[Témoignage] Une vie zébrée, en accéléré...

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Dark La Sombrissime Encre
Rainbow Zebra
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Message par Rainbow Zebra Lun 30 Sep 2013 - 9:06

Bonjour à tous,

Je vous livre ce "petit" texte, écrit il y a quelques mois, alors que j'étais dans un creux de la vague dont je ne me suis sortie, une fois de plus, qu'en prenant la plume...
Je vous laisse suivre les traces des sabots du petit zèbre arc-en-ciel, devenu grand depuis, et qui sait qu'il a encore à grandir parmi vous tous...


Le zèbre arc-en-ciel

Quand le petit zèbre est né, il croyait qu’il était un cheval, parce qu’il n’y avait que des chevaux autour de lui et que regardant toujours droit devant lui, il ne voyait pas que son pelage était rayé. Comme tout bon petit cheval, il a appris à trotter dans un manège avec d’autres chevaux de son âge. Mais il n’arrivait pas à garder l’allure du trot, galopant dès qu’il le pouvait et surtout, il ne tournait jamais dans le même sens que les autres. Alors les éleveurs l’ont retiré du manège, l’ont mesuré dans tous les sens et l’ont mis devant un miroir pour qu’il voie ses rayures. Puis ils lui ont dit : « Tu es un zèbre », l’ont tatoué d’un nombre écarlate et l’ont remis dans un manège avec des chevaux plus grands et plus rapides. Petit zèbre a alors pu davantage galoper, mais ses nouveaux compagnons de manège ne l’aimaient pas, lui donnant parfois de méchants coups de dents et ils le laissaient souvent seul, ou en compagnie des ânes et des mules.

Son très grand nombre le prédestinait à être zèbre parmi les zèbres, ce qui lui interdisait encore plus d’être un cheval, alors qu’au fond c’est tout ce qu’il désirait. Il n’avait pas demandé à naître avec ces rayures qui le brûlaient dès qu’il essayait de se comporter en cheval afin de se rapprocher des autres chevaux et de se faire aimer d’eux. Il se frottait très fort contre les troncs d’arbres et les rochers pour faire disparaître ces satanées rayures mais il arrêta, car cela les faisaient saigner au point que parfois il s’en évanouissait de douleur. Il décida de se soumettre complètement aux éleveurs pour gagner leur amour, faute d’obtenir celui des autres chevaux. Les éleveurs se sont alors réjouis de le rompre à de nombreuses disciplines : saut d’obstacles, voltige, cross, polo, etc. jusqu’à en faire un parfait zèbre de cirque. La journée, il brillait de mille paillettes sous les applaudissements de ses éleveurs mais la nuit, couché sur sa paille, il pleurait en silence, se mordant les pattes pour étouffer ses sanglots et rêvant plus que jamais de n’être qu’un simple cheval.

Petit zèbre commençait à devenir grand et ses éleveurs avaient pour lui de hautes ambitions dans les cirques les plus réputés. Il courba l’échine devant eux, une fois de plus, tout en rêvant secrètement à de vastes contrées ou il pourrait galoper seul, à en perdre haleine pour aller voir ce qui se cachait au delà la ligne d’horizon. Seul ? Oui, car à cette époque, le zèbre se pensait seul au monde, n’ayant jamais rencontré aucun autre cheval à rayures. Les années passaient et l’horizon de notre zèbre s’assombrissait d’idées aussi noires que ses rayures. Jusqu’au jour, où s’étant approché trop près de la clôture électrifiée qui le maintenait en captivité, il reçut une énorme décharge électrique qui lui donna l’impulsion nécessaire pour sauter la clôture et s’échapper à plein galop. En chemin, il s’acheta un déguisement de cheval, se disant que s’il trouvait une communauté de chevaux prête à l’adopter, il faudrait impérativement dissimuler ses rayures.

Il galopa de longues heures pour finalement arriver dans la plaine de sa nouvelle vie. Il trouva un manège où continuer à apprendre à trotter avec élégance, mais il s’efforça de ne pas dépasser l’allure des autres et de ne jamais tourner dans le mauvais sens. Son déguisement l’aidait bien, car il l’alourdissait. Et d’ailleurs c’est à ce moment là qu’il décida de s’alourdir encore plus et de devenir une vache, car c’était de loin l’animal le plus gentil qu’il connaissait et chez qui on ne pourrait pas soupçonner, ne serait-ce que l’espace d’une seconde, la moindre rayure de zèbre. Il rumina tant et si bien qu’il parvint à devenir une vache, ce qui faisait parfois craquer son déguisement de cheval, laissant apparaitre les rayures qu’il faisait tout pour dissimuler. Ce n’était pas grave, car dans la grande plaine où il habitait désormais, les pelages à rayures, à pois, à carreaux ou à fleurs étaient légion, si bien qu’il pouvait passer inaperçu et même parfois tourner dans le sens contraire, sans que cela ne le mette au ban de sa nouvelle famille de chevaux. Mais il voulait exposer ses rayures le moins possible à la vue des autres chevaux, échaudé des expériences qu’il avait connues dans sa plaine d’origine.

Il était facilement un des meilleurs éléments de son manège, sans trop avoir à forcer l’allure, mais il ne voulait surtout pas être le meilleur, car cela risquait d’attirer l’attention et la suspicion sur lui. De plus, le zèbre est un animal photophobe : à force d’avoir été mis sous les feux de la rampe, il ne supporte plus la lumière des projecteurs. Il est heureux quand grâce à lui, les chevaux de son manège sont récompensés par une double ration d’avoine, mais il ne veut en aucun cas en récolter les honneurs. Après avoir fréquenté plusieurs manèges, dont certains simultanément tandis que ses compagnons chevaux étaient épuisés en ne tournant que dans un seul, notre zèbre trouva le manège qui l’épanouissait le plus. Il s’agissait d’un manège où on apprenait à tourner dans un sens puis dans l’autre et a faire des chorégraphies très complexes et élégantes avec les pattes avant. Il abandonna alors tous ses autres manèges et grâce à ces chorégraphies qu’il avait appris à maîtriser sur le bout des sabots, il permettait à des chevaux qui étaient nés sans oreilles de pouvoir galoper aussi vite que les autres chevaux. Mais chassez les rayures, elles reviennent au galop : notre zèbre n’avait de cesse d’apprendre de nouvelles chorégraphies toujours plus complexes afin de faire galoper ensemble le plus grand nombre de chevaux, venant des plaines les plus éloignées, dont certaines en plus d’être bercées par le silence étaient aussi plongées dans l’obscurité.

Toujours paré de son déguisement de cheval dont les coutures avaient éclaté à de multiples endroits en raison de sa carapace de vache, notre zèbre continuait à évoluer incognito, parvenant dans la plupart des situations à passer pour un cheval, certes plus rapide que les autres, mais un cheval « normal » malgré tout. Il s’autorisa même à aller faire ses classes dans un des cirques les plus réputés, sans que ce ne soit sur injonction d’un éleveur. Mais parfois, notre zèbre baissait la garde et les autres perçaient ses rayures à jour. Ainsi, il était de temps à autres interpelé par des chevaux curieux de sa zébritude. Ceux-là étaient généralement reçus au moyen de réparties cinglantes, à la hauteur du déni de notre zèbre. Il a même été approché par d’autres zèbres, heureux de trouver un des leurs. Mais la fascination d’être face à un semblable était rapidement supplantée par l’angoisse de se voir dans un miroir, la vision des rayures des autres étant encore plus insupportable que celle de ses propres rayures. D’ailleurs, il n’était plus un zèbre, il ne savait même plus ce que c’était, ce qu’il était, commençant à oublier ses origines, comme si elles n’avaient jamais existé. Il galopait pourtant toujours aussi vite, il ressentait le vent dans sa crinière beaucoup plus fortement que les autres, son pelage était plus fin et plus perméable que celui des chevaux, mais il se disait que c’était entièrement de sa faute et qu’il devait apprendre à s’habiller plus chaudement.

Il a alors accumulé les couches d’habits au dessus de son déguisement, singeant toujours le cheval à merveille et devenant un membre à part entière de la société des chevaux. Cependant, bien souvent, il s’ennuyait au milieu des chevaux et pour pallier cet ennui, il avait pris l’habitude de fréquenter de nombreuses plaines avoisinantes, les plus éloignées possibles les unes des autres. Dans chacune de ces plaines, il ne laissait entrevoir qu’une petite surface de son pelage, rayure par rayure, donnant la fausse impression de n’en avoir surtout pas plusieurs. Notre zèbre-vache-cheval, en plus d’être multiple, devenait de plus en plus morcelé. Il arrivait de temps à autres à se réunifier lorsqu’il tombait face à des chevaux de course, des pur-sang (ou purs-zèbres ?), auprès desquels il prenait grand plaisir à galoper à la vitesse de la lumière. Ces moments de grisante évasion étaient rares et le retour à la lente et alourdissante réalité toujours très cuisant. Pour justement moins subir la gravité de ses retours sur le plancher des vaches, notre zèbre a décidé de se départir de sa couverture la plus étouffante : sa peau de vache et surtout la graisse qu’il y avait en dessous. Il y parvint assez rapidement et se mit alors à flotter dans son déguisement de cheval, rendant son galop incommode voire dangereux, car il risquait à tout moment de se prendre les pattes dedans. Il décida de s’en débarrasser et de ne plus jamais mettre d’autre déguisement jusqu’à la fin de sa vie, la première moitié étant maintenant écoulée.

Il ne savait pas ce qu’il allait trouver sous son déguisement, car cela faisait des années qu’il se refusait à regarder ses propres rayures. Mais ce qu’il vit le combla de bonheur, car ses rayures autrefois si sombres avaient pris la teinte de l’arc-en-ciel : chaque couleur provenant des diverses plaines où il avait galopé et des différents chevaux qu’il avait fréquentés. Il lui arrive encore de porter une veste de cheval, afin, quand cela est nécessaire, de cacher ses rayures pour que les autres chevaux le laisser galoper avec eux. Notre zèbre n’a maintenant plus aucun doute sur son identité, il apprend à la connaître, à se connaître, en fréquentant des plaines où se rassemblent parfois de nombreux zèbres et des éleveurs bienveillants. Il peut alors tomber toute veste et laisser briller de mille feux ses rayures en admirant celles des autres. Il sait qui sont les siens et qu’il peut retourner se ressourcer auprès d’eux quand il le souhaite. Il peut maintenant poser sa lourde croix gravée d’un nombre et de trois lettres (même quatre, le concernant) et envisager son chemin à venir d’un galop plus léger, sans porter la culpabilité de toutes ces petites ou plus grandes choses qui le rendent si différent d’un cheval.

En effet, depuis que petit zèbre foule cette terre de ses sabots, non seulement il n’a de cesse de dissimuler ses rayures, mais il cache également un volcan en permanente éruption au fond de lui : ce volcan qui lui permet de galoper plus vite que les autres, d’appréhender tous les chemins possibles et d’en avoir une carte mentale d’une grande précision tandis que les autres chevaux tournent en rond et repassent en boucle par les mêmes sentiers. Les chevaux et les éleveurs lui disent toujours qu’il a de la chance d’avoir ce volcan à l’intérieur de lui. Oui, c’est parfois une chance, à l’identique de celle d’un cheval né sans oreilles qui de ce fait dormira paisiblement la nuit, mais cette « chance » se révèle être un réel fardeau en dehors de ces rares moments privilégiés. D’épaisses coulées de laves s’en échappent à la moindre intempérie/embellie et la raison de notre zèbre se trouve souvent obscurcie, voire obstruée par ce magma ardent. Les injustices commises envers d’autres chevaux sont les pires catalyseurs de son volcan intérieur et notre zèbre sera capable de se battre tel un lion et de balayer les plus cruels prédateurs pour sauver ses quasi-semblables. En revanche, quand il est lui-même attaqué, aveuglé par l’incandescence de ses coulées de lave, il se laisse tomber au sol, n’offre plus aucune résistance et à l’instar des oiseaux qui se cachent pour mourir, notre zèbre se cachera pour pleurer, afin de ne surtout pas écorner son image de cheval joyeux. Il a appris à aimer ce volcan le jour où il a compris qu’il ne s’éteindrait jamais, sauf quand lui-même s’éteindra. Il a rencontré des zèbres ayant renoncé à galoper tant les brûlures de leur volcan leur étaient devenues insupportables. Notre zèbre se refuse à capituler et sait pertinemment qu’il devra encore lécher ses blessures qui en cicatrisant deviendront de nouvelles rayures. Et depuis peu, au contact d’autres zèbres plus avancés dans la domestication de leur volcan, il apprend à se servir du sien pour faire briller ses rayures et pour sublimer les couleurs de l’arc-en-ciel de son pelage. Et surtout, il apprend à se sentir bien au milieu des chevaux, dans un monde fait pour les chevaux, sans imiter ces derniers, mais en étant juste lui-même, un zèbre, tout « simplement »…
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Message par Dark La Sombrissime Encre Lun 30 Sep 2013 - 9:25

Je regarde une épisode de esprit criminel donc impossible de zapper le meurtre de Erin Strauss. Je reviens lire et commenter, heureuse d’être la première a commenter quand même!
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Message par chti-kawa Lun 30 Sep 2013 - 11:34

Raimbow zebra...Je viens de me lever, ce matin je souffre de recto encéphalite, et je tombe sur ton post.
"Merde un témoignage qui me parait bien mais trop long pour ce matin, c'est con il a l'air bien."
"juste le début pour vois..."
Et la mes poils se hérissent, mes yeux se couvrent d'une fine pellicule humide que je tente de contenir, mon cerveau se remplit d'anecdote, d'image, de souvenir...Et puis plus rien :
"mince elle à mis en image ma vie dans 7 paragraphes...mais il en reste 2 !"
Et la je continu, et l'espoir arrive, un sentiment que j'avais oublié, une autre fin que celle que j'avais en tête est possible, elle est belle, sa forme est presque parfaite, comme une sphère cabossée, mais elle ne ressemble pas à une fin, mais à l'introduction du tome 2, une ouverture vers d'autres prairies à voir, ou revenir dans les prairies qu'on connait mais sans le filtre qu'on avait devant les yeux pour se protéger et la revoir différemment, sans peur.

Merci beaucoup, tu m'as certainement niqué ma journée de cours, j'aurai certainement la tête ailleurs un moment en repensant a ton texte, et cette fin qui me parait plutôt pas mal.
Encore merci pour ces frissons !
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Message par Rainbow Zebra Lun 30 Sep 2013 - 16:25

@Chti Kawa: Toutes mes désoles les plus confuses pour le niquage de journée de cours que je t'ai fait subir. Rougit 
Et oui, la "fin" n'est pas si malheureuse que cela, parce que c'est en fait un début. Tout est plus beau autour de soi quand on est mieux avec soi-même. J'ai eu faux sur toute la ligne pendant toutes ces années: de me dire que si j'acceptais ma différence et que j'acceptais de la montrer, le gap entre les autres et moi s'élargirait irrémédiablement. C'est le contraire qui s'est produit. Mieux avec moi même, avec des moments plus ou moins longs passés en zone de confort zébrée à galoper en meute, cela m'a permis au final d'être mieux avec ces autres qui ne sont pas comme moi. Et vive les frissons, c'est eux qui nous font nous sentir archi-vivants.
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Message par chti-kawa Lun 30 Sep 2013 - 17:28

Je reviens des cours et en effet j'avais la tête ailleurs Very Happy 
J'ai moi aussi vécu "à coté de ma vie" trop longtemps.
Jusque 25 je faisait n'importe quoi, rien de constructif, mais purement de la découverte.
à 25 ans j'ai décidé (sous pression social) de rentrer dans le rang. Et là j'ai eu la "chance" (je mets des guillemets car je ne suis pas sur...) de rencontrer quelqu'un qui m'a fait confiance malgré le manque de diplôme, mon travail était reconnu (ok personne ne comprenais ce que je faisait...) et je gagnais très bien ma vie.
Et une tumeur a pointé le bout de son nez et m'a fait réfléchir au sens de la vie. Depuis peu j'essaie de réapprendre à vivre, et de ne plus le cacher (difficile de le cacher avec mes résultats de la première année...)
J'espère que je continuerai d'évoluer dans le bon sens !
Mais je crois que je suis bien parti, j'ai l'impression d'avoir choisi une voie similaire à la tienne ! Very Happy 
chti-kawa
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Message par procrastinator Jeu 24 Oct 2013 - 11:05

Un très beau texte, vraiment. Il mériterait d'être publié.
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Message par Pycpyc Dim 27 Oct 2013 - 16:18

splendide

oui une belle publication

un beau conte illustré par ex

Pycpyc

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Message par Principito Dim 27 Oct 2013 - 16:40

J'ai beaucoup aimé lire ce texte, que j'ai trouvé très intéressant, merci Rainbow Zebra.
Bon courage à chti-kawa, je suis content que tu penses avoir trouvé ton chemin.
Moi-même je cherche le mien, de façon générale je ne perds pas l'espoir, à part dans certains moments d'épuisement inévitable...
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