Systémie

Je m'étonne de ne trouver aucun topic sur ce thème sur le forum
mais je ne suis pas à l'abri d'une erreur...

sans vouloir faire le docte et néanmoins vous donner du grain à moudre
la démarche systémique est à bien des égards proche de la douance il me semble

- démarche globale qui envisage plutôt les problèmes complexes que la démarche d'analyse cartésienne (une cause----> une effet)
- qui postule plus des interactions (1+1=3) que des relations y compris sociales
- qui favorise à la fois la connaissance et l'apprentissage "droit à l'erreur"
- et qui peut utiliser, entre autres outils, la carte mentale, la métaphore et la représentation graphique

Systémie que je redécouvre après de longues années mais qui a une certaine résonance attractive sur mon cerveau
d'homo sapiens sapiens

approche pertinente et créative mais sur laquelle je bute pour trouver des applications pratiques en psychologie sociale, pédagogie, etc.
excepté dans le champs du travail social ou thérapeutique, j'ai beau utiliser plusieurs moteurs autres que GoO... je rame !

Si il avait une bonne âme en ces lieux... on peut bien aussi ouvrir une discussion...

Qu'as tu lu à propos ?
Tu veux des mots cléf ? et des auteurs ?
Ludwig Von Bertalanffy (le 1er, Biologiste), Joël de Rosnay(vulgarisation française), Wiener (Cybernétique), Ecole de Palo Alto,  Sciences de l'information, Systèmes complexes, Henri Laborit (urbanisme - biologie), Edgar Morin (approche complexe transdisciplinaire), Antonio Di varella (approche structurale des phénomènes biologiques), Stephen Jay Gould (approche hiérarchique de l'évolution).

Je passe les travaux sur l’écologie, l'économie ...

Je déterre... Je pense plutôt que ce que tu décris a trait à la personnalité (personnalité intuitive du MBTI), les "intuitifs" semblant être un peu plus prévalents chez les surdoués si je ne dis pas de bêtises.

Mais il existe beaucoup de surdoués non-intuitifs qui n'ont pas forcément une manière très "holistique" ou "systémique" de fonctionner.

Nous avons aussi le maître en la matière qui composa sur près de trente ans une approche majeure visant à changer la façon de voir les choses (plutôt que de changer d’idées), et d'opter pour une pensée stratégique, étant tout à la fois dans le risque, le danger, l’incertitude et l’aléa, ceci sans un motif préalable. Je veux parler de Edgar Morin.   Sans motif préalable que d’accepter la vie telle qu’elle sans raison extérieure à elle même. Ainsi ce qui fait l’originalité de la matière vivante n’est pas une différence de substance mais d’organisation, complexe dotée d’autonomie, qui fait émerger ses qualités propres. Morin, Von Foerster, Von Neumann, Bateson...refusent la culture hachée menue, compartimentée, taylorisée qui nie l’incertitude. Là elle est prise à bras le corps et accentuée, comme étant irréductible et nécessaire pour l’ordre. Il ne s’agit pas d’une pensée intégrale et intégrante, c’est une approche qui sait son échec dès son premier pas parce que l’essence du monde est inconcevable. Toute vérité est biodégradable. Pour ce faire, Morin est parti en autre des fragments d’heraclite (j’ai un faible pour la pensée syncopée, fragmentée, ce Witz  Novalien), et du pari de Pascal qu’il applique non pas à Dieu mais qu’il adapte à toutes les actions humaines. Désirer articuler le pluriel quelle aventure !