La connaissance de soi.

Depuis quelques temps je suis en réellement questionnement sur moi. Je cherche qui je suis, qui je parais, qui je voudrais être. Je suis un peu perdu dans tout ça, dans toute cette introspection. Je réfléchis beaucoup sur moi et hier j'ai découvert quelque chose. Une chose qui m'a un peu dérouté, qui m'a chamboulé. Je ne pensais pas.

J'ai besoin de faire mon analyse. Mais je n'ai pas assez de recule sur certaines choses pour pouvoir faire cette analyse. Prendre ce recul est compliqué et difficile.

Je voudrai prendre rendez-vous avec un psy, pouvoir parler avec lui, essayer de comprendre des choses sur moi, mais je n'arrive pas à franchir le cap. Et puis je ne sais pas ce que je pourrai dire

Je ne sais pas ce dont j'ai réellement envie. Je n'ai pas d'objectifs, pas de but réellement. Juste une vague idée de ce que je veux faire, ce que j'aimerai devenir. J'ai des problèmes à la maison et je ne sais pas par où commencer pour démêler tout ça. Et bien entendu les solutions que je me propose commence toujours par : si j'avais assez d'argent je pourrai partir de chez mes parents. Malheureusement l'emploi que j'ai ne suffit pas pour payer un appartement (même dans un patelin loin de la ville). Si je veux un emploi mieux payé il faut que j'aille en ville et là j'ai besoin de ma voiture. Mince je n'ai plus de voiture. Mince je n'ai plus d'argent pour m'en payer une.

Je tourne en rond

Comment faire pour arrêter de tourner et d'avoir envie de vomir?

Et t'as pensé à La Grande Aventure ?
Partir de chez toi sans savoir où tu vas, ni dans quel pays, ni pour combien de temps.

J'y ai pensé ... ça me fait trop peur l'inconnu. J'aimerai avoir assez de courage pour le prendre à deux mains et me lancer dans cette grande aventure. Mais ... j'ai trop peur ...

C'est dans mes projets ça. Je me suis donné jusqu'à l'âge de 29 ans pour me lancer. (encore 5 ans devant moi donc)
J'aimerais changer l'orientation de ma carrière avant, parce que ça sera plus simple que de vouloir la changer après.

Tu pourrais venir la prochaine fois qu'il y a une rencontre à Paris, Virgule ?

Je ne te promets rien, mais il se pourrait que ça te permette d'avancer, on est là pour s'aider après tout. Et ça n'a rien à voir avec le forum. J'ai été vraiment bluffé, quand j'ai parlé un peu de moi au café, de réaliser que les autres personnes autour de la table avaient été confrontés aux mêmes questions, et avaient suivi des chemins différents autour. Pour être honnête, je ne sais pas encore si ça va m'apporter quelque chose, et quoi, mais je suis certain d'une chose : là où je pensais être définitivement coincé, j'ai découvert de nouveaux chemins à explorer.

Je viens de relire mon post et je réalise qu'en fait j'ai rebondi sur ton message et je suis parti en live tout seul. Tu pourrais nous dire ce que sont les vagues idées que tu as de ce que tu voudrais faire ?

J'aimerai venir pour la prochaine rencontre sur Paris. Il me semble que c'est le 8 octobre ? Un Jeudi ? En semaine pour moi ce n'est pas possible. J'habite loin.

Mais c'est vrai que je pense que cela pourra m'apporter beaucoup. Déjà rien que sur le forum, je trouve des réponses à des problèmes dont je me pose. Je vois que je ne suis pas la seule à être confronter à ces situations. Ça me fait beaucoup de bien.
Pouvoir discuter avec vous, zèbres, m'apporterai, je suis sûre, une grande aide.

Maintenant reste à pouvoir venir.




Les vagues idées de ce que je voudrais devenir ... oula j'ai plusieurs possibilités. Je suis entrain de reprendre mes études, en psychologie. Et j'aimerai plus tard pouvoir ouvrir une ferme pédagogique afin d'aider les enfants atteints de troubles sociaux, comme l'autisme par exemple. Ou alors je veux monter une boîte d'aide à la personne. Ou alors je veux être psychologue dans le milieu carcéral.
En fait je veux passer ma vie à offrir de l'aide aux gens qui sont dans la détresse. Je veux pouvoir comprendre leurs problèmes et trouver des solutions pour qu'ils se sentent mieux.
J'aimerai devenir maman aussi. J'aimerai m'accomplir en tant que femme.

Mais en premier je voudrai déjà me détacher de l'emprise qu'on mes parents sur moi. Je voudrai être plus indépendante. J'avais déjà pris mon envol une fois, mais un soucis matériel m'a fait revenir chez mes parents.


Il y a tellement de choses que je voudrai faire et devenir que je ne sais plus où donner de la tête.

Si j'ai bien suivi, le prochain truc marqué sur le site est une réunion Mensa et euh... ne relançons pas le troll, mais disons que je n'ai pas vraiment prévu d'y aller ^^
J'aimerais en prévoir une autre, sans doute un vendredi soir ou un samedi si ça arrange plus de monde. D'ici quelques semaines, là ça fait tôt. Peut-être en novembre, par exemple.

J'ai une réunion dans 5 minutes, je répondrai au reste après (=fin d'après-midi ou début de soirée)

Pour la réunion mensa, moi non plus je ne compte pas y aller...
Mais j'espère pouvoir vous rencontrez bientôt. Dans plusieurs semaines ça m'arrange, pour le moment je n'ai pas assez d'argent pour faire de sorties. Donc on verra bien.

Je me tiendrai au courant (enfin j'essayerai j'ai trop du mal ^^).

Je te comprends...Tu es sur la bonne piste, courage ! Moi j'ai commencé à voir un psy il y a peu, avant je me suis débrouillée toute seule pour la connaissance de moi...

J'ai décidé d'aller voir quelqu'un pour "me coincer" et prendre du temps pour moi; et aussi pour éviter de ruminer le soir avant de dormir (voir quelqu'un en journée c'est aussi se ménager un moment pour réfléchir, mais "au bon moment"...)

J'ai eu les mêmes hésitations que toi alors j'ai foncé sans réfléchir, j'ai rien préparé et j'ai commencé par n'importe quel bout...(je pense être perdue, désorientée etc...)

Pour ma part, j'ai pas mal de connaissances en psychologie, et j'ai envie de dire que son ancêtre c'est peut-être la maïeutique de Socrate (l'art de faire accoucher les esprits); c'est-à-dire que c'est toi qui fait le travail de réflexion...Simplement c'est particulièrement utile de t'entendre dire des choses à haute voix, de mettre des mots sur tes ressentis, ça t'aide à "entendre" des choses qui viennent de toi et que tu ne peux pas dire ailleurs; et donc à mieux te comprendre (voir vers quoi tu tends, affronter ce dont tu as peur)...

Après, tu n'avanceras pas sans toi, il faut que tu le veuilles vraiment, et que l'honnêteté intellectuelle t'importe et t'apporte des choses...

Bon courage en tout cas !!!!

Merci beaucoup Phedre.

Je parle souvent à haute voix de ce que j'ai ressenti, ce dont j'ai envie. D'ailleurs ça inquiète grandement mes parents qui me pensent folle. Bref ... je m'en fiche ça me fait du bien.
C'est vrai que j'aurais besoin d'un moment pour réfléchir sur moi, un moment, un bon moment. Pour l'instant je ne me sens pas prête à faire le grand saut. Mais j'en ai envie. C'est déjà un bon point.

Mais en même temps j'ai tellement hâte de commencer ... je me "force" déjà à me parler à moi-même dans la journée, pour éviter de le faire le soir (cause de mes trop nombreuses crises d'insomnie). Il me faudrait juste quelqu'un pour prendre le recul avec moi de ce que je peux vivre / ressentir / vouloir.

Oui moi aussi j'ai commencé comme ça, à me parler à moi-même et à m'écrire aussi ;-) parce que nul ne me répondait jamais...;-)

M'écrire ... oui c'est une bonne idée ... en plus j'adore écrire ... ooo tiens si je ressortais mon vieux journal ???

Looool c'est exactement ça......;-)

Virgule,

Ca fait maintenant un an que je vois un psy. Auparavant, j'avais la sensation de me sentir moins en moins bien. Le déclic aura été la conjonction de plusieurs évènements, dont une amie qui m'a relancé "tu devrais consulter..".
Cela faisait déjà quelques temps que je me cherchais, dans des livres notamment, et que je commençais à m'ouvrir à quelques proches.

L'un de mes blocages envers un psy était du genre "Pourquoi irais-je consulter? Je ne suis pas malade, d'autres ont bien plus de problèmes que moi". Il me fallait accepter le fait que j'avais besoin d'aide, chose bien difficile pour moi. Ayant accepté cela, j'ai pris rendez-vous.
Aller à mon premier rendez-vous fut un calvaire, tout dans ma tête et dans mon corps refusait d'y aller, j'ai vraiment eu la sensation d'y aller à reculons : baillements, sensation de ne pas évoluer dans l'air mais dans une gelée, l'esprit fonctionnant à plein régime pour tenter de contourner cet obstacle qu'était le psy... Quand je suis entré dans son cabinet, je me suis assis et j'ai du dire quelque chose du genre "je crois que j'ai un problème". Et puis c'est parti... Mon psy est probablement mon seul confident réel, je sais que je peux lâcher des
Je suis content (et un peu fier aussi) d'avoir tenu bon pour cette première consultation et ne regrette pas. Même si ce n'est pas mon psy qui m'a donné l'orientation de la douance, il m'a écouté et m'a donné quelques pistes à explorer qui m'auront certainement attiré vers mes rayures.

J'ai encore du boulot, mais je pense qu'ensuite je parviendrai à formuler des objectifs de vie qui me conviennent, de retrouver l'envie et le plaisir des petites choses et des beaux projets.
Bientôt peut être

Note pour plus tard... Relire les interventions précédentes : Phèdre tu as bien décrit tout ça

Réflexion sur moi-même

Je trouve étrange de devoir essayer de se connaître. Comme si la personne que nous sommes était étrangère à nous-même. Comme si le "moi" et le "sur-moi" étaient deux personnes totalement différentes.
Pourtant ces deux entités forment un tout (avec le "ça"): le soi / nous / moi / eux en entier.
Je me demande alors; comment se fait-il que nous ne nous connaissions pas ou si peur ?

A vingt-deux je ne sais pas ce dont j'ai réellement envie. Je sais, j'entends déjà glousser les doyens du forum; vingt-deux ce n'est pas vieux, j'ai tout le temps de me connaître, que certains à la fin de leur vie ne se connaissent pas encore bien.
Cela m'angoisse de penser que la personne qui est en moi ou que celle que j'habite soit différente de ce que je pense qu'elle est ou que je suis.

J'ai l'impression que mon inconscient et ma conscience sont très bien délimitée et qu'ils sont totalement différents. Consciemment j'ai envie de certaines choses mais inconsciemment j'ai envie d'autres choses que je découvre après avoir réalisé mes premières envies.
C'est peut-être, même surement, ainsi qu'on apprend à se connaître. Je ne sais pas.
Je pense que chaque personne à une façon différente de le faire. Mais j'aimerai savoir comment vous faites ?
J'aimerai tout essayer, tout voir, tout apprendre. En même temps bein entendu . Je sais que ce n'est pas possible mais je n'ai aucune idée de comment organiser ces envies.

J'aimerai mieux me connaître afin d'arrêter d'être déçu par ce que j'entreprends et qui au final ne me convient pas. Ou peut-être faut-il que je vois le bon côté des choses et me dire que j'ai appris quelque chose sur moi ?

Bienvenu sur l'autre côté de l'interrupteur

Et de ce côté de l'interrupteur on fait comment pour éteindre la lumière ?

dur de savoir ce qu'on veut quand on n'a pas goûté à tout...

effrayante, cette idée selon laquelle on puisse être quelqu'un d'autre que ce qu'on croit et qu'on n'a pas choisi et le fait que quelqu'un d'autre puisse nous connaître mieux que nous-même ?

hum...

désillusions en vue ?

Ca fait peur ... on ne peut pas tout savoir sur soi-meme. On est la personne qu'on connait le plus et le moins ...

Quand on a la conscience, qu'on décide en conscience, qu'on agit en conscience, qu'on examine en conscience...Alors on est bien exactement ce qu'on a choisi d'être et/ou de faire...

Avant ça, il faut prendre le temps d'examiner ce dont on n'avait pas conscience...(car trop jeune, trop peu de temps pour prendre du recul sur soi, trop peur, etc)

On peut dénouer les noeuds intérieurs et secrets, si on a le souci de le faire et de les regarder en face...

Ne reste ensuite qu'un "moi", que l'on connaît bien, mieux que personne, qui s'est détaché de sujétions invisibles, qui sait qui il est, et qui pourra décider où il va

Phedre a écrit:Quand on a la conscience, qu'on décide en conscience, qu'on agit en conscience, qu'on examine en conscience...Alors on est bien exactement ce qu'on a choisi d'être et/ou de faire...

Avant ça, il faut prendre le temps d'examiner ce dont on n'avait pas conscience...(car trop jeune, trop peu de temps pour prendre du recul sur soi, trop peur, etc)

On peut dénouer les noeuds intérieurs et secrets, si on a le souci de le faire et de les regarder en face...

Ne reste ensuite qu'un "moi", que l'on connaît bien, mieux que personne, qui s'est détaché de sujétions invisibles, qui sait qui il est, et qui pourra décider où il va

Super bien dit ! (tu pourrais me servir de synthétiseur dans les choses que je prends 1h à dire qui se complexifient et qu'au final, je pense que l'autre finit par ne pas voir dutout ce que je veux dire, c'est desesperant grrrr    )

Virgule a écrit:Depuis quelques temps je suis en réellement questionnement sur moi. Je cherche qui je suis, qui je parais, qui je voudrais être. Je suis un peu perdu dans tout ça, dans toute cette introspection. Je réfléchis beaucoup sur moi et hier j'ai découvert quelque chose. Une chose qui m'a un peu dérouté, qui m'a chamboulé. Je ne pensais pas.

J'ai besoin de faire mon analyse. Mais je n'ai pas assez de recule sur certaines choses pour pouvoir faire cette analyse. Prendre ce recul est compliqué et difficile.

Je voudrai prendre rendez-vous avec un psy, pouvoir parler avec lui, essayer de comprendre des choses sur moi, mais je n'arrive pas à franchir le cap. Et puis je ne sais pas ce que je pourrai dire

Je ne sais pas ce dont j'ai réellement envie. Je n'ai pas d'objectifs, pas de but réellement. Juste une vague idée de ce que je veux faire, ce que j'aimerai devenir. J'ai des problèmes à la maison et je ne sais pas par où commencer pour démêler tout ça. Et bien entendu les solutions que je me propose commence toujours par : si j'avais assez d'argent je pourrai partir de chez mes parents. Malheureusement l'emploi que j'ai ne suffit pas pour payer un appartement (même dans un patelin loin de la ville). Si je veux un emploi mieux payé il faut que j'aille en ville et là j'ai besoin de ma voiture. Mince je n'ai plus de voiture. Mince je n'ai plus d'argent pour m'en payer une.

Je tourne en rond  

Comment faire pour arrêter de tourner et d'avoir envie de vomir?

Je sais de quoi tu parles, je sais meme comment aider l'autre à aller vers là et comment etre un miroir pour l'iader à voir la vérité de ses propres yeux (enfin si ça avait été mon métier grrr)

Peut etre que tu pourrais justement profiter de ta situation pour te dire que tu as l'occaz de mettre du temps et de l'energie pour justement apprendre la connaissance de toi (ça demande bcp de courage, d'energie, de recherches, de temps, de recul, de reflexion et de bouquins de toute sorte, ainsi qu'un miroir stable, en plus des autres miroirs qui se trouveront dans ton interaction à l'autre mai surtout la volonté de faire enfin face à soi meme pour se donner une chance d'etre libre et donc d'etre ce que l'on veut etre en tout conscience, et d'adapter une vie faite sur mesure en toute conscience !)...

Enfin moi je dis ça je dis rien :p mais voilà...

(et ça en vaut sincerement le coup ! )

7 ans

"la connaissance de soi" !
Pour l'atteindre, cela varie d'après les gens, leur capacité et les moyens utiliser.

Il est important de comprendre que la connaissance est une arme à double tranchant.
Mais c'est un risque à prendre lorsqu'en on connait la finalité.

Très beau titre de topic, mais son auteur ne semble plus y participer.
Un véritable appel au syndrome du sauveur et au spiritisme de charlatan.

J'allais écrire un truc, mais je sais pas si ça va pas être effacé...

Je réfléchis et reviens.

Être effacé, that is the question

Un siphon bouché faut mettre la main au tuyau