Je t'aime

Bon, j'suis pas guéri, mais enseigné.

C'est joli ! L'Âmour guérit ses propres blessures infligées lorsque nous comprenons qu'Âimer ne fait pas souffrir...mais guérir ?

Ifness,
Si le lien est c'est que nous sommes!
Jaloux, non, il n'y a que mon intérieur qui m'appartient.
Le vide l'est à nos pauvres yeux, et l’énergie induit la matière (donc de support matériel point besoin).
Ah l'amour, pour séduire il vaut mieux être dans le paraître que dans l'être...mais celle qui saura voir cela pourra partager au sens profond du terme.

Ouah, alors là,
je vais partager cette réflexion profonde avec d'autres,
et ça risque ne pas être d'accord.

Je suis entièrement en accord avec toi concernant les blessures d'enfance (ou les malfaçons) possiblement guéries par des histoires d'amour ( ou une histoire) ultérieures,
mais il faut en ce cas développer une conscience de Soi suffisamment analytique
pour lire "au-delà de".
Et je ne suis pas sûr qu'être Z suffise.
Tu as mis en ton avatar une citation de Jung.
Là réside p-ê un début de sagesse. Là s'ouvre p-ê une fenêtre sur un autre monde.
Juste une fenêtre, j'écris bien. Visiter cet autre monde demande d'autres courages, d'autres volontés, d'autres désirs, demande de se débarrasser de certaines...peurs.

J'avance à pas feutrés. Pattes de velours.

joli, je répondais à Cygne.
Sorry.

J'avais pas lu ce que tu avais écrit.

Poursuis : tu es clair et convaincant.
(Comme souvent.)

..................................................Enfant de guerre.............................

..........................................................................................Enfant de gloire
.................................................................Tu fus naguère
..................................................................L'intense espoir
..................................................................De la rose des vents
..................................................................Sur les sables mouvants
......De la Haine.

...........................................................................................Enfant trésor
..................................................................Enfant méduse
..................................................................Fruit de la mort
..................................................................Et de la ruse
..................................................................De ces dieux immortels
..................................................................Ombres fugaces tels
.......Des phalènes.

(to be continued)

...........................................................................Naquit l'envie
..........................................................Oh aprents qu'est-ce
..........................................................Naquit l'Envie
..........................................................Rien qu'une ves-
..........................................................-se de loup  qui éclate
..........................................................Sous les doigts que la hâte
......Fait trembler.

...................................................................Vint le remords
.........................................................Horrible doute
.........................................................Tu ris tu mords
.........................................................L'âme en déroute
.........................................................Torturé brisé car
.........................................................Le soleil, comme Icare,
......t'a brülé.

.................................................................Enfant sorcier
.........................................................Tu plies l'échine
.........................................................Tu as scié
.........................................................La branche fine.
.........................................................Le cul dans l'herbe tu as
.........................................................Compris que ton dieu tua
.....Le serpent.

.......................................................................La connaissance :
.........................................................Apocalypse!
.........................................................Au loin je lance
.........................................................La pierre de gypse
........................................................Que les feux de l'aurore
........................................................Illumineront encore
.....Vainement.

************The only poem****************

This the only poem
I can read
I am the only one
can write it
I didn't kill myself
when things went wrong
I didn't turn
to drugs or teaching
I tried to sleep

but when I couldn't sleep

I learned to write
I learned to write
what might be read
on nights like this
by one like me.

********************.........................................**********************

Ah l'amour, pour séduire il vaut mieux être dans le paraître que dans l'être...

Jolindien : Â l'Âmour, pour le faire fuir, il suffit de paraître au lieu d'Être ?
Et si justement, l'absence de toute intention de séduction dans l'Âimer était l'une des précieuses clés de l'Âmour ?

En théorie, je (If) est d'accord.
Je ne puis qu'être d'accord.

En pratique, par expé, je peux affirmer que c'est la solitude assurée.

(Sauf si tu évoques l'absence de l'intention de séduction une fois l'Amour installé : toute autre est en ce cas la problématix.)

L'amour impersonnel s'exprime par l'être, l'amour personnel par la personne, donc oui si on est dans le paraître on se coupe de l'Amour.
C'est la solitude sauf à rencontrer une sainte...ou un saint, enfin bon je crois que vous voyez l'idée.
Cela fait bientôt 4 ans que je suis séparé de la mère de ma fille, pas l'ombre d'une femme, faut dire que j'ai plus changé en 4 ans qu'en 30...

Ainsi va la vie.

++++++++++++++++++++C'EST AUSSI LE PLAISIR DES MOTS+++++++++++++++++++++

Il y a
des millions d'hommes dans les villes désertes
de souffrances d'amours avortées
de souffles de voiles qui s'estompent
d'échos de musiques lointaines
d'esclaves dans les métros inertes
de toiles aux musées des vieux Maîtres
de rêves dit un poète usés

---- un vol de corbeaux noirs sur les labours gelés
---- le chant d'un jeune coucou au printemps pollué
---- un lointain horizon derrière l'écume des vagues
---- le tonnerre éclatant sur les nuées sauvages
---- un fleuve qui coule ses eaux désabusé
---- l'arbre déraciné au coeur de la forêt
---- la fleur épanouie au creux de mon jardin

(to be continued)

A short letter.

You do not have to love me
just because
you are all the women
I have ever wanted
I was born to follow you
every night
while i'm still
the many men who love you

En pratique, par expé, je peux affirmer que c'est la solitude assurée.

Je confirme Ifness...même si inexorablement, j'attends que le "futur" me démente..mais je doute, comme si j'avais perdu toute confiance en moi-même ; quel étrange sensation ressentie.
Je pense savoir Âimer et pourtant...sans m'en apercevoir, l'idée d'une rencontre avec un Être qui "me lirait" et m'Âimerait telle que je suis, semble disparaître dans le brouillard..et plus le temps passe et plus elle s'efface...

L'amour impersonnel s'exprime par l'être, l'amour personnel par la personne, donc oui si on est dans le paraître on se coupe de l'Amour.
C'est la solitude sauf à rencontrer une sainte...ou un saint, enfin bon je crois que vous voyez l'idée.
Cela fait bientôt 4 ans que je suis séparé de la mère de ma fille, pas l'ombre d'une femme, faut dire que j'ai plus changé en 4 ans qu'en 30...

Ainsi va la vie.

Jolindien : nous ne sommes pas des "saints", nous ne sommes que des Êtres avec leur "luminosité" et leur "obscurité", en équilibre sur le fil de la Vie. Lorsque nous Âimons, nous plongeons dans les airs, nous voltigeons sans "filet" Naturellement confiants...
Et la magie se dévoile ainsi. Je m'attarde sur ma pensée d'absence d'intention de séduction de l'autre, car à mon sens, là est la beauté révélée par cette "magie" que l'on ne peut expliquer...L'Âmour nous tombe dessus au fil du hasard, au moment choisi par qui au fait ?
Encore faut-il réunir certaines conditions qui favoriseraient une rencontre...sortir à l'extérieur de temps en temps (ce que je ne fais quasiment plus)...je me souviens avoir lu cette pensée "Lorsque tu te ressens perdu et que tu ne retrouves plus ton chemin, reviens à ton point de départ..." Ce que j'ai fait...un très très long tête à tête avec moi-même, une plongée dans le moindre recoin "sombre" de mon Être...une quête de compréhension de mes substances, de mes "composantes"...afin de vider tout ce qui n'émanait pas en moi, par moi, mais déversé (importé ou exporté) par le "tout est cousu d'enfance"...
Dans mon Esprit, dans mon Coeur, nous Âimons avec notre Âme ; c'est une évidence de fond sans forme...et cette transparence, cette fraîcheur des deux rivières qui se rejoignent en un seul lit...c'est...féerique et enchanteur, non ?

Merci pour ces pages poétiques !

@ LS especially

Tu trouves ça beau, toi ?

(Extrait. Je peux étendre le texte, vers le haut ou le bas)

Jamais au grand jamais le condor le milan
n'oseront avouer les désirs d'une vierge
tu pisses tu chies tu baises
et les nuées folâtres emportent en long déclin le rythme de tes nuits

Réponse en poiesis. Suite, et pas fin,
du texte du 6 mars.
++++++++++++++++++++++................................++++++++++++++++++++++++++

il y a des hommes dans les villes désertes
   un vol de corbeaux noirs sur les labours gelés
il y a des souffrances des amours avortées
   le chant d'un vieux coucou au printemps pollué
il y a des souffles des vents des voiles qui s'estompent
   un lointain horizon derrière l'écume des vagues
il y a des échos de musiques lointaines
    mais l'éclair éclatant entre nuées sauvages
l y a des esclaves dans les métros inertes
   un lac qui retient ses eaux désespéré
il y a des toiles aux musées des mères mortes
    arbres assassinés au sein de leurs forêts
il y a des rêves dit un poète usés
   une fleur tout étonnée au creux de mon jardin

(Mais toi, mon amour, toi)

(to be continued)

Cygne,
si on peut-être l'expression d'amour par pure intention, sans pensées, et faire émaner, à l'intérieur et à l’extérieur cette énergie de la vie, alors faut-il nommer ce qui dépasse l'entendement naturel des hommes?
Bien sûr j'ai une personnalité et ce qui va avec...
Mais je ne peux plus dire "lorsque" j'aime, ce n'est pas un sentiment c'est ...l'expression de ce que je suis,
cet amour inconditionnel, tout le temps, n'importe ou.
Cet amour est comme une caresse à chaque chose qui soit, matérielle, immatérielle...elle est là cette énergie enveloppant mes mains ou dansant d'une partie du corps à l'autre, juste dans l'intention...

Ce monde féerique, possible réel quand on s'ouvre à soi.

La question d'être accompagné n'a pas d'importance, parfois j'aimerais, mais dans l'équilibre le hasard est plus subtil qu'il en a l'air.

Disgressions Amoureuses

L'Amour est une matière,
Venue d'aujourd'hui, de deux mains et d'hier,

L'Amour une manière,
Voeux nus du jour du oui, de demain et d'hivers, 

On peut le modeler,
En jouer, le vivre ou le cacher,
Dès le matin, à midi ou au souper,

Le taire, ou bien encore le chanter,
Le tout est de son cœur garder,
De décider à qui on veut le confier,


.....
.....
.....
Amour impersonnel,
Amour bien, personnel.

.....
.....
.....

Si bon a partager,
Dans l'idée,
Si bon a préserver,
Dans le lit day,

.....
.....
.....

Si triste, quand on ne sait ce que c'est,
Si beau, quand on apprend ce que c'est,

A un être Aimé
A un être bléssé
A un être incomplet

.....

A des aimants sur des chemins dévoyés
A des amants sur des chemins éloignés

Aux antipodes de la vie,
Aux poles, du Nord au Sud,
D'Ouest en Est,
D'ou est en est-ce t'es?

.....
.....
.....
.....

Le Coeur à Ses Secrets,
Un Trefle à 4 feuilles en est la chance,
Qui ne doit pour ne blesser jamais Piquer,
Alors autant se tenir à Carreaux,
Pour ne pas par pureté y renoncer,
Pour ne pas par excès le dilapider,
Pour ne pas par betise le laisser filer...
Poker.... Peau Coeur...
La vie est un château de carte,
Qui à chaque moment peut effondrer,
Alors.... tout est à recommencer...




Coucou les Aimants 

+++++++++++(suite)++++++++++++++++++++

  corbeaux noirs dans les villes gelées
   vieux coucous aux printemps avortés    
    vagues lointaines horizons qui s'estompent
     échos éclatants de souffrances éteintes  
      eaux esclaves fleuves inertes  
       arbres vieillis dans les forêts musées
        fleur de poète au jardin de son rêve

mais toi mon amour toi

 -----    tournoiement ------       étincelant ------     mots -----       envolés-----
chatoiement -----          délicieux-----        pièges------     posés-----
 --------        firmament  -----         étoilés  -----        regard-----        fasciné-----
 collines  -----             sombres  -----       terre  -----       féconde-----

piège des mots
un firmament
 -----         tournoie en tes yeux chatoyants

(To be continued, to the end.)

+++++++(suite, et fin)+++++++++++++++

sombres étoiles délices fascination
un firmament
-----se pose par-delà ton regard
fécond envol colline délicieuse
un firmament
-----fascine tes yeux étoilés
délicieux tournoiement autour du piège sombre
puis

les gouttes de ton rêve s'écoulent dans le lac et c'est à peine si
l'horizon chatoie de l'écume de ton amour étincelant encore aux
fleurs lointaines de

l'horizon blanchit
le chant s'estompe le firmament s'éteint le fleuve des hommes tournoie
dans les villes avortées en lourdes vagues maëlströms qui vieillissent en silence

oh mon amour vois-tu
les ailes meurtrières lâcher là-bas leurs bombes
derrière le champ de coquelicot
au pied des montagnes bleutées ?

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Je t'aime.
C'est si vide dit comme ça...
Dit comme ça, tu ne comprends pas.
Quand je m'approche, et que je te murmure ces mots à l'oreille, comme un essoufflement du cœur, tu ne comprends pas. Tu te retournes, tu me souris, et tu me dis que toi aussi tu m'aimes bien...

J'aime beaucoup Malicieux, on sent la beauté des contradictions que le sentiment amoureux et le désir peuvent provoquer.

Où est passé le très beau poème de malicieux ?

Pas eu l'opportunité de participer, et j'ai perdu le fil.

Dommage !
Ce fil peut renaître à chaque instant, il est une poésie inachevée,
inachevée, échevelée,
comme seule peut l'être la poésie.

A vous, amis, amants ou amantes, ou solitaires mélancoliques esseulé(e)s,
ou philosophes,
à vous.
Ce fil vous appartient.

Je ne sais si j'ai dit.
.......................................................................................................
=========================================================
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
So long, boys or girls
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

...................................................
Les noires nefs du vent/frissonnent au blé nouveau
lourdes nuées sans équipage
nous avons
goliaths inspirés
fait vibrer les qurerelles
que le soupir silencieux d'un nymphéa expire
et qu'enfin s'insinue l'enfant dans son lit doré
........................
...............................................
Fils de novembre (tombes obscures)
tu vas rôtant sur les chemins de pluie7
et tes horreurs fécondes te poussent au puits de la sagesse
tu sèmes le sperme fétide dans le ventre béant d'une ruche
tendre antidote que les vautours élèvent
sous la pluie sous le vent
sous le sceptre géant
des rois nains qui s'exhument.

Jamais au grand jamais le condor le milan
n'oseront avouer les désirs d'une vierge

tu pisses tu chies tu baises
et les nuées folâtres emportent en long déclin
le rythme de tes nuits.

(to be continued)

Je t'aime
çà me manque ..

Bonne nuit!

On a peur de prononcer ces mots, pourtant ça fait tellement de bien à entendre

Suis passée 20 fois devant ce topic sans l'ouvrir.
J ai souvent entendu ce "je t'aime" à mes oreilles, pourtant chaque fois que je me suis sentie obligée d'y répondre, je n'ai jamais ressenti ce qu'il devrait représenter pour moi.
J ai une vision autistique, protocolaire, c'est comme souhaiter la nouvelle année.
A quoi ça sert de le dire?

A rien si ça ne vient pas du cœur.

Car c'est alors un mensonge.

Pour moi.

Un je t'aime, c'est une pulsion d'amour qui déborde.

C'est le risque que l'autre prenne peur et s'enfuie.

Alors ça devient quelque chose qui te pèse sur le coeur, qui a envie de sortir désespérément, mais tu refoules à l'intérieur, et qui te blesse aussi longtemps qu'il ne peut s'échapper.

C'est dangereux, en fait.

oui, alors quand on a jamais été assez "honnête" pour le dire du plus profond de soi même, ça veut dire que l'on a jamais aimé vraiment?

Je ne sais pas.

Si tu les regrettes, ou qu'ils n'ont pas déclenché chez toi plus d'émotion que ça, ptèt pas.

Peut-être aussi que tout le monde ne le ressent pas de la même façon.

Tu as dû le dire à tes enfants, non?
Ceux là ont été sincères, je suppose.

C'est précisément l'extrême banalité de ces 3 mots joints qui m'a fait choisir ce titre.
Ils sont une caresse,
ils induisent une envie, un désir, vagues,
mais créent comme un malaise.

Quoiqu'il en soit, ce fil est de poésie.

Je suis tout à fait d'accord avec toi, BB.

Néanmoins, urgences,
parfois il y a urgence car
je t'aime
ça me manque aussi.
Je t'aime en une caresse frôlée, en un baiser doux, en un toucher esquissé,
en ta chaleur en ton sourire en ton odeur
en ta présence en ton absence
en tes mots en le souvenir de tes mots
en ton sommeil en ta souffrance en ton plaisir en tes frissons.

A bientôt.

l amour de mes enfants ne parle pas du même amour.
Du moins je ne le voie pas pareil.
Il est pleins de tendresses, communiant, réceptif.
En y pensant bien, c'est vrai aussi que je n'ai jamais besoin de dire "je vous aime" à mes enfants.
Ca apparait comme une évidence

J'ai dit à chuna
des tas de je t'aime

jamais je ne l'ai regretté
parce que chuna, je l'aime. Et pis c'est tout.

En grec , c'est + précis. Ce qui ne nuit pas.
Agapè ? Philia ? Eros ? Epitimia ? Philoteknia ?

Précisons, les enfants, précisons.
Vous avez 4 heures.

Quoi qu'il en soi, je t'aime c'est très large en fait.
Mais si on dit simplement j'aime.
Ca change tout!
J aime le chocolat et le parfum des fleurs...
Comme quoi un simple t' peut influencer le cours d'une relation.
J imagine soudain un sms qui oublirait ce t'

Traduis, STP, Ifness ^^

Le souci du Je t'aime, c'est qu'il va avoir un sens différent selon la personne à qui on le dit.

Je t'aime à ses enfants, c'est l'amour maternel/paternel, inconditionnel.
Le Je t'aime à une amie, c'est l'amour amical voir fraternel. Quelque chose de fort également, mais différent. C'est celui là que j'envoie à Ifness
Celui qu'on dit à celui qu'on aime ce n'est pas le même amour encore. C'est celui là qui a vraiment du mal à sortir, pour ma part. Comme si après, rien n'était plus pareil.

Ô quelle absolue vérité, ou quoi qui s'y rapproche; que de dire que les choses, veulent comme tout et rien dire.

Je n'ai pas cette conception de l'amour. Pour moi, l'amour c'est l'amour. - Bim! un argument choc.

C'est le même, pour tes enfants, tes parents, tes amis, ton compagnon/ta compagne.
Il peut avoir des degrés différents, mais ça représente le même sentiment dans mon esprit : de l'affection.
Que je veuille coucher avec quelqu'un, avoir un logement commun, pouvoir éduquer, faire des enfants, sortir entre copains n'est pas une composante de l'amour.
Que je veuille qu'ils soient heureux non plus.
C'est ou une manière de l'exprimer ou ça répond à un besoin/une envie qui n'est pas de l'amour.

Je t'aime sert à exprimer cet amour. Le dire est parfois important, l'entendre aussi.

Alors quand on ne le dit pas, si on considère que c'est juste une question de degré, c'est que l'on est incapable d'exprimer son amour.
Du plus loin que je me souvienne, je n'ai jamais dit une seule fois à ma chère maman disparue "je t aime maman" ,pourtant je lui ai consacré, lors de ses dernières années de vie, où la maladie et l'handicap envahissait son quotidien, 10 ans de ma vie, à m'occuper d'elle sans cesse et sans faillir.
Je n'ai jamais eu ce besoin d'exprimer ou d'entendre ces mots .
Je m'interroge alors sur comment "je sais"?

D'accord avec tieutieu sur sa dernière ligne, pas sur le reste.

philia : amour pour un proche, parent, professeur, élève, etc....
agapè : amour affectueux, mais plus puissant, divin. L'âme.
eros : pas besoin de faire un dessin : amour sexué, désir amoureux, plaisir amoureux, puissance et contrainte, difficile de lutter contre lui
epitimia (ou epitemia): amour pour une chose
(On emploie plus souvent le préfixe philo....quelque chose)
philoteknia : amour des arts, des techniques, par extension amour de l'enseignement.

En philosophie, on oppose volontiers les notions de
philia
d'agapè
et d'eros.

Platon privilégiait l'agapè.

BB écrit des choses fondamentales.
Elles font écho à mon vécu.
En fait, je me suis occupé de ma maman que je n'aimais pas,
mais plusieurs années après sa mort je sais que je pense à elle souvent, que j'aimerais lui parler, elle me manque
en revanche j'ai aimé ma grand-mère (qui m'a élevé) et cela se passait de mots
et, avec le recul, je sais que j'ai aimé mon papa énormément (difficile de qualifier cet amour, souvent contraignant, toujours constructif culturellement, très "identifiant" -au point de me faire aller en psy pour "réduire" ce papa....-)

@ma chuna.
On comprend bien. (D'ailleurs on te comprend souvent super-bien, tu dois être une super-prof !)
Oui, évidemment, nous éprouvons de la philia,
voire de l'agapè, si tu insistes,
mais il est impossible que nous éprouvions de l'eros, étant donné que nous ne nous sommes jamais rencontrés.
(NB. Une récente "amie" a dévelopé un "eros" épouvantable envers moi alors même que je ne l'avais jamais rencontrée. Pis : je suis allé chez elle et cet "eros" nourri d'"agapè" est devenu envahissant. Comme quoi.... J'avoue que j'ai pas compris sa démarche intellectuelle.)

NB Hélas, ce n'est pas réciproque. Donc : elle souffre.
C'est ce que les grecs savaient bien, nourrissant leurs mythes de tous ces maux. (Non, pas ces mots, ces maux. Dont ils ont fait des mots, nous sommes d'accord.)

Voilà voilà.
On s'éloigne de la poésie, mais pas tant que ça.

J'ai retrouvé Louise Labbé.

..........................................................................

"Oh, si j'étais en ce beau sein ravie
De celui-là pour lequel vais mourant :
Si avec lui vivre le demeurant
De mes courts jours ne m'empêchait envie ;

Si m'accolant me disait : chère Amie
contentons-nous l'un l'autre, s'assurant
Que jà tempête, Euripe, ne Courant
ne nous pourra desjoindre en notre vie;

Si, de mes bras le tenant accolé,
Comme du lierre est l'arbre encercelé,
La mort venait, de mon aise envieuse,

Lors que souef plus il me baiserait,
Et mon esprit sur ses lèvres fuirait,
Bien je mourrais, plus que vivante, heureuse.
....................

Magnifique, non ?

oui

Ce que je trouve étonnant, c'est d'éprouver une forme d'amour pour des gens que je ne connais pas.
C'est bien entendu pas le même que celui que j'ai pour mes amis, vrais en chair et en âme, mais c'est tout de même quelque chose d'agréable. c'est réconfortant qu'il existe ces personnes sur Terre, même si il est probable que je n'en croiserai qu'une quantité infime.

Je sais bien que certains sont des chimères, mais c'est pas bien grave, au final...

j'ai été dans le cas de ton amie, Ifness, à développer l'eros pour un homme qui vivait à l'autre bout de la planète, que je ne croisais que par téléphone ou webcam. Rencontré une seule fois dans ma vie.
ça me semble tellement... irréaliste. Pourtant les sentiments existaient bel et bien, eux.

Ah ma chun !

Comme je comprends !
(On comprend ce dont on se nourrit.)

Chimères. j'aime ce mot.
"lion par devant, serpent par derrière, chèvre au milieu",
écrivait Homère.

Ceci posé (et rigolé)
ces chimères peuvent permettre d'échapper au réel, non ?
Les sentiments sont ce que l'on pose sur un ressenti, fût-il ...chimérique.
Ils sont réels, certes.
Mais puise dans ta rationnalité, ma chun. Ce n'est pas raison , c'est, oui, chimère.

Non, je pense que c'est une fuite.
Mon "amie", comme tu la nommes, devra sortir de son irrationnalité.
Je vais devoir la jouer délicat. Parce qu'elle trimballe des souffrances.
Mais, bon, j'ai un peu l'habitude.

Quant à toi, oui,
j'éprouve un sentiment mêlé,
Tu es tellement fidèle. Et si   "raisonnée".
Tu résonnes en moi.
Il y a si longtemps qu'une fille résonna ainsi.

Bon, allez, je laisse. Pas lourd, non, tellement léger, ce JLuc.....
...........................................................................................................................
Résonnances.

"Paroles :
sur les ondes messages de détresses de vies
je ne te dirai pas tous mes secrets
tu ne me connaitras pas
ce n'est qu'à la lune fidèle complice au soleil couchant sur l'île
méditerranéenne
au pic neigeux dressé solitaire au fond de la vallée
à l'abeille mortelle butinant le suc de la fleur étrange coupelle radieuse
à l'oiseau fier porté sur le néant d'un précipice
au torrent limpide coulant
ses eaux fécondes vers le fleuve sali
au quasar inaccessible imaginaire d'années lumières

que je dis ma vérité
sans mot sans phrase sans un regard humain depuis longtemps"

kLaan a écrit:On a peur de prononcer ces mots, pourtant ça fait tellement de bien à entendre

C'est vrai

ifness a écrit:C'est précisément l'extrême banalité de ces 3 mots joints qui m'a fait choisir ce titre.
Ils sont une caresse,
ils induisent une envie, un désir, vagues,
mais créent comme un malaise.

Quoiqu'il en soit, ce fil est de poésie.

Je suis tout à fait d'accord avec toi, BB.

Néanmoins, urgences,
parfois il y a urgence car
je t'aime
ça me manque aussi.
Je t'aime en une caresse frôlée, en un baiser doux, en un toucher esquissé,
en ta chaleur en ton sourire en ton odeur
en ta présence en ton absence
en tes mots en le souvenir de tes mots
en ton sommeil en ta souffrance en ton plaisir en tes frissons.

A bientôt.

Merci Ifness pour ce beau poème..

Ces mots ne sorte plus de ma bouche depuis notre dernière rencontre ...
Je pensais que la vie était finie pour moi, sans toi..
Mais la vie m'a appris à guérir mes blessures
Aujourd'hui, j'aimerai te dire merci! merci de m'avoir permis d'aimer
Je te promet qu'un jour je redirai ses mots, à un homme qui saura me les faire vivre de nouveau!
Sans peur, ni méfiance...

Ouaip.
Tout ça fait une belle jambe à ifness.
Mais il ne vous en veut pas, oh femmes. Non.
............................................................................
car

...........................................
tu ne sauras rien qu'une image un passage un geste un sourire un visage
sculpté
tu verras l'ombre de mon corps mille fois promenée dans les rues de ta ville
sur les trottoirs chaque soir d'une année
un homme debout sur le pas de ta porte
peut-être pourrais-tu sur la peau de ton homme entrevoir mon reflet mais
pas même lui ne s'en apercevrait
puiqu'il est dit depuis toujours que nous sommes aveugles
subtile indifférence de nos imperfections

Urgences.

ifness a écrit:Ouaip.
Tout ça fait une belle jambe à ifness.
Mais il ne vous en veut pas, oh femmes. Non.
............................................................................
car

...........................................
tu ne sauras rien qu'une image un passage un geste un sourire un visage
sculpté
tu verras l'ombre de mon corps mille fois promenée dans les rues de ta ville
sur les trottoirs chaque soir d'une année
un homme debout sur le pas de ta porte
peut-être pourrais-tu sur la peau de ton homme entrevoir mon reflet mais
pas même lui ne s'en apercevrait
puiqu'il est dit depuis toujours que nous sommes aveugles
subtile indifférence de nos imperfections

Urgences.

Mais non, mais non lol

J'en veux plus à mon intuition qu'a toi...
Tu étais l'évidence pour moi, je l'étais tout autant pour toi...
la vie à décidée que nos chemins devaient se séparer..
Je l'accepte désormais..

----------------------------------
C'est un fil thérapie Merci. que l'amour soi notre force!

Oui, Miss, mais encore ?

Un problème de page blanche, ou d'essai déchiré?

Oui, je pense aussi que la poésie
que l'expression poétique,
que le léger décalage que les mots utilisés se permettent de prendre avec le réel,

sont une thérapie.

J'écrivais un jour (après m'être coltiné des pages de journal (dit "intime") et une tentative de Nouvelle :
"Il est des choses que seule la poésie peut dire".
Et d'écrire dans la foulée 2 ou 3 feuillets de "poésie" sortie des tripes dans ce "journal", en lieu et place de relations événementielles ou de bouillie d'états d'âme.
En plus , je ne suis pas Kafka, je n'ai pas son talent, que dis-je? son génie,
lui qui (avec d'autres, mais son nom me vient en premier) écrivit à Milena des pages "à tomber" (un peu névro-truc parfois/souvent, mais c'est Kafka)
alors j'ai, écrivant de la poésie (qu'éventuellement je peux reprendre et retravailler plus tard) la sensation de ne pas aligner que des vomis sentimentaux répétitifs à 2 balles ou de la rhétorique guère imaginative, je relis Cicéron, et , merde, il l'avait déjà dit.

Bisous, épicétou,
au bonheur de vous lire,

va falloir que je reprenne mon dossier "poïesis",
parce que ça ne s'écrit pas tout seul, j'ai pas le logiciel adéquat.

Il est des choses à l'intérieur,
limpide infini,
Nimbé d'une lueur,
oh ce coeur,
oui tout à l'intérieur,
Limbe d'un corps à coeur
accord, toujours majeur,
pour une fois pourtant mineur.

ifness a écrit:
En plus , je ne suis pas Kafka, je n'ai pas son talent, que dis-je? son génie,
lui qui (avec d'autres, mais son nom me vient en premier) écrivit à Milena des pages "à tomber" (un peu névro-truc parfois/souvent, mais c'est Kafka)
alors j'ai, écrivant de la poésie (qu'éventuellement je peux reprendre et retravailler plus tard) la sensation de ne pas aligner que des vomis sentimentaux répétitifs à 2 balles ou de la rhétorique guère imaginative, je relis Cicéron, et , merde, il l'avait déjà dit.

J'essaye de ne pas me juger par rapport à ce que je produis sinon cela risque de me scléroser dans l'inactivité. Talent ou pas talent, finalement ce que nous faisons, c'est l'aboutissement ou non de la création par rapport à l'idée qu'on s'en est fait intérieurement. Mais c'est mieux d'éviter de se juger par rapport aux autres car si nous n'arrivons pas à faire "comme l'autre", cela est bien, car nous sommes uniques et dégageons autre chose, autrement. L'autre peut-être inspiration, modèle, et guider nos pas, mais point besoin de se mesurer, tout juste évaluer. Je crois que regarder ses progrès par rapport à soi-même est moteur d'envie de continuer, car il y a toujours progrès s'il y a travail. Les autres savent aussi accueillir ce que l'on produit avec plus de joie ou d'émotions que nous-même, même si nous ne sommes qu'à moitié satisfait de nous, il est bien de leur laisser cette liberté d'apprécier, de ne pas gâcher leur plaisir en s'autosabotant. J'aime à dire qu'une "oeuvre" lorsqu'elle est produite, vit sa vie par elle-même au delà de son sens originel, les autres se l'approprient à travers les résonances que cela engendre en eux, et c'est bien ainsi.

Tout ça pour te dire "continue d'écrire Ifness"! (et si j'ai effacé, c'est pour d'autres raisons que le mécontentement de ce que j'ai écrit)