Débarquement

valerian,

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J'ai perdu mon cousin j'avais 19 ans et lui 17.
Mon fils aîné porte le même prénom et a 17 ans.
Je me souviens de lui.
J'ai été la dernière à le voir il m'avait prise à l'arrière de sa mobylette nous étions allés sur une colline explorer une ruine de château. Après il m'a amenée au travail.
Le soir j'ai entendu les cris de ma tante.
J'ai pensé à son frère qui faisait un stage de planche à voile.
Non c'était lui qui en rentrant sous une pluie battante a glissé et a été écrasé par un camion.
On m'a proposé d'aller le voir.
Je n'ai pas voulu.
J'ai dormi dans sa chambre pleine de de fleurs pour faire plaisir à ma tante.
Depuis je hais les lys qui sentent si fort.
Ma tante m'a dit : j'aurais voulu voir les lignes de sa main pour voir si c'était prévu qu'il partirait si tôt.
Je n'ai pas pu revoir mon oncle et ma tante pendant 17 ans. Je ne pouvais pas.
Mais mon cousin vit toujours dans mon coeur.
Je lui fais rencontrer mon mari, mes enfants.
Il me dit qu'il est heureux pour moi

Mon père est décédé quand j'avais 10 ans, après avoir fait mon deuil à retardement (à l'adolescence), je peux dire que les blessures ont cicatrisé et qu'il ne me manque pas, au sens de vide... Il m'accompagne où que j'aille, il vibre dans mon cœur, je pense qu'il veille sur moi et je lui parle en rêve... en fait il n'est jamais très loin.... et quand je doute, quand j'ai peur, quand j'ai besoin de courage, je pense à lui, non parce qu'il en avait, mais parce qu'il a toujours su m'en donner...
  

Ca fait longtemps que j'en ai pas mis de soutif     

Je sais pas toi, mais moi, les armatures, les dentelles, les étiquettes....
bref, tout ce qui frotte, ça grince sur ma peau, ça crispe la chair, ça fait hurler mon épiderme !!!!
je réfléchis même à trouver une solution pour les culottes, que certains jours, je ne supporte plus, à gigoter comme un vert dans mes pantalons...   
je rêve de vêtement tout doux, tout souple, dans lesquels je me sentirai super à l'aise....
Vivement que je sois riche et que je crée ma collection "Pour zèbre hyper-sensible"...   

Vous voulez que votre jolie poitrine vous arrive aux genoux à 50 ans ?   

La vérité c'est qu'avant je ne pouvais m'en passer. Pudique pudique !
Mais lorsque j'ai été opérée (d'une tite tumeur là où tu penses) j'ai du arrêté d'en mettre à cause des sutures (qui soit dit en passant ont laché. Bref).
Et depuis, je n'arrive plus à en remettre   
Idem pour les culottes. Suite à une autre opération, à cause des fils ... mais là j'ai dit non   
Du coup, moi qui avais juré par tous les dieux de ne jamais en porter ... bé j'ai pas eu le choix que de passer aux strings  
C'était ca ou rien. Le choix a été vite fait   

Pour qui tombe, faut qu'y en ait !   
Moi j'ai toujours dit, les miens y peuvent pas tomber, pas possible