pourquoi je sais aider les autres mais pas moi-même?

pourtant je me dis souvent que je devrais appliquer à moi-même les conseils que je donne aux autres......

je suis la bonne épaule, le bon conseiller, la bonne oreille, celle qui apaise, celle qui comprend, celle qui soutient et celle qui encourage.....

j'aimerais bien trouver un miroir assez grand
pour me refléter tout entier dedans
et avoir enfin une épaule amie
une âme qui écoute ma vie.....

 

J'étais celle là aussi, mais ça c'était avant....que je m’effondre!

Je ne l'aurais d'ailleurs jamais imaginé! J'en ai eu ma claque de m'oublier en écoutant les autres et j'ai fait le constat amer que je ne savais pas parler de moi...

Je suis passée du "tout le monde se fout de ce que moi, je ressens..." à " je ne me suis jamais autorisée à parler de moi ".

Changer de rôle en somme...
Mais il faudra sans doute quelques temps d'apprentissage avant de trouver cet équilibre entre l'écoute et la parole de soi.

mrs doubtfull a écrit:Je suis passée du  "tout le monde se fout de ce que moi, je ressens..." à " je ne me suis jamais autorisée à parler de moi ".
Changer de rôle en somme...

    

Je n'arrête pas de le dire, ici et là : tout est dans l'acceptation et l'autorisation !
J'y arrive de plus en plus : j'accepte (les "plus" et les "moins") et je m'autorise (le positif comme le négatif).
S'autoriser permet de désamorcer énormément de choses.

droledezebre07 a écrit:j'aimerais bien trouver un miroir assez grand
pour me refléter tout entier dedans
et avoir enfin une épaule amie
une âme qui écoute ma vie.....

Je te conseille le psy : il ne te juge pas, il t'accueille, t'écoute et te renvoie une image très légèrement différente de ton reflet, ce qui aide peu à peu à trouver d'autres voies.  

Bon courage à toi.

Merci....
pour ce qui est du psy, en plus du fait que c'est un triste constat de devoir payer quelqu'un pour qu'il nous écoute,
ceux que j'ai pu côtoyer ne m'ont pas inspiré confiance... leur propre conflit transperçait trop dans leur analyse ou leurs exemple donnés. Ils avaient malgré tout un jugement, ou essayaient d'imposer inconsciemment leur point de vue... faudrait encore que je trouve le bon, cela risquerait de prendre beaucoup de temps......

droledezebre07 a écrit:pourtant je me dis souvent que je devrais appliquer à moi-même les conseils que je donne aux autres......

je suis la bonne épaule, le bon conseiller, la bonne oreille, celle qui apaise, celle qui comprend, celle qui soutient et celle qui encourage.....

j'aimerais bien trouver un miroir assez grand
pour me refléter tout entier dedans
et avoir enfin une épaule amie
une âme qui écoute ma vie.....

 

Faire ce constat est déjà un premier pas extrêmement important !
Bravo pour cela !

L'aide extérieure n'est pas à négliger.
Mais déjà, comme le dit mrs Doubtfull, t'autoriser toi-même à t'écouter, c'est-à-dire changer de rôle est énorme !

Cela m'a fait appréhender la vie autrement...
En me repositionnant j'ai aussi vu que les choses / les personnes autour de moi se positionnaient elles aussi autrement.

droledezebre07 a écrit:Merci....
pour ce qui est du psy, en plus du fait que c'est un triste constat de devoir payer quelqu'un pour qu'il nous écoute,
ceux que j'ai pu côtoyer ne m'ont pas inspiré confiance... leur propre conflit transperçait trop dans leur analyse ou leurs exemple donnés. Ils avaient malgré tout un jugement, ou essayaient d'imposer inconsciemment leur point de vue...  faudrait encore que je trouve le bon, cela risquerait de prendre beaucoup de temps......

Je suis assez d'accord avec cela...
Cela peut être décourageant.

Bises et courage pour tout !

bon, c'est vrai qu'il y a un problème pour parler. Dès qu'on parle, quelqu'un se ramène pour dire de se taire. Mais on parle quand même, sauf que ça se fait souvent dans une mauvaise ambiance. Je crois que c'est surtout cela qu'il faut surmonter souvent. Je ne fais pas ici une généralité, mais je parle là de la vie de tous les jours quand même. Pour surmonter le frein à l'expression, je ne connais qu'une solution. Alors y'en a qui me disent que je donne des recettes, ben je m'en fiche d'eux, voilà. Bon, je ne connais qu'une solution, c'est de se ficher des uns et pas des autres. Comme quand on écoute une musique avec des parasites. Mais là, le musicien c'est nous. C'est nous qui parlons. Alors les parasites, ça gonfle. Eh bien, au lieu de regarder ou d'écouter les parasites de musique, ma petite expérience de la vie m'a appris à parler à ceux qui écoutent. Bon, tu penses que personne n'écoute. Peut-être en commençant par parler à ceux qui écoutent un peu comme nous tous ici, tu trouverais plus tard des gens qui écoutent encore plus. Entre temps, tu aurais, comme nous tous ici, appris à davantage jouer ta musique malgré les bruits de fond qui te disent de te taire. Si chuis pas claire, je peux recommencer mais j'avais envie de le dire de cette façon, excuse ma poésie de chanson.

Es-tu vraiment sûre de ne pas t'aider toi-même... Quand tu écoutes, tu fais le tri des informations et tu relèves ce qui te semble te concerner j'en suis sûre. Et quand tu réponds, tu cherches les bons mots, et quand ils sortent de ta bouche c'est un peu comme si tu les prononçais à ton oreille...
Tu poses cette question parce que tu sens que tu as besoin d'aide.
As-tu déjà réfléchi à l'aide que tu as apportée aux autres ? Les as-tu réellement aidés ? Je ne doute pas de tes intentions, mais comme dirait l'autre "le fruit tombe quand il est mûr". Juste pour illustrer le fait que si l'autre te dit "ouaih génial c'est tout à fait ça" je pense que c'est parce qu'il est lui-même arrivé à ce résultat par sa propre pensée. Et si il hésite, c'est qu'il n'est pas d'accord.
(Veni, vidi, non vici : j'ai été aussi la bonne épaule, j'ai aussi "aidé", et j'ai constaté que je parlais, j'utilisais mon énergie pour les autres, et qu'en fait ils me "bouffaient" sans que j'en aie le moindre retour. Alors j'ai arrêté. Je cherche d'abord à m'aider, et cela a commencé par "être à l'écoute de mes besoins")
Cette fois-ci encore, en t'écrivant, je ne suis pas sûre que tu "entendras" ce que je souhaite te transmettre, mais ce n'est pas grave. Je te souhaite avant tout de trouver de l'aide, et d'avancer vers ton bonheur  

Faudrait encore que je trouve le bon, cela risquerait de prendre beaucoup de temps...

Oui, "le bon" est difficile à trouver pourtant, ça vaut le coup de prendre le temps de chercher.

droledezebre07 a écrit:faudrait encore que je trouve le bon, cela risquerait de prendre beaucoup de temps......

Je suis d'accord avec Sylveno, ça vaut le coup de le chercher.  
Alice Miller donne de judicieux conseils à ce propos, je trouve...
Voici le lien : http://www.alice-miller.com/articles_fr.php?force=faq

@ Basilice
Je viens de lire l'article d'Alice Miller, et franchement, je ne me vois vraiment pas demander à ma psy et encore moins à un/une autre lors des premiers contacts si elle/ il a été battu enfant! Ça ne me regarde pas il me semble!

Pour le choix d'un thérapeute, il me semble que nos impressions , nos feelings sont les  indicateurs les plus pertinents.
 Je me méfierais des mots échangés car les psy sont aussi là parfois pour aller contre nos croyances ( pas dans le sens religieux) afin de nous faire avancer; il se peut alors que l'on soit déstabilisé,voire en colère contre  ces mots qui ne nous conviennent pas dans un premier temps....pour nous rendre compte par la suite qu'ils nous ont fait franchir une marche.

Mrs Doubtfull, je n'ai posé aucune question à mon psy... Et ça fait partie de ma problématique.  (ne pas déranger)
Comme toi, je fonctionne au feeling, et jusqu'ici ça a plutôt bien fonctionné.
Ce que je voulais dire en postant cet article, c'est que poser des questions est légitime : le thérapeute n'est pas un ami que l'on choisit, c'est un professionnel que l'on paie.
Si je décide d'engager un charpentier pour refaire ma toiture, j'ai le droit de lui poser des questions sur son parcours, sur ses références/qualifications, etc.
Après, je pense que c'est à chacun d'évaluer s'il se sent en confiance selon l'échange préalable qui a eu lieu ou non ; le questionnaire d'A. Miller est une grille, une orientation.  

Poser des questions personnelles sur lui ne peut que t'aider dans ton choix. Peut importe la réponse, ce qui compte c'est que tu le perçoive ouvert, pas sur la défensive et encore moins dans la fuite.