Je t'aime

if

(petit interlude frital)
la frite : l'avoir sans s'effriter
Veiller à ne pas se friter
se friter la panse est toutefois possible
A savoir : une bonne fraise donne la pêche
Et la pêche est le terreau de la frite
A consommer sans modération, donc.

Je t'aime,
Dans ta robe noir si brillante
Je t'aime,
Quand tu craque, je te croque
Cœur fondant, corps craquante
Chocolat, que je t'aime.

ifness a écrit:

Mais je reste quand même sur mon désir de frites, moi....

Mon pôv Fifi ! T'inquiète, on ira en manger des frites... on ira chez Leon. Et y'aura la belle Frida ! Tu sais, Frida la blonde... et on boira des bières et on chantera comme avant !

Belles paroles, Izo.

Ifness: Un aller-retour Bruxelles, peut-être ? Sinon, c'est bientôt la saison des fraises, t'façons. J'ai jamais testé le mélange frites/fraises, faut voir.

Tempête: si tu es tempête, alors, je suis peut-être tornade ?

if

Je préfère te dire, Ifness, j'ai pô d'sous. Mais si je gagne le gros lot, ça peut se faire, une fois.

if

Hortense a écrit:Tempête: si tu es tempête, alors, je suis peut-être tornade ?

Ou ouragan?

Je suis une petite tempête, quand même... c'est un peu de l'intox, mon avatar

Comme un ouragan...
Euh, moi aussi, c'est un peu abusé, mon avatar, j'avoue.

Hortense a écrit:Comme un ouragan...
Euh, moi aussi, c'est un peu abusé, mon avatar, j'avoue.

tu n'a pas les cheveux a se point bien coiffé en bataille ?

Dis donc, je ne pense pas qu'en matière de coiffure, tu sois le/la mieux placé-e (j'ai pas encore capté si je dois parler au féminin ou au masculin, ça serait plus simple si notre langue avait prévu le neutre)

Tu as introduit du bleu dans mes veines,
du bleu dans mes yeux,

Toi être de milles ans mon aîné,
qui sait oh combien nous sommes loin l'un de l'autre...

Du bleu couleur peur,

Dans mon cœur rouge passion.


Sais-tu ce que cela a donné ?

Du Violet,
la couleur du mysticisme par excellence.

if

Hortense a écrit:Dis donc, je ne pense pas qu'en matière de coiffure, tu sois le/la mieux placé-e (j'ai pas encore capté si je dois parler au féminin ou au masculin, ça serait plus simple si notre langue avait prévu le neutre)

Je ne jugeais point voyons, le look punk ne m'a jamais posé de problème !
(pour le genre fait comme tu veut, ça n'importe pas, je suis habitués aux trois manières de faire, inclusif, féminin ou masculin et toute me correspondent)

if

if

if

if

if

Un jour je reviendrai me promener parmi les ruines 
Oui je reviendrai à Erussel Baled mon asile 
Vieil oiseau rôdeur dans une pierre grise 
Et sous la pluie battante tu m'as dit “Va t’en !” 
Oui sous la pluie battante “Va t’en !” 
En t’écoutant les yeux clos j'ai repensé à la mer 
En t'écoutant bien j'ai vu la mer 

Un jour je reviendrai à l'endroit où nous vécûmes 
Quand il n’y restera plus rien de nos vieilles rancunes 
Plus rien de l'odeur de ta chevelure 
Et sous la pluie battante tu m'as dit “Non attend !” 
Oui sous la pluie battante “Attend !” 
J'ai l’espoir encore que la foudre nous frappe comme autrefois 
J'ai dit non écoute elle ne frappera pas, ne nous frappera pas !

Et sous la pluie battante je m'en suis allée 
Oui sous la pluie battante je suis allée 
Vers l’aube en te tournant le dos 
Craignant de penser à l’après 
Midi de janvier où l’on s’est connu 

Un jour je reviendrai me promener parmi les rimes 
Sûr je reviendrai, sûr mais pas, mais pas tout de suite 
Voir l'oiseau rôdeur et la pierre anthracite 
Vieil oiseau rôdeur dans une pierre grise 
Vieil oiseau rôdeur dans une pierre grise

-Feu ! Chatterton ; Les Ruines

Les nuits sont propices aux poètes comme on le dit,
Les cheveux battant le vent et la brume les pluies,
Bravant les fronts de mer, la fontaine de cette place,
Non,
Non, 
J'ignore l'eau de mes larmes aux aboies,
Dans tes cheveux bleus où je me noie,

Je suis tellement bien lovée dans ta grâce,
Quand tu reviendra, 
Quand tu reviendra,
Dis moi je t'en supplie.

J'aurai tellement aimé m'expliquer,
Tu m'en as laissé l'occasion, brûlée,
Les deux je ne les supportais pas, pas toi,
Mais,
Mais, 
Tu m'as dit de partir depuis longtemps,
Quand tu sera vraiment de l'eau,

Je suis tellement bien lovée dans tes tourments,
Quand tu reviendra, 
Quand tu reviendra,
Dis moi je t'en supplie. Dis moi.

Tu l'as, dis, es-tu l'as ?

Où es-tu ?

Je suis un tout petit peu là.
Je suis un petit morceau de chair, de corps, un reste de cortex,
qui glisse et se traîne.
Je suis presque plus rien.
J'espère une résurrection. 
Moi, le plus apostat de tous les hommes.
Je suis là. 
Je tiens d'une main tremblante l'extrême bout du fil 
de mon fil.
Mon sourire est triste. 
On peut se dire que l'on est en train de mourir, et sourire.

Je suis là

J'aime bien lorsque tu écris : 
Je suis là 

Je sais.

Je suis là.

Et c'est pas 
de la sophistique
ni
de la rhétorique

je suis là

tel que je suis : pauvre
et riche
et pauvre

je suis là.

Je suis décidément
là.

Quitte à
je prends le pari
qui n'est pas si risqué, finalement
pascalien : à niveau d'homme.

Le reste ? On s'en fout.

tu es là et c'est tout bien

merci, izo

tu es là aussi : cela me rassure, tu sais.
Tu me calmes, izo

je suis tout câlin de lire tes mots

ton fil tremblant tenu vaut le regard tendu tendre

merci, izo,

mais je sens que je deviens de plus en plus flou

l'image même risque de disparaître

sauf à renaître de mes cendres en une substance différente

lorsqu'on a un peu trop mal les désirs se réduisent
on ne rêve plus qu'au visage de l'infirmière venue vérifier les perfusions.
Puis le jour passe, vient la nuit, vient le matin, 
et si l'on possède encore un peu de conscience on se demande : 
-C'est cela , vivre ?
-Oui, c'est cela, répond la souris.
-Souris, ajoute-t-elle, tandis qu'elle disparaît.
Et je souris.

izo, je souris.

Ah, izo, 
izo,
j'ai envie de mourir.
J'ai envie de mourir, sur ce forum.
(Ensuite, IRL, personne ne saura rien en fait)

izo, donne-moi la permission de mourir.

peut-être renaîtrai-je sous un autre avatar, certes,
peut-être, ou pas, 

izo : j'ai trop de mal.
Il peut parfois sembler que je me sauve via mon humour, mes petits dialogues, 
mes petits dialogues désespérés, quoi.
Il peut sembler.

En réalité, j'ai trop de mal. Je peine trop, izo.

Fut un jour où mourut tout poète.
On enterra Brassens sur le Mont St Clair.

J'ai tenu ce fil (et 1 ou 2 autres) mais je suis fatigué.

Je médite ce post depuis une journée.
Je suis fatigué, izo.
Tu peux comprendre ? Je ne crois plus en rien.

Le titre "Je t'aime" me semble ridicule.

Ridicule.

Ce titre est le plus poétique,
Dans le fond le plus sublime
Donc légèrement ridicule sur les bords-
Tout dépend si l'on aime
Et dans quelle mesure,
Dans quelle mesure je ressens que notre amour sans fond et sans bords
Semble incapable de réaliser les promesses et les miracles
Que ce mot magique porte,
Sésame,
Talisman contre l'absurdité de la raison ;
J'aime, devenue muette,
Poser sur ce fil mes yeux
Et suivre mes amours virtuelles cheminer
Des énigmes du Minotaure
A la lumière d'un coeur étranger.


If
It's ridiculous
I
Had to be insane

LoreleiSebasto a écrit:
Dans le fond le plus sublime

Subliminal.

Magnifique pensée
de toi
Lorelei
Merci pour ton précieux soutien
Pour ton affection en poésie
J'ai besoin de forces en ce moment
En voyage une dizaine de jours je reprends ce fil
en rentrant . 1000 et 1 pensées
Heart

wow wow wow ! Y a rien de ridicule à aimer.

Ridicule d'un je t'aime.

dans la brume incandescente 
luit
l'écho d'une savante
nuit

c'est un souvenir
c'est une étincelle de mémoire
c'est un éclat synaptique
Ariane est allée
au fil si
fragile
de ses rêves
de ses désirs
de sa bonté impuissante
mais aimante
dans l'ombre parfois boîteuse
de son amant

le Roi

pourquoi cette prose
ce récit
me touchent-ils au coeur ?
suis-je blessé ?

par un
éclat d'étoile
toi :
ultima terra

Je ne comprends pas en quoi cela est ridicule

Parce que Ris, dis "cule"

aaaaaaah ! merci hortense ahaha

@psydonyme : ridicule mais mignon, dans ce sens-là c'est mieux,non ?

Je plussoie.

Tout ceci allait vers
le
**************
Pas vers Lorelei,
quoiqu'il en fût.

Mon post de 23 h 16
est ambigu.
Je devais être fatigué.

@ Lorelei 
En fait, Lorelei n'a pas pu comprendre.
Je m'en excuse auprès d'elle, SI elle me lit.
J'ai totalement aimé ton texte, L'or & l'ail,
en particulier les derniers
6 + 4
étonnamment clairs malgré leur poésie.
Je crois que j'ai raison de te considérer comme majeure.

@ grey
Toi, en revanche, tu es obscure, 
malgré la clarté apparente de tes lignes.

Vous êtes 2 peintres
qui montrez votre réalité selon 2 modes très différents,
mais tout aussi passionnantes.

Nota. Vous êtes rares. Il existe peu de personnes sur ce site 
qui rôdent
et servent nectar et ambroisie.
Olympiennes.

@ izo et camée
ne couvez aucun oeuf (si minuscule soit-il) de jalousie
ah ! la jalousie ! pourriture tellement humaine !
vous êtes admirables et faites partie, au même titre que L & G,
du cercle de mes préférences.
Tiens : c'est bizarre... 4 femmes...

NON je ne suis pas l'avatar d'Harvey Weinstein !

Pirouette. Cacahuète.
if