Enfin prête ?...pas sure....

arrosage gouttes à gouttes : plus con que moi tu meurs 


après une semaine de wacances arrosesques ,le remord m'ayant assaillie, je suis allée, ce matin , re-travailler mon installation du gouttes à gouttes sur une autre bordure 

j'ai décidé de ne mettre que 5 goutteurs pour l'instant afin de ne pas trop abîmer mes mimines 

j'avais oublié de préciser précédemment que les bouchons qui se mettent à la fin du tuyau , il n'y en avait pas , donc il me fallait brûler ledit bout afin de colmater l'orifice de sortie 

sans me brûler les doigts bien sur


j'installe donc mes 5 bazars ---- pas folle a guêpe , car si cela ne fonctionne pas comme l'autre jour , pas la peine que je le casse les doigts à en installer 20-----

il n'y a qu'un pot de fleurs de ce coté , je déterre la plante grimpante qui est dedans car je trouve le dénivelé bien trop important par rapport au sol (cqfd :débit +bars+ pression+l'âge du capitaine)

et je mets un pot bien moins haut, très fière d'y avoir pensé

je branche le tout et appuie sur le "on" du programmateur qui est toujours en anglais bien sur

quelle n'est pas ma déception : seuls 2 goutteurs suintent de minimes gouttes d'eau !

je décide , vue qu'il y a de l'eau de continuer à couper le tuyau , afin d'installer 2 goutteurs supplémentaires

de ceux là sortent 2 gouttes par minutes et des 5 autres : rien

la mort dans l'âme je décide d'arroser au tuyau mes tomates qui se dessèchent , sur une autre bordure ,  là où le système de gouttes à gouttes précédent a foiré 

----ou plutôt c'est moi qui ai foiré l'installation-------

et là whooooo pas d'eau !

je n'avais pas ouvert l'alimentation du jardin!!

plus con que moi tu meurs ! 

le petit peu d'eau qui gouttait 2 des goutteurs devait être un résidu de mon arrivée d'eau

je me précipite vers le programmateur afin de le mettre en route , et là, ô miracle : les 7 goutteurs coulent normalement 
même celui du pot de fleur !


me reste , sur cette rangée , à en mettre une dizaine d'autres

ça prend tournure .......

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Attention , tension 


trop de tension
accaparé que vous êtes par la production
vous ne laissez de place à aucune création
 
je me tais
 
    je vous écoute
 
              je vous observe
 
 
le regard aux aguets vous avez l'air traqué
par votre propre taux de productivité
vos mots sont trop précis ils souffrent d'être hachés
et stéréotypées à force de répéter
 
 
      motus
 
                l'oreille en décalage
 
                                              vision
 
gestes nerveux , rictus,
vous posez des questions
qui n'attendent aucune réponse ,
car vous savez tout ,
vous êtes si sur de vous
 
 
     alors je pars rêver dans une autre atmosphère
         je monologue avec mon imaginaire
             à défaut d'attention ,
                  la grande qualité , de mon inattention
 
                                                      fait , que
 
                    je vous prévois un étrange avenir
                          quand vos tensions seront rompues
                                   vous serez tout délire
                                       je vous dirai alors soyez le bienvenue









peintre Munch

Anodin pas anodine

 
 
Un petit battement de coeur
Pas assez fort pour me déchirer la poitrine
 
Une cigarette qui se consume
Pas assez forte pour tuer mon coeur
 
Une musique triste
Pas assez triste pour que je pleure
 
Une pensée grise
Pas assez noire pour que je la trouve
anodine
 
Un tableau en cours
Pas assez beau pour que je le termine
 
Un courrier à lire
Pas assez beau pour être accroche-coeur
 
Une petite lueur de joie
Pas assez grande pour qu'elle me soit câline
 
Un rai de soleil sur mon épaule
Pas assez grand pour m'emplir de bonheur
 
Une .....musique de ginkobiloba
Bien assez forte pour me déchirer la poitrine
 
Sur des sons qui me consument
Bien assez forts pour tuer mon coeur
 
Une musique gaie et triste à la fois
Suffisamment triste pour que je pleure
 
Une voix teintée et grise
Suffisamment rauque pour que je ne la
trouve pas anodine
 
Des sons qui me portent en un songe
Suffisamment beau pour que je le termine
 
Des paroles à entendre et à lire
Suffisamment belles pour être accroche-coeur
 
Une musique aux mille éclats de joie
Suffisamment grande pour qu'elle me soit câline
 
Un rayon de soleil que j'écoute
Suffisamment grand pour m'emplir de bonheur ...


(
"mamacita" album de ginkobiloba)








peintre : Otto Dix

réalité : néant


tu vois cette pomme ?
moi je vois cette pomme
 
mais
 
lorsque nous la dessinons
lorsque nous la décrivons
 
il semblerait qu'il ne s' agisse pas du tout de la même pomme
tant notre façon de voir une même pomme diffère
 
 
il apparaît que la réalité n'existe pas
 
 
tu vois ce tableau ?
moi je vois ce tableau
 
mais
 
lorsque nous échangeons nos impressions
avec passion
 
il semblerait qu'il ne s'agisse pas du tout du même tableau
car telle couleur tu ne l'as pas vue et tel détail je l'ai soustrait
 
 
il semblerait que la réalité n'existe pas
 
 
tu lis ce poème
je lis ce poème
 
mais
 
lorsque nous partageons notre avis sur ce sujet
ils sont très différents voire en opposition
 
or il s'agit du même poème
que nous avons compris chacun à notre façon
 
 
comme si
la réalité n'existait pas
 
 
car
 
les couleurs les formes et les mots qui la décrivent
ne sont que des reflets rétiniens
très différents selon l' humain
 
 
la réalité revêt ainsi plusieurs aspects
non univoques
 
où
 
la disparition des certitudes
crée une porte ouverte à double battants
 
comme un va et vient
 
où
 
il n'y a plus besoin de s' évader de la réalité
il n'y a plus besoin de se fuir soi même
 
il n'y a plus ni réel ni néant
 
il n'y a plus ce "Je" entièrement construit tel un Jeu d'images
par les diverses visions de l' entourage
 
et
 
lorsque J'en ai  l’envie lorsque J’en ai assez
Je gomme toutes ces vues faussées
 
et Je m'efface
 
en me confondant
avec tout ce qui n'est pas moi
avec tout cet incertain que je perçois
 
 
oui ,Je m'efface
 
pour devenir 
 
une pomme
un tableau
ou parfois un poème










peintre : Dyane Suib

je m'arrête un instant....
 
....de courir
 
je prends mon temps...
 
.....pour  te l'offrir






Dali

Quitte moi (2003)









Quitte moi
je t'en prie , quitte moi
sépare toi de moi
 
je n'en peux plus
je n'y arrive plus depuis des mois
 
ce pourquoi je me suis éloignée il y a bientôt 6 mois
 
mais tu ne me quittes pas
 
car tu as décidé que tu m'aimais
juste au moment où je partais
 
tandis qu'avant , avant , tu me disais ne pas m'aimer
 
j'ai attendu
attendu, attendu  puis je t'ai quitté
 
car rien n'est venu
et mon coeur se brisait
et mon âme s'usait et mon être souffrait
 
dans ton jeu de l'indifférence
 
 
or depuis , tu ne me quittes pas
 
quitte moi
je t'en prie quitte moi
sépare toi de moi
 
je me surprends à te dire
des mots violents
des mots méchants
des mots cassants
des mots d'usure
 
puisque jamais tu ne m'entends
 
je m'en veux de ces mots
car ils sont bien sur faux
 
mais ils sont là pour te choquer
pour que tu aies l'envie de t'éloigner
 
Oh je t'en prie, quitte moi
quitte moi
sépare toi de moi
mon amour s'est usé
à force de frapper
sur tes airs de distance
 
j'ai connu tant d'errance
quand nous vivions ensemble
 
ton amour pour moi ne me convient pas
 
il arrive après
 
et pour m'en protéger
 
mon amour pour toi s'est totalement perdu
vaincu par tout ce que nous avons vécu
 

Oh , je t'en prie... quitte moi...













peintre Lorenzo Cotrufo

vous avez dit gouttes à gouttes ?


allez ma grande une bordure de faite !
je ne dis pas que les 3 derniers goutteurs débitent grand chose mais cela fonctionne 


néflier arum et papyrus vont avoir un peu soif mais tant pis , je ne peux pas faire mieux 

le principe c'est de quasi fermer les premiers goutteurs afin que le minuscule débit ne s'épuise pas avant le bout du bout du tuyau (faut dire que j'ai acheté à "pas cher ")

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pour les pots je vais m'orienter vers des oyas que je vais fabriquer 
en attendant des bouteilles en plastoc à l'envers feront l'affaire ...

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parmi mes crises , j'ai eu une crise Whisky ............

quand les verres insolents s'entourent de mes doigts
rongeant mon âme déchue aux degrés peu lucides
je supplie qu'ils soient pleins pour combler mon avide
et tout cet assoiffé qui ne tarit en moi
 
dans ces nuits solitaires où se meurt mon foie
je sirote en quatrains l'âpreté du fluide
assorti à l'humeur d'une bouteille vide
qui en fin de soirée devient un rabat-joie
 
et le temps aiguisé d'une horloge perfide
aux coups decrescendo d'une vie homicide
sonne à la nuit ces heures où je suis à l'étroit
 
j'écris des mots brûlants sur un papier aride
avant de les jeter tous afin qu'ils se noient
il seront ces silences qu'ils étaient autrefois
 

----tu devrais écrire des choses intelligentes me dit mon neurone.........

----j'ai pas zenvie

je copie colle ce que je viens de mettre sur le fi de Zézé 

en rapport avec ses mots : je pense que l'humanité n'est pas noire ou blanche mais grise et que c'est exactement le point , sommes nous capable de devenir gandalf le blanc ou un démon ? 


je ne pense pas que l'humanité soit grise



tout comme je ne pense pas que la vie soit grise 



l'existence est juste .....une aventure .....



une aventure sans aucun mode d'emploi 



et aller à l'encontre de l'humain et de l'humanité



c'est aussi aller à l'aventure 



sans aucun mode d'emploi

bon ayé j'ai pondu mon Nintelligence du trimestre , t'es content neurone ?

un état dame 

deux états dame 

ou-est-la-question a écrit:je ne pense pas que l'humanité soit grise

Après quelques verres de whisky, si, un peu quand même...

trois états dame

piouuuu Orto , 11 ans que je n'en bois plus quotidiennement 

c'était une pensée-à-jeun ! 

non mais ,  canaillou !!!  

Je n'insinuais rien, je parlais de l'humanité en général

moi aussi 

hihihihi

mais où est donc la dame ?

elle est parfois paumée entre l'avant l'après
mais avec comme boussole le goût du sans-regret 
ce que l'on a vécu ?
on ne le vivra plus

et alors ?
c'est une histoire d'encore 
d'encore et d'encore 
qui ne cesse d'éclore 
sous chaque instant présent 

le passé n'est pas muet et le présent non plus

qu'en est-il de demain 
si ce n'est l'incertain 
du grave et de l'aigu 
à jamais rabâché , à jamais rabattu ?

je joue mes lendemains dans mes cartes à jouer  
jamais ne me défausse 
de mes rois ou valets 
préférant la vie vraie , à celle qui est fausse

je joue ma vie aux dés 
qui sont parfois faussés

qu'importe
vue tout ce qu'elle m'apporte

la dame est dans les cartes 
et dans chacun des dés , dans toutes les facettes
d'une comédia dell'arte 
dont elle sait si bien jouer , cela faut qu'elle l'admette

allez je me remets un coup de "Léon"

yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh


t'en veux de l'énergie ????

écoute ça et danse !!!!!!!!!!!!!!!!

un de mes chouchou que j'ai rencontré à un coin de rue ....

puis une autre personne chouchoute rencontrée à plusieurs coins de rue 

j avoue que je ma pâme toujours devant ses textes sa voix et sa musique
depuis ....20 ans ? oui , je crois 

c'était une chanteuse des rues à Montpellier

mais qu'est ce qu'on attend pour être heureux
au lieu de nous pourrir le quotidien 
dans des mots qui nous rendent malheureux
compromis de deux vies dans des jours bactériens 

moi, je veux un vaccin !
un vaccin contre a vie à deux , contre la vie tout court
moi je ne te veux que du bien
mais nous regarde sans détour 

c'est ça l'amour ? 
pourtant j'en ai connu des sans-retour 
dès où je suppliais
qu'il me quitte à jamais 

mais ça ? j'connaissais pas
la fin d'un pourquoi-pas 
la fin des pourquoi oui , pourquoi non
une fin coup de canon ?

qui tire sur mes rêves et sur tous mes espoirs
l'espoir , tout comme la vie , est une illusion
mais tout cela est dérisoire 
un peu comme une chanson 

moi , je chante à l'heureux
des jours à venir 
car mes chers aieux
m'ont appris à en rire ........

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