Suggestions de livres qui vous ont marqués / aidés / plus / ect
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Re: Suggestions de livres qui vous ont marqués / aidés / plus / ect
La plupart des livres qui m'ont vraiment marqué sont ceux dans lesquels je me suis plus ou moins reconnu. A travers les situations, les personnages ou encore l'auteur.
Je vais mettre des extraits, la plupart sont des extraits où beaucoup de zèbres pourront se reconnaître.
L'Herbe Rouge, Boris Vian
Je l'ai refermé choqué de m'être ainsi reconnu dans les personnage de Wolf.
Aurélien, Louis Aragon
Les racines du ciel, Romain Gary
Sur les traces de Morel, ou la reconstitution polyphonique de l'épopée de l'idéaliste idéal.
Du côté de chez Swann, Marcel Proust
Premier volume d'une cathédrale littéraire où l'on recompose toute la richesse d'une vie d'introspection.
Beautiful Losers, Leonard Cohen
Parce que.
Les cahiers de Malte Laurids Brigge, Rainer Maria Rilke
Et il y en a tellement d'autres...
Je vais mettre des extraits, la plupart sont des extraits où beaucoup de zèbres pourront se reconnaître.
L'Herbe Rouge, Boris Vian
Je l'ai refermé choqué de m'être ainsi reconnu dans les personnage de Wolf.
- Extrait choisi:
- Assez long…, répéta Wolf. Quel calvaire ! Seize ans… seize ans le cul sur des bancs durs… Seize ans de combines et d’honnêteté alternées. Seize ans d’ennui… Qu’en reste-t-il ? Des images isolées, infimes…L’odeur des livres neufs le premier octobre, les feuilles que l’on dessinait, le ventre dégoûtant de la grenouille disséquée en travaux pratiques, avec son odeur de formol, et les derniers jours de l’année où l’on s’aperçoit que les professeurs sont des hommes parce qu’ils sont partis en vacances et que l’on est moins nombreux. Et toutes ces grandes peurs dont on ne sait plus la cause, les veilles d’examen…Une régularité d’habitudes…Ca se bornait à cela…Mais savez vous monsieur Brul, que c’est ignoble d’imposer à des enfants une régularité d’habitudes qui dure seize ans ? Le temps est faussé, monsieur Brul. Le vrai temps n’est pas mécanique, divisé en heures, toutes égales…Le vrai temps est subjectif…On le porte en soi… Levez vous à sept tous les matins…, déjeunez à midi, couchez vous à neuf heures…et jamais vous n’aurez de temps à vous…Jamais vous ne saurez qu’il y a un moment, quand la mer s’arrête de descendre et reste, un temps, étale, avant de remonter, ou la nuit et le jour se mêlent et se fondent, et forment une barre de fièvre pareille que celle que font les fleurs à la rencontre de l’océan. On m’a volé seize ans de nuit, monsieur Brul.
On m’a fait croire en sixième que passer en cinquième devait être mon seul progrès… en première il m’a fallu le bachot… et ensuite un diplôme…Oui, j’ai cru que j’avais un but, monsieur Brul…et je n’avais rien…J’avançais dans un couloir sans commencement, sans fin, à la remorque d’imbéciles, précédant d’autres imbéciles. On roule la vie dans des peaux d’ânes. Comme on met dans les cachets les poudres amères, pour vous les faire avaler sans peines….
Mais voyez, monsieur Brul, je sais que j’aurai aimé le vrai goût de la vie.
Aurélien, Louis Aragon
- Extrait choisi:
Il y a une passion si dévorante qu’elle ne peut se décrire. Elle mange qui la contemple. Tous ceux qui s’en sont pris à elle s’y sont pris. On ne peut l’essayer, et se reprendre. On frémit de la nommer : c’est le goût de l’absolu. On dira que c’est une passion rare, et même les amateurs frénétiques de la grandeur humaine ajouteront : malheureusement. Il faut s’en détromper. Elle est plus répandue que la grippe, et si on la reconnaît mieux quand elle atteint des cœurs élevés, elle a des formes sordides qui portent ses ravages chez les gens ordinaires, les esprits secs, les tempéraments pauvres. Ouvrez la porte, elle entre et s’installe. Peu lui importe le logis, sa simplicité. Elle est l’absence de résignation. S’il l’on veut, qu’on s’en félicite, pour ce qu’elle a pu faire faire aux hommes, pour ce que ce mécontentement a su engendrer de sublime. Mais c’est ne voir que l’exception, la fleur monstrueuse, et même alors regardez au fond de ceux qu’elle emporte dans les parages du génie, vous y trouverez ces flétrissures intimes, ces stigmates de la dévastation qui sont tout ce qui marque son passage sur des individus moins privilégiés du ciel.
Qui a le goût de l’absolu renonce par là même à tout bonheur. Quel bonheur résisterait à ce vertige, à cette exigence toujours renouvelée ? Cette machine critique des sentiments, cette vis a tergo du doute, attaque tout ce qui rend l’existence tolérable, tout ce qui fait le climat du cœur. Il faudrait donner des exemples pour être compris, et les choisir justement dans les formes basses, vulgaires de cette passion pour que par analogie on pût s’élever à la connaissance des malheurs héroïques qu’elle produit.
[…] Il brisera la voix du chanteur, jettera de maigreur le jockey à l’hôpital, brûlera les poumons du coureur à pied ou lui forcera le cœur. Il mènera par une voie étrange la ménagère à l’asile des fous, à force de propreté, par l’obstination de polir, nettoyer, qu’elle mettra sur un carreau de sa cuisine, jamais parfait, tandis que le lait file, la maison brûle, ses enfants se noient. Ce sera aussi, sans qu’on la reconnaisse, la maladie de ceux qui n’aiment rien, qui à toute beauté, toute folie opposent le non inhumain, qui vient de même du goût de l’absolu. […] Ils sont ceux pour qui rien n’est jamais assez quelque chose.
Le goût de l’absolu… Les formes cliniques de ce mal sont innombrables, ou trop nombreuses pour qu’on se jette à les dénombrer. […]
Pourtant si divers que soient les déguisements du mal, il peut se dépister à un symptôme commun à toutes les formes, fût-ce aux plus alternantes. Ce symptôme est une incapacité totale pour le sujet d’être heureux. Celui qui a le goût de l’absolu peut le savoir ou l’ignorer, être porté par lui à la tête des peuples, au front des armées, ou en être paralysé dans la vie ordinaire, et réduit à un négativisme de quartier ; celui qui a le goût de l’absolu peut être un innocent, un fou, un ambitieux ou un pédant, mais il ne peut pas être heureux. De ce qui ferait son bonheur, il exige toujours davantage. Il détruit par une rage tournée sur elle-même ce qui serait son contentement. Il est dépourvu de la plus légère aptitude au bonheur. J’ajouterai qu’il se complaît dans ce qui le consume. Qu’il confond sa disgrâce avec je ne sais quelle idée de la dignité, de la grandeur, de la morale, suivant le tour de son esprit, son éducation, les mœurs de son milieu. Que le goût de l’absolu en un mot ne va pas sans le vertige de l’absolu. Qu’il s’accompagne d’une certaine exaltation, à quoi on le reconnaîtra d’abord, et qui s’exerçant toujours au point vif, au centre de la destruction, risque de faire prendre à des yeux non prévenus le goût de l’absolu pour le goût du malheur. C’est qu’ils coïncident, mais le goût du malheur n’est ici qu’une conséquence. Il n’est que le goût d’un certain malheur. Tandis que l’absolu, même dans les petites choses, garde son caractère d’absolu.
[…] Et leur roman, le roman d’Aurélien et de Bérénice était dominé par cette contradiction dont leur première entrevue avait porté le signe : la dissemblance entre la Bérénice qu’il voyait et la Bérénice que d’autres pouvaient voir, le contraste entre cette enfant spontanée, gaie, innocente et l’enfer qu’elle portait en elle, la dissonance de Bérénice et de son ombre. Peut-être était-ce là ce qui expliquait ses deux visages, cette nuit et ce jour qui paraissaient deux femmes différentes. Cette petite fille qui s’amusait d’un rien, cette femme qui ne se contentait de rien.
Car Bérénice avait le goût de l’absolu.
[…] Si la Bérénice toujours prête à désespérer qui ressemblait au masque doutait de cet Aurélien qui arrivait à point nommé, l’autre la petite fille qui n’avait pas de poupée, voulait à tout prix trouver enfin l’incarnation de ses rêves, la preuve vivante de la grandeur, de la noblesse, de l’infini dans le fini. Il lui fallait enfin quelque chose de parfait. L’attirance qu’elle avait de cet homme se confondait avec des exigences qu’elle posait ainsi au monde. On m’aura très mal compris si l’on déduit de ce qui a été dit de ce goût de l’absolu qu’il se confond avec le scepticisme. Il prend parfois le langage du scepticisme comme du désespoir, mais c’est parce qu’il suppose au contraire, une foi profonde, totale, en la beauté, la bonté, le génie, par exemple. Il faut beaucoup de scepticisme pour se satisfaire de ce qui est. Les amants de l’absolu ne rejettent ce qui est que par une croyance éperdue en ce qui n’est peut-être pas.
Les racines du ciel, Romain Gary
Sur les traces de Morel, ou la reconstitution polyphonique de l'épopée de l'idéaliste idéal.
- Extrait choisi:
- Quant à Morel… Tout a été dit là-dessus. Je crois que c’était un homme qui, dans la solitude, était allé encore plus loin que les autres – véritable exploit, soit dit en passant, car lorsqu’il s’agit de battre des records de solitude, chacun de nous se découvre une âme de champion. Il vient souvent me retrouver, pendant mes nuits d’insomnie, avec son air en rogne, les trois rides profondes de son front droit, têtu, sous les cheveux ébouriffés, et cette fameuse serviette à la main, bourrée de pétitions et de manifestes pour la défense de la nature, qui ne le quittait jamais. J’entends souvent sa voix me répéter, avec cet accent faubourien assez inattendu chez un homme qui avait, comme on dit, de l’éducation : “C’est bien simple, les chiens, ça suffit plus. Les gens se sentent drôlement seuls, ils ont besoin de compagnie, ils ont besoin de quelque chose de plus grand, de plus costaud, sur quoi s’appuyer, qui puisse vraiment tenir le coup. Les chiens ne suffisent plus, les hommes ont besoin des éléphants. Alors, je ne veux pas qu’on y touche.” Il me le déclare avec le plus grand sérieux et il frappe toujours un coup sec sur la crosse de sa carabine, comme pour donner plus de poids à ses paroles.
On a dit de Morel qu’il était exaspéré par notre espèce et acculé à défendre contre elle une sensibilité excessive, les armes à la main. On a affirmé gravement qu’il était un anarchiste, décidé à aller plus loin que les autres, qu’il voulait rompre, non seulement avec la société, mais avec l’espèce humaine elle-même – “volonté de rupture” et “sortir de l’humain”, furent, je crois, les expressions les plus fréquemment employées par ces messieurs. Et comme s’il ne suffisait pas de ces sornettes, je viens de trouver dans une ou deux vieilles revues qui me sont tombées sous la main, à Fort-Archambault, une explication particulièrement magistrale. Il paraît que les éléphants que Morel défendait étaient entièrement symboliques et même poétiques, et que le pauvre homme rêvait d’une sorte de réserve dans l’Histoire, comparable à nos réserves africaines, où il serait interdit de chasser, et où toutes nos vieilles valeurs spirituelles, maladroites, un peu monstrueuses et incapables de se défendre, et tous nos vieux droits de l’homme, véritables survivants d’une époque géologique révolue, seraient conservés intacts pour la beauté du coup d’œil et pour l’édification dominicale de nos arrière-petits-enfants. » Saint-Denis se mit à rire silencieusement, en secouant la tête. « Mais là, je m’arrête. J’ai moi aussi besoin de comprendre, mais pas à ce point. D’une façon générale, je souffre plus que je ne pense, c’est une question de tempérament – et je crois qu’on comprend parfois mieux de cette façon-là. Ne me demandez donc pas d’explications trop profondes. Tout ce que je peux vous offrir, c’est quelques débris – dont moi-même. Je vous fais confiance pour le reste : vous avez l’habitude des fouilles et des reconstitutions.
Du côté de chez Swann, Marcel Proust
Premier volume d'une cathédrale littéraire où l'on recompose toute la richesse d'une vie d'introspection.
- Extrait choisi:
- Mais, même au point de vue des plus insignifiantes choses de la vie, nous ne sommes pas un tout matériellement constitué, identique pour tout le monde et dont chacun n'a qu'à aller prendre connaissance comme d'un cahier des charges ou d'un testament ; notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres. Même l'acte si simple que nous appelons "voir une personne que nous connaissons" est en partie un acte intellestuel. Nous remplissons l'apparence physique de l'être que nous voyons de toutes les notions que nous avons sur lui et dans l'aspect total que nous nous représentons, ces notions ont certainement la plus grande part. Elles finissent par gonfler si parfaitement les joues, par suivre en une adhérence si exacte la ligne du nez, elles se mêlent si bien de nuancer la sonorité de la voix comme si celle-ci n'était qu'une transparente enveloppe, que chaque fois que nous voyons ce visage et que nous entendons cette voix, ce sont ces notions que nous retrouvons, que nous écoutons. Sans doute, dans le Swann qu'ils s'étaient constitué, mes parents avaient omis par ignorance de faire entrer une foule de particularités de sa vie mondaine qui étaient cause que d'autres personnes, quand elles étaient en sa présence, voyaient les élégances régner dans son visage et s'arrêter à son nez busqué comme à leur frontière naturelle ; mais aussi ils avaient pu entasser dans ce visage désaffecté de son prestige, vacant et spacieux, au fond de ces yeux dépréciés, le vague et doux résidu - mi-mémoire, mi-oubli - des heures oisives passées ensemble après nos dîners hebdomadaires, autour de la table de jeu ou au jardin, durant notre vie de bon voisinage campagnard. L'enveloppe corporelle de notre ami en avait été si bien bourrée, ainsi que de quelques souvenirs relatifs à ses parents, que ce Swann-là était devenu un être complet et vivant, et que j'ai l'impression de quitter une personne pour aller vers une autre qui en est distincte, quand, dans ma mémoire, du Swann que j'ai connu plus tard avec exactitude je passe à ce premier Swann - à ce premier Swann dans lequel je retrouve les erreurs charmantes de ma jeunesse, et qui d'ailleurs ressemble moins à l'autre que d'autres personnes que j'ai connues à la même époque, comme s'il en était de notre vie ainsi que d'un musée où tous les portraits d'un même temps ont un air de famille, une même tonalité - à ce premier Swann rempli de loisir, parfumé par l'odeur du grand marronnier, des paniers de framboises et d'un brin d'estragon.
Beautiful Losers, Leonard Cohen
Parce que.
- Extrait choisi:
- CATHERINE TEKAKWITHA, who are you? Are you (1656-1680)? Is that enough? Are you the Iroquois Virgin? Are you the Lily of the Shores of the Mohawk River? Can I love you in my own way? I am an old scholar, better-looking now than when I was young. That's what sitting on your ass does to your face. I've come after you, Catherine Tekakwitha. I want to know what goes on under that rosy blanket. Do I have any right? I fell in love with a religious picture of you. You were standing among birch trees, my favourite trees. God knows how far up your moccasins were laced. There was a river behind you, no doubt the Mohawk River. Two birds in the left foreground would be delighted if you tickled their white throats or even if you used them as an example of something or other in a parable. Do I have any right to come after you with my dusty mind full of the junk of maybe five thousand books? I hardly even get out to the country very often. Could you teach me about leaves? Do you know anything about narcotic mushrooms? Lady Marilyn just died a few years ago. May I say that some old scholar four hundred years from now, maybe of my own blood, will come after her in the way I come after you? But right now you must know more about heaven. Does it look like one of these little plastic altars that glow in the dark? I swear I won't mind if it does. Are the stars tiny, after all? Can an old scholar find love at last and stop having to pull himself off every night so he can get to sleep? I don't even hate books any more. I've forgotten most of what I've read and, frankly, it never seemed very important to me or to the world.
Les cahiers de Malte Laurids Brigge, Rainer Maria Rilke
- Extrait choisi:
- Ce n’était pas la mort d’un quelconque hydropathe, c’était la méchante mort princière, que sa vie durant le chambellan avait portée en lui et qu’il avait nourrie de sa substance. Tout le trop plein de fierté, de volonté et de puissance dominatrice, qu’il n’avait pas réussi à consommer durant ses jours paisibles, était entré dans sa mort, dans la mort qui trônait à présent en Ulsgaard et qui dilapidait.
Comment le chambellan Brigge eût-il considéré celui qui exigeât de lui qu’il meure d’une autre mort que la sienne. Il mourut de sa dure mort.
Et quand je pense aux autres que j’ai pu voir ou dont j’ai entendu parler : c’est toujours la même chose. Ils ont tous eu une mort personnelle. Ces hommes qui la portaient sous l’armure, en dedans, tel un prisonnier, ces femmes devenues très âgées et très petites qui s’en allaient alors sur un immense lit comme sur une scène, devant toute la famille, les gens et les chiens, de manière discrète et seigneuriale. Et les enfants, même les tout petits, n’avaient pas n’importe quelle mort d’enfant, ils se ressaisissaient et mourraient de ce qu’ils étaient déjà, et de ce qu’ils auraient été.
Et comme ça donnait une beauté convulsive aux femmes enceintes et debout, alors que leur gros ventre, sur lequel les fines mains restaient involontairement posées, portait deux fruits : un enfant et une mort. Le sourire dense, presque nourricier sur leur visage tout défait ne provenait-il pas de ce qu’elles pensaient parfois que tous deux grandissaient ?
Et il y en a tellement d'autres...
Subrisio Saltat.- Messages : 174
Date d'inscription : 25/08/2014
Re: Suggestions de livres qui vous ont marqués / aidés / plus / ect
Le livre Voyage au bout de la solitude de Jon Krakauer et le livre Langage, vérité et logique de Ayer paru en 1936 (c'est un collectif de philosophie).
Oeuvre sur le voyage, la philo, tralala et le livre de Krakauer cite un très grand nombre de philosophes comme Tolstoi et Thoreau.
Oeuvre sur le voyage, la philo, tralala et le livre de Krakauer cite un très grand nombre de philosophes comme Tolstoi et Thoreau.
Dernière édition par moutonsexy le Ven 24 Oct 2014 - 21:58, édité 1 fois
moutonsexy- Messages : 1
Date d'inscription : 24/10/2014
Localisation : Montréal
Re: Suggestions de livres qui vous ont marqués / aidés / plus / ect
Merci, Subrisio, pour les citations du Côté de chez Swann et, surtout, d'Aurélien. Le passage que tu as choisi m'avait beaucoup marquée aussi.
Invité- Invité
Re: Suggestions de livres qui vous ont marqués / aidés / plus / ect
Aurélien reste un des plus grands romans français, je pense. J'ai rarement ressenti quelque chose de plus fort qu'en lisant Aurélien.
Si Aragon ne s'était pas émancipé de l'emprise de Breton (emprise sur lui et sur son oeuvre), il n'aurait probablement jamais publié de roman, et la littérature serait passée à côté d'un romancier immense. Raison suffisante pour continuer à bitcher sur Breton. Ça, et son Nadja, désespérant de pédantisme et de fatuité.
Si Aragon ne s'était pas émancipé de l'emprise de Breton (emprise sur lui et sur son oeuvre), il n'aurait probablement jamais publié de roman, et la littérature serait passée à côté d'un romancier immense. Raison suffisante pour continuer à bitcher sur Breton. Ça, et son Nadja, désespérant de pédantisme et de fatuité.
Subrisio Saltat.- Messages : 174
Date d'inscription : 25/08/2014
Age : 37
Re: Suggestions de livres qui vous ont marqués / aidés / plus / ect
Raison suffisante pour continuer à bitcher sur Breton.
Quand tu veux, mon chou
Invité- Invité
Re: Suggestions de livres qui vous ont marqués / aidés / plus / ect
Si je devais citer le livre qui m'a le plus marquer je choisirai Flowers for Algernon (Des fleurs pour Algernon) de Daniel Keyes.
C'est un livre qui a été assez dur à lire pour moi, le sujet étant quand même assez lourd, et qui plus est l'histoire en soit est loin d'être joyeuse.
C'est un livre qui a été assez dur à lire pour moi, le sujet étant quand même assez lourd, et qui plus est l'histoire en soit est loin d'être joyeuse.
Simon M.- Messages : 291
Date d'inscription : 20/10/2014
Localisation : Toulouse
Re: Suggestions de livres qui vous ont marqués / aidés / plus / ect
Je ne lis quasiment que des romans classiques.
Je dirais "La Chartreuse de Parme" de Stendhal, pour son côté roman d'apprentissage.
Tolstoi, avec "Anna Karénine" où l'auteur parvient à narrer la vie "réelle".
Et Proust, bien entendu. Pour moi, le plus grand génie qu'il m'ait été permis de rencontrer jusqu'à présent en littérature ; un délice de forme (un style inoui, quasi inhumain ) et de fond (une philosophie de la vie exceptionnelle.)
Je dirais "La Chartreuse de Parme" de Stendhal, pour son côté roman d'apprentissage.
Tolstoi, avec "Anna Karénine" où l'auteur parvient à narrer la vie "réelle".
Et Proust, bien entendu. Pour moi, le plus grand génie qu'il m'ait été permis de rencontrer jusqu'à présent en littérature ; un délice de forme (un style inoui, quasi inhumain ) et de fond (une philosophie de la vie exceptionnelle.)
tonii- Messages : 44
Date d'inscription : 28/10/2014
Age : 30
Localisation : lyon
Re: Suggestions de livres qui vous ont marqués / aidés / plus / ect
Bonjour
Il y a un livre que j'ai lu étant plus petite qui s'appelle "Le hasard n'existe pas" le titre m'a vraiment marqué, et depuis cette lecture je ne crois plus au hasard. Je devrais le re-lire, car je pense qu'à l'époque j'étais trop jeune pour tout comprendre (et peut être même encore aujourd'hui)
Il y a un livre que j'ai lu étant plus petite qui s'appelle "Le hasard n'existe pas" le titre m'a vraiment marqué, et depuis cette lecture je ne crois plus au hasard. Je devrais le re-lire, car je pense qu'à l'époque j'étais trop jeune pour tout comprendre (et peut être même encore aujourd'hui)
ZeBrAsLoLo658- Messages : 47
Date d'inscription : 08/11/2014
Re: Suggestions de livres qui vous ont marqués / aidés / plus / ect
Mon Dieu mais quels goûts excellents que ceux de ce "Subrisio Saltat." !
Quelqu'un a son zérosix ?
Quelqu'un a son zérosix ?
Fifrelin- Messages : 167
Date d'inscription : 10/02/2016
Age : 37
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