retour de l'hypersensibilité après sevrage antidépresseur. Comment ne pas devenir fou?

Bonsoir à tous, ça fait bien longtemps que je n'ai pas demandé l'aide d'un réseau zebre, et la raison principale est certainement la prise de ces merveilleuses choses que sont les antidépresseurs.

Oui, je sais que beaucoup d'entre nous les supportent très mal, mais pour moi ça a été un véritable soulagement durant ces dernier 18 mois: Fini les montagnes russes émotionnelles, la cacophonie dans ma pensée et enfin un vrai sommeil sans insomnies! libéréééé, délivréééé ... ^^
Mais bon, ça me coupait aussi de truc sympa, surtout au niveaux de mes sens qui étaient bien moins affûtés, ce qui rendait certaines choses de la vie beaucoup moins rigolotes...

Bref, ma situation s'étant énormément amélioré, j'ai commencé à baisser mes doses progressivement, d’abord un tier, puis une moitié, puis tous les deux jours. Jusque là tout restait stable. Puis tous les trois jours: je retrouvais, alors, mes sensations tactiles, mon odorat, la synesthésie, et mes pensées retrouvaient doucement leur rythme. sympa donc.

Et puis cette semaine, j'ai franchi franchir le cap des 1/2 dose tous les 4 jours, et là ! ça commence à etre vraiment la merde!
j'ai de la musique en continue dans ma tete, je penses dans 4 directions différentes, je perds (encore plus) mes affaires, j'oublie, je stress, j’angoisse dans les transport et putin ! je retrouve se sentiment débile et horrible de manque, quand je ne suis pas avec mon chéri! Oui, c'est très con mais bon dieux que ça m’énerve!
On habite meme pas loin de l'un de l'autre, c'est pas une raison pour avoir l'impression qu'on m'arrache les cotes et les bras en m'injectant de l'acide bouillant dans le corps!
bref, ceci n'est qu'un exemple, pour dire que je retrouve ma sympathique capacité à ressentir de sympathiques sentiments de manière totalement extrême et handicapante . .. Je suis "ravie" ...

Ce genre de chose vous est il arrivé?
Comment les plus zen d'entre vous arrivent ils à canaliser ces débordements émotionnels?
ou à les transformer pour en faire quelque chose d'utile?

j'espere ne pas avoir ete trop décousu, merci de votre écoute.

J'ai pas de réponses, j'en cherche aussi, on a une situation un peu similaire mais du coup je te soutient, tu n'est pas seule ^^
Courage!

hello,
étant aussi passé par ce sevrage de cochonneries, la respiration , le sport, les massages, la nature, la musique et la cuisine m'ont beaucoup apporté en cela que je me reconnectais à mon corps, qui est un merveilleux cadeau!

Perso j'ai toujours vécu avec des médicaments de toutes sortes, dont pas mal d'Ad et dans mon cas, j'insiste, je bénis le ciel tous les jours que ça existe.

Maintenant, comme il n'existe pas de "dolorimêtre" très fiable, chacun a des besoins différents j'imagine. Par contre il est fréquent que l'arrêt provoque un choc en retour. Il ne faut pas déconner avec ces trucs. J'en ai parlé déjà avec l'interlocuteur au-dessus.

Le tout c'est de bien savoir pourquoi ils t'ont été prescrits, à quelle dose et pour combien de temps. Un arrêt du traitement devrait toujours être négocié avec le médecin prescripteur.

Salut Sonatare,

Est-ce que tu es suivie par ton psy ou ton médecin traitant pour la diminution de l'AD?

Il me semble que quand une étape dans la diminution déclenche de forts symptômes de sevrage, il faut revenir à la dose précédente (ici 1/2 dose tous les 3 jours) pendant un moment avant d'essayer à nouveau de réduire.

Sinon, je ne sais pas si c'est possible en fonction de ta dose, mais est-ce que tu ne pourrais pas essayer de diminuer encore plus la dose plutôt que d'espacer encore plus les prises? Genre 1/4 tous les deux jours, par ex.

Enfin le mieux me semblerait de demander conseil à ton psy ou médecin (mais selon mon expérience, les médecins généralistes sont pas toujours compétents pour ce genre de choses, je ne sais pas pour le tien?).

Bon courage!

Edit: je viens de voir que ton message date un peu, tu as du trouver une solution depuis...