Ici, postez une chose négative de votre journée

Brume a écrit:Roh les lents

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Spoiler:

Zebulon252 a écrit:une vague de mal en cours, signe typique, des tas de gens viennent me chercher sans raison particulière
je me demande si j'atteindrai mon anniversaire

11 m'a toujours accompagné

il est peut être temps de partir, je ne vois plus de raison de rester

Kadjagoogoo a écrit:

Zebulon252 a écrit:une vague de mal en cours, signe typique, des tas de gens viennent me chercher sans raison particulière
je me demande si j'atteindrai mon anniversaire

11 m'a toujours accompagné

il est peut être temps de partir, je ne vois plus de raison de rester

Je sais pas si cela va t'aider suffisamment, mais j'ai lu ça, ce soir : "Il n'y a qu'un homme contre qui je dois me défendre toujours : c'est moi-même." Le désarroi d'Emil Cioran était au moins aussi profond que le tien lorsqu'il a écrit là - sa toute première phrase en français, qui rompait symboliquement avec ses origines roumaines. Sa détresse l'a poussé, lui aussi, à vouloir partir. Mais partir parcourir la France à bicyclette. Je te souhaite de pouvoir envisager un départ moins radical et définitif, de la même nature que le voyage entrepris par Cioran en 1938, qui lui permis d'amorcer la seconde phase de son existence, plus féconde, profonde et authentique encore, la lucidité et l'autocritique aidant.
Cioran est précisément né en 1911. Il aura passé sa vie a évoquer la possibilité du suicide, pour mieux s'en délivrer et la maintenir à l'écart, sur ce principe faussement paradoxale : savoir qu'il y a le recours possible au suicide me rend cette vie plus supportable. Cioran ironisait même : "Ne nous suicidons pas tout de suite, il y a encore quelqu'un à décevoir." Un humour joyeusement désespéré, qui sauve, quand on comprend que notre passif, censé nous accabler, peut a contrario être sublimé et devenir source de jubilation (alchimie) : "Pourquoi nous retirer et abandonner la partie, quand il nous reste tant d'êtres à décevoir ?" Emil Cioran, Syllogismes de l'amertume

Une chose négative de ma journée ? Je me suis réveillé puis levé. La nuit avait été si pleine de sensations oniriques, si riche en projections délirantes et autres précipités d'expériences plus ou moins bien vécues ; j'aurais pas voulu interrompre ce précieux sommeil paradoxal si j'avais eu le choix.
Heureusement, j'ai parlé au téléphone à une amie ; c'était bien, ça. Par contre, j'ai symptomatiquement senti ma gorge se nouer lorsqu'elle m'a posé cette question en fin de conversation : "Tu vas bien ?"... Je l'aurais prise dans mes bras. Autre chose négative, donc : la distance géographique qui empêche les embrassades spontanées et autres élans vitaux.

Kass a écrit:Patched 144.7MB / 14GB
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...et ça bouge plus

Kass a écrit:jeu-ment-nuit !