Zèbre ou pas Zèbre - tel est la question

Bonjour à tous,

Cette citation de Zilliam Zhakezpeare me tourne dans la tête depuis quelques jours  

Comment j’en suis arrivée là ? A 31 ans avec un papa Kangourou et un BB kangourou de 2,5 ans.

Et bien, j’ai fondu les plombs en janvier , genre surmenage domestique.
Et à la deuxième consulte, après 10 jours de repos – ça va pas mieux, le médecin m’envoie chez la psy (qui m’a suivit pendant ma grossesse) avec BB K.
Papa K vient avec nous.

Pendant la séance, la psy sort à Papa K : « vous savez, Maman Kangourou a besoin d’être rassurée »

Et là, c’est comme si elle avait ouvert une porte qui me permette de revoir l’histoire d’une autre manière.
Et j’ai repensé à cette petite phrase entendue il y a 10 ans d’une collègue « tu me fais pensé à la surdouée que j’ai vue hier dans un reportage sur ces personnes dépistées  sur le tard »


Euh… comment dire que j’ai été nulle toute ma vie et que j’ai rejetée cette idée en bloc… Pourtant, et bien que je ne me sois jamais sentie valorisée outre mesure, on (mes parents, la famille, les amis, puis les relations professionnelles) a toujours loués ma mémoire, ma maturité, mon amour de la lecture, ma capacité d’analyse…

Mais cette idée ne m’a jamais quittée !!! Et la phrase de la psy m’a permis de « pouvoir » considérer cette possibilité là (en entretien pré-test la psy parlera d’hypothèse).

J’ai donc fait quelques recherches, et la je tombe sur le terme zèbre, y’a eu un flash et tout un week-end de réflexion et des recherches plus poussés : Je tombe sur « trop intelligent pour être heureux… » - La révélation !!!!

Les larmes aussi (de soulagement !) et une question : comment elle fait pour savoir ? Comment a-t-elle fais pour mettre des mots sur des interrogations qui ont rythmées ma vie, parfois de manière inconsciente ???
Je me suis reconnue dans sa description du zèbre, ça explique mon angoisse, mon impression d’être différente, mes relations compliqués avec les autres, l’injustice qui me rends malade, pourquoi ça n’arrête jamais dans ma tête, pourquoi j’ai toujours souffert du malheur des autres (je m’appelais l’éponge quand j’étais ado) et aussi pourquoi j’ai pas de second degré (lol – question fondamentale s’il en ai)

Je fais un long mail à ma psy car jamais je n’aurais pu lui dire ça en face…

Elle m’appelle et me pose 2/3 questions sur mon mail ; me dis que c’est son sujet de prédilection (j’ai su en consult - comme je m’en doutais, que ses enfants sont des zèbres), qu’elle a été formée par Jeanne Siaud Facchin (Doc Zèbre) et  en réponse à mes interrogations, ça ne lui parait pas déconnant. Elle m’explique qu’elle ne la pas vue lors de ma grossesse et après car nos échanges était centré sur ma place dans cette nouvelle famille et que nous n’avions pas parlé de mon adolescence ou autres mais que les rencontres ne font pas sans raisons et que si elle a accrochée avec moi, ce n’est pas pour rien.

La consult pré-test m’a semblé être une longue suite d’histoire de ma jeunesse (entrecoupée de « j’ai oubliée ce que je voulais dire… ») comme une argumentation désespérée pour la convaincre.
Je serai incapable  de dire ce qu’elle en a pensé, si ce n’est que nous avons fixé un rv 8 jours plus tard. (C'est-à-dire vendredi, J’oscille entre l’impatience et la peur panique !!!)


J’ai trouvé son discours concernant les résultats plutôt positif, comme si elle n’avait pas trop de doute. Et en rentrant, j’ai dis à Papa K que je pensais que la psy ne m’aurait pas fait passé le test si elle n’avais pas cru à l’hypothèse.
Je suis mal à l’aise de cela, car j’ai l’impression d’avoir mal interprétée son discours et d’une manière générale de mettre emballée un peu trop vite, d’avoir mal (re)lu l’histoire.

Après, mon petit cousin de 6 ans et au max du test de son âge, donc il y a des rayures qui trainent dans la famille…

Et puis, je me sens zèbre. Moi qui est refusée les étiquettes tout ma vie, je suis ravie d’avoir celle là !!! Enfin l’impression d’avoir trouvé une case à ma taille… J’ai parlé d’évidence à la psy

Et maintenant, j’ai peur !!!!
D’autant que j’ai eu l’excellente mauvais idée de faire le pré-test pour l’assiociation Mensa (j’ai trouvé le nom dans le bouquin de Monique de Kermarec « … Faire simple quand on est compliqué ») au taf, pas du tout concentrée, en deux plombes, pour la note royale de 21/40. Comment vous dire que ma confiance me parle plus depuis…

J’oscille entre la FOI la plus profonde et le découragement le plus totale.

Et surtout une question me taraude : qu’est ce qui se passe si j’échoue au test et que je ne suis pas rayée ???
J’ai très très peur de ma réaction, de ma déception (à la hauteur de cet espoir d’appartenance) et j’ai quoi alors ???
Dans tout les cas, il est convenue avec la psy que l'on se voit souvent…

Voilà, merci de m’avoir lu jusqu’ici…
J’ai hâte de lire vos témoignages !!! Y'a t'il quelqu'un qui était persuadé d'être zèbre avant le test? Tout en étant persuadé d'avoir fais une crise de prétention???

Maman Kangourou (peut-être croisé – on sait pas)

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Bonjour et merci.

Oui, je sais.... Mais le commencement de tout ça, c'était quand même qu'être juste Maman Kangourou, ça suffit pas (ce qui ne remet pas en cause la joie et le bonheur qu'apporte BB k.