Quoi faire?

Hello,
Ça doit faire un demi-siècle que je n'étais pas venue. Pour qui pour quoi... Disons que la vie avance et qu'il est "pratique" d'oublier ses rayures...
Mais il arrive qu'on se prenne une droite psychologique qui se résume à : "je ne suis absolument pas qui je voudrais être".
Je me suis rendue compte (bon ça fait un moment que j'avais des doutes, mais avec cette incroyaaaable confiance en moi... J'attendais confirmation) que je sais être ce qu'on veut (en particulier pour au travail), mais je sais pas ce que je veux :
je fais en sorte d'être une personne " arrangeante" qui prend des taches en plus, qui met de la bonne humeur... Mais les tâches que je récupère sont particulièrement inintéressantes. Et au final mon métier ne me convient pas/plus sauf que je suis INCAPABLE de savoir ce que je veux faire.

Est-ce que certains se sont déjà retrouvés dans ce genre de cas? Comment avez-vous fait ?

Need help...

Nous sommes tous 3 personnes, la personne que l'on pense être, la personne que les autres voient et la personne que l'on voudrait être.
Ces 3 personnes étant généralement très différentes.

Visiblement, tu en as tout a fait conscience, c'est super, félicitations

Je te dirais que tu n'as "plus qu'a".

Détermine précisément qui tu voudrais être, en prenant des modèles dans l'art par exemple, et fait tes choix de vie pour aller dans cette direction, cela devrait t'aider à déterminer "le quoi faire".
Avoir des objectifs permettant d'avancer vers un comment, et donc un quoi.

Pour t'aider, t'entourer de gens qui sont plus ou moins aux objectifs que tu te fixes, par immersion, devrait t'aider.
Cela implique de faire des rencontres, et donc de préciser l'image de toi qu'on les autres, et de t'aider, a te "repositionner". Mieux vaut s'entourer de personnes qui correspondent à qui on voudrait être, qu'avec des personnes qui correspondent à ce que l'on est/pense être. Afin d'éviter les effet "ancres", et ainsi se voir "tirer vers le haut".
Naturellement et instinctivement, on choisi assez mal ses amis, on les choisis en général pour se réconforter dans un état présent et pour se conforter dans notre vision de nous même, notamment, et particulièrement, quand on a pas confiance en soi.

Enfin ce n'est que mon avis, mais ça marche pour moi

Merci pour ta réponse revz!

Mais c'est justement là le soucis, c'est que le 'qui je veux être' et le 'qui les autres veulent que je sois' (ou comment ils me voient) ont fusionné il y a un moment, je pense pour plein plein de raisons de la vie, et que je ne sais pas comment les séparer...

J'ai du mal à exprimer mon idée...

Mais prenons un exemple : un samedi, je me lève, je dois aller acheter un cadeau pour quelqu'un : je suis hyper motivée, je sais ce qu'il faut trouver, j'y passe la journée. Si je n'ai rien à faire... (Ou que j'ai des choses à faire pour moi), je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas me décider... Je végète jusqu'à ce qu'il soit trop tard, et m'en veux d'avoir gâcher ce temps.
C'est comme si avoir un but, c'était forcement avoir un but pour les autres.

C'est chiant pour plein de raisons.. Et j'ai aucune idée de comment corriger.

oui, je vois tout a fait, tu vie pour les autres et plus pour toi.

moi j'ai corrigé avec une grande claque dans ma gueule: j'ai beaucoup donné a plein de personnes, j'étais le gars qui proposait sa voiture pour les week end, qui me déplacait, qui proposait son appart, qui contribuait a organiser.

et un jour, j'ai eut besoin d'un poil de compréhension de ces personnes, d'un peu de reconfort et de soutient.
pas grand, chose, juste un peu de solidarité entre humain, un peu de bienveillance, un "petit retour", aller boire un coup tout simplement. les voir se réjouir de la naissance de mon fils par exemple, un petit "félicitations" par exemple.

alors que j'étais dans une sacré merde et au bord de l'implosion.

et là.... il n'y avait plus personne: ils en avaient rien a foutre de moi, et j'ai compris que dans leur tete, c'était 'si revz donne, c'est qu'il veut donner, donc je prends, et je lui doit rien. je lui rends service en acceptant ce qu'il donne, et qu'il m'emmerde pas ou qu'il me demande rien".

j'ai revu completement mon rapport aux autres depuis.

pour le "qu'est ce que je veux faire quand je suis seul", ba j'ai décidé de vivre mes reves et mes utopies.

Faut prendre le problème à l'envers, faire la liste de tout ce que l'on ne veut pas ou plus, faire en sorte de s'y tenir, cela permet d'enlever des emmerdes et de dégager du temps pour trouver ce que l'on aimerait faire. Faut savoir dire non et se dire non !

Se déculpabiliser, se pardonner, s'autoriser à être une merde de temps en temps, ça permet d'offrir à son cerveau de petites vacances !

Salut Pom-Pom,
Je me retrouve exactement dans cette situation, ma psy dit que je suis dans l adaptation, que c est mon "invariant". A tel point que j ai perdu de vue quelles sont mes aspirations. Quand, même avec la famille, on ne se sent plus soi même c est difficile à vivre. Je poste surtout pour retrouver le sujet facilement, je suis curieux des solutions qu on pourrait proposer.

Bon je vais quand même essayer d apporter des pistes de réflexion: Je pense que je manque cruellement de spontanéité, je planifie tout, envisage toutes les possibilités pour chaque situation. Ainsi, confronté à l imprévu, je suis démuni. Je pense donc que je devrais me mettre volontairement dans des situations nouvelles, imprévisibles pour apprivoiser mes ressentis dans ces situations. En m autorisant quelques ratés et en réfrénant ma culpabilité vis à vis de ces derniers.

Etre mieux armé face à l imprévu et aussi m autoriser une prise de position qui ne plairait pas forcement à tous. Déculpabiliser vis à vis des personnes auxquelles j aurais pu faire du tort. Ainsi je serais peut etre plus à même de ne plus simplement etre la "bonne poire" dans mon contact avec les autres mais bien d arriver avec des revendications en phase avec mes ressentis.

Malheureusement j ai pu constater comme Revz que lorsque qu on prend se rôle de "bonne poire" il est plutôt difficile d en sortir vis à vis des personnes qui nous ont toujours connu ainsi. On ne peut pas vraiment leur en vouloir à force d être toujours disponible et sans jamais rien demander ils y sont habitués. Il est alors classique d essuyer des refus lorsqu on exprime une demande même minime. On ne peut s en prendre qu à soi même, si on prend ce rôle arrangeant c est que ca nous apporte quelque chose (peur de l abandon pour ma part? je cherche toujours).

J espere que ca t aidera un peu Pom-Pom

Tu as l'air d'avoir pris conscience qu'être "arrangeante" avec les autres ne te rendaient pas heureuse.
Cela peut prendre du temps avant que ne s'impose la nécessité de dire "non" ou "merde, je n'ai pas envie". Ou pas. Après une grosse "claque" dans ma vie, j'ai commencé à dire "non", du jour au lendemain, pas à tout bout de champ mais presque. Il s'est alors passé un truc incroyable : certaines personnes m'ont bien plus respectée après ça.

SCPB a raison, il faut commencer par nommer ce qui ne nous convient pas. Quand on liste ce dont on ne veut plus, qu'on commence à refuser, les envies reviennent, la conscience de ce dont on a besoin aussi. Le vrai "moi" peut émerger de façon surprenante d'ailleurs.
Bref, faut s'écouter (même si on entend des choses pas jolies jolies parfois, d'ailleurs)

Oui, c'est sur que 'marquer son territoire' et dire 'non' peut être positif ...

Le soucis que j'ai c'est que en effet je sais dire non dans certains cas (soyons honnêtes pas souvent) mais au delà de ça, je n'arrive plus à me motiver pour aller au travail. Bon j'y vais quand même, mais je n'y prends que très peu de plaisir, et je perds une energie folle avec les débilités individualistes que l'on peut croiser au boulot...

Mais je ne saurais dire ce qui me fait du bien/ce qui pourrait être amélioré actuellement, afin de pouvoir aller vers du mieux.

J'ai la sensation d'être complètement paumée entre mes différentes aspirations : être au top, faire quelque chose qui sert, faire quelque chose qui me plaît.

Bref... Si quelqu'un a une bouée, je prends!

Fais en sorte de te faire plaisir afin d'être au top pour me servir !

Mouaaaarf :-p

C'est moi ou SCPB vient de confirmer qu'il avait une bouée ?

Pom-Pom a écrit:Oui, c'est sur que 'marquer son territoire' et dire 'non' peut être positif ...

Le soucis que j'ai c'est que en effet je sais dire non dans certains cas (soyons honnêtes pas souvent) mais au delà de ça, je n'arrive plus à me motiver pour aller au travail. Bon j'y vais quand même, mais je n'y prends que très peu de plaisir, et je perds une energie folle avec les débilités individualistes que l'on peut croiser au boulot...

Mais je ne saurais dire ce qui me fait du bien/ce qui pourrait être amélioré actuellement, afin de pouvoir aller vers du mieux.

J'ai la sensation d'être complètement paumée entre mes différentes aspirations : être au top, faire quelque chose qui sert, faire quelque chose qui me plaît.

Bref... Si quelqu'un a une bouée, je prends!

Bosoir Pom Pom,

Si tu ressens de la fatigue c'est principalement parce que tu n'es pas connecté avec des valeurs profondes ...
si j'ai bien compris, tu es connecté sur les besoins des autres en oubliant les tiens .. malheureusement j'ai connu çà..
j'étais conditionné à travers l'éducation reçu en tout cas à un certain moment 'd'urgence familiale' à totalement m'oublier ...
je n'avais pas droit de rêver, ni d'avoir un projet de vie, ni de m'occuper de chose agréable pour moi même, çà à durée des années...

Je ne sais pas si çà peut t'intéresser mais pour ma part j'ai fait un vision board, j'ai collé des images qui représente mes valeurs, mes aspirations, mes rêves, la direction que je veux prendre, ce qui compte vraiment pour moi ...je regarde çà souvent.. çà me fait du bien et je sais là ou je veux aller..
en plus tu permet au cerveau de se focaliser sur ce qui est réellement important pour toi.

exemple: je veux faire de l'associatif .....et depuis cette année c'est fait!..
je veux sortir de l'isolement ....être heureuse dans mon travail.....c'est fait!
je veux travailler dans un endroit agréable, pour gagner en productivité....c'est fait!
...etc.

la liste et longue mais c'est comme boussole ...elle m'aider à rester concentrer sur l’essentiel

Ouaip, adipeuse, canard, avec des brassards ! Fin prêt pour la plage !

T'as plus celle de l'année dernière ?

Je l'ai mordu et elle est partie en sifflant !

Bonsoir Pom-Pom

J'ai changé de travail il y a cinq ans environ.
Dans mon ancien poste, je ne trouvais plus aucun sens à ce que je faisais. Dans le secteur dans lequel j'étais, la compétition extrême finissait par pervertir un peu tout. J'ai pris le premier plan social et je suis parti pour une reconversion et reprise des études.

Comme le dit urgences, pour retrouver du sens, il faut se reconnecter avec ses idéaux, et trouver celui qui à la fois pourra faire que passer du temps à œuvrer pour lui sera source de plaisir mais qui soit en même temps un idéal accessible, traduisible dans la réalité. Pas d'utopie : un idéal pas trop idéal.
ensuite il faut mettre le paquet et être prêt à quelques sacrifices (niveau de vie par exemple..).
Mon idéal je l'avais depuis l'enfance caché très loin dans un coin de ma tête (parmi tant d'autres qui y sont toujours).
Prends le temps de le trouver et de mûrir ton projet, moi j'ai mis 2 ans environ avant de décider de me relancer.
Si c'est vraiment quelque chose qui te plaît, tu réussiras.

Sujet ouvert il y a longtemps (et j espère que tu as avancé depuis ,pom pom ) mais il y a en effet deux points importants à une reconversion :
- cesser de nous définir par les autres (sortir de l hyperadaptation , quitte à se faire aider pour ça)
- trouver ses vrais centres d intérêt (ceux qui peuvent durer en se renouvelant ) et pour ça je trouve que l ikigaï est un outil intéressant

+++