Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

T'as raison Parisette, ça sent le sapin roussi !

Allo docteur :

Euh j'ai dit ca moi ?
Je passais juste, sur la pointe des pieds, lui souhaiter un bon anniversaire (pour la discrétion c'est raté c'est clair...)

Clair comme de l'eau de vie ^^
⊙⊙ 8=>

J'ai le souvenir d'un monde où la pensée n'appartient à personne.

Va savoir d'où me vient cette idée saugrenue qu'un jour, un tel monde existe. 

Tout à démarrer à la suite de ce rêve où je découvrais qu'il m'était possible d'échanger avec l'autre nos globes oculaires. Nous pouvions ainsi l'un et l'autre, adopter un regard différent, tantôt bleu azur, tantôt marron chocolat. Je découvrais avec enthousiasme mon nouveau regard et celui de mon amie en face de moi. Mais quelle ne fut pas notre surprise lorsque les rayons du soleil vinrent se poser sur nos rétines !! Nous retrouvions, malgré nos échanges oculaires, les reminesences de notre couleur d'origine.

A mon réveil, mon regard marron chocolat n'a pas disparu mais à la lueur du soleil, je retrouve avec une certaine nostalgie le bleu d'un globe que j'ai un jour porté.

Lettre à une petite Choupinette.

Désolé, ce n'était pas de ma faute, ou si peu, ce n'était pas un mouvement d'humeur, un peu, sans doute, un peu, seulement, l'occasion surement de galoper plus vite que toi, ma choupinette des bois. D'un manque de respect je fis une sentence, tu lèves le petit doigt et c'est mon poing qui s'élance.

Deux chevaux au pré, à peine l'un frémit que déjà l'autre s'emballe. Quand l'affolement se fait bonheur autant que sagesse de l'espèce.
Quand le bipolaire homosexuel commença à délirer sur la virginité du jeune jouvenceau qui venait de nous rejoindre, il me fallut bien admettre ce sentiment contre-nature qui envahissait mes paturons, son énergie étrangère me portait vers l'avant, je me mis à galoper avec lui, plus vite que lui, et nous étions bientôt deux, emprunts chacun d'un intérêt lubrique pour ce petit cul vierge qui, par malheur, ne savait que s'assoir.

Le diagnostic psychopathologique précis me concernant, vous n'en trouverez les critères que dans le DSM V à venir, au chapitre Troubles du comportement/Syndrome du bourrin. Je me croyais sensible et je n'étais qu'équin. Je me voulus César et je me suis trompé, ma statue s’élève devant le temple de Vénus Genetrix, en hommage à mes fentes, au nombre de quatre, pour enfin, soumis à ma chimère, toujours me distinguer de mes pairs.

En ce jour de merveilleux ennui, j'errais en toute volupté entre le Bene Gesserit de Frank Herbert et le sens de la répartie de Sir Shumule. Si mon avis sur ceux qui associent gentillesse et faiblesse vous intéresse, voici son échange avec Serge Hayoub. " Pour souscrire à l’équation gentil = faible, appelée par Nietzsche " Morale de l'Esclave ", il faut être cassos ou nabot levantin. "

https://twitter.com/SergeAyoub/status/579390729841147904

Un petit bijou que cet échange, et de ce lyrisme je me fis une loi, aussi soudaine que le vent qui se lève. Pauvre, pauvre, pauvre Choupinette des bois, si ses intentions furent sincères, son tempo s'avéra mortifère.

J'en étais toujours à tisser des liens entre les Valkyries de Sir Shumule et les Révérendes Mères de Frank Herbert, tentant de peindre un portrait crédible de la fabuleuse énergie du gynécée, l'énergie de la terre, que je capte par mes pieds fendus et mes talons. Si elle m'hypnotise et m'anime, cette énergie n'est pas mienne. Je voulais pouvoir la reconnaitre, je voulais en cerner l'ampleur et la puissance, ses pièges et ses impasses.
Apprendre à distinguer le souffle qui me porte de l'énergie générée par mes postérieurs, celle qui me pousse à ressentir que sur ce forum, putain, ce sont quand même surtout les femmes qui portent leurs couilles. Même si, dans l'ensemble, l'illusion est troublante, et c'est bien là toute ma peine, c'est en les supposant chez elles que je devine les miennes.

« Le grand Wotan enseigne que l’amour est la condition indispensable à la pénétration des Secrets (Æ*) : même très érudit et hyper-engagé en Siðr, « l’intellectuel » est un cuistre qui ratiocine stérilement et fait des circonlocutions « à vide » < sinueuse et lointaine est la voie envers un mauvais ami, même s'il habite au bord de la route >, au lieu que celui qui aime l’Edda (l'amant d’Edda ! tel Heimdall notre père !) reçoit la Compréhension directe, même s'il a mené, jusque là, une vie d'épargnant médiocre, de lecteur du Huff Post, ou même s'il a versé dans les religions étrangères : < mais vers un bon ami s'étend un raccourci, même s'il est plus éloigné >, comme il est écrit (Há, 34). »

J'étais chaud, j'étais bouillant, je transvasais des énergies dans mon laboratoire quand, soudain, ce MP. Je ne saurais jamais s'il était bienveillant ou pas. A l'aveu benêt de la l'impuissance au respect, la réponse cingla, c'est ainsi quand Sir Shumule m'impose sa loi.
Jamais un déchu se saura porter l'énergie du gynécée, son bâton de sourcier se laisse berner par l'humidité. Les oripeaux d'une révérende mère n'y changeront rien, une perruque blonde est vaine à provoquer l'hypnose. Pauvre choupinette, il crut brandir un glaive, il se prit une balayette.

Des mots que l'humain prononce, il reçoit le paiement. — Hávamál, 65

Aux mots je reconnais l'énergie qui s'annonce, celle qui va s'emparer de moi, la vague qui déferle du barrage.
Du roc je m'inspire pour prévenir la rafale, car déjà la pince du crabe se referme, figé, toujours, quand le courant menace. Au lieu de fuir je m'agrippe, tel un forcené, jusqu'à la panique. Il ne me reste plus que les ruades.
C'est aux vagues de la feuille qui s'y dépose que la surface du lac me prévient de l'Aquilon à venir, car d'un zéphyr je fais une bourrasque, et d'une flatulence une tornade.
De votre grisaille mille couleurs me parviennent, vos silences sont pour moi des vacarmes, vos humeurs les alizés qui m'emportent.

Ce jour est la fin de ma révolution, une autre commence, je choisirais mes bâts, propices à de nouveaux labours, de l'énergie il m'en faudra, c'est pourquoi j'ai choisi de faire court. Je ne voudrais pas vous mettre à la bourre.

Soyez bénis à tous les plans imaginables de l’existence – je vous aime tous – et n’oubliez pas, feignez la démence afin de pouvoir être quelqu’un de bien en toute impunité.

'tain, je me demande si je ne l'ai pas un peu chargé celui-là.

J'ai cru reconnaître des références à Laclos et à Clemenceau; mais pour le reste, c'est trop fort pour moi.

C'est le problème quand je ne dilue pas. Je ne m'adresse pas à l'intellect, j'évoque les courants qui m'anime, je les mets en scène, il n'y a rien à comprendre, juste à sentir, se laisser porter par le courant.
Plutôt des références astrologiques si le détail te concerne.

C'est quand que tu nous sers le sanglier d'Erymanthe en daube ?

Numero6 a écrit:celle qui me pousse à ressentir que sur ce forum, putain, ce sont quand même surtout les femmes qui portent leurs couilles.

J'ai retenu l'essentiel, si des donzelles sur ce forum ont encore assez de force pour porter les miennes, elles sont trop lourdes pour moi en ce moment, merci !

Cuicui a écrit:C'est quand que tu nous sers le sanglier d'Erymanthe en daube ?

C'est ce que j'apprécie dans l'astrologie ou dans la mythologie, n'y être qu'un figurant dans le théâtre des passions. Notre vision de l'univers s'est affranchie du géocentrisme puis de l'héliocentrisme, quand notre vision de nous-mêmes se restreint de plus en plus par nombrilocentrisme.

On notera avec intérêt que la déesse Héra dont il tirera son surnom, agit envers lui comme une véritable « providence maléfique », assez semblable dans l’esprit, à nos carrés d’astrologues. Toujours sur son chemin, à semer les embûches… Et le poussant sans cesse à se dépasser… en réalité pour son plus grand bien.

J'achète.

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:

Numero6 a écrit:celle qui me pousse à ressentir que sur ce forum, putain, ce sont quand même surtout les femmes qui portent leurs couilles.

J'ai retenu l'essentiel, si des donzelles sur ce forum ont encore assez de force pour porter les miennes, elles sont trop lourdes pour moi en ce moment, merci !

Douance et couilles dans google, je n'ai trouvé que ça 

Reconnaître la douance comme un handicap ? - Page 10

www.zebrascrossing.net › ... › Difficultés zébresques


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27 juil. 2016 - 26 messages - ‎8 auteurs
J'ai aussi bien précisé que la douance n'est pas un synonyme de pathologie, ..... alors pourquoi est-ce que tu casses les couilles avec ça?


du coup ça fait un peu le serpent se bouffe la queue, ça tourne en rond, non ?


On s'en fout mais on remarquera alors que la douance est traité partout avec beaucoup de sérieux et qu'ici de façon un peu moderne d'actualité ? voire en mode jeunes et pire par des vieux ?

Sur un Ave Maria de Schubert... mon Dieu...expliquez moi

Tu comprends tout de suite mieux quand tu saisis que ce qui inspirent la majorité des créatifs a une paire de couilles au cul et si possible pas les siennes.
Qu'ils parviennent à imposer leurs choix esthétiques aux femmes ne cessera jamais de m'interpeller. Faut-il y voir un cœur inversé ? Quel symbole !

I am so sure a écrit:Douance et couilles dans google, je n'ai trouvé que ça 

Tu sais que tu peux faire peur si on te connait pas ?

Oui, ça ne cessera jamais de m'étonner, mais j'me dis que tant qu'ils trouveront des couillons et des couillonnes pour dire oui da, y a aucune raison pour que ça change, n'empêche qu'ici, l'Ave maria de chou Berthe prend toutes ses lettres de noblesse !

C'est la petite mi-cuite qui sort de l'école en pleurs. Pas 6-clope y demande pourquoi qu'elle pleure.

- Au bac à sable, ils sont foutus de ma gueule parce que j'ai qu'un oeil.

Papa 6-clope tente de la calmer en y esspiquant que les zotres c'est des méchants vilains qui que faut pas les zecouter.

La petite mi-cuite redouble de pleurs et morve au pif :
- Mais au bac à sable, y sont tous foutus de ma gueule parce que j'ai qu'un oeil.

Papa 6-clope, patiemment, lui resspique.
Mais la petite mi-cuite n'ayant pas la lumière à tous les étages pleure de plus belle en répétant, "qu'y sont tous foutus de ma gueule au bac à sable parce que j'ai qu'un oeil".

Papa 6-clope est un papa patient. Il tente de faire de l'humour, espérant que la petite mi-cuite passe à Ot'chose mais...

- Ooouuuuin au bac à sable y sont tous foutus de ma gueule parce que j'ai qu'un oeil.

- ok maintenant on rentre et t'arrête de me casser la couille !

Patate a écrit:C'est la petite mi-cuite qui sort de l'école en pleurs. Pas 6-clope y demande pourquoi qu'elle pleure.

- Au bac à sable, ils sont foutus de ma gueule parce que j'ai qu'un oeil.

Papa 6-clope tente de la calmer en y esspiquant que les zotres c'est des méchants vilains qui que faut pas les zecouter.

La petite mi-cuite redouble de pleurs et morve au pif :
- Mais au bac à sable, y sont tous foutus de ma gueule parce que j'ai qu'un oeil.

Papa 6-clope, patiemment, lui resspique.
Mais la petite mi-cuite n'ayant pas la lumière à tous les étages pleure de plus belle en répétant, "qu'y sont tous foutus de ma gueule au bac à sable parce que j'ai qu'un oeil".

Papa 6-clope est un papa patient. Il tente de faire de l'humour, espérant que la petite mi-cuite passe à Ot'chose mais...

- Ooouuuuin au bac à sable y sont tous foutus de ma gueule parce que j'ai qu'un oeil.

- ok maintenant on rentre et t'arrête de me casser la couille !

Bon OK, j'avoue, tu m'as eu,

Kass a écrit:

Je veux savoir !

Idem !

PS : Parce que là, làaaaaaaaaaaaaa, y a moyen de flooder graaaaaaaaaaaaaaaaaaave !

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Idem !

PS : Parce que là, làaaaaaaaaaaaaa, y a moyen de flooder graaaaaaaaaaaaaaaaaaave !

Pas question ! On se tient au sujet du fil : moi !

Bien maître, vous n’oublierez pas votre disciple, hein votre grandeur sérénissime ? (smiley mielleux)

Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

Et donc sur ce sujet, tu as progressé ? 
Bienvenue 

Mildiou a écrit:

Bike balls:

C'est ce qui s'appelle avoir des couilles au cul.

I am so sure a écrit:Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

Et donc sur ce sujet, tu as progressé ? 
Bienvenue 

J'ai toujours cru que le monde n'était pas tel que je le voyais, que ce que j'avais les yeux ne pouvaient pas être vrai, que quelque chose m'empêchait de voir le monde tel qu'il était, forcément. Je me supposais une faille, je me croyais dans la matrice.
Il m'a fallu du temps pour faire confiance à mon regard. Et de plus en plus j'accepte de croire ce que mes yeux me dévoilent.

Le déclic s'est produit le jour où j'ai accepté ce que mes yeux me disaient : si ce texte est incompréhensible ce n'est pas moi qui ne comprend pas c'est que ce texte est effectivement imbitable. Ce qui m'était déjà accessible sur le forum s'avéra une sacré paire de manches quand il se fut agi d'auteurs célébrés comme James Joyce ou Freud. Les gens sont bien ce qu'ils sont, pas ce que j'en suppose, pas ce que, obligatoirement, ils devraient être.

Un parano est bien un parano, sa folie raisonnante est bien là sous mes yeux, pénible, que je tente de méconnaitre. Voir c'est renoncer à supposer.

Numero6 a écrit:

I am so sure a écrit:Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

Et donc sur ce sujet, tu as progressé ? 
Bienvenue 

J'ai toujours cru que le monde n'était pas tel que je le voyais, que ce que j'avais les yeux ne pouvaient pas être vrai, que quelque chose m'empêchait de voir le monde tel qu'il était, forcément. Je me supposais une faille, je me croyais dans la matrice.
Il m'a fallu du temps pour faire confiance à mon regard. Et de plus en plus j'accepte de croire ce que mes yeux me dévoilent.

Le déclic s'est produit le jour où j'ai accepté ce que mes yeux me disaient : si ce texte est incompréhensible ce n'est pas moi qui ne comprend pas c'est que ce texte est effectivement imbitable. Ce qui m'était déjà accessible sur le forum s'avéra une sacré paire de manches quand il se fut agi d'auteurs célébrés comme James Joyce ou Freud. Les gens sont bien ce qu'ils sont, pas ce que j'en suppose, pas ce que, obligatoirement, ils devraient être.

Un parano est bien un parano, sa folie raisonnante est bien là sous mes yeux, pénible, que je tente de méconnaitre. Voir c'est renoncer à supposer.

Y a des gens y sont moins cons que les autres.

Les idiots de base ont vu dans l'élection de Donald Trump l'annonce de la troisième guerre mondiale, les homosexuels au bucher, le retour sexiste des patriarches et les nuages de sauterelles sur les plaines de la Beauce. Quand tu puises tes infos dans les organes de la propagande officielle comme Le Monde ou Libé, faut pas t'étonner du résultat non plus.

Des plus malins comme votre serviteur n'y ont vu qu'une approche électoraliste plus en phase avec la société américaine actuelle. La majorité en avait raz-le-bol de se faire piétiner la face par toutes les minorités hystériques, de se retrouver muselée à grands renforts de " sexiste, raciste, homophobe ".
Plus moderne aussi le Trump, Tweeter et Youtube.

Et puis y a des gens vraiment intelligents, des qui réfléchissent, qui partent de constats et qui en supposent les causes. J'avais lu cette analyse :

Si les entreprises de Trump n'ont pas subi de grèves, d'incendie ou une augmentation du taux de suicide dans le personnel féminin, c'est bien parce que la force était avec lui.
Mais quelle force, quel lobby ?
Clinton représentait le pétrole " de l'extérieur ". Arabie, Qatar, etc., avec donc une couteuse intervention militaire pour maintenir leur approvisionnement en pétrole, et partant le financement d'allumés pas vraiment favorables à l'American Way of Life.

Trump c'est le pétrole " de l'intérieur ". Make America great again. L'intervention en Irak : trop couteuse. Le réchauffement climatique : bullshit. La pollution du gaz de schiste : so what ? On se rabat sur notre territoire, on construit un mur, on renonce au NAFTA et on encule la terre entière. As usual.
Trump c'est le business du peuple de l'arbre, on valorise et on défend son territoire. Clinton c'est le business du peuples des pirogues, on va là où les richesses se trouvent.
C'est un peu l'opposition qu'on peut trouver dans la BD de Lucky Luke, Les barbelés dans la prairie, le combat entre les éleveurs qui veulent pouvoir faire circuler leur troupeau là où l'herbe est plus haute, face aux agriculteurs qui installent des barbelés pour protéger leurs cultures.

Trump a bien d'autres projets en tête que de casser du pédé ou de perdre une seule seconde à dévaloriser les grosses moches furibondes dont il n'a strictement rien à foutre, il a tout ce qu'il faut à la maison, en beaucoup, beaucoup mieux. Tout ça c'était bon pour le show. Et son show s'est avéré de meilleur qualité que celui de Clinton.

L'article suivant ne fait que confirmer l'analyse que je viens de citer. Un article comme ça en France, et tu te retrouves devant le tribunal de l'inquisition, la 17° chambre correctionnelle. En France la liberté d'expression ne doit pas dépasser le niveau d'analyse d'un journaliste de Libé. C'est pour vous dire quand quelle merde on est. Ce n'est pas pour rien si plus aucune personne censée ne lit ce torchon subventionné.

https://blogs.letemps.ch/laurent-horvath/2016/12/19/trump-le-nouveau-plan-marshall-americain/

Extraits :

Pour ce faire, le président Trump a choisi Rex Tillerson, le CEO de la plus grande major pétrolière mondiale : ExxonMobil. Son expérience sera précieuse pour convoiter les champs pétroliers non exploités à travers le monde, notamment en Russie. Sur ce terrain, les Américains vont se heurter frontalement aux Chinois qui raflent depuis 10 ans toutes opportunités de l’Afrique à l’Amérique du Sud en passant par les USA-eux mêmes.

A l’interne, les Agences de l’Energie et de la Protection de l’Environnement ont été mises dans les mains expertes de Scott Pruitt, un lobbyiste pétrolier et climato sceptique virulent et Rick Perry, gouverneur du très pétrolier Etat du Texas.

Le président s’est tout naturellement tourné vers l’institution financière la plus influente dans le monde de l’énergie : Goldman Sachs.
Ainsi Gary Cohn et Steven Mnuchin auront la tâche de rallier les grandes institutions bancaires afin de financer ce Plan Marshall de l’énergie.

Quand je pense que cette lutte pour le pouvoir, où les plus puissants lobby se sont affrontés pour favoriser leurs intérêts, n'a été le plus souvent analysée qu'en fonction de la personnalité de Trump où la folie d'Hillary. Je me suis polarisé sur un seul sujet : la fin du politiquement correct et de la tyrannie des minorités victimaires. Chaque hystéro clouée au sol par une remarque cinglante me faisait décharger de l'endorphine, c’était bôôô.

Rétrospectivement je me dis qu'il y avait un détail qui aurait pu me mettre sur la piste. Trump n'a pas hésité à dénoncer le cout exorbitant de la guerre en Irak (pas glop, on ne dit pas que les boys sont morts pour des prunes, pas glop du tout) mais n'a jamais remis en cause la version officielle du 11 septembre. Alors que la première est la " conséquence " de la seconde.
Le problème était de remettre en cause le bien-fondé de l’interversion en Irak, sa rentabilité, le prétexte de cette guerre c'était pas son problème à Trump. Ce qu'il voulait c'était remettre en cause la politique du pétrole " extérieur " de Clinton, centrée sur les pétromonarchies du golf, la vision économique du peuple des pirogues, celle qui se fout de valoriser un territoire.

C'est souvent ce qui me frappe a posteriori, un peu comme avec les gens, si tu les écoutes bien, en fait ils te disent les choses. Mais comme on ne comprend pas pourquoi ils disent précisément ce qu'ils disent, notre confusion nous empêche des les croire. Si on reprend les discours de Trump, tout y était dés le départ.

Les gens disent les choses, on a seulement du mal à croire que ça puisse être vrai. Si quelqu'un me dit qu'il pense que tous les gens sont méchants, maintenant, je le crois, j'admets cette réalité, sa réalité : il pense que tous les gens sont méchants. Et comme je suis un gent parmi les gens, ben je le crois, je le crois... et je passe mon chemin.

" Tous ceux avec qui je suis sortie étaient des connards ". Avant j'entendais " mais toi, tu es différent ". Maintenant j'entends " et tu vas payer pour les autres, toi aussi tu es un connard ". Je ne dénie pas la réalité du concept, mais je sais retenir mes appétits : je m'efface, pour ne pas la faire souffrir une nouvelle fois. Elle sera bien mieux seule qu'à subir un nouveau connard. Bienveillance, quand tu nous tiens...

De la même manière si une autre me raconte que tous les mecs de sa vie était géniaux, maintenant je la crois, et vu qu'elle est seule, je me dis qu'elle n'est sans doute pas faite pour vivre avec un génie. Et donc je m'efface. Je peux faire des efforts mais pas changer ma nature.

J'avais lu pendant la campagne électorale qu'il s'agissait de l'affrontement entre papa et maman. Papa qui interdit au miséreux de venir taper dans son frigo, qui fait taire sa grognasse pour lui rappeler qui ramène le pognon à la maison, qu'elle est là pour lui et pas pour le crevard qui frappe à la porte. Et Maman qui traite son abruti sans cœur de mari de monstre égoïste et sans âme, insensible à la souffrance du monde, cet enfoiré de patriarche raciste, surtout qu'elle aurait un petit faible pour les beaux basanés.

Il y avait un peu de ça. C'était l'image genrée de la lutte entre le peuple des arbres et le peuple des pirogues, la défense du clan et toute la logique qui s'ensuit (America First), et la libre circulation et l'absence de frontière de l'autre, nous sommes tous des frères.

Finalement, les américains sont peut-être beaucoup moins cons qu'on ne pourrait le croire, et le système plus démocratique que le notre, malgré les fraudes et les machines à voter de Soros (quand ses comparses accuse Poutine de les avoir trafiquées ! C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité !), et une presse quasiment unanime contre Trump.
Depuis des années que les ricains se font défoncer leur territoire à grands coups de délocalisation, que les puits de shell oil ferment les uns après les autres sous la pression des Saoud, que l'Obama Care ruinent leurs mutuelles au profit des migrants (tout ce qui favorise la fluidité, des capitaux ou des peuples, est bon pour le peuple des pirogues), ils se retrouvent maintenant avec un tiers de la population en âge de travailler sans emploi, 60 millions survivent grâce aux food stamp, les tickets de rationnement nouvelle formule.

Alors peut-être qu'ils se sont dit qu'il était temps d'arrêter les conneries et de redonner la priorité au peuple des arbres. A eux, quoi. Je ne suis pas bien certain qu'on en soit capable en France, le système est verrouillé de chez verrouillé, quand on pense qu'ils ont essayé de nous fourguer un repris de justice comme président, le sinistre Alain Juppé. Peut-être qu'on ne mérite pas mieux, après tout.

Oups !

Spoiler:

@N6 Trump cherche à se détacher de l'obédience saoudienne en misant en effet sur le pétrole maison. Car l'Arabie saoudite possède la moitié de la capacité de production excédentaire mondiale et peut donc modifier le cours du pétrole selon son seul bon vouloir. Les US les tiennent par la gorge d'une certaine manière en leur livrant des armes pour qu'ils se protègent d'une population limite sur les dents les concernant.

izo a écrit:@N6 Trump cherche à se détacher de l'obédience saoudienne en misant en effet sur le pétrole maison. Car l'Arabie saoudite possède la moitié de la capacité de production excédentaire mondiale et peut donc modifier le cours du pétrole selon son seul bon vouloir. Les US les tiennent par la gorge d'une certaine manière en leur livrant des armes pour qu'ils se protègent d'une population limite sur les dents les concernant.

UI, merci de cette précision, Izo. Mais je crois même que sans le brent léger et peu couteux à extraire du Golf, le dollar ne vaudrait plus grand-chose. Il ne sert de monnaie de réserve que parce que les US l'impose pour les échanges internationaux, le dollar c'est surtout des pétro-dollars. Tout ce petit monde se tient par la barbichette.

Nan, mais en fait je n'y connais pas grand-chose, j'avais envie de broder sur les apparences du pouvoir, dont ne percevons que le théâtre. A un haut niveau de pouvoir c'est l'irrationnel qui prédomine, à base de groupes d'intérêts, d'affinités entre personnes, d'audaces, de préjugés et de concours de b... Le plus surprenant dans tout ça, c'est qu'on y découvre des valeurs morales fortes et très solides, des principes religieux, dont la puissance peut s'avérer redoutable, ne serait-ce que dans leur capacité à fédérer des clans.
C'est Bigeard qui affirmait que toute guerre est une guerre idéologique.

Et oui les idées sont impérieuses, elles nous obsèdent et nous hypnotisent. Personnellement je préfère nettement me situer entre elles, une zone blanche, inexplorée, calme où personne n'ose s'aventurer l'étendard sanglant à la main... (oui ce soir j'ai rien à faire donc je compte vous raser tous).

Ça me fait bizarre aussi, de penser comme Bigeard !

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Ça me fait bizarre aussi, de penser comme Bigeard !

Cela dit, à pas chassés, béjart disait la même chose !

izo a écrit:

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Ça me fait bizarre aussi, de penser comme Bigeard !

Cela dit, à pas chassés, béjart disait la même chose !

Certes, on est sur un sujet où il faut marcher sur la pointe des pieds !

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit: Certes, on est sur un sujet où il faut marcher sur la pointe des pieds !

Encore le pentagone derrière ça je parie !

Kondomm a écrit:

Entre "autres" zones blanches.:

Tu prêches un convaincu, tout ces trucs sont connus depuis longtemps. Je m'étais fendu d'une liste d'exemples de manipulation en partant de la médiatisation de la famine au Biafra, les faux cadavres de Timishoara, les faux cadavres d'enfants de la fusillade de Sandy Hooks, les populations gazées en Syrie. Et je n'ai cité que les cas où la manipulation a été confirmé, validé, souvent par les autorités elles-mêmes.
J'ai noté à quel point les gens savent se protéger du doute, ils n'en veulent pas.

Je crois que ce qui permet au mieux de manipuler les gens, c'est qu'il leur est difficile de vivre avec l'idée que leur cerveau n'est pas fiable, qu'il est assez facile à tromper en passant par le backdoor de l'émotion.

Je constate sur moi-même à quel point il est douloureux de s'imposer les faits, de se soumettre à leur torture, d''avouer que je me trompe. Je ne comprends pas bien les mécanismes en jeu.
Parce que pour les autres personnes, que je puisse me tromper est une éventualité parfaitement acceptable, ils ne m'en veulent pas, ils se contentent de penser que je me trompe, et basta.
Cette " faute " si facilement pardonnée par les autres, je tente d'échapper à la honte qu'elle génère en moi en tenant compte du fait que mon cerveau peut parfaitement se faire biaiser.
C'est mon orgueil qui me sauve. Comme mon cerveau fait plutôt bien son boulot dans l'ensemble, j'arrive à lui pardonner quelques errances.

Mais faut bien reconnaitre que c'est douloureux. Et lent. Très lent. Il suffit de lire certains débats ici pour constater à quel point certains sont incapables de réfléchir en y intégrant le doute. Ce que je trouve antinomique avec les critères des surdoués, le doute fait partie intégrante de leur pensée normalement.
Pour moi quand on assène on ne réfléchit plus.
D'ailleurs je ne sais même pas comment on peut réfléchir sans douter, on expose, on martèle, on inflige, certains vont jusqu'à confondre humilier et convaincre, ce n'est pas ce qu'on peut appeler réfléchir.
Pour moi la réflexion c'est quand l'intelligence se décide à se mettre au boulot.

L'intelligence interroge le doute, elle en est consciente, elle fait le trie, ordonne, range, et ensuite émet une hypothèse, qu'elle réinterroge par des faits nouveaux, c'est sans fin, alors même si on atteint pas une vérité, on y voit quand même moins flou sans s'illusionner, c'est ce que je pense sans pour autant savoir si j'ai raison.

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:L'intelligence interroge le doute, elle en est consciente, elle fait le trie, ordonne, range, et ensuite émet une hypothèse, qu'elle réinterroge par des faits nouveaux, c'est sans fin, alors même si on atteint pas une vérité, on y voit quand même moins flou sans s'illusionner, c'est ce que je pense sans pour autant savoir si j'ai raison.  

Je crois que ça finit par aboutir à un paradoxe, à force de ne percevoir la vérité qu'à travers son caractère temporaire on finit par s'en approcher plus souvent que d'autres, alors qu'on a toujours l'impression qu'elle nous échappe.

Ça me posait des problèmes au quotidien. On me demandait si j'étais certain de ce que je disais. Tout ce qui me venait à l'esprit c'était qu'à l'instant présent, en ce lieu, en fonction de la personne en face de moi, ce que je racontais me semblait refléter une part non négligeable de la vérité.
Alors que la phrase adaptée aurait été : " Je n'avance rien sans en être certain. Vous pouvez me faire confiance ". Ce qui est surement le mensonge le plus absolu pour moi, que je n'arrive jamais à formuler.

A l'inverse, j'étais sidéré de constater le niveau de conviction émanant de certaines phrases péremptoires. Ça me trouait le cul cette facilité démoniaque qu'ils avaient de se penser dans le vrai avec des bases aussi fragiles. Mais comment peut te non ?

Je crois que c'est ça qui provoquait de nombreux malentendus. Ma manière de présenter les choses ne faisait que transcrire ma manière de penser où le doute est permanent. Mais pour eux, si je doute c'est que je suis dans l'erreur. Je crois que j'en ai fait flipper plus d'un, tous ceux que le doute effraye.
Alors que moi c'est celui qui ne doute pas qui me fait flipper, j'ai toujours l'impression qu'il risque de passer à coté de l'essentiel, qu'il n'est pas suffisamment à l'écoute des humeurs changeantes de la vérité temporaire de l'instant.

Offrir à l'autre la certitude dont il a besoin, c'est une sorte de discipline à acquérir, mais pour moi rien ne ressemble plus au mensonge. C'est le paradoxe, devoir mentir pour faire passer la vérité, cette maitresse inconstante.

Que dire de plus à cela, on prend beaucoup de raccourcis pour s'exprimer faute de temps, par peur de perdre son auditoire avec de multiples prudences qui nous semblent nécessaires, par honnêteté intellectuelle, et par respect pour l'autre, mais on s'en fout, hop hop dépêche, on a pas que ça à foutre, c'est oui ou c'est non, pas de place ni de temps au " peut être ", alors on est toujours dans l'approximation, le faire plaisir, le mensonge, l'illusion, je peux comprendre cette nécessité, mais je ne la trouve pas juste !

Ça me fait penser à cette question : " Combien de temps il me reste à vivre docteur ? ".

Il faut être fou ou vraiment désespéré pour poser cette question, car elle n'a pas de réponse, la personne se trouve avec une pression énorme devant une injonction à répondre devant l'absurde, car quoique l'on réponde, ce ne sera pas la bonne réponse !

C'est là où je voulais en venir. Je crois qu'on sous-estime deux choses, où plutôt la même chose sous deux angles différents.

La première c'est que les autres sont beaucoup moins cons qu'on pourrait être amené à le penser en constatant leur mode de fonctionnement. Et quand ils nous demandent notre avis ce n'est pas pour rien, c'est une démarche probabiliste, ils se détournent de ceux qui se trompent régulièrement, et s'orientent vers ceux qui se trompent moins souvent que les autres. Ne serait-ce que parce que ça leur épargne du travail inutile.

L'autre truc qu'on sous-estime c'est leur capacité à se satisfaire d'un truc imparfait, ils font avec, ils se démerdent. Ils partent de ton point de départ, et ils se démerdent. J'ai remarqué ça, tu crois qu'ils protestent, qu'ils s'opposent, et puis non, ils ronchonnent, ils se plaignent, mais tout cela ne veut dire qu'une seule chose : ils sont déjà en train de gérer ce que tu viens de dire. Ronchonner c'est leur manière à eux de se familiariser avec ce que tu viens de dire.

Je reconnais que ça fait tout drôle de voir quelqu'un faire quelque chose qu'il vient de critiquer, ça semble anormal. Faut juste tenir compte du fait que beaucoup de gens attendent qu'on leur dise quoi faire, quoi penser. Je continue à trouver ça relativement angoissant.

Je pense qu'on les sous-estime, je pense qu'on peut se permettre de se tromper beaucoup plus qu'on croit. J'ai appris ces dernières années à quel point beaucoup de gens n'ont que faire de LA Vérité, et qu'ils savent très bien se démerder pour vivre dans un monde imparfait. J'ai même parfois l'impression qu'ils se valorisent plus à contourner une consigne imparfaite qu'à exécuter à la lettre une consigne parfaite.

C'est juste une impression.

Ben j'ai cette même impression

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