A ceux qui se sont "construit seul"...

Dommage c est un sujet qui aurais pu m interesser Les ... resteront une enigme

Ben profitons de ces .... pour les combler et les rendre un peu plus intéressants Ils ne visent pas un vide intersidéral ni une sidération, mais un... désir (et voilà pour la pirouette), car il faut désirer pour se construire seul ou tout au moins donner la première impulsion à cette construction de soi. Car ensuite viennent les autres qui s'agrègent au premier bâtisseur que nous sommes : les autres sont des maîtres, morts ou vifs auxquels on s'accroche et qui nous arriment sur des rivages intéressants à explorer. C'est un chemin difficile car on est seul et pas seul (avec les maîtres), voilà.. <= (je mets deux points de ... car j'ai un peu avancé dans le propos non ?).

salut, a vrai dire je n avais pas vu les choses de cette maniere; j envisageais plutot le cas d enfants orphelins ou dont les parents sont "absents" d une manière ou d une autre. Dans ce cas se construire seul n est pas un désir mais simplement une fatalité.
Sinon oui je pense que nous avons tous un jour ou l autre ce besoin de se construire émancipé du regard des autres pour affirmer notre personnalité et cela peut se produire a tout age. C est par ce principe qu on dit qu il faut "tuer le père" pour s affirmer en tant qu homme ce qui est loin d etre simple parfois et c est un travail sur soi permanent. J espère avoir apporté de l eau au moulin^^

Je fais partie de ces orphelins. La solitude (parfois ressource) est aussi un vide intersidéral.

La noirceur du gouffre contine à colorer toute ma vie encore aujourd'hui (sur fond de déni, d'indifférence, précarité matérielle, de moqueries cruelles, harcèlement, agressions...);


Il est IMPOSSIBLE de s'en sortir seul.

Et la solitude (absence de lien social significatif et stable) comporte plus de risques pour la santé que l'obésité, le tabagisme etc...

Donc, oui, j'aimerais recréer du lien social autour de moi sans que ce soit si compliqué. Ca tient trop souvent de l'effort surhumain.

Dommage...

pas simple

il y a parfois beaucoup de douleurs de courage et de combats derrière les ...

x

merde je viens de revérifier les chiffres c'est pas 1% c'est 0,13% .. merde...

cela fait une personne et un tiers  sur 1000 comme moi ..

2 sur 2000... sacré brel ....

bon on ets quand même

=7379999415*0,13% = 9.593.999,2395

et 13.000 en Belgique tout n'est pas perdu

en l'an 1000 en europe

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_m%C3%A9di%C3%A9vale#De_l.27an_400_.C3.A0_l.27an_1000

sur 30 e6 on était encore 39000 pour toute l'Europe, tout est toujours relatif hein :-)

Je crois qu'il n'est pas utile de se casser la tête sur des stats et de fonder sa vie dessus.
On est seul, c'est tout.
Personne ne me ressemble et c'est tant mieux.
Personne n'est comme moi et c'est tant mieux.

Je ne cherche pas mon double, ma prison, mon immeuble avec des meubles à moi, mais des gens différents qui n'aiment pas ce que j'aime à la rigueur car ils me nourrissent ce faisant.

Quand on est en réunion, je ne toise pas les gens en me demandant combien ils sont à avoir un QI > à un chiffre. Je les regarde et me garde de les juger.

Bien sûr j'ai joué la carte du caméléon, mais c'est usant à force, aussi je me présente désormais comme je suis et en effet : ça passe ou ça casse et j'assume... De toute façon on est seul dès lors que l'on naît.. et on mourra seul, autant s'y faire donc.

je ne fonde pas ma vie sur des stats, je constate les probabilités de croiser les gens avec qui j'ai probablement plus d'affinités

ceci dit finalement le hasard souvent bypasse les probabilités et être soi est encore la stratégie la moins consommatrice d'énergie

quand au "j'assume", non j'en ai marre d'avancer seul, je n'assume donc plus mais c'est ma vue personnelle

pour la solitude existentielle , évidemment qu'elle demeure , chacun est seul mais justement partager son sort existentiel avec d'autres personnes me parait la chose la plus positive qui soit

mais je parle de partage pas de jeux de theatre et de caméleon

l'absence de partage est déjà une mort en soi quelque part et jeme considère comme étant déjà mort plusieurs fois

adèle est mort, elle est mortadèle

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mortadelle

la mort c'est chiant autant en rire tant qu'on est vivant ;-)

Jouer les caméléons est usant, je me reconnais.

J'ai aujourd'hui une et une seule relation intéressante et valorisante dans ma vie. Ma prof de chant fait partie de mes tuteurs de résilience.

Mais c'est moi seule qui vais les chercher... et j'ai horreur qu'on s'approprie le fruit de mon trvail ou le résultat de mon seul courage. J'ai horreur d'être mannipulée et je finis toujours par m'en rendre compte.

En situation de galère, je prends l'initiative de rendez-vous sérieux avec des aidants professionnels... je fais quoi s'il se montrent incompétents et comme un remède pire que le mal ?

Le rire et l'humour sont des armes puissantes. J'ai fait rire (malgré moi en plus) un partenaire de combat dans un club d'arts martiaux, ça l'a déconcentré et pendant qu'il était plié en deux de rire, je lui ai fendu le ventre en deux (aussi) d'un coup de sabre en bois (encore heurex pour lui). En réalité, c'était un premier essai pour moi et j'étais terrorisée. Mais en bonne zèbre, j'ai réussi du premier coup. C'est par la suite que ça se gâte...

Ma conception de l'existence c'est "tout le monde a droit au bnheur, personne n'a le droit de détruire celui des autres".

Sauf que voilà ce qui faisait mon bonheur ou du moins un fragile équilibre a été détruit par des voyous et encore aujourd'hui je n'ai que les yeux pour pleurer... Si je m'obstine à reconstruire seule, je m'épuise et si je fais appel aux autres je prends trop de risques (risque d'entendre des discours moralisateurs et infantilisants de la part de gens qui ne me connaissent même pas, encore moins les circonstances et se permettent de juger !).

Je me dis que "A quelque chose malheur est bon" et je me console en énumérant tout ce que j'ai déjà accompli d'extraordinaire dans ma vie. Sauf que je n'ai pas assez cherché l'argent, le confort matériel et parfois... c'est juste.

Parfois même des gens odieux t'aident (malgré leur connerie et leur agressivité) et sans même s'en rendre compte.

Certaines de mes réactions émotionnelles peuvent sembler disproportionnées si on ne connaît pas le contexte... ça fait trop longtemps que j'endure trop de choses dans un déni et un sielnce accablant. J'ai l'organisme saturé de stress et j'implose...

La beauté ne se mange pas en salade et les applaudissements ne paient pas les factures... Situation inextricable (au niveau matériel), malgré toutes mes précautions.

@zebulonzebre je me retrouve dans beauoup de ce que tu écris

mon équilibre perso c'est, en plus d'un toit rien qu'à moi où je suis enfin seule, trois choses dans un cadre défini (en plus de ce que je fais eule chez moi) :

1 activité physique un peu fun
1 activité artistique
1 activité intellectuelle stimulante

Je suis en bonne voie pour retrouver tout ça en bas de chez moi.
Quant à l'affection et la tendresse, je n'en ai jamais eue et je n'ai pas la moindre idée de ce que c'est (je suis lucide) et je considère qu'on vit dans un monde cynique "si tu veux un ami, prends un chien !"

J'ai bien envie d'en adopter un. Bien gros. Bien méchant. Qui aboiera à ma place (a fait pas distingué pour une Lady, même un peu Tramp).

et à propos de stats je vois un rapport évident entre le fait que tant de gens vivent seuls (un quart des Français), notre surconsommation nationale de psychotropes en tout genre (vade retro satanas, en ce qui me concerne), et le fait aussi qu'ils y ait tant d'animaux domestiques (plus de cheins que d'humains en France je crois).

Je veux bien un retour sur ce lien que je fais entre 3 données stats isolées.

@Beautymist, ces corrélations sont hélas fondées. La solitude est ...partagée par pas mal de gens qui parfois compliquent l'établissement de liens. J'en veux pour cause les codes sociaux, (pour ma part, je les gère avec difficulté), ils gâchent tout selon moi et j'ai du mal à m'y plier. Ce alors que comme le déclarait je ne sais plus qui : sachant que tous nos parcours se terminent tragiquement, un jour ou l'autre, nous devrions tous tomber dans les bras les uns des autres, afin de se consoler de cette fin inéluctable. Et bien non, nous préférons décliner nos affects auprès d'animaux qu'on abêtisse à notre image qui plus est.

Cette situation me désole. Aussi j'ai fais le choix d'aller au devant sans jouer ce fameux caméléon, mais en étant telle que je suis pour entrer en intelligence avec mon monde et mes contemporains.  Pour moi être intelligent, c'est cela aussi; pas simple parfois. Je dénoue, je détends y compris dans mon boulot quitte à passer pour désinvolte.

x

Je persiste en effet à croire que je suis née sous une bonne étoile et que mes anges-gardiens sont nombreux et puissants. J'ai eu trop de mains tendues (par de parfaits inconnus, restés discrets et anonymes) pour ne pas y croire. Ceci venant compenser cela (les failles, les tuiles, les inévitables emm... du quotidien).

Mes dons sont à la fois une source de bonheur et de malheur. Bonheur intérieur (je crée pour le plaisir, sans arrière-pensées... et malheur car je constate que plus on est doué plus on risque de susciter de jalousie et donc de subir les croche-pattes de ceux qui sont incapables de faire comme moi, et se contentent de détruire en peu de temps ce que j'ai mis parfois toute une vie à construire).

Quand j'utilise un vocabulaire mystique de type "anges-gardiens"...ça en rebute certains. J'entends par là qu'il y a eu sur mon chemin (certes semé d'embûches) beaucoup de gens plus ou moins sympas qui m'ont aidée.

Je suis toujours hantée par un passé monstrueux d'une cruauté inouie et je continue à payer les pots cassés par d'autres. Je suis traumatisée, mais reste à savoir si le stress post-traumatique est une maladie où une réaction normale du corps face à une succession anormale de coups.

Quand les coups s'arrêtent, on est soulagé, mais c'est loin d'être le bonheur. On reconstruit malgré tout, en boitant, en s'appuyant de façon paradoxale sur ses blessures (j'en ai de physiques qui sont passées sous le radar de médecins un peu trop pressés de sortir les anti-dépresseurs et qui surmédicalisent l'angoisse existentielle du vilain petit canard.)

Je hais l'hypocrisie du jeu social qui continue à protéger mes tortionnaires (beaucoup trop savent et se taisent, après tout c'est pas leurs oignons, pire encore jouissent sans se cacher de ma détresse).

Et je suis lucide : certains aidants aident par besoin de reconnaissance, d'autres aident pour se donner bonne conscience, d'autres encore ne serait-ce que pour me faire taire (les cris de l'orpheline affamée et terrorisée, ça les saoûle)....

Nous sommes nombreux, nous les clandestins de notre propre vie, les zombies/zèbres... J'ai fini par trouver des personnes avec qui on se comprend vite et bien, à demi-mots. Il y en a même avec qui j'ai du plaisir à me taire.

Se taire ensemble, y prendre plaisir, ce serait ma définition de l'amitié. Tout est dit : un ange passe.

Palatinus a dit dans le fil sur le bouddhisme :

"C'est lorsqu'on progresse sur la voie spirituelle et que de profondes transformations s'effectuent en soi que les démons-obstacles se manifestent avec le plus de force. Un maître disait en forme de boutade : " Les démons ne prennent pas la peine de s'intéresser à ceux qui stagnent dans leur pratique". "

Je suis assez lucide pour savoir pourquoi mes parts d'ombre et mes démons intéreurs s'agitent en ce moment, quels sont les signes avant-coureurs, les éléments déclencheurs intérieurs et extérieurs etc...

Mais ma lucidité me sert un peu trop souvent à me torturer moi-même (comme si je n'avais pas été assez martyrisée comme ça).

soupir...

@zebulonzebre

je parle chat aussi, d'ailleurs je suis un chat.

mais là, je voudrais retrouver un ami, mon chien perdu depuis trop longtemps. ("L'ami retrouvé" c'est aussi un beau livre).

et puis... 'Il fait beau à Paris aujourd'hui", n'est-ce pas ?

j'ai l'impression de parler en code et d'être une James Bond girl, cele qui revient hanter le lieu du crime et mener sa propre enquête sur un destin brisé.

je vis d'espoir et d'eau fraîche... mais sans amour, je ne suis rien.

pas évident de faire sa révolution paulinienne perso dans le désert des indifférences.

et l'aventure continue...

J'ai des parents toxiques et depuis un an et demie, je me reconstruis seule.
J'ai fini par accepter que c'est "comme ça" et que ce n'est pas juste que moi, j'en paie les pots cassés. Mes parents sont malheureux dans leur vie, négatifs, c'est leur problème mais pas le mien.
Du coup, je me suis fait une "éducation" de bric et de broc depuis. Les livres de développement personnel, internet m'ont permis de "boucher les trous", comprendre comment les parents sont supposés élever un enfant et quoi leur transmettre pour qu'ils soient bien. J'ai bouché les trous concernant la confiance en moi, l'estime de moi, le rôle de émotions et sentiments pour accepter de les vivre, la zébritude aussi pour faire le douloureux travail d'acceptation que je suis "comme je suis", moi, unique et que je m'aime comme je suis même si ce n'est pas toujours simple.

J'ai trouvé un relatif équilibre intérieur, même si à l'extérieur, rien ne va (boulot, amitiés, amours). Mais je fais le nécessaire pour que ça bouge sans me focaliser sur les résultats en profitant d'une denrée rare à notre époque: le temps!! Temps d'étudier, regarder des films, lire des livres, me balader, écouter de la musique, me cultiver, tester de nouvelles choses à partir de ressources internet (type yoga/ danses où on peut trouver des ressources vidéo, audio, ebooks gratuitement via internet).

Il y a encore du boulot mais d'années en années, je vais de mieux en mieux donc ça en vaut la peine.

@Bleuenn

oui la lenteur (prendre le temps de vivre) et le calme seront le luxe de demain.

Heureuse de voir que tu te l'appropries dès aujourd'hui (je fais pareil, mais c'est encore douloureux et compliqué au quotidien).

Tenir un journal aide aussi... en fait, tous les moyens sont bons à prendre tant qu'ils tiennent du soin de soi.

Alors... "j'écris contre la mort comme on écrit contre un mur". Alain Borne

@Beautymist
Ton témoignage me touche beaucoup, je me reconnais dans la plupart de ces sentiments.
J ai envie d ecrire tant de choses mais voila au moin 20 minutes que je suis devant mon clavier a essayer de structurer mes idées sans succes. Alors je vais juste te dire que tu as été entendue en esperant qu écrire tout ca t as procuré un certain soulagement aussi fugace soit il.
Il faut continuer a chercher son bonheur. Arreter de le chercher à l interieur mais bien a l exterieur. Arreter de vivre sa vie en rêve. Qui sait la vie parviendra peut etre encore a me surprendre? (vous l aurez compris ces dernieres lignes sont plus destinée a moi même qu a vous)

@Martien merci

Ma démarche est en effet celle du témignage - le but n'est pas tant de me soulager que de tendre la main à d'autres âmes blessées. Ne pas se sentir isolé dans sa douleur.

je donne l'impression de rêver ma vie, je sais, mais je concrétise aussi. en fait, j'ai même réalisé la plupart de mes rêves (peindre et exposer, écrire et être publiée etc une vie riche sur le plan créatif).

je viens de passer qq jours à Lyon et j'y ai rencontré un couple de zèbres.

Après, au niveau matériel, relationnel et émotionnel, tout a été ravagé d'un coup très violent il y a 3 ans et je m'obstine à reconstruire... Et des idées pour être mieux entourée (et surtout tourner la page sur cet éisode douloureux) j'en ai... encore une fois, je réfléchis, j'en parle, j'écris et je pose des actes en conscience.

Même dans la douleur morale et physique, j'avance. En espérant une réelle évolution et non une simple fuite en avant.

"je donne l'impression de rêver ma vie". Je n ai pas dit ca "Arreter de vivre sa vie en rêve." était une remarque tout a fais personnelle sur mon fonctionnement. Si tu t y es reconnue peut etre toi aussi fonctionne un peu comme ca^^. Pour le reste j essaye de garder espoir en me disant que si l espace d une seconde je pouvais me sentir vraiment bien, heureux, alors ces efforts en auront valu la peine. Courage le bonheur n est peut etre pas si loin après tout.

rêve ou pas , les relations humaines sont plutôt des cauchemars

je fais le constat moi que j'ai fait assez d'efforts sous cet angle

je fais les efforts désormais pour développer mes dons et en dehors de l'espace public ou de la vision de ces autres là

je ne vivrais plus des années de toute façon, compenser le passé est utopique



pour l'avenir du monde je vous dirai bien , mais ce ne serai pas gentil

@zebulonzebre pas gentil ? "I'm not kind, I'm vicious: it's the secret of my charm." ;-)

@zebulonlezebre
J ai lu ton post avant que tu l édite (en fait tu en as fais un resumé), et j ai fais plus ou moin le même constat il y a quelques années. S en est suivi des années d isolement, de repli sur soi.
Aussi bien mon corps que mon esprit en ont souffert. J en suis aujourd hui à être déconnecté de mes émotions et de mes désirs.
Poster sur ce forum est une sorte de thérapie pour moi, me retrouver à travers quelques phrases écrites maladroitement ici et la. Je lis souvent que pour aimer il faut d abord s aimer soi même. Encore faudrait il se connaitre, je pense que c est sur ce point que je dois concentrer mes efforts.
Loin de dire que ca s applique à toi j espere sincerement que tu trouvera un peu de paix. (Ah je n ai pas pu m en empecher j ai ressortis une de ces phrases "bateau"; après tout si elles sont "bateau" c est peut etre parce qu elles résonnent en nous).
PS: Fait amusant, alors que j écris ces lignes la chanson "Temps à nouveau" de Jean-Louis Aubert apparait tout a fait par hasard dans ma playlist.

désolation du désir, vide intersidéral, sidération...

Exactement

Se construire seul, ce n'est pas forcément négatif, au moins on sait comment on est construit
Le corollaire, c'est probablement la solitude. L'aversion de devoir compter sur les autres pour quoi que ce soit. Le désir de faire tout tout seul, ou le plus possible, pour ne rien devoir à personne. L'angoisse (ou au moins l'embarrassement) à l'idée de demander un service, de dépendre de quelqu'un d'autre même pour un détail.
Je comprends l'idée du "toit". L'indépendance, c'est peut-être d'avoir sa propre maison: depuis que j'ai la mienne, c'est une forme de sécurité que j'apprécie. Bien entendu, il faut un chat à l'intérieur (en plus de moi, je veux dire ). Le chien, ça viendra peut-être, mais on peut laisser un chat tout seul pendant quelques jours, pas un chien. Encore la dépendance...
Pour moi, la liberté a toujours été un élément essentiel, mais je ne la reliais pas particulièrement à mes "dons". Il y a peut-être quelque chose à creuser, là...

C'est étrange,j'ai une "grande" famille,je suis en permanence en contact avec eux et pourtant je me suis sentie concernée par ce titre.
Il est indéniable qu'une grande partie des bases de ma personnalité dépend de mon interaction avec eux,mais hélas j'ai l'impression qu'il ne s'agit pas des meilleures....
Etant donné qu'il y a toujours un verso au recto, j'ai préféré développer les côtés positifs de mes défauts,cela signifie qu'en fait j'ai "grandi toute seule".
Je me reconnais beaucoup dans ton message MrMerlin:

Le corollaire, c'est probablement la solitude. L'aversion de devoir compter sur les autres pour quoi que ce soit. Le désir de faire tout tout seul, ou le plus possible, pour ne rien devoir à personne. L'angoisse (ou au moins l'embarrassement) à l'idée de demander un service, de dépendre de quelqu'un d'autre même pour un détail.

Cette putain de solitude.

Oh... déception
ça avait l'air intéressant


Bon bah, j'complète à ma manière
Un p'tit poème de moi-même
A l'instant

A ceux qui se sont construits seuls


'Dans la solitude où il n’y avait que vous,
Vous avez appris à vous aimer
Et à ne jamais vous surprendre à espérer
Vouloir un jour être quelqu’un d’autre

Autour de vous, des gens entourés
Relevés, secoués par leurs semblables
Et vous, les genoux sans cesse souillés
Combien de fois vous pensiez-vous minables

Mais quel mérite et quelle prouesse
D’être l’attelle de son propre cœur
D’avoir la force, à l’intérieur,
De transformer la boue en noblesse

Vous êtes les plus solides des soldats
Votre tête n’a pas besoin de casque,
Ni votre corps d’une quelconque armure
Le combat est derrière le masque

Fiers, fiers, fiers
Vous vous devez de l’être
Artisans, médecins de vos êtres
De vous-mêmes,
Les seuls Maîtres'

A ceux qui se sont construits seuls


'Dans la solitude où il n’y avait que vous,
Vous avez appris à vous aimer
Et à ne jamais vous surprendre à espérer
Vouloir un jour être quelqu’un d’autre

Autour de vous, des gens entourés
Relevés, secoués par leurs semblables
Et vous, les genoux sans cesse souillés
Combien de fois vous pensiez-vous minables

Mais quel mérite et quelle prouesse
D’être l’attelle de son propre cœur
D’avoir la force, à l’intérieur,
De transformer la boue en noblesse

Vous êtes les plus solides des soldats
Votre tête n’a pas besoin de casque,
Ni votre corps d’une quelconque armure
Le combat est derrière le masque

Fiers, fiers, fiers
Vous vous devez de l’être
Artisans, médecins de vos êtres
De vous-mêmes,
Les seuls Maîtres'

Geai moqueur : Très beau complément ; les substances subtiles dont tu remplis tes mots, sont touchantes et généreuses.
Merci à toi, pour ce "jet intérieur" ...

Quand on tombe sur une solution concrète, simple et efficace à un problème compliqué (voire inextricable) AHHH le soulagement !

Aujourd'hui est une journée à marquer d'une pierre blanche.