* Magical Blissery Tour *

Bliss a écrit:Oui, c'est vrai... enfin bon, heureusement, j'ai énormément évolué intérieurement ! Parce que si j'étais restée telle que j'étais y'a quelques années, je n'aurais pas du tout été capable de partir faire cette mission (et puis dans ce cas, ça aurait été une fuite en avant* plutôt qu'un accomplissement personnel).


* (fuite en avant qui ne sert à rien, car tant que l'on n'a pas fait la paix avec soi-même et avec son passé, on aura beau partir où on veut, s'éloigner très looooiiin géographiquement, on trimballera toujours ses problèmes avec soi ! Enfin bon, c'est un peu un lieu commun c'que j'dis là... )


PS: ohlala, faut qu'j'arrête avec toutes ces foutues parenthèses, ces astérisques et ces PS, j'écris vraiment comme une foutue zèbre

PS2: au fait, en parlant, de ça : demain je franchis un autre cap > je prends RV avec une psy à Toulouse spécialisée dans la douance pour passer le test !

Ah mais c'est cool ça !!!! on va pouvoir faire et savoir ensemble et stresser ensemble !!!

Je me suis souvent posé la question de la fuite en avant, quand je suis parti la premiere fois en Laponie, je voulais partir loin de tout, dans un endroit ou il n'y aurait (presque) personne, pour partir loin de mes soucis, et de mes ennuis !
Maintenant, quand ça va pas, j'ai cette envie et attirance de partir y vivre....fuite ou reelle envie (même si j'adore !!!)

Courage Mzelle Bliss, en tout cas, ce que tu fais de tout quitter pour partir à l'autre bout du monde c'est énorme, faut avoir un courage fou !

Oh, justement je pensais à toi (et je t'envoyais des p'tits cœurs par la pensée ! )

Bliss a écrit:Oh, justement je pensais à toi (et je t'envoyais des p'tits cœurs par la pensée ! )

Je les ai bien reçus !


Voici les miens :

ça y es tu as osé le mettre en plein dans la cible.

Je veux aussi un smiley avec mon pseudo !

:castor:

besos

J'ia bien lu ce que tu ecris Bliss au sujet de tes terreurs etant petite.
tes ressentis sont reels, je ne peux les renier.
j'accepte aussi l'interpretation de tes terreurs. Et je trouve super que tu aies pu les surmonter : )

par contre je suis quand meme assez choquée que tu dises
"
Les personnes autistes sont victimes de terreurs sans nom. Mais pour eux, c’est bien pire que pour les personnes « seulement » névrosées.
Car si une personne « normale » est ensuite capable, en grandissant, de mettre en place des mécanismes de défense (comme le refoulement) pour se protéger de ces terreurs et continuer à vivre « normalement » (même si parfois, ces terreurs reviennent l’envahir la nuit, quand la barrière du refoulement est levée, sous forme de cauchemars), la personne autiste, elle, semble condamnée à subir ces terreurs sans nom, presque 24h/24h et durant toute sa vie !
(Un peu comme si on vous enfermait à vie dans un cachot rempli de monstres… La seule façon de vous protéger de ces monstres serait donc de vous replier dans un coin et de vous couper d’une part du réel... Je vous laisse imaginer)."

Ce que tu dis là, c'est ce que l'on pensait de l'autisme dans les années 50-60.
Bien sur c'est ce que la plupart des spécialistes français pensent encore aujourd'hui, puisque ils ignorent les avancées et decouvertes scientifiques.
Winicott aussi s'est trompé au sujet de l'autisme. bien sur c'ets normal que son interpretation de l'autisme soit erronée, car quand il a ecrit son livre bien sur il n'etait pas au courant de ce que l'on sait aujourd'hui

mais bon voila l'autisme ce n'est pas ce que tu décris.
Voila deux videos qui decrivent ce que c'est que le syndrom de l'autisme. C'est Monica Zilbovicius, psychiatre et chercheure à l'iNSERM qui explique;
Je pense que ça va t'interesser, ce qu'elle est dit est passionnant je trouve!
https://www.dailymotion.com/video/xktjnl_le-mur-la-psychanalyse-a-l-epreuve-de-l-autisme-bonus-partie-1_news
https://www.dailymotion.com/video/xktjnl_le-mur-la-psychanalyse-a-l-epreuve-de-l-autisme-bonus-partie-1_news

J'ai un enfant autiste, je m'informe de ce qu'est ce syndrome. Tout simplement.
Je trouve cela déplorable que la France ait bien 40 ans de retard sur ce domaine.
Un retard qui s'explique si on voit ce documentaire de 52 minutes : "le mur": dans ce doc, une 20aine de pscyhaitres reconnus en France décrivent l'autisme : ses causes, son traitement. ils parlent aussi de Bettlehiem, Winnicott, de la folie maternelle, de la mere, qui veut tuer inconsciemment son enfant, etqui a une relation de nature incestueuse avec lui..
https://www.dailymotion.com/video/xlowfu_the-wall-or-psychoanalysis-put-to-the-test-for-autism_news

En tous les cas je trouve que c'est très emouvant de voir comment tu t'es livrée Bliss, et encore une fois, c'est super que maintenant tu sois bien dans ta peau!

Magali

Bliss, petit clin d'oeil à ta signature...

Merci wildzebr !

Chère Bliss,

CA Y EST JE SAIS!
Un passage sur le forum ce mois ci, une bise pour toi
Merci pour la belle photo!

Jean

Hey Bazingaaaaaaa !!

ça m'fait plaisir ce p'tit coucou !


(mais tu ça y est sais quoi au juste ?)

Bliss, d'où çà vient.
Dis... Paris, c'est beau en automne, tu sais???
Jean

Coucou Dame Bliss

Je dépose une petite trace sur ton topic pour te dire que je suis passée, que je t'ai lue attentivement et avec beaucoup d'émotion.

Ton enfance, les manques que tu expliques, toutes ces angoisses me parlent et plus particulièrement un rêve récurrent très vivace qui se termine en cauchemar systématiquement et que, suite à ta lecture, je pense à rapprocher des angoisses de désintégration et de faillite de la "résidence dans le corps". Si j'ai bien compris ce que celles-ci pouvaient être ? (*)

Dans mes rêves je m'échappais de mon corps et je voyageais autour de notre maison et dans les maisons voisines, observant.
NB: j'ai été très surprise de la description de B. Werber dans son livre "Les Thanatonautes" si tu connais, il a du avoir le même genre de rêve enfant.
Mais à chaque fois, le retour se transformait en cauchemar avec cette terreur de ne pas réussir à réintégrer correctement et complètement mon corps. Comme toi avec ta branche, j'utilisais toutes mes forces pour tendre la main ou le pied vers un but ( l'interrupteur de ma lampe de chevet ou un barreau de mon lit) pour arriver à forcer mon corps à me répondre...
J'étais persuadée d'être éveillée et encore maintenant je ne suis pas sûre que c'était des rêves. Je ne me souviens pas d'une quelconque phase de réveil après cauchemar, juste de la lutte et du soulagement quand le mouvement s’amorçait...
Le souvenir de cette angoisse est encore très vivace rien qu'en repensant à l'idée qu'alors si je n'arrivais pas à bouger, je mourrais ou serais condamnée à errer faute d'arriver à reprendre possession de mon propre corps...

Je suis peut être complètement hors sujet mais ce souvenir a résonné avec ce que tu décris, pardon d'avance si je pollue ton sujet mais décidément j'ai l'impression d'avoir des tonnes de choses à discuter avec toi

A bientôt de te revoir.
Bises.

(*) je ferais un petit tour sur le net des que possible pour me valider et modifier ma réponse éventuellement mais pour l'instant j'ai envie de partager tout ça

Hello Vivie !

Ce que tu décris est très intéressant ! Mais je pense que c'est différent des rêves dont j'ai parlé dans ce post (http://zebrascrossing.forumactif.org/t1663p200-bonsoir-a-toutes-et-a-tous#101765)... Selon moi, les rêves que tu décris ci-dessus ne sont pas des rêves à proprement parler (même si ces expériences ont eu lieu la nuit pendant que tu dormais) mais plutôt des expériences de "sortie de corps" (l'esprit qui sort du corps et part se "balader").

Mon rêve récurrent avec le lit qui tombait dans un abîme, c'était différent. C'était bel et bien un rêve (ou plutôt un cauchemar) qui témoignait des efforts que faisait mon inconscient pour résoudre certaines angoisses archaïques qui étaient restées non résolues et vivaces en son sein... D'ailleurs, les images de ce rêve s'apparentaient plutôt à celle d'un dessin animé (un contraste entre la forme et le fond qui rendait ce rêve encore plus glauque).

Par contre, une nuit, quand j'étais petite (j'avais entre 4 et 6 ans, je ne me souviens plus très bien) j'ai vécu ce que tu décris. Je me suis retrouvée comme allongée et flottant à 50 cm au-dessus du sol du salon de la maison... c'était incroyable, je pouvais me déplacer librement en volant au-dessus du sol, m'en rapprocher, m'en éloigner... c'était fou ! J'ai vraiment adoré cette expérience et quand je me suis réveillée, je me suis dit "là, c'est sûr, c'était pas un rêve, c'était différent. Je l'ai VÉCU en vrai !"
Mais je ne pouvais pas trop en parler autour de moi, personne ne me prenait vraiment au sérieux...

Et effectivement, ça n'avait rien d'un rêve. J'ai déjà rêvé plein de fois que je volais, mais là ça n'avait strictement rien à voir ! C'était très "réaliste" (si j'puis dire) et je garde encore en moi les sensations corporelles et la jubilation que j'ai ressenties durant cette expérience (trop courte à mon goût), que j'interprète comme : pendant la nuit, mon âme est sortie de mon corps et est allée faire un tour en bas dans le salon

Certaines personnes acquièrent la capacité de sortir de leur corps volontairement, pendant qu'elles méditent... Alors peut-être que les enfants ont naturellement ce "pouvoir" mais qu'ils le perdent ensuite, à cause des différents clivages et formatages que leur impose la société...


Bises


PS: tu remarqueras que toi non plus tu ne t'éloignais pas trop de chez toi, tu restais autour de la maison... Comme moi qui restais dans le salon... Héhé, pas folles les guêpes !
Mais si nous avions continué ce genre d'expériences, nous aurions peu à peu pris de l'assurance, et nous serions certainement allées de plus en plus loin... comme ceux qui en profitent pour aller visiter leurs proches, parfois à l'autre bout de la planète !

En potassant actuellement le Manuel clinique des expériences extraordinaires, écrit sous la direction de Stéphane Allix et Paul Bernstein, je suis tombée sur tout un chapitre qui traite de ce dont vous parlez, Vivie et Bliss.

Cela s'appelle expériences de "sortie hors du corps" (EHC).
Le chapitre est très intéressant et apporte pas mal d'infos, notamment sur des analyses d'études, ainsi que sur des expériences réalisées en labo. Cela n'a aucunement pour but de trouver une explication à ces expériences mais ce livre rassemble les données collectées à ce sujet.

Voilà, entre autres, 2-3 choses que j'ai apprises :

Ces expériences peuvent arriver à tout un chacun, pas nécessairement dans un moment de méditation.

Elles sont à différencier des expériences de mort imminente (ou EMI), bien que là aussi le sujet se retrouve hors de son corps. En effet, les caractéristiques de ces deux types d'expériences ne sont pas les mêmes, et de plus, l'activité cérébrale n'est pas la même non plus.

De même, il ne s'agirait pas de rêves (ni ordinaires, ni lucides) pour les mêmes raisons qu'évoquées ci-dessus.

Ce qui est intéressant également, c'est que les personnes qui font ce type d'expériences, décrivent différentes phases, suffisamment semblables dans leur construction pour qu'un schéma plus général ait pu en être retiré. Et ces phases correspondent à ce que tu décris, Bliss.

Enfin voilà, j'ai pas encore fini le chapitre, mais pour l'instant c'est assez passionnant !
Allez, j'y retourne !

...

Bon anniversaire
un an ça se fête

zoyeux ^^

Joyeux anniversaire, au plaisir de faire connaissance.

Et de 1 !

Déjà un an sur zc...

ET oui, 11/11/11 et 1 an de présence pour notre Bliss adorée.

PS: Suis-je le seul a avoir pris en photos quelques horloges de la maison à 11:11 aujourd'hui ?

ViVie a écrit: Dans mes rêves je m'échappais de mon corps et je voyageais autour de notre maison et dans les maisons voisines, observant.
NB: j'ai été très surprise de la description de B. Werber dans son livre "Les Thanatonautes" si tu connais, il a du avoir le même genre de rêve enfant.
Mais à chaque fois, le retour se transformait en cauchemar avec cette terreur de ne pas réussir à réintégrer correctement et complètement mon corps. Comme toi avec ta branche, j'utilisais toutes mes forces pour tendre la main ou le pied vers un but ( l'interrupteur de ma lampe de chevet ou un barreau de mon lit) pour arriver à forcer mon corps à me répondre...
J'étais persuadée d'être éveillée et encore maintenant je ne suis pas sûre que c'était des rêves. Je ne me souviens pas d'une quelconque phase de réveil après cauchemar, juste de la lutte et du soulagement quand le mouvement s’amorçait...
Le souvenir de cette angoisse est encore très vivace rien qu'en repensant à l'idée qu'alors si je n'arrivais pas à bouger, je mourrais ou serais condamnée à errer faute d'arriver à reprendre possession de mon propre corps...

J'ai un vague souvenir tout au fond de ma mémoire d'avoir entendu deux explications à cela :
- la première, c'est qu'il arrive, en fin de sommeil paradoxal, que le conscient émerge alors que l'inhibition motrice n'est pas encore levée, d'où cette sensation de paralysie. En effet, lorsqu'on rêve, les zones du cerveau sont activées exactement comme si on était réellement en train de faire ce qu'on rêve. On a analysé les rêves des animaux en utilisant cette façon : on empêchait l'inhibition de se produire, et les animaux réalisaient réellement leurs rêves par leurs mouvements : chasse, sexe, combats.
- la deuxième, c'est une histoire de corps subtil qui aurait ce type de faculté, il me semble, mais ce n'est pas du tout clair dans mes souvenirs… Tiens, j'ai trouvé quelques explications attentistes sur ce site… http://bit.ly/v6QbiZ

Eh oui, on stocke plein de trucs dans sa tête, et puis ça s'estompe, puis on ne sait plus où les retrouver…

@MegaHz, Passeur, Doom, Fabi, Wildzebr et Giamilla : Merci beaucoup pour vos voeux, ça me touche !!

Et oui, déjà 1 an sur ZC... et que de chemin parcouru depuis !!

Durant ces 1 an, toutes les choses intéressantes et éclairantes que j'ai apprises sur la douance en participant à ce forum, ainsi que les nombreux liens que j'ai pu créer (principalement grâce aux rencontres zèbres que j'ai faites IRL à travers la France) et les très belles histoires d'amitié/d'amour qui en ont découlé, m'ont beaucoup apporté et m'ont faite évoluer à vitesse grand V !!

D'ailleurs, mes chers amis zébrés, je tiens à vous remercier du fond du coeur pour tout cela !


........ Et comme si j'avais voulu marquer d'une pierre blanche mes 1 an sur ZC, demain je franchis un cap primordial dans mon parcours zébré: je passe un entretien avec la psychologue qui, par la suite, me fera passer la WAIS4 !




@Nounours: merci pour cet apport, c'est intéressant !

Un an déjà

Tu ne le fait pas du tout

Zoyeux zebraversaire !!!!




( chuis un peu à la bourre non )

Merci Swaaaaaaan !!!

(et pi normal que tu sois à la bourre, puisque le 11/11/11 t'étais planquée dans ton bunker, attendant vainement la fin du monde )

Vi! Ceux là je les écoute encore et encore! Quelque chose de profond dans cette musique...

"Le loup symbolise la famille, l'endurance, l'Intuition, l'Apprentissage. C'est l'éclaireur, celui qui va au-devant des autres pour choisir la meilleure route. Il est aussi celui qui innove, qui découvre les nouveaux secrets et les partage. Comme le chien, il est de nature solitaire. Nous apprendrons le détachement tout en conservant des liens serrés avec notre entourage". "Il s'agit de la capacité d'être membre d'une société tout en vivant selon ses propres rêves et selon ses propres idées".

le loup solitaire ? hum j ai un doute ethologiquement parlant

Oooohh Wildzebr, ça me touche beaucoup et je me retrouve complètement dans cette symbolique du loup ! Je comprends mieux pourquoi cet animal me fascine et m'émeut énormément depuis que je suis petite (et que je pense que c'est mon animal totem avec le cheval)

Merciiiiiiiiiiiiiii !!!



@Doom: si si, certains loups sont solitaires. Ce sont souvent des loups mâles qui ont été chassés de leur meute par le chef, et ils errent seuls pendant quelques temps jusqu'à ce qu'ils trouvent d'autres congénères qui voudront bien de lui, ou une femelle seule avec qui il créera une nouvelle meute...

le "certain" exclut de fait l utilisation de l article "le" amenant la notion de généralisation ( et puis le chien solitaire c est une aberration aussi ^^ )
De plus, "etre seule" et "etre solitaire" sont deux notions distinctes et comme le decrit justement ton petit paragraphe , il tend a la sociabilité , sauf pour mourrir
bref , moi j'adore les loups ^^

Oui, très bien Doomy, éthologiquement et MaîtreCapelloment parlant, tu as raison

Mais là on est dans le symboliquement et le poétiquement parlant... Tu permets que je savoure, spèce d'autisto ?

je vous en prie , je vous en prie ^^

Merci pour la gentilesse de ton message. Cela fait toujours plaisir d'être lu.

Je suis très heureux que tu aies écrit ceci :

Bliss a écrit: C'est une belle erreur que de se contenter de croire mentalement à quelque chose. Il faut surtout le vivre et l'expérimenter dans son corps et dans son coeur

Je trouve que c'est profondemment vrai. J'ai parcouru ta présentation. J'aime beaucoup Gaspard de la nuit (et Les Illuminations de Rimbaud). Je me suis retrouvé dans certains aspects de la présentation que tu as faite de toi-même (la proximité avec les animaux, le sentiment d'être dans un monde de brutes).

J'ai trouvé tout à fait intéressant de lire ton témoignage sur les questions de thérapie. Je suis assez peu disponible pour le moment mais un jour j'expliquerai sans doute ce qu'a été ma propre démarche.

Merci à toi jmd !

Bon, je continue ma régression au pays de Candy (oui, c'est l'effet "j'attends-mes résultats-de-test" qui veut ça ) et je suis toute contente parce que je viens de retrouver un jeu vidéo que j'adorais quand j'étais petite, auquel on jouait tout le temps avec mes frères sur notre CBS* et qui s'appelait....... COSMIC AVENGER !!





..... et les jeunes, vous moquez pas !




* Console de jeu ATARI qui ressemble à ça (un truc préhistorique quoi ):

Spoiler:

Moi, je me moquerai pas, j'avais ça

Loic a écrit:Moi, je me moquerai pas, j'avais ça

eh bien moi aussi et avant je jouais au jeu l'oie, et j'avais même une malette de jeux, c'était, c'était il y a bien longtemps, ma foi, à l'époque de l'ORTF

Bliss a écrit:Mais revenons-en aux angoisses archaïques. Ces fameuses terreurs sans nom qui m’envahissaient quand j’étais bébé (et dont j’ai retrouvé la trace grâce à ma psychanalyse).

La plus forte était la peur de tomber dans une chute sans fin.
C’est une angoisse terrible.
Terrifiante.

[...]

Jusqu’à l’âge de 6-7 ans, tous les soirs, au moment de m’endormir, je faisais ce rêve terrifiant où je voyais (de haut) mon lit (vide) tomber au fond d’un ravin sombre, dans une chute sans fin. Et en même temps, j’avais ce putain de creux dans mon ventre qui durait, durait, durait… et ne prenait fin que lorsque je me réveillais en sursaut, le cœur à 100 à l’heure.

[...]

A propos du clip de Muse

J’y vois aussi quelqu’un qui accepte de plonger dans la vie, de se jeter dans l’inconnu…

Quelqu’un qui sait laisser tomber ce qui n’a pas d'importance dans la vie…

Et puis sa chute n’est pas angoissante…
Sa chute c’est du lâcher-prise…

Ref : http://zebrascrossing.forumactif.org/t1663p200-bonsoir-a-toutes-et-a-tous#101765

Je m'intéresse (c'est un euphémisme de le dire) aux interactions entre un ressenti corporel global et des symboles. Je ne m'y intéresse pas seulement théoriquement, mais également sur un plan expérientiel, sur le plan de ma propre expérience.

Et une image qui a émergé à plusieurs reprises il y a un an ou deux, ce n'est pas celle du clip de Muse (clip dont j'ignorais l'existence jusqu'à aujourd'hui) mais l'image de générique de fin du Dom Juan de Brumwal où Dom Juan (interprété par Michel Piccoli) tombe dans un puits sans fin après avoir serré la main au Commandeur. Cette image a émergé alors que je l'avais vu pour la dernière fois vingt-cinq ans auparavant. Dom Juan y tournoie et sa chute semble durer une éternité.

La chute est le symbole (ou un symbole possible car un ressenti peut être symbolisé de multiples façons) de la perte complète de contrôle. Angoissante dans un premier temps, libératoire dans un deuxième : oui, je peux me laisser tomber en arrière sans aucune retenue. Savoir se laisser tomber dans le vide, rien que pour le mouvement.

Merci jmd

Je ne connais pas ce film, donc je ne connais pas cette scène du puits sans fond, mais effectivement, ça doit être similaire au clip de Muse (Bliss)...

Et bien sûr, ce n'est pas un hasard que cette scène de chute ait émergé dans ton esprit à 2 reprises, 25 ans après que tu aies vu le film...
Ton inconscient venait sans doute te faire un rappel... un évènement que tu venais de vivre était peut-être en train de faire remonter de ton inconscient des ressentis archaïques avec lesquels cette scène de film était déjà entrée en résonance 25 ans auparavant...