Comment percevez-vous le temps ?

Je ne sais pas si ma perception du temps est différente, je sais juste qu'elle me paraît étrange et qu'elle occasionne des difficultés dans ma vie sociale.

Je vis des soirées, des évènements, des contacts avec des personnes, et à peine deux jours plus tard, j'ai l'impression que ça fait plusieurs mois que ça s'est déroulé.

Un peu comme s'il se passait tellement de choses dans mon cerveau pendant cet intervalle que j'ai l'impression que le temps se démultiplie ou quelque chose comme ça. Et pareil dans l'autre sens, si on me donne un rendez-vous dans trois semaines, j'ai l'impression qu'on me parle du siècle prochain.

Est-ce que vous vivez ce genre de choses ?

Je perçois à peu près la même chose, quoi que parfois cela s'inverse. Je dirais que le rapport au temps change avec le temps...

Il doit y avoir également une grosse influence des structures de vies ( activités régulières et sociales présentent ou non ).

Aaaahh, moi je remercie mes amies proches. Grâce à elles, je peux m'apercevoir, le temps est un sacré farceur !

La dernière expérience au tableau, un apéro entre copines de longue date vendredi dernier. Quelques temps que nous nous étions pas retrouvé toutes les trois. Et bien, il était évidant que celle dont je suis le plus proche "en général" était ce soir là sur une planète éloignée de la mienne, tandis que mon autre amie s'est retrouvée dans ma sphère intime. Inutile de vous dire, que sans en parler ouvertement, nous avons toutes les trois expérimenté ce soir là la notion de "temps qui passe". Un temps identique pour nous trois mais pourtant bien différent dans sa représentation pour chacune.

Bonjour Bbo et à tous

Bibo a écrit:Je perçois à peu près la même chose, quoi que parfois cela s'inverse. Je dirais que le rapport au temps change avec le temps...

Il doit y avoir également une grosse influence des structures de vies ( activités régulières et sociales présentent ou non ).

Chasser le souci...



Si l'habitude est une seconde nature qu'elle en est la première ?


Athéisme : il n’y a pas d’ennuis.
Bouddhisme : quand des ennuis t’arrivent, s’agit-il vraiment d’ennuis?
Catholicisme : si j’ai des ennuis, c’est que je les ai mérités.
Hindouisme : ces ennuis se sont déjà produits auparavant.
Judaïsme : pourquoi les ennuis m’arrivent ils toujours à moi?
Islam : s’il t’arrive des ennuis, la solution est dans le Coran.
Taoïsme : il se peut que les ennuis arrivent.
Témoins de Jéhovah : toc, toc, voilà les ennuis.

@Pola : merci pour ton témoignage.

@Sola : comme dit sur le tchat, je n'ai rien compris à ton 1er post (ce qui en soi n'est pas forcément important, je n'ai pas lancé ce sujet que pour moi). Par contre je me demande si tes deux suivants ont bien leur place ici ?

@Bibo : Je n'ai pas réellement d'activités régulières, plutôt quotidiennes mais pas forcément au même moment dans la journée (et pas d'activité sociale régulière, ce qui fait que je suis pas mal décalé certainement). Je n'ai pas non plus beaucoup de repères dans mes journées, en ce moment mon rythme est décalé, je me lève plus tard, donc ma matinée se termine plus tard. Mais hier me paraît déjà très loin et je n'ai pas l'impression que demain sera demain, mais plutôt dans un futur lointain dont je n'ai pas encore à me préoccuper...

Hello Chaton-lion

Qui triangule trouve trois temps superposables.

1. le temps d'un repas.
2. le temps d'un message.
3. le temps d'un silence intérieur.


Par analogie nous parlons du temps physique (repas), émotionnel(message), spirituel (silence) et de l'éternel présent.

Mes messages traitent du temps comme unique phénomène idéalement subjectif.

La question de la juste place des messages de l'un ou de l'autre dans ce sujet semble
concerner un temps objectif ce qui invite à poser la question non-anodine suivante :

Selon la réponse obtenue peut-être aurons nous des indices solides pour travailler
avec la clé du temps, c'est à dire pour prendre le temps comme moyen d'action.

Autrement dit si tu ne comprends pas le premier message à quoi sert de te
prononcer pour les suivants, au lieu de poser des questions sur ce qui, selon toi,
échappe, provisoirement, à ton entendement, alors que avoir raison d'avoir tort
ou tort d'avoir raison n'est pas de tes priorités incontournables ...

Solasido a écrit:Bonjour Bbo et à tous

Bibo a écrit:Je perçois à peu près la même chose, quoi que parfois cela s'inverse. Je dirais que le rapport au temps change avec le temps...

Il doit y avoir également une grosse influence des structures de vies ( activités régulières et sociales présentent ou non ).

Souriante journée à toi et à tous

Je ne vois pas le lien malgré mes capacités d'abstraction.

Bibo a écrit:

Solasido a écrit:Bonjour Bbo et à tous

Bibo a écrit:Je perçois à peu près la même chose, quoi que parfois cela s'inverse. Je dirais que le rapport au temps change avec le temps...

Il doit y avoir également une grosse influence des structures de vies ( activités régulières et sociales présentent ou non ).

Souriante journée à toi et à tous

Je ne vois pas le lien malgré mes capacités d'abstraction.

Yoga signifie union du tout, avec tout, tous, chaque chose et ensemble vivant.


Avec le yoga l'énergie suit la pensée, s'y conforme et produit les précipitations.

Notons aussi que même les météorologues savent qu'une dépression ne dure qu'un temps.

Si il existe un temps pour le repas, alors il existe aussi un temps pour le yoga,
un temps pour échanger, un temps pour changer, un temps pour récapituler
sans capituler, un temps pour retenir, un temps pour décider, etc,
cependant le secret du yoga réside dans la pratique et non dans la théorie.

Il existe logiquement selon cette illustration graphique
un temps pratique et un temps théorique.

le temps pratique est indéniablement l'instant présent (le temps du yoga)
et  le temps théorique est idéalement subjectif celui de l'absence à soi (passé, futur),
car l'instant présent n'est pas la somme du passé sinon il n'aurait aucun avenir

Notons que l'avenir n'a pas de réalité propre si ce n'est d'être la somme des pensées,
donc une auto-projection, prolongeant une auto-contemplation préfigurant une apothéose apocalyptique

Etre ou Suivre ?

Enfin, il n'y a rien à comprendre avec cette illustration si ce n'est qu'elle est une réponse possible
à Comment percevez-vous le temps ?


Cette question n'a rien de superficiel, les réponses à y apporter restent profondes




Il est possible avec l'analyse transactionnelle de retrouver
sur un diagramme mouvant la place la structure du temps.


Cette illustration reste juste un exemple de structuration (employer) de son temps
via des exercices spirituels estimés nécessaires à une progression harmonique
et graduelle de la conscience (en présence à soi donc).

Nier que la pratique du yoga peut s'effectuer sans notion de temps, dépasse mon entendement.

Que doit-il en être pour le temps musical ?



Créons-nous un excellent aujourd'hui


Sol

On pourrait revenir au sujet de départ ?

Je ne sais pas si ma perception du temps est différente, je sais juste qu'elle me paraît étrange et qu'elle occasionne des difficultés dans ma vie sociale.

Je vis des soirées, des évènements, des contacts avec des personnes, et à peine deux jours plus tard, j'ai l'impression que ça fait plusieurs mois que ça s'est déroulé.

Un peu comme s'il se passait tellement de choses dans mon cerveau pendant cet intervalle que j'ai l'impression que le temps se démultiplie ou quelque chose comme ça. Et pareil dans l'autre sens, si on me donne un rendez-vous dans trois semaines, j'ai l'impression qu'on me parle du siècle prochain.

Est-ce que vous vivez ce genre de choses ?

J'ai longtemps constaté que certaines périodes sont looooooongues
Et d'autres passent trop vite.

Actuellement j'expérimente aussi les deux intriqués... Je m'explique : il me tarde début mars, c'est long, et en même temps quotidiennement je n'ai le temps de rien !

Je ne cherche pas à expliquer ces phénomènes : je les constate.

je ne sait pas si ça s'en approche mais j'ai l'impression de ne pas avoir de "notion" chronologique de temps...

un truc qui a eu lieu la veille, la semaine dernière ou les années précédentes, pour moi, c'est pareil....c'est passé....
et en même temps, je suis incapable sans un profond effort de reflexion (et encore) de dire quand un truc s'est passé: il y a 2 jours, la semaine dernière ou l'année dernière?
c'est a la fois comme si c'était hier et il y des années.....et il m'est tout autant difficile de dire si tel truc a eu lieu avant ou après tel autre truc....c'est jeté en pagaille dans ma mémoire

de même, je n'ai aucune notion du temps qui passe....et aucune capacité de projection dans le futur...(un rendez vous dans 3 semaines?? waouh!! c'est loin ça....je serai ou/ferai quoi ect dans 3 semaines?? il peut se passer tellement de choses....)

sandymaly a écrit:je suis incapable sans un profond effort de reflexion (et encore) de dire quand un truc s'est passé:  il y a 2 jours, la semaine dernière ou l'année dernière?
c'est a la fois comme si c'était hier et il y des années.....et il m'est tout autant difficile de dire si tel truc a eu lieu avant ou après tel autre truc....c'est jeté en pagaille dans ma mémoire

C'est vrai, où tu exagères de manière à faire comprendre l'idée?
Parce que si tu ne parviens pas à savoir si quelque chose s'est passé il y a un an ou il y a deux jours...  

Si tu exagère la chose, c'est sans doute un chouïa trop exagéré pour être compréhensible, parce que ne pas savoir si un événement s'est produit il y a deux jours, ou un an... c'est pas rien!

j'exagère....à peine   je ne "sait" pas si un évènement a eu lieu il y a 2 jours ou la semaine dernière....
pour donner une idée:
je suis allée chez le véto la semaine dernière....enfin, je crois je ne sait pas quel jour c'était....je taffais donc entre mardi et samedi....j'étais en coupure...donc mardi ou mercredi....mercredi, marché au puce, j'y suis allée, donc c'était mardi   (tiens ça fais pile une semaine et je me souviens qu'exceptionnellement j'étais en coupure et que j'y suis allée vite fait....une semaine "normale", et je suis incapable de dire quel jours c'était...pourtant, c'est pas vieux hein... )

c'est grave ....la semaine prochaine, je ne pourrai pas dire si c'était y'a 15 jours ou 6 mois....

je galère quand je perd mon cv et que je dois le refaire....j'ai fais quoi quand? ça c'était avant ça ou ça ?? combien de temps/en quelle année?? (mon point de repère c'est qu'en 2000 j'étais à londres, ça c'est sur....ensuite, partir d'aujourd'hui et tenter de retracer mon parcours à l'envers )

Ah okay, ça va alors ^^
Je ne sais pas si tu as un planning fixe?
Sinon pareil que toi, dans les périodes où mon emploi du temps est flottant (anarchie temporelle) - je crois que c'est plus simple de se repérer lorsque le temps est "cadré" (ça ne m'est pas arrivé depuis un moment d'ailleurs XD)

C'est tout à fait ça Sandymaly, merci pour tes posts

Bonjour Sansymaly

sandymaly a écrit:je ne sait pas si ça s'en approche mais j'ai l'impression de ne pas avoir de "notion" chronologique de temps...

Quoique en disent les gourmands, les brouillards ou/et les polémiquarts...

Ceci témoigne de la multiplicité du moi
car chacun ne se rappelle de soi-même
de quelqu'un ou de quelque chose,
qu'en état de présence à soi,
durant un court instant présent,
sans entrainement particulier...

Le tout est de récapituler sans capituler
à divers moments de la journée,
via des techniques d'ancrage (pnl) ...

Le mieux est de se tourner vers la beauté,
qui sème la joie et moissonne la paix,
tout en enseignant l'aspiration,
cette respiration du regard,
où être attentif aura résulté
du fait de voir le nouveau
dans ce que l'on a toujours vu.

Attention, tension et attention
demeurent solubles l'une par l'autre.

L'une parle de l'autre et inversement.


Malgré les goumandises, les débrouillardises et les polémiqueurs...

il existe la ligne de l'etre et celle du non-etre qui suivent chacune leur mouvement.
Lorqu'elles se rencontrent le sujet parle d'évenements.
Plusieurs événement forment comme une trame,
un tissus de vibrations en perpétuel mouvemant
sur lequel le moi unifié projette des événements.

Cette prise de conscience de l'imagination focalisée
(imagination créatrice) correspond à l'ouverture du troisième oeil.

Conclusion : l'imagination non focalisée  (imagination rêveuse)
devient l'ennemi public n° 1 du genre humain.



Le moi présent lors d'un événement est cycliquement remplacé par un autre dont la qualité de présence est distincte
du petit moi précédent, si bien que le moi remplaçant se trouve dans l'impossibilité de produire l'énergie  nécessaire
et souhaitable pour ramener à la surface un événement vécu par un autre des 987 triades de petits moi possibles
pour chaque situation, à chaque instant.

Les détails de ces constations se trouvent indiqués en partie avec l'article "mode de calcul des 987 petits moi"
https://www.zebrascrossing.net/t14665-mode-de-calcul-des-987-petits-moi

Créons-nous un excellent aujourd'hui


Sol

oui nicotine, j'ai un planning a peu près fixe....c'est vrai que ça aide à me "cadrer"....les jours se suivent et ne se ressemblent pas tous (taf/repos)

sans planning ou en 7/7 -> faut pas me demander quel jour on est, ni le combien

il me semble avoir moins de mal avec les horaires "aléatoires" qui m'obligent a faire attention aux jours/semaines...

ça me donne un rythme aussi :p quand je ne taffe pas, c'est l'anarchie totale au niveau du rythme (pas d'heure pour manger, dormir....),
zero repère (enfin si, le soleil....tiens il fait jour, tiens il fait nuit )....

Exactement ça aussi, pas de repères dans mes journées, je mange quand j'ai faim, je sais jamais quel jour on est, ni le combien (d'ailleurs quand je dois inscrire la date quelque part, je dois systématiquement demander le combien on est, et quand la personne me répond par un chiffre qui ne veut pas dire grand chose, moi j'attends la suite... On est quel mois ?).

Il m'arrive de regarder l'heure et je ne comprends pas ce que ça signifie, pis d'façon, 15 secondes plus tard, j'ai déjà oublié quelle heure c'était

Il m'arrive de regarder l'heure et je ne comprends pas ce que ça signifie, pis d'façon, 15 secondes plus tard, j'ai déjà oublié quelle heure c'était

  je suis pliée, c'est tout a fait ça....je me surprend parfois a regarder ma montre/telephone/chaine hifi....et me demander ce que je suis entrain de faire...ah oui, je voulais voir l'heure............donc il est......ah zut! je viens de regarder pourtant

Rhaa que ça fait du bien de se sentir compris, merci

.

Je pense arriver à te suivre Helen, et ça se rapproche de ce que disait Sandy : demain c'est le futur, un futur flou, lointain, qui arrivera ou n'arrivera peut-être pas. Et je ne sais où je serai, ni ce que je ferai, quand il se décidera à arriver.

Demain ou après-demain c'est un peu la même histoire, le même flou. Pour moi assez semblable à "dans un mois" ou "l'année prochaine". Loin, indistinct, irréel. J'arrive depuis peu à mettre en place des projets sur du moyen terme (six mois) mais j'ai toujours un mal fou à me projeter dans ce futur, quand le projet en question sera achevé.

Je me projette surtout et sans mal dans des tas de futurs, d'innombrables possibles et impossibles, qui n'ont en fait rien à voir avec ce que je mets concrètement en place. Et là, oui, j'ai l'impression que ça me permet d'échapper au présent.

Pourtant j'aime généralement mon présent (pas toujours évidemment), je le vis intensément, je sais profiter des plaisirs que je rencontre, j'ai même l'impression en écrivant là que c'est tout à fait l'inverse, qu'il n'y a que le présent qui m'intéresse...

Exemple de conversation téléphonique:

Je perçois le temps quand j'y pense, quand je suis en dehors de la pensé, je suis en dehors du temps, a croire que le temps "est" pensé ...

Moi le temps je le perçoit comme ça:

Un - et - Deux -et - Trois - et - Quatre. Poum tchak poum tchak, BANZAIIIII tout casser la batterie !!!!  

Ca me fait peut-être ça aussi Homm, merci de ton témoignage

le temps c'est la division, et la pensé est aussi source de division, alors quand je ne pense plus ou suis en dehors de la pensé tout semble parfait, je n'appartient plus a ma mémoire et le futur n'existe plus, je suis tout simplement la présent à moi et tout est parfait

Je me rends compte combattre ce que tu vis.
L'heure est chez moi une presque obsession.

.

Helen M. a écrit:

Chaton-Lion a écrit:
Je pense arriver à te suivre Helen, et ça se rapproche de ce que disait Sandy : demain c'est le futur, un futur flou, lointain, qui arrivera ou n'arrivera peut-être pas. Et je ne sais où je serai, ni ce que je ferai, quand il se décidera à arriver.

Effectivement, je me retrouve énormément dans ce qu'explique Sandy, mais ce n'est pas tout à fait là que je voulais en venir.
Ça concerne plus le futur très proche. Encore aujourd'hui, je me suis fait avoir : je me suis à nouveau retrouvée en train de me dire "cool ! demain je termine à 17h, je vais donc pouvoir...."
Sauf que justement NON !!! demain, on est pas vendredi, on est jeudi !
Je sais qu'on est mercredi. Et pourtant, à chaque fois que je pense demain, je me plante de référentiel : au lieu de faire : le lendemain de mercredi = jeudi, je fais le lendemain de jeudi = vendredi.
C'est quasi systématique : "Aujourd'hui on est mercredi, demain vendredi". Patatras !  

ah oui, ça, il m'arrive régulièrement le même genre de truc, pas en mode "futur"....mais présent   
si aujourd'hui, disons vendredi, mon cerveau a décrété qu'on était samedi (ou jeudi, ou n'importe quel autre jour de la semaine)....ben pas moyen, j'ai beau savoir qu'on est vendredi, il va fonctionner comme si c'était samedi (ou le jour de la semaine choisi)

Ca me fait ça aussi

J'ai vraiment beaucoup de mal à avoir des repères de temps. Je me casse souvent le nez devant les portes fermées le médiathèque, et c'est généralement à ce moment là que je découvre qu'on est lundi

Pour répondre à Bibo : l'heure peut être une obsession aussi, quand j'ai un rendez-vous ou une irl par exemple, je me presse, j'angoisse, je n'aime pas être en retard, et au final je suis en avance... Voire tellement en avance que je fais quelque chose et que je finis par être en retard

Je suis d accord avec Baudelaire
"Les minutes, mortel folatre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !"