Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

La bile noire et les vitamines


Il y a une représentation de l'humain que je n'ai jamais su utiliser, celle d'une idéalisation du normal. Il y aurait une sorte d'état stable dont nous chasseraient des forces négatives, nous poussant vers des états précaires et douloureux.

L'égalitarisme laïque accentue cette tendance à chasser les démons. L'égalitarisme réduit l'humain au plus petit dénominateur commun, et la laïcité  refuse aux caractères la respectabilité que pourrait leur conférer leur origine divine.

L'autre conséquence de cette approche est de privilégier le désir mimétique. Toute manifestation du bonheur devient le signe de notre propre manque, témoin de notre état instable, manque que l'on va chercher à combler par une sorte d'assimilation, de fusion.
Ceci pourrait expliquer les inexplicables réactions de rejet, les écarts trop important à la moyenne nous interdisant d'espérer cette fusion.

En cette époque qui se prétend le vivier propice aux narcissiques, je constate surtout une vague consensuelle, la recherche d'un espace commun, la définition d'une gamme de pensées, d'émotions, de limites ou chacun pourrait trouver sa place. L'élaboration de ce système de valeur par le biais des réseaux sociaux tente de mettre en place une définition identitaire, chacun nourrit la bête et chacun se nourrit de la bête.

Ce qui est le plus menacé n'est pas l'ego, mais le besoin d'appartenance. L'image narcissique n'est valorisée qu'à la condition d'accepter de se comporter en miroir. Celui qui ne peut ou ne veut se comporter en miroir va être perçu comme un déviant.
Cela m'a toujours interrogé de constater le nombre de réactions qui accueillent les mutants, ceux qui ne valorisent pas la notion de zèbre. Si l'on était un tant soit peu rationnel, les ignorer suffirait. Et ce n'est pas du tout ce qui se passe.

Il se trouve que je suis relativement imperméable à ce besoin d'appartenance grâce à un orgueil démesuré et un génie hors norme. L'expression de la stupidité, du narcissisme ou de la méchanceté ne me pose aucune difficulté, c'est simple : je ne lis pas. Je dispose d'un stock suffisant de besoins pour me régaler de ce qui me plait sur ce forum, sans perdre de temps à ingérer l'indigeste.
Ma fatuité congénitale m'autorise à négliger ce qui ne m'intrigue pas ou ne m'apprend rien.

Qu'un petit génie non reconnu se plaise à émettre des doutes sur la douance, peut me chaut. Quand Luc prend la peine de traduire ce texte "Le Q.I. et le problème de l'inadaptation sociale", là je relis trois fois. Je ne souhaite pas appartenir, je souhaite apprendre.
Le système des bans a sans doute son utilité mais les fautes déclarées ne sont pour moi que peccadilles, je suis souvent plus navré par la pauvreté de l'argumentaire que par sa forme revendicatrice ou ad nominem.

Si quelqu'un me traite de connard, je pourrais y déceler un hommage au statut que je revendique, ou une tentative de me nuire, je n'y vois qu'une personne derrière un clavier qui a eu envie de se faire plaisir, et pas plus. L'intention ne vaut pas action.

Ce qui me rassure, c'est que je crois comprendre que personne ne s'est jamais fait bannir pour des idées, mais pour des attitudes. Et pour des histoires de cul, ce que je respecte absolument, c'est assurément l'aspect le plus humain de ce forum. Le plus mystérieux pour moi. J'aime.


Donc oui, par une influence saturnienne incontestable, j'aime le désordre, la sagesse des fous. Mais n'est pas fou qui veut. Entrer dans un bar en exigeant des consommateurs de chopines qu'ils fournissent la preuve que la consommation de bière leur est agréable ne me parait pas dénoté un esprit rebelle mais plutôt révélateur d'une vocation contrariée pour le service de l'hygiène et des fraudes, ascendant règles douloureuses et allergie au gluten. Je ne sais pas être fou, j'ai besoin des fous, des vrais.


J'ai toujours été séduit par l'approche humaine des "caractères". Voici ce qu'écrit mon astrologue préféré sur la mélancolie.

Il me semble qu’on peut en donner les traits synthétiques suivants:

- Humeurs diverses mais d’une grande intensité (quand le terme de « mélancolie » est entré dans le vocabulaire médical, il a commencé par désigner le trouble bipolaire). D’après Aristote, l’état de tristesse peut être du précisément à un excès d’excitation. Peut-être aussi qu’il s’agit du seul état de repos et de stabilité que la bile noire puisse garantir.

- Polymorphisme, tendance à la concentration profonde, au détachement, savoir se glisser dans des personnages, ou dans la peau des autres. Ce vieux renard de Freud a synthétisé ces traits sous la notion d' »oubli du Moi ».

- Nostalgie, soif de quelque chose d’indéfinissable.

Je vous laisse digérer l'effet Barnum.

Ce qui m'a séduit c'est de passer d'un aspect pathologique, s'éloignant de la norme du bonheur, la dépression, à l'évocation d'un caractère. La tristesse comme seul état de repos et de stabilité d'un état d'excitation. C'est la première fois que je lisais cette association que je connais si bien : mélancolie et énergie. La tristesse comme conclusion nécessaire et stable.

A mes yeux, c'est tout le problème de cette recherche identitaire basée sur la définition de la douance, elle néglige l'énergie contenue dans ce qui peut être considéré de prime abord comme négatif. Pourquoi ne pas envisager que les "dys" se transforment en atouts.

L'autre élément négligé est la complémentarité. Je prends un grand plaisir à découvrir ce que je ne suis pas. Je ne suis pas drôle, je ne suis pas gai, je n'aurais jamais la chance d'être léger et superficiel. Et j'envie tous ceux qui sont capables de réagir à des anicroches ou des embrouilles, vous ne pouvez pas savoir à quel point je vous envie.

Il m'arrive de penser que je ne suis pas le seul à privilégier ce qui manque le plus. Si la force de certains résident dans leur inconscience, je peux comprendre qu'ils tiennent à privilégier la raison. Moi qui privilégie le sérieux, je suis tenté de vouloir y échapper en déconnant à pleins tubes.

Il s'agit peut-être d'une erreur. En réclamant le titre de Connard Premier, je tente d'échapper à la mélancolie. Et la réaction que je provoque ne me convient pas, beaucoup trop de sérieux à mon gout. Je devrais peut-être laisser s'épanouir ma bile noire pour me voir offrir la vitamine que mon organisme ne saura jamais synthétiser : la légèreté.

Mes deux pieds sont plantés dans la terre, et me donne une assise indéboulonnable.

Comme l'écrit mon astrologue préféré, Le caractère mélancolique, facteur de gravité, c’est à dire de poids dans les actes et de concrétisation (la bile noire était l’humeur liée à l’élément de terre, c’est à dire de la matière et de la condensation), elle permet de plaquer au sol le petit génie ailé du kairos, en donnant l’impulsion et la force d’agir.

Alors oui, vous ne pouvez pas savoir à quel point vos susceptibilités de gazelle et vos exigences volages me sont précieuses. Vous êtes ma vitamine. Moins je vous comprends plus je vous apprécie. Vous ne serez jamais comme moi, et je ne serais jamais comme vous. Et c'est très bien comme ça.

Pourtant je te comprends Numero6. Je suis du signe du Buffle, fidèle, les deux pieds bien ancrées dans la terre, une force tranquille. Tout l'opposé de la légèreté et de la superficialité

Les Sages d’autrefois, qui valaient bien ceux-ci,
Crurent, et c’est un point encor mal éclairci,
Lire au ciel les bonheurs ainsi que les désastres,
Et que chaque âme était liée à l’un des astres.
(On a beaucoup raillé, sans penser que souvent
Le rire est ridicule autant que décevant,
Cette explication du mystère nocturne.)
Or ceux-là qui sont nés sous le signe SATURNE,
Fauve planète, chère aux nécromanciens,
Ont entre tous, d’après les grimoires anciens,
Bonne part de malheur et bonne part de bile.
L’Imagination, inquiète et débile,
Vient rendre nul en eux l’effort de la Raison.
Dans leurs veines le sang, subtil comme un poison,
Brûlant comme une lave, et rare, coule et roule
En grésillant leur triste Idéal qui s’écroule.
Tels les Saturniens doivent souffrir et tels
Mourir, — en admettant que nous soyons mortels, —
Leur plan de vie étant dessiné ligne à ligne
Par la logique d’une Influence maligne.

Paul Verlaine, Introduction aux Poèmes Saturniens

Stauk a écrit:La douance permet également de finir à l'HP. A moins qu'il y ait une subtilité cachée dans ce diagnostique là.

HP?

Haut potentiel?
Hôpital psychiatrique?
Hypertension portale?


Va falloir être un peu plus précis , chouchou.

Hazan (et) Petitcollin

Mais cette phrase est bizarre, parce qu'en réalité elles ne sont pas finies.

Par contre la Raymonde, l'hypertension portale elle doit bien connaitre. Une impression comme ça...

High-heeled protest: Men strut along the beach ahead of pope's visit

http://www.nbcnews.com/news/other/high-heeled-protest-men-strut-along-beach-ahead-popes-visit-f6C10737762

Tu n'es pas censé bosser là ?

Parfois le vendredi aussi et même le samedi. Ça dépend !

Rho Gedimat, coquin dis !
Sans ta couronne verte j'ai bien failli ne pas te reconnaitre
Tu posais des questions sur le forum alors que t'en faisais parti.
C'pas bien ça

Jordan, on est bien d'accord, le niveau est affligeant.

C'est amusant que tu parles de légèreté lorsque tu vois des réactions vives. Une image d'envol de pigeon(ne)s en tête peut-être te fait dire ça ?
Personnellement, quand je réagis vivement je n'ai rien de léger, c'est bien le contraire : je me sens liée à quelque chose, quelque chose qui prend mes tripes et décide de les cuisiner selon son humeur.

Je crois que tu aurais dû continuer sur l'idée d'indépendance.
Et pourquoi untel ou unetelle ne se rend pas indépendant mais continue de se laisser vampiriser par le groupe. Pourquoi il décide de vivre en symbiose avec...Est-ce réellement une décision ou un manque de recul ?

En ce qui me concerne, si j'aime jouer, quand on me parle sérieusement j'ai tendance à répondre sur le même registre. En miroir, c'est bien ça ?
D'ailleurs, tellement en miroir que quand celui en face est adroit, j'ai tendance à être gauche.

Zebrebis, par esprit de contradiction peut-être ?

Zut Babe le porcelet tout mimi est parti se cacher derrière les buissons ?

ZeBrebis a écrit:je me sens liée à quelque chose, quelque chose qui prend mes tripes et décide de les cuisiner selon son humeur.

Et ça se voit. Comme je suis passé par là, je peux t'indiquer un truc : quand tu constates un truc anormal ou révoltant, dis-toi que les autres aussi l'ont vu. Eux, ils jouent, toi tu rentres dans le lard de l'impétrant comme un petit bélier.

Ceux qui voient les sous-entendus du discours de Blackmail le voient sans toi.
Ceux qui le voient pas n'ont pas envie de le voir, pourquoi t'en préoccuper ?
Le discours de Blackmail ne prend son envol qu'à condition d'être contredit. Il tend une énorme perche et toi tu la saisis au vol comme si ses propos risquaient de devenir force de loi. C'est beaucoup d'honneur que tes tripes lui offrent.

Mais moi je suis trop sérieux, c'est quand même beaucoup plus sympa quand tu te prends le chou avec Patate.

Tiens Numéro6.
Je passe faire un petit salut

Numero6 a écrit:

ZeBrebis a écrit:je me sens liée à quelque chose, quelque chose qui prend mes tripes et décide de les cuisiner selon son humeur.

Et ça se voit. Comme je suis passé par là, je peux t'indiquer un truc : quand tu constates un truc anormal ou révoltant, dis-toi que les autres aussi l'ont vu. Eux, ils jouent, toi tu rentres dans le lard de l'impétrant comme un petit bélier.

Ceux qui voient les sous-entendus du discours de Blackmail le voient sans toi.
Ceux qui le voient pas n'ont pas envie de le voir, pourquoi t'en préoccuper ?
Le discours de Blackmail ne prend son envol qu'à condition d'être contredit. Il tend une énorme perche et toi tu la saisis au vol comme si ses propos risquaient de devenir force de loi. C'est beaucoup d'honneur que tes tripes lui offre.

Je suis hétéro, plus la perche est énorme et plus c'est tentant de m'en saisir.
Mais ce n'est même pas à lui que je réagis en réalité, seulement à l'idée qu'il faudrait être complaisants avec lui, accueillants, tendant l'autre joue pour se faire biffler encore une fois. D'ailleurs je ne crois pas m'être adressée à lui sur son fil de présentation.

Merde, du coup je me rends compte que j'ai gâché mon temps à saloper le topic d'un gars bizarre pour dire que sa présentation sur un forum dont l'avenir ne me soucie guère ne vaut pas grand chose.
Ok, j'ai besoin d'une vie plus remplie.
Ou d'une corde. A voir ce qui me tombe sous la main en premier.

Merci pour la mise en perspective (avec lignes de fuite explicitées) Numero6.

Il sera beaucoup pardonné aux hétérosexuelles qui saisissent ce qui leur tombe sous la main en premier.

ZeBrebis a écrit:
Merde, du coup je me rends compte que j'ai gâché mon temps à saloper le topic d'un gars bizarre pour dire que sa présentation sur un forum dont l'avenir ne me soucie guère ne vaut pas grand chose.
Ok, j'ai besoin d'une vie plus remplie.
Ou d'une corde. A voir ce qui me tombe sous la main en premier.

Déjà, ça anime.
Et ce mec est peut-être un philanthrope qui nous offre une histoire distrayante. Un perso un peu construit à décortiquer.
Ou un membre normal, mais qui sort du commun et qui ne nous alimentera pas longtemps.

Numero6 a écrit:Il sera beaucoup pardonné aux hétérosexuelles qui saisissent ce qui leur tombe sous la main en premier.

Sachant que souvent quand on attaque le pantalon on tombe sur le portefeuille.

Numero6 a écrit:Il sera beaucoup pardonné aux hétérosexuelles qui saisissent ce qui leur tombe sous la main en premier.

ou
 
Merci pour ton absolution, Oh grand maître
ou

Je remercie ZC et ses membre pour mes quelques minutes de rires par jour

Numero6 a écrit:

ZeBrebis a écrit:je me sens liée à quelque chose, quelque chose qui prend mes tripes et décide de les cuisiner selon son humeur.

Et ça se voit. Comme je suis passé par là, je peux t'indiquer un truc : quand tu constates un truc anormal ou révoltant, dis-toi que les autres aussi l'ont vu. Eux, ils jouent, toi tu rentres dans le lard de l'impétrant comme un petit bélier.

[...]
Mais moi je suis trop sérieux, c'est quand même beaucoup plus sympa quand tu te prends le chou avec Patate.

Une recette s' est glissée dans notre conversation.
A essayer donc, cuisiner des tripes avec du lard, du chou et une patate.

Je doute que le plat soit très aphrodisiaque

Zebrebis a écrit:A essayer donc...

Je doute que le plat soit très aphrodisiaque

Mais ça tient chaud.
Maman disait toujours qu'on tient un homme par son ..(la perche quoi!) et son estomac. D'ailleurs grand N6 avoue avoir la reconnaissance du ventre

Ah ça, quand Supercal nous fait sa James Bond Girl...

Numero6 a écrit:

ZeBrebis a écrit:je me sens liée à quelque chose, quelque chose qui prend mes tripes et décide de les cuisiner selon son humeur.

Et ça se voit. Comme je suis passé par là, je peux t'indiquer un truc : quand tu constates un truc anormal ou révoltant, dis-toi que les autres aussi l'ont vu. Eux, ils jouent, toi tu rentres dans le lard de l'impétrant comme un petit bélier.

Ceux qui voient les sous-entendus du discours de Blackmail le voient sans toi.
Ceux qui le voient pas n'ont pas envie de le voir, pourquoi t'en préoccuper ?
Le discours de Blackmail ne prend son envol qu'à condition d'être contredit. Il tend une énorme perche et toi tu la saisis au vol comme si ses propos risquaient de devenir force de loi. C'est beaucoup d'honneur que tes tripes lui offrent.

Mais moi je suis trop sérieux, c'est quand même beaucoup plus sympa quand tu te prends le chou avec Patate.

Bonsoir,


Puisque je suis cité dans ta tirade, permets-moi d'y réagir même très innocemment.
D'abord, en ce qui me concerne je tenais à te dire au préalable que je te lisais très sérieusement jusque-là, que tu parles de moi ou pas. Je parcours tes états d'âme exposés ici-même avec beaucoup d'intérêt parce que je trouve qu'ils font sens, en plus d'être assez correctement rédigés et donc agréables à lire.

Ensuite, me concernant, je ne pense pas faire de "discours". Un discours, c'est un message à sens unique et qui n'attend pas nécessairement de réponses. Or il me semble au contraire n'avoir posé que des interrogations auxquelles certains et certaines ont réagi très diversement. D'ailleurs tu pointes tout à fait leur qualité dans le sens où en effet, ces assertions n'existent que pour être contredites, ou du moins débattues -pour celles et ceux qui le voudraient-.

Enfin, de l'expérience d'hier IRL, j'ai pu constater que ces mêmes interrogations -surtout sur les QI et ses éventuelles "vertus"-, beaucoup les partagent tandis que d'autres les refusent frontalement, comme si on touchait à une fibre intime de leur identité. Mais ce n'était pas déplaisant pour autant d'interagir et de tenter, bon gré mal gré, de nouer un contact et d'écouter. Chacun cherche son chat après tout.

Fondamentalement, je ne pense pas avoir eu la prétention d'exposer ici-même quoi que ce soit de révolutionnaire ou de particulièrement détonnant, je suis même persuadé que compte tenu du vécu de ce forum, d'autres que moi ont déjà dû par le passé cent fois dire ou répéter ce que moi-même j'ai dit et répété. Sans tomber nécessairement dans l'auto-prophétie, j'imagine néanmoins que la réaction territoriale ou quasi-épidermique de certains était inévitable même si, à titre personnel, je la trouve un peu ridicule, mais passons.
Quant à mes "sous-entendus" que d'aucuns trouveraient "anormaux et révoltants" (ai-je bien compris?), lesquels et pourquoi?

A bientôt peut-être

En fait les personnes qui ont le plus réagis sur ton fil de présentation sont précisément celles qui passent leur temps à remettre en question ces notions. (je sais le message ne m'était pas destiné)

@Petite nana
Appelle un chat un chat: les INTPs.

oui loli loul les IPNT's
En plus, ce sont loin d'être les plus cons du forum, faut apprendre à les connaître en plus d'être malins, ils sont vachement humains.

Et les INFP, ils ont le droit de s'exprimer ici, non mais alors.

loli loul a écrit:@Petite nana
Appelle un chat un chat: les INTPs.

Voilà un terme que je n'emploierai jamais. J'ai parlé en revanche d'une fraction de "ceux qui se disent INTP" et plus particulièrement de ceux que l'on croise sur INTP-central.
J'espère que tu noteras la nuance car épistémologiquement parlant, elle est de taille. Je ne caractérise pas un concept -d'autant que je n'y adhère pas forcément ou sauf sur le ton du jeu-, mais je parle bien en revanche d'une analogie par rapport à une population physique existante et se définissant elle-même autour de ce concept et ce indépendamment de ce que moi je penserais dudit concept.

J'imagine que tu possèdes des notions de logique et théorie des ensembles?

J'espère que le maître des lieux me pardonnera pour cette digression. Merci.

Ah sorry Number 6 je commence à prendre mes aises

Vas-y gamine, au contraire, tout ce qui ressemble de près ou de loin à du féminin est le bienvenu ici.
Même belge.

On vient de m'objecter en d'autres lieux qu'une tenue affriolante posait problème car elle nécessitait un nettoyage à sec. Si ça c'est pas du féminin, je veux bien mourir.

En effet mais l'intérêt plutôt qu'affriolant n'est-il pas soit de suggérer soit subtilement dévoiler?

Petite nana a écrit: l'intérêt plutôt qu'affriolant n'est-il pas soit de suggérer soit subtilement dévoiler?

Tiens ça me rappelle quelque chose.
Sorry Number, j'étais au bureau

Petite nana, je constate la difficulté du mot juste. Affriolant pour moi signifie cacher, masquer, faire deviner par une subtile fausse manœuvre, destinée très précisément au destinataire du message.

J'en appelle aux hommes de la liste, lequel d'entre vous se soucie de l'entretien lors du choix d'un vêtement ? Ça c'est féminin, donc ça me plait. Je sais c'est con, mais je me soigne sans espoir de guérison.

Oups, désolé, fausse manœuvre.

Tu es un amour
j'ai une explication de texte à pondre...

loli loul a écrit:Quel intérêt de se faire passer pour un surdoué? C'est pas comme si ça mettait en confiance.

C'est naze sa stratégie.

C'est rustique mais ça vient du cœur.

Numero6 a écrit:On vient de m'objecter en d'autres lieux qu'une tenue affriolante posait problème car elle nécessitait un nettoyage à sec. Si ça c'est pas du féminin, je veux bien mourir.

Je vais t'éviter une mort inutile et te confirmer que c'est vraiment féminin. Encore que moi je commence tout juste à y faire attention (parce que ma mère m'avait prévenu mais que je voulais faire comme je veux!).
Les fringues fragiles, indiquant lavage laine, ou nettoyage à sec, on les porte les premiers jours, c'est la classe, c'est doux, on se pavane dedans.
Mais comme j'ai une vie de famille, très rapidement la super fringue va subir quelques aléas : le chien est content quand je rentre et me le fait savoir, pâtes boueuses sur le pull, mes enfants veulent un gros câlin juste après avoir mangé la tartine de Nutella, ou Monsieur m'amour a envie de me ploter les seins alors qu'il vient de bricoler.
Bref, la fringue participe à la vie de famille et nécessite d'être lavée.
En général chez moi, elle sommeille dans le fond du panier à lingue jusqu'à ce que j'en cumule plusieurs.

Comment ça se termine ? Monsieur m'amour, pris d'un élan de "elle va être contente si je fais tourner la machine" prend l'ensemble du tas et fourre tout, indistinctement couleurs et matières, met en général de l'adoucissant parce que ça sent bon et roule ma poule.
Moi j'arrive, sourire figé, dents serrées, arghh t'as TOUT mis ?
Et là j'ai le choix entre le remercier pour l'initiative ou lui dire de ne JAMAIS PLUS JAMAIS s'occuper de la lessive.
Comme je suis pour la paix de mon ménage, en général je glisse un "zut y'avait mon t-shirt bleu que j'ai payé trop cher et qui était en programme laine..."

Le chat est content, ça lui tient chaud l'hiver dans sa boite

Numero6 a écrit:J'en appelle aux hommes de la liste, lequel d'entre vous se soucie de l'entretien lors du choix d'un vêtement ? Ça c'est féminin, donc ça me plait. Je sais c'est con, mais je me soigne sans espoir de guérison.

Je regarde jamais ce genre de trucs.

Je suis une fille, pourtant.

Numero6 a écrit:

J'en appelle aux hommes de la liste, lequel d'entre vous se soucie de l'entretien lors du choix d'un vêtement ?

Je suis un homme et tant qu'à faire oui, je fais quand même un minimum attention, aussi bien aux matières qu'aux couleurs. J'espère quand même que c'est le cas de la majorité des hommes, non? -histoire de ne pas reproduire sans cesse les mêmes clichés sexistes-

Je fais très attention à la laine mais manque de bol, cette année les mites s'en sont occupées également et je ne découvre les dégâts qu'une fois l'hiver déjà presque installé...

Jordan, je t'ai dégoté ta tenue sexy pour l'hiver.

Lavable en machine:

Jordan a écrit:Et là j'ai le choix entre le remercier pour l'initiative ou lui dire de ne JAMAIS PLUS JAMAIS s'occuper de la lessive.

Même but, même stratégie, pour me faire chasser de la cuisine j'ai du laisser bruler une poêle et casser deux ou trois trucs, banni à vie. J'ai encore du mal à m'en remettre.

Sahana a écrit:Je regarde jamais ce genre de trucs.

Je suis une fille, pourtant.

Mon univers s'écroule. Tu es sure, tu as fait un caryotype ?

Numero6 a écrit:
Mon univers s'écroule.

Genre il s'écroule sur lui-même comme pour un Big Bang de renaissance ?

Moi aussi je fourre tout à 40 degrés, sauf quand je suis d'humeur studieuse et que je mets à 30 un paquet de vêtements ne supportant pas la chaleur.

J'aime bien la stratégie de Blackmail , il nous offre des fleurs et du chocolat:

Je suis un homme (le chocolat) et tant qu'à faire oui, je fais quand même un minimum attention, aussi bien aux matières qu'aux couleurs. J'espère quand même que c'est le cas de la majorité des hommes (encore du chocolat), non? -histoire de ne pas reproduire sans cesse les mêmes clichés sexistes- (les fleurs)

Je fais très attention à la laine mais manque de bol, cette année les mites s'en sont occupées également et je ne découvre les dégâts qu'une fois l'hiver déjà presque installé... Sad

ZeBrebis, quand tu indiques que tu fourres tout à 40 degrés, could you be more specific ?

Petite nana, je dénote une touche sarcastique sur ton post. Pourquoi supposer que Blackmail développe une stratégie ?
Je trouve ta remarque sexiste, il a parfaitement le droit de prendre soin de son petit linge délicat.

Il envoit des signes, faut lire entre les lignes aussi.
C'est un coeur à prendre

Numero6 a écrit:ZeBrebis, quand tu indiques que tu fourres tout à 40 degrés, could you be more specific ?

Je rappelle que je suis une femme.
De plus, après vérification sur google, il aurait fallu que je fourre à 60 degrés pour que ce soit adapté visiblement.

Spoiler:

Mais je pensais bien que le terme te plairait. Une femme sait caresser dans le sens du poil...