoyer, pourquoi ? est-ce un exercice ? une façon de se délivrer un peu plus ? de s'éprouver un peu plus ? Ce n'est pas si facile au fond. Ah, peut-être que c'est ça, peut-être que j'ai besoin d'oser ça, de me mettre en inconfort encore un peu plus, de me déloger encore toujours plus.
Réfléchis plus, clique.

Encore un mec qui a pris les conseils de coaches en séduction un peu trop au sérieux. Rien à sauver chez ce genre de personnage. Rien.

Le coup des blessures au cœur, pour une premières discussion? Non mais de quoi je me mêle??? ça PUE le discours préparé, récité, sans âme, sans autre objectif que de tremper la nouille, en suivant un script sensé marcher à chaque fois. C'est comme le sketch des inconnus, "est-ce que tu baises", sous un couvert de pseudo civilité qui ne sert qu'à masque le discours, qui tient bien dans ces 5 mots crus.

Bien joué d'avoir mis à nu la machination.

Invité a écrit: je me suis fait du thé (vert au jasmin, sans sucre).

je ne peux qu'approuver la consommation de ce breuvage
d'ailleurs, j'en ai une tasse toute fumante à côté de moi, tandis que je tape ces qq mots...

(pour rester comme sur un thème)

Tous les mardi, vendredi et dimanche, c'est jours de marché dans ma ville. J'ai pris l'habitude de m'y rendre, surtout pour profiter de la brasserie intérieure qui ouvre seulement ces jours-là. Ce matin je traîne et je tarde, quand je me décide à sortir il est déjà midi. Dehors je suis surprise par le soleil, c'est agréable, mais mes yeux qui souffrent presque, me rappellent que cela fait un petit moment qu'il n'a pas été aussi présent.
Au marché, à l'extérieur, les commerçants commencent doucement à remballer, quelques pas encore et j'entre dans la petite brasserie. Comme à mon habitude je commande un allongé et un verre d'eau. C'est calme, seulement cinq personnes presque suspendues au comptoir, rien à voir avec le dimanche où j'ai peine à me frayer un chemin. A ma droite, trois messieurs discutent, j'entends "Agence spatiale Algérienne" , "physique", intriguée je balance un regard dans leur direction.
Ils ont déjà un certains âges, ne paient pas vraiment de mines. J'aime entendre ce genre de conversations dans des endroits comme celui-ci, je me dis voilà bien de quoi briser quelques préjugés à ceux qui daignent la culture et l'intelligence qu'à des espaces ou sujets "bourgeois".
Je me rends compte que je n'avais jamais entendu parler de l'agence spatiale algérienne, j'ai envie d'être curieuse, de poser une question, de savoir ce qu'ils savent, mais me souvenant qui je suis, je n'en fais rien. Je finis mon café, je pars et de la manière dont ils ont de s'écarter, de celle de la courtoisie, ou plutôt, de cette galanterie, avec ce sourire qui vous dit "mais allez-y madame", je me demande ce que ça aurait pu être si j'avais été un garçon. Moins hésitant à leurs poser des questions, à profiter de leurs conversations, j'aurais sans doute finis là avec eux, à les écouter me raconter ce qu'ils savent.
Sur le retour, je continue à me demander ce que je serais si j'avais été un garçon, je me dis que peut-être aussi j'aurais fini par être un peu alcoolique, m'accrochant plus volontairement à toutes ces conversations, j'aurais bien finis par céder à l'alcool festif, de compagnie, si partagé dans les bars. A en voir mes deux frères, j'aurais été plutôt plaisant aux regards, bien que pas très grand. Quelle assurance j'aurais ? bien difficile à dire, ça ne suffit pas d'être un homme pour être si bien et complet avec soi-même. J'aurais préféré celle du petit frère au grand, ce dernier en manquant finalement, est obligé de compenser maladroitement. Mais en même temps celle du petit frère a son origine aussi d'une lointaine et certaine rigidité. Est-ce que j'aurais aimé être comme ça ? non, à bien y réfléchir, je n'aurais pas aimé être quelqu'un d'autre. Bien, alors, et si j'avais été un homme mais la même ? 
La réponse me semble : impossible. Je n'aurais pas vécu certaines mêmes expériences et je n'y aurais pas réagis de la même, j'y aurais certainement mis plus d’orgueil, m'invitant à peut-être plus de cruauté, envers moi-même ou envers les autres.
Est-ce ce que je n'aurais pas moi aussi fini par éprouver une certaine complaisance et satisfaction en disant mais allez-y madame.
Bah après tout, qu'est-ce que j'en sais ?
C'est très agréable ce soleil.




Edit : " je n'aurais pas aimé être quelqu'un d'autre."  Cette phrase n'a aucun sens il me semble.

Je crois que j'ai un faible pour les personnes âgées.

Cette après-midi, je me promène avec mon chien, comme j’adore ça et qu'en plus il fait beau, je m'arrête à une terrasse. Il y a beaucoup de monde, je suis face à une place, où le weekend, beaucoup de parents viennent avec leurs enfants. C'est la même place ou il y a le marché trois fois par semaine. 
Par chance, il reste deux tables de disponibles, je m’installe à l'une d'elle.
Juste en face de moi, une table de quatre, deux messieurs, deux femmes, dont une assez âgée en fauteuil roulant. Je ne prête guère plus que ça attention à eux.
Vient un moment, où sur le départ, ils se lèvent. Un homme, le plus âgé, s'approche de la dame en fauteuil roulant, lui essuie une caresse sur le visage et se penche vers elle en l'embrassant tendrement en demandant "ça va maman?" , je comprends que c'est son fils, et que le plus jeune homme qui vient ensuite, se pencher vers elle, en l'embrassant affectueusement à son tour, est le petit fils.
J'ai trouve ça bouleversant, l'affection de ces deux hommes me paraissait tellement sincère, et cette dame, si vieille, si fatiguée sur son fauteuil. Je me demandais, à quoi pense-t-on quand il ne nous reste plus que ça, que des pensées ? Pensait-elle encore ?
leur scène était touchante.

Plus tard, lorsque je marchais pour le retour, toujours accompagnée de mon chien , je croise une autre personne âgée, la démarche difficile, à sortir son petit chien. Ce genre de chien dont on aime bien dire qu'ils ne valent pas ces grands et "beaux" chiens, dont on aime parfois bien comme mépriser. Je le trouve mignon moi, mon chien s'approche vers lui, ils se rencontrent, et alors que j'allais repartir, je reviens presque pour admirer ce qui me semble être un bichon. Je lui caresse la tête, et avec sa maîtresse nous échangeons 
"Elle à 16 ans" 
"Oh, elle fait bien pour son age, toute joyeuse"
"oh oui c'est pas facile non plus "
J’imagine, la mienne à 14 ans et malgré les apparences est bien malade. Mais je me demande, madame, parlez-vous de vous aussi ? 
Car je la vois, avec cette difficulté à marcher, bien plus que son chien.
Mais cet échange, ce n'était que du sourire. Rien de bien profond dans celui-ci, mais tellement plus marquant, cette espèce d'appréciation de chacune des parties pour l'autre, me touche bien plus que toutes ces conversations soit disant profondes, mais sans aucune joie ni bonté.
Je me suis demandée au final s'il n'y avait pas cette solitude en corrélation, entre moi et ces personnes âgées.

super bonne journée de A à Z

humeur au beau fixe

découverte d'un nouveau salon de thé à l'ambiance cosy, une adresse comme je les aime

acheté du matos dans une boutique pour arts créatifs - que du bonheur en perspective

(bien sûr il y a toujours la souffrance dûe aux trauamas en arrière-plan, mais c'est de l'ordre du supportable)

j'ai tenu les promesses que je me suis faite à moi-même aujourd'hui, et de ça je suis super fière (comme par exemple, de lutter contre la sédentarité, ne pas m'encroûter et faire qq exercices légers malgré les douleurs articulaires)

Journée d'hier : au pieu pour cause de coup de froid (le truc improbable : le haut de mon pyjama est remonté pendant que je dormais, et j'ai pris froid comme ça. Ca ne m'arrive jamais). J'ai juste fait 500 mètres en fin d'après midi pour aller à Biocoop, et donner à madame un shoot de bonne conscience alimentaire.

RonaldMcDonald a écrit:le truc improbable

Je n'aurais même pas imaginé que l'on puisse tomber malade comme ça 

Nomade a écrit:

RonaldMcDonald a écrit:le truc improbable

Je n'aurais même pas imaginé que l'on puisse tomber malade comme ça 

je confirme que c'est possible c'est arrivé à un de mes ex et à l'époque j'avais halluciné !!!
il a attrapé froid à cause d'un courant d'air froid sur le ventre (le coup du T shirt qui se relève pendant le sommeil...), anecdote dingue mais véridique

avec le recul je suis pratiquement sûre que l'ex en question est un autiste Asperger qui s'ignore et ce n'est pas la seule de ses bizarreries...

et sinon... j'ai passé la journée pépère à siroter du thé et à surfer sur toutes sortes de sites qui touchent à mes intérêts spécifiques, tout en découvrant un tas de nouveaux comptes insta/youtube/podcats féministes radicales énervées qui bavent de rage

j'ai aussi regardé le dernier film de Snoopy, pour une parenthèse bisounours dans ce monde de brutes
https://www.imdb.com/title/tt30841644/?ref_=nv_sr_srsg_0_tt_1_nm_0_q_snoopy%2520franklin

aujourd'hui, me suis offert une dose de légèreté, voire de futilité et ça fait du bien !

J'ai assisté à un "job dating". J'ai eu le malheur de postuler à une annonce provenant d'un groupe de restauration, par simple curiosité (j'avais même pas trop compris le sujet du poste), et Bim : v'là pas que je suis convoquée par le pole emploi France travail. Une heure aller, une heure retour, presque deux heures à attendre mon tour pour un fucking entretien ... N'importe quoi.
Bref, je sais pas si c'est parce que je suis un peu trop solitaire et dans mon monde, du coup je me rends pas bien compte, mais ahlalala, sont nerveux les gens... un peu toc toc aussi. Alors t'en as un (candidat) qui à commencé à faire tout un speech sur les produits surgelés vs produits frais, un autre qui émet sont avis un peu contre lui, le premier qui commence à dire que c'est très important pour lui, ça monte un peu en pression.
Ensuite, un peu plus tard, ça remonte en pression pour une putain de connerie, un mec un peu nerveux qui cherchait la merde. Encore un peu plus tard, une responsable de France travail ou du groupe, je sais pas, pose une question concernant notre ordre de passage, un candidat répond, gentiment, il poursuit pour mieux dire, là la responsable s'agace, tu sais pas trop pourquoi.
ça m'as un peu fait peur, je me suis dit "whaa ça va être ça quand je vais reprendre le travail ?"
Bon, une (belle en plus) après-midi de perdue quoi.