Le post des idées de passage

Est-ce que j'ai dit que je ne savais pas faire?
(j'ai dit que je n'en pouvais plus!!! )

Non, non... J'voulais juste être sûre d'avoir bien non-entendu... C'est chose faite

Ça recommence... l'euphorie de mon coming-out cognitif et de votre rencontre m'aura au moins fait 3 jours, c'est déjà ça...
Et voilà que ça recommence... une de mes amies est revenue de chez sa mère. Je lui avait prêté le livre de JSF... je dois bien avouer que j'en attendais beaucoup. J'avais hâte...
-Alors, ce bouquin?
-Ouais, c'est comme les horoscopes, tu te retrouves toujours un peu dans quelque chose!
-BLANG! (c'est le bruit de ma mâchoire qui vient de heurter le sol) Euh... comment dire... non pas vraiment... je veux dire...
ben là je me suis trouver con, je savais plus quoi dire. Un coup de perceuse dans le lobe frontal, avec les clowns méchants qui tournent au ralenti en me montrant du doigt.
J'essaie de lui expliquer que non, c'est pas juste se retrouver dans quelques trucs, c'est ressentir chaque mot comme une définition quasi complète de soi, chaque témoin issu tout droit de ma propre intimité, profonde, que dans chaque page, je lis mon indicible... elle a levé les yeux au ciel... j'ai préféré partir.
Et maintenant je suis là, devant mon clavier. La fenêtre est ouverte. J'entends des gens rire.
Je m'entends aussi pleurer...
Trop tard...

Scarbo a écrit:
-Alors, ce bouquin?
-Ouais, c'est comme les horoscopes, tu te retrouves toujours un peu dans quelque chose!
-BLANG! (c'est le bruit de ma mâchoire qui vient de heurter le sol) Euh... comment dire... non pas vraiment... je veux dire...

Oh quelle horrible sensation de déjà vu...
Rejet total. Incapacité à reconnaître notre différence, notre souffrance.
Le doute. Suis hypocondrique psychologique... Car après des années à chercher, se questionner, s'auto-diagnostiquer... nos proches nous ont étiquetés. "Bah voyons... tout le monde est comme ça ma belle" (et mon poing tu le veux où?)

Pourquoi ils ont tant de mal à reconnaître notre souffrance même quand on leur met devant les yeux?

mariel1978 a écrit:Pourquoi ils ont tant de mal à reconnaître notre souffrance même quand on leur met devant les yeux?

Parce qu'elle n'est pas une partie fondamentale de leur existence... parce qu'ils ne sont pas capables de suffisamment d'empathie... parce qu'ils leur faudrait reconnaître qu'ils se sont toujours trompés et qu'ils nous ont fait du mal... parce que les gens qui peuvent s'imaginent qu'il suffit de le vouloir...

Ouais, c'est comme les horoscopes, tu te retrouves toujours un peu dans quelque chose!

c'est encore pire quand c'est ton père qui le dit... ce livre j'apprends à ne le montrer qu'aux personnes susceptible de le lire pour me comprendre.

ressentir chaque mot comme une définition quasi complète de soi, chaque témoin issu tout droit de ma propre intimité, profonde, que dans chaque page, je lis mon indicible

j'ai déjà dit ces mots ...

- Ouais, c'est comme les horoscopes, tu te retrouves toujours un peu dans quelque chose!

C'est pas faux en même temps. Quand on ne fait pas l'effort de lire ET de comprendre ou alors qu'on ne comprend que ce qu'on veut comprendre, c'est normal de subir ce genre de réaction.

Ça me rappelle cette période où tous les petits frères de mes potes étaient considérés comme des surdoués.
Symptômes? Ils étaient en échec scolaire. Du coup aujourd'hui quand tu balances à un mec : je suis un surdoué on te répond "putain moi aussi! Trop cool!"
"euhhhh là non, je crois qu'il y a erreur… connard…"

ressentir chaque mot comme une définition quasi complète de soi, chaque témoin issu tout droit de ma propre intimité, profonde, que dans chaque page, je lis mon indicible

J'ai peur de devoir passer par là bientôt…

Pourquoi ils ont tant de mal à reconnaître notre souffrance même quand on leur met devant les yeux?

On accepte la supériorité des autres dans tous les domaines sauf dans celui de l'intelligence et de la richesse.
Reconnaître que nous souffrons serait pour eux nous céder quelques centimètres sur le terrain de l'acceptation (ou quelque chose dans ce goût là).

Scarbo, tu sais où se trouve la vérité : accroche toi à celle-ci (putain : ça me va bien de dire ça!). Quelqu'un qui ne te comprend pas, c'est quelqu'un qui ne te mérite pas (C'est la luuuutttttteee finale…).

Scarbo, tu sais où se trouve la vérité : accroche toi à celle-ci (putain : ça me va bien de dire ça!). Quelqu'un qui ne te comprend pas, c'est quelqu'un qui ne te mérite pas (C'est la luuuutttttteee finale…).

lol



Moi je suis content de savoir que je ne sais pas

Oui en effet c'est risible héhé!

Nouvelle idée! Est-ce que vous êtes fous?

Vous parler librement de choses si compliquées, vous vous la pétez!? Avouez!

C'est si dur de trouver des gens qui vous apportent. MERCI a tous d'être vous, de parler du coeur, de parler honnêtement quitte à ce que ça fasse arrogant pour d'autres. J'ai du attendre tant de temps pour en trouver d'autres. (nice c'est touristique, pas académique).

Merci, bisous à tous. J'ai tant à voir!

Content que ça te plaise…
Poste un topic sur toi dans la rubrique "nouveaux venus" qu'on en apprenne un peu sur toi!

Janissaire a écrit: Est-ce que vous êtes fous?
Vous parler librement de choses si compliquées, vous vous la pétez!? Avouez!

Oui on s'la pète dur (ici on dit "pèter plus haut qu'le trou" pour dire "se vanter" ) et on ne se rend pas compte que nous sommes fous... heureusement que les autres sont là pour nous le rappeler

J'ai eu le bonheur de parler zèbre en public récemment... quel délice!
Oui oui, des gens pouvaient nous entendre! Entendre nos idées folles, nos projets pètés de la tête, notre horrible intelligente
À quelques moments l'idée m'est passée par la tête ("je me demande ce que ceux qui entendent notre discussion pensent") et j'en jubilais
Puis on a vu un spectacle, un zèbre (j'suis sûre) sur scène... l'extase totale et le plus drôle c'est que nous avions, elle (l'autre zèbre) et moi, les mêmes réactions en même temps! Jubilatoire...

Bon sang (sens, cent, sent, sans...) que j'ai hâte de passer une nuit blanche avec vous... j'espère ne pas être limités dans les éléments pratiques...

Rhaaa oui une nuit blanche… tu as su me convaincre!!!

Idée de passage...

Quand je veux graver quelque chose à l'encre d'éternité dans ma mémoire, et que je n'ai aucun support visuel-sonore auquel accrocher mes mots-sensations, je l'écris à l'encre invisible sur une ardoise imaginaire, comme un écran mental instantané...

Et ça marche? Merde, mon encre invisible ne doit pas être de bonne qualité!

Oui, ça marche et cette encre là imprime tout en indélébile et ancre des instants en éternité...

2h13 du mat'... Et si j'allais dormir?

4h55... Morphée, t'es ENCORE à la bourre!!! Et me dis pas que c'est les embouteillages, parce qu'à cette ci, ça roule nickel sur le périph'!!!

6h00 ! Bon, cette fois ci, ça suffit! Je porte plainte devant la cour européenne de justice du matelas pour abus d'insomnie permanente... ça va chi... des ronds de chapeaux, moi j'vous l'dis!

Pourquoi l'humain cherche-t-il frénétiquement la vie "ailleurs", quand il massacre quotidiennement celle qu'il a sous les yeux et "en responsabilité"...

Pas dormi, mais punch à danser sur Supertramp, now! It's raining again!!!!!!!!

Parce que nous sommes des éternels insatisfaits?

Je voulais parler de "massacre-en-souffrance organisé", Marie... Pourquoi chercher la vie au-delà de nos frontières, de notre Terre et s'acharner sur toutes celles que l'on a entre nos mains... Humaines et non-humaines...

Peut-on parler d'éternelle insatisfaction en ce qui concerne la quête insensée de "souffrance infligée"?

(Je situe le contexte: pensée émergente, ce matin, en regardant "C'est dans l'air" sur la 5, consacrée à la conquête spatiale)

Morgane a écrit:Je voulais parler de "massacre-en-souffrance organisé", Marie... Pourquoi chercher la vie au-delà de nos frontières, de notre Terre et s'acharner sur toutes celles que l'on a entre nos mains...

^

Le massacre de l'humanité (ex: environnement, guerres ...) ou notre massacre personnel (ex: vie, couple, amis, bonheur)... ?
Je connais trop bien le massacre personnel... on m'a déjà dit que je me complaisais dans cette volonté de chaos et de souffrance.
Pourquoi je fais ça?

La défaite est-elle plus rassurante que la victoire ? ...

oui, je crois que oui...
mais ce n'est pas que ça...

Parce que c'est naturel ? Souffrir pour vivre, vivre pour souffrir, souffrir pour savoir que l'on est en vie.

éden a écrit:moi j'ai une allergie à la bêtise

Tu dois souffrir!

Scarbo a écrit:Ça recommence... l'euphorie de mon coming-out cognitif et de votre rencontre m'aura au moins fait 3 jours, c'est déjà ça...
Et voilà que ça recommence... une de mes amies est revenue de chez sa mère. Je lui avait prêté le livre de JSF... je dois bien avouer que j'en attendais beaucoup. J'avais hâte...
-Alors, ce bouquin?
-Ouais, c'est comme les horoscopes, tu te retrouves toujours un peu dans quelque chose!
-BLANG! (c'est le bruit de ma mâchoire qui vient de heurter le sol) Euh... comment dire... non pas vraiment... je veux dire...
ben là je me suis trouver con, je savais plus quoi dire. Un coup de perceuse dans le lobe frontal, avec les clowns méchants qui tournent au ralenti en me montrant du doigt.
J'essaie de lui expliquer que non, c'est pas juste se retrouver dans quelques trucs, c'est ressentir chaque mot comme une définition quasi complète de soi, chaque témoin issu tout droit de ma propre intimité, profonde, que dans chaque page, je lis mon indicible... elle a levé les yeux au ciel... j'ai préféré partir.
Et maintenant je suis là, devant mon clavier. La fenêtre est ouverte. J'entends des gens rire.
Je m'entends aussi pleurer...
Trop tard...

Un bisou pour Scarbo!

Idée de passage: le sport et la relaxation ça fait du bien à nos neurones ^^

je vous l'offre

Là, je voudrais juste être sur une plage, près d'un feu qui flambe, étendue entre sable et ciel...

Morgane a écrit:Là, je voudrais juste être sur une plage, près d'un feu qui flambe, étendue entre sable et ciel...

.... and smoking weed ^^

Mouais, prends ta guitare au lieu de cloper là!

Morgane a écrit:Mouais, prends ta guitare au lieu de cloper là!

Tu m'accompagnes

Toi, tu joues... et moi, je clope!

Mince alors...;-) (oups c'est que j'ai lu vos réflexions sur la maturité des hommes et femmes zèbres et non zèbres...)

Ah et pi sur vos réflexions sur la souffrance...;-)

Il n'y a pas longtemps, j'ai écrit ça : "souffrance et plaisir, c'est la même chose, un choc, entre nous et le réel, le réel et nous, qui nous rappelle qu'on est en vie"...

Moi je crois que les Zèbres ont peur du bonheur...mais ça veut pas dire qu'y vont pas y arriver ;-)

Pourquoi, moi et mon père, avons-nous deux doigts de pied palmés à chaque pied...











Journée palpitante en vue, je confirme

coin

95% des zèbres sont ils profondément malheureux et de manière plus ou moins latente?

ça m'étonnerait...

@ popo, tu sors cela d'où ??!

Non, bien sûr qu'aucune stat n'est dispo là dessus. Juste que, rubrique après rubrique, il me semble, avec un point de vue très partiel, que la grande majorité des zèbres de ce groupe comme d'un autre ne soit pas en accord avec lui ou le monde au point que je ressente dans ses mots un mal être fort. Voilà simplement ce que je voulais exprimer, mais j'aime bien les phrases choc et je m'en excuse.
Popo

Disons que je passe 95 % du temps à faire la grande personne. Ce qui passe par sourire, dire oui, bien me tenir à table, ne pas tacher mon tailleur, faire semblant de tout savoir.... Tout cela notamment pour gagner de quoi vivre, satisfaire mon sur-moi, rassurer ma mère et parfois avoir du plaisir.

Quand j'arrive sur ce forum, je peux enfin me déshabiller...
Montrer un visage intime, quelques fois triste, parfois utopiste.

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18814717.html

Vandame Zèbre ?

sujet ininiteressant supprimé

leasy a écrit:Pourquoi devrai-je la jouer sérieux sur un site pour surdoués lol?

Quelle idée saugrenue... Je te laisse t'apercevoir qu'on est bien loin du compte

ouais surtout ne pas rester sérieux !!! on doit tant l'être que des fois faut s'lacher ! regarde Morg@ne elle s'est l'faire l'pitre

Solhaan a écrit:Idée de passage N°1 (qui est une question qui m'est venu cette après-midi, en fait) : Pourquoi, quand une voiture approche, les gens qui traversent la rue se presse seulement jusqu'au milieu de la rue et pas jusqu'au trottoir ?

J'en ai 10 000 par jours des questions comme ça...

Comme je partage avec toi au moins cette question parmi les 10 000, voici mon hypothèse (carrément pas brillante, d'ailleurs) : le dégoût de sa propre servitude et petite revanche (nulle, car sans effet)
C'est la relation asymétrique qui veut ça = petit corps contre grosse carcasse : la Loi du plus fort, le Faustrecht, mon petit poing contre la tôle, hein... Personne jamais n'est sûr que les voitures vont s'arrêter (c'est pas stupide : le but de la voiture est quand même de rouler, pas de stopper) Un piéton qui se lance pour traverser, il est spontanément tout en courbettes, il se dépêche heureux qu'on veuille bien le laisser passer, tu penses, lui si il est à pied, il a le temps alors que toutes ces voitures forcément elles filent bosser, elles font et défont la pluie, les voitures se pressent et la terre tourne... Il est en plus sur l'élan de sa course (traverser une rue, c'est quasi franchir un fleuve en furie, même sur les passages - qui ne sont en rien zébrés d'abord...), le temps qu'il récupère son corps dans la course, qu'il ait vérifié que oui, ce coup-ci ça va, les voitures sont loin etc. ET qu'il reprenne un minimum de dignité : m'enfin non j'ai pas peur, pourquoi je courrais non mais etc. il a passé la moitié de la rue. Après, très RELATIVEMENT d'ailleurs, il prend son temps...
Je suis stupéfait par la logique intégrée une bonne fois pour toutes que l'espace public appartient de droit (intériorisé ; celui qui est écrit dit plutôt le contraire) aux véhicules - c'est quelque chose quand même! : l'humanité a changé de corps : les petits piétons perçoivent bien qu'ils sont plus dans la course. Le merci qu'on est tjs tenté de dire aux chauffeurs à l'arrêt alors que ce devrait être le contraire : merci de me rappeler que ceci n'est pas mon corps mais un moyen de transport, juste...
A appliquer (et adapter) aux caractéristiques du piéton. Vieux, gros, avec ou sans poussette etc. Un régal!!!!

Monrde

Une facile, ça vous dirait? Facile et habituelle mais tellement bonne (il est 03:11, là) : le qui-de-l'oeuf?
Moi, à la question qui de l'oeuf ou de la poule était là en premier? je pense aussitôt merde, manque le coq là. Sinon, je serai assez tenté de répondre que le premier était le poisson, mais c'est à vérifier... Des propositions?

Torcol a écrit:

Solhaan a écrit:Idée de passage N°1 (qui est une question qui m'est venu cette après-midi, en fait) : Pourquoi, quand une voiture approche, les gens qui traversent la rue se presse seulement jusqu'au milieu de la rue et pas jusqu'au trottoir ?

J'en ai 10 000 par jours des questions comme ça...

Comme je partage avec toi au moins cette question parmi les 10 000, voici mon hypothèse (carrément pas brillante, d'ailleurs) : le dégoût de sa propre servitude et petite revanche (nulle, car sans effet)
C'est la relation asymétrique qui veut ça = petit corps contre grosse carcasse : la Loi du plus fort, le Faustrecht, mon petit poing contre la tôle, hein... Personne jamais n'est sûr que les voitures vont s'arrêter (c'est pas stupide : le but de la voiture est quand même de rouler, pas de stopper) Un piéton qui se lance pour traverser, il est spontanément tout en courbettes, il se dépêche heureux qu'on veuille bien le laisser passer, tu penses, lui si il est à pied, il a le temps alors que toutes ces voitures forcément elles filent bosser, elles font et défont la pluie, les voitures se pressent et la terre tourne... Il est en plus sur l'élan de sa course (traverser une rue, c'est quasi franchir un fleuve en furie, même sur les passages - qui ne sont en rien zébrés d'abord...), le temps qu'il récupère son corps dans la course, qu'il ait vérifié que oui, ce coup-ci ça va, les voitures sont loin etc. ET qu'il reprenne un minimum de dignité : m'enfin non j'ai pas peur, pourquoi je courrais non mais etc. il a passé la moitié de la rue. Après, très RELATIVEMENT d'ailleurs, il prend son temps...
Je suis stupéfait par la logique intégrée une bonne fois pour toutes que l'espace public appartient de droit (intériorisé ; celui qui est écrit dit plutôt le contraire) aux véhicules - c'est quelque chose quand même! : l'humanité a changé de corps : les petits piétons perçoivent bien qu'ils sont plus dans la course. Le merci qu'on est tjs tenté de dire aux chauffeurs à l'arrêt alors que ce devrait être le contraire : merci de me rappeler que ceci n'est pas mon corps mais un moyen de transport, juste...
A appliquer (et adapter) aux caractéristiques du piéton. Vieux, gros, avec ou sans poussette etc. Un régal!!!!

Monrde

Une explication un peu plus simple, c'est qu'une fois passé le milieu, les trajectoires sont divergentes...( déformation professionnelle, désolée..)

Sinon, en ce qui me concerne, je me presse jusqu'au bout et si on dit merci à l'automobiliste, c'est parce que c'est lui a arrêté sa course pour faciliter celle du piéton, rien de plus. Vous dites bien merci à la boulangère quand elle vous rend la monnaie non? Moi, ça m'énerve ceux qui vous regardent même pas comme si vous n'existiez pas, voilà!

Vega a écrit:
Une explication un peu plus simple, c'est qu'une fois passé le milieu, les trajectoires sont divergentes...( déformation professionnelle, désolée..)

C'est quoi ta (dé) formation Véga?

Perso, je dirai que tant qu'on a pas atteint le milieu du passage piéton, on ne se sent pas totalement "en droit de...", peut être du fait que l'on estime que la voiture lancée l'emporte sur le piéton à vitesse quasi-nulle. Qui n'a pas le réflexe de laisser passer et de s'écarter face à un piéton qui court droit sur vous, par exemple... On intègre le fait qu'il soit pressé, plus pressé que nous et implicitement, on s'écarte, non?
Une fois franchi le milieu du passage piéton, je pense qu'on estime davantage que l'on s'est octroyé un "droit de passage" et que le conducteur du véhicule a eu le temps d'intégrer notre présence sur sa trajectoire et alors, dans un certain rapport de force, la gravité se déplace du véhicule au piéton, instaurant un basculement de hiérarchie. En tant que piéton, on mise sur la bonne analyse du conducteur qui doit logiquement découler sur un "dans mon tank, je fais face à un être vulnérable, sans aucune protection, c'est donc à moi de m'adapter au contexte de sa "survie""...
Une sorte de translation du sens de la responsabilité de l'un à l'autre, en l'espace de quelques micro-secondes

Morgane a écrit:Perso, je dirai que tant qu'on a pas atteint le milieu du passage piéton, on ne se sent pas totalement "en droit de...", peut être du fait que l'on estime que la voiture lancée l'emporte sur le piéton à vitesse quasi-nulle. Qui n'a pas le réflexe de laisser passer et de s'écarter face à un piéton qui court droit sur vous, par exemple... On intègre le fait qu'il soit pressé, plus pressé que nous et implicitement, on s'écarte, non?
Une fois franchi le milieu du passage piéton, je pense qu'on estime davantage que l'on s'est octroyé un "droit de passage" et que le conducteur du véhicule a eu le temps d'intégrer notre présence sur sa trajectoire et alors, dans un certain rapport de force, la gravité se déplace du véhicule au piéton, instaurant un basculement de hiérarchie. En tant que piéton, on mise sur la bonne analyse du conducteur qui doit logiquement découler sur un "dans mon tank, je fais face à un être vulnérable, sans aucune protection, c'est donc à moi de m'adapter au contexte de sa "survie""...
Une sorte de translation du sens de la responsabilité de l'un à l'autre, en l'espace de quelques micro-secondes

J'adore!