Présomption d'innocence, méthode Coué, effet placebo...

Rien c'est vrai, rien ne certifie que j'en sois. Pourtant tout semble m'y prédisposer. Ensuite je me persuade que j'en suis en surfant avec ivresse sur les posts un peu trop encourageants (c'est suspect) du forum. Enfin un jour je m'inscris au test presque par erreur. Et là, là quoi ? Soit on me renseigne sur mon potentiel et c'est le sommet de l'Everest, soit on me manipule en me laissant croire que j'en suis malgré tout et là encore, si je suis dupe ou si je feins de l'être, c'est le sommet de l'Everest. Morale de l'histoire : les étiquettes ne sont rien, les autres vous diront toujours sur vous des choses que vous voulez entendre. Parce que, grands manipulateurs devant l'éternel, les zèbres s'arrangent toujours pour tourner les choses à leur avantage. En définitive, seul compte son propre chemin dans la pénombre jusqu'à la clairière où paissent encore groggy par leu périple quelques zèbre fourbus aussi étonnés que vous. Ce chemin d'ivresse intime est parsemé d'embûches, de flatteries et de faux-semblants. Est-ce le vôtre ?

Pourquoi un psy te manipulerait pour te faire croire que tu es surdoué? Ai-je bien compris?

Mélanie a écrit:Pourquoi un psy te manipulerait pour te faire croire que tu es surdoué? Ai-je bien compris?

Pour te compter au nombre de ses futurs patients. Aguicher la clientèle en la flattant c'est bien connu comme principe. Si c'est le cas, manipulation est prendre dans le sens de mensonge. Pour le reste il est de notoriété publique que certains testés tentent de manipuler à leur tour le psy en le déroutant, en lui tendant des pièges comme dans un jeu de dupes... La question est : Qui est dupe de qui ?

Je crois que tu te dupes toi même en fuyant quelque chose...

Quid de ceux qui ne vont chez les psys seulement pour faire le test sans y retourner après (ni avant) ?

Tiens, ça faisait longtemps...

Ivresse de la flatterie (je me marre), ou juste de te rencontrer toi-même ? Ça effraie, non, de se regarder en face ? C'est con, ça confirme assez rarement qu'on n'est qu'une merde.

C'est flippant même, on risque d'en perdre nos excuses pour souffrir tranquillement...

De toute façon, tout reste ouvert.
Personnellement je me sens complètement con, et ce n'est pas une formule de style.

Fata Morgana a écrit:De toute façon, tout reste ouvert.
Personnellement je me sens complètement con, et ce n'est pas une formule de style.

Je te trouve assez con en effet, et j'ai cru deviner que nous courions dans la même catégorie

Pour l'instant on ne s'est pas encore croisés, mais cela me semble inéluctable...