Les downs...
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sine nomine
Syïlis
Solhaan
mariel1978
8 participants
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Les downs...
Sentiment de nullité, d'imposture, de manipulation.
Insipide, décallée, destructrice.
Sans but.
Sans effet.
Sans raison.
Je suis une illusion, j'ai même faillit me croire.
J'ai cru m'aimer. J'ai cru vivre.
Et comme toujours, je me suis rattrapée.
Voilà.
Je veux aider, mais dans le fond, je veux me glorifier.
Je crois voir, comprendre, être lucide, déjouer les apparences... mais dans le fond, je suis à côté de tout.
Je crois être quelqu'un, mais dans le fond je suis tellement de chose que je ne suis plus rien.
J'ai aimé l'image que j'ai reçu de moi ici.
Mais cette image, c'est quoi?
Je me suis donnée à tellement d'entre-vous.
J'aurais voulu me donner entièrement à chacun.
Me perdre dans ce don.
Me droguer de vous.
Qui suis-je?
Que peux-je?
De quoi j'me mèle?
Foutaise, imposture, leure...
À quoi ça sert tout ça?
Insipide, décallée, destructrice.
Sans but.
Sans effet.
Sans raison.
Je suis une illusion, j'ai même faillit me croire.
J'ai cru m'aimer. J'ai cru vivre.
Et comme toujours, je me suis rattrapée.
Voilà.
Je veux aider, mais dans le fond, je veux me glorifier.
Je crois voir, comprendre, être lucide, déjouer les apparences... mais dans le fond, je suis à côté de tout.
Je crois être quelqu'un, mais dans le fond je suis tellement de chose que je ne suis plus rien.
J'ai aimé l'image que j'ai reçu de moi ici.
Mais cette image, c'est quoi?
Je me suis donnée à tellement d'entre-vous.
J'aurais voulu me donner entièrement à chacun.
Me perdre dans ce don.
Me droguer de vous.
Qui suis-je?
Que peux-je?
De quoi j'me mèle?
Foutaise, imposture, leure...
À quoi ça sert tout ça?
mariel1978- Messages : 523
Date d'inscription : 04/06/2009
Age : 46
Localisation : Montréal
Re: Les downs...
![pale](https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_pale.gif)
C'est terrible, de se sentir impuissant. C'est mon cas tout suite en te lisant, MarieL.
Mon down est du même ordre alors ça n'aide pas.
Je erre sur le forum en ce moment, je lis, je n'écris rien, de crainte d'en faire trop. Pourtant, je regarde chaque jours ce qu'il y a de nouveau, si je n'ai pas reçu d'avertissement dans ma boîte concernant une réponse sur le forum...
Je partage des sentiments derrière mon écran... derrière mon écran, personne ne voit mais je n'écris pas pour autant, je ne veux pas montrer que je partage car... "pourquoi faire ?", "de quoi j'me mêle ?", "qu'est-ce que j'y peux ?".
Impuissance qui me fais penser que mes interventions sont... sans intérêt, inutiles.
Même ça je ne suis pas sûre de savoir pourquoi je l'écris... Si, je l'écris pour toi MarieL, parce que ce que tu dis ne m'indiffère pas.
A bientôt peut être... pour de vrai, pour de mieux.
Re: Les downs...
... tu dois avoir raison Solhaan... se construire... mais c'est tellement... virtuel.
Re: Les downs...
Mal-être...
Oui Syilis, sentiment d'être veine. Sentiment de lassitude.
Mais c'est plus que ça.
Ce n'est pas que le forum.
C'est qui je suis.
Ce doute, cet horrible doute.
Pourquoi?
Je n'ai pas le mots pour décire...
Ni les images...
C'est du vide, du rien...
Ce que je construit, je l'anéanti.
Je ne suis bonne qu'à aller trop loin.
À trop vouloir... à trop croire...
Croire être aimée pour qui je suis...
Y croire très fort. Être aimée. Être désirée. Être admirée.
Pour qui je suis... pour celle que je suis...
Mais qui suis-je?
Je jette de la poudre aux yeux pour y croire moi-même.
Vouloir être sauvée, délivrée...
Mais ensuite?
Encore tout détruire?
Encore me perdre?
Encore tout foutre en l'air?
Je fais du mal, je détruis, je déçois...
Oui je déçois...
Je déçois toujours.
Toujours.
Qu'allons-nous faire de moi?
Pourquoi est-ce que je recommence encore et encore...
Exaspérante. Adolescente.
Pourquoi y croire?
Stone, le monde est stone
Laissez-moi me débattre
N' venez-pas me secourir
Venez plutôt m'abattre
Pour m'empêcher de souffrir
J'ai la tête qui éclate
J' voudrais seul' ment dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir
Oui Syilis, sentiment d'être veine. Sentiment de lassitude.
Mais c'est plus que ça.
Ce n'est pas que le forum.
C'est qui je suis.
Ce doute, cet horrible doute.
Pourquoi?
Je n'ai pas le mots pour décire...
Ni les images...
C'est du vide, du rien...
Ce que je construit, je l'anéanti.
Je ne suis bonne qu'à aller trop loin.
À trop vouloir... à trop croire...
Croire être aimée pour qui je suis...
Y croire très fort. Être aimée. Être désirée. Être admirée.
Pour qui je suis... pour celle que je suis...
Mais qui suis-je?
Je jette de la poudre aux yeux pour y croire moi-même.
Vouloir être sauvée, délivrée...
Mais ensuite?
Encore tout détruire?
Encore me perdre?
Encore tout foutre en l'air?
Je fais du mal, je détruis, je déçois...
Oui je déçois...
Je déçois toujours.
Toujours.
Qu'allons-nous faire de moi?
Pourquoi est-ce que je recommence encore et encore...
Exaspérante. Adolescente.
Pourquoi y croire?
Stone, le monde est stone
Laissez-moi me débattre
N' venez-pas me secourir
Venez plutôt m'abattre
Pour m'empêcher de souffrir
J'ai la tête qui éclate
J' voudrais seul' ment dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir
mariel1978- Messages : 523
Date d'inscription : 04/06/2009
Age : 46
Localisation : Montréal
Re: Les downs...
Je comprend, c'est un mal qui m'a touché encore, il y a peu. Je voudrais parfois ne pas avoir autant conscience de moi-même et de mon environnement... Ne pas chercher plus loin que ce qui vient à moi spontanément pour ne plus douter autant ; pour ne plus douter autant de moi-même.
Je voudrais t'offrir un coin de mon cœur comme une grotte pour t'y réfugier et t'y ressourcer...
Je me demande si ces maux sont nécessaires, nous tombons souvent pour nous relever plus beaux et forts... je me demande si c'est nécessaire...
Je voudrais t'offrir un coin de mon cœur comme une grotte pour t'y réfugier et t'y ressourcer...
Je me demande si ces maux sont nécessaires, nous tombons souvent pour nous relever plus beaux et forts... je me demande si c'est nécessaire...
Re: Les downs...
Je n'arrive pas à croire que ce soit nécessaire...
Ne serait-ce que pour me remettre à ma place...
Ce qui me fait le plus souffrir, c'est de ne pas pouvoir me donner entièrement...
Je m'en veut. Je voudrais être une lumière qui brille, qui apporte tout et ne fait jamais de mal.
Ne jamais négliger personne. Ne jamais tromper personne. Être à tout le monde sans jamais brimer.
Pouvoir me diviser, me multiplier, vivre 100 000 vies à la fois.
Et encore là, c'est me donner tellement d'importance.
Je n'ai pas le choix de décevoir. Je ne suis pas lumière. Je suis humaine.
Je voudrais rendre les autres heureux... pour toujours, à jamais...
Mais ce but est égocentrique: je suis bien quand je sens qu'on m'aime... on m'aime quand je suis lumière...
Mais je ne suis pas lumière...
![Mad](https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_mad.gif)
Allo maman, bobo
Ne serait-ce que pour me remettre à ma place...
Ce qui me fait le plus souffrir, c'est de ne pas pouvoir me donner entièrement...
Je m'en veut. Je voudrais être une lumière qui brille, qui apporte tout et ne fait jamais de mal.
Ne jamais négliger personne. Ne jamais tromper personne. Être à tout le monde sans jamais brimer.
Pouvoir me diviser, me multiplier, vivre 100 000 vies à la fois.
Et encore là, c'est me donner tellement d'importance.
Je n'ai pas le choix de décevoir. Je ne suis pas lumière. Je suis humaine.
Je voudrais rendre les autres heureux... pour toujours, à jamais...
Mais ce but est égocentrique: je suis bien quand je sens qu'on m'aime... on m'aime quand je suis lumière...
Mais je ne suis pas lumière...
![Mad](https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_mad.gif)
Allo maman, bobo
mariel1978- Messages : 523
Date d'inscription : 04/06/2009
Age : 46
Localisation : Montréal
sine nomine- Messages : 73
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Les downs...
Sans "faille magmatique", point d'Everest...
Nous sommes tous "lumière", mais nous passons par toutes les longueurs d'onde du spectre, en déséquilibre furtif et violent.
Nous sommes tous "lumière", mais nous passons par toutes les longueurs d'onde du spectre, en déséquilibre furtif et violent.
Morgane- Messages : 1346
Date d'inscription : 06/06/2009
Age : 48
Localisation : Quelque part en milky way
Re: Les downs...
C'est pas toujours chouette d'avoir des rayures, y'a des jours ici aussi, les phases de croissance, je m'en passerais bien.
En tous cas, tu n'es pas seule du tout ! Même que si on était en live, t'aurais droit à un câlin à l'américaine ! ( Et là, tu regrettes moins que les choses en reste au virtuel, entre nous !
)
En tous cas, tu n'es pas seule du tout ! Même que si on était en live, t'aurais droit à un câlin à l'américaine ! ( Et là, tu regrettes moins que les choses en reste au virtuel, entre nous !
![Wink](https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_wink.gif)
![Bisous](/users/1314/81/84/76/smiles/675700275.gif)
Dernière édition par maplejoe le Mar 18 Oct 2011 - 15:31, édité 1 fois
maplejoe- Messages : 13
Date d'inscription : 03/09/2011
Age : 43
Localisation : Paris
Re: Les downs...
Lol, délicate attention, merci, mon moral va un peu mieux maintenant
ça va, ça vient mais n'est souvent que passager, heureusement...
Au plaisir =)
![Long hug](/users/1314/81/84/76/smiles/732478.gif)
ça va, ça vient mais n'est souvent que passager, heureusement...
Au plaisir =)
Invité- Invité
Re: Les downs...
Bath que ça aille mieux !
Bonne nuit en picardie !
![Wink](https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_wink.gif)
Bonne nuit en picardie !
maplejoe- Messages : 13
Date d'inscription : 03/09/2011
Age : 43
Localisation : Paris
Re: Les downs...
l'heure toxique
C’est lorsqu’il nous sépare que le temps s’opacifie, qu’il nous jette au visage une pesanteur déroulant pensées blêmes de solitudes scandées par une trotteuse dont la joie rigoureuse, systématique, nous inflige une nausée quasi-immédiate.
De ce son, une réverbération entêtante, figée comme empreinte de La solitude ; comme un geste que personne ne voit, une famine par l’excès, boulimique déviée de sa course, direction l’impasse fade, le bourbier, le marécage. Spleen.
L’immensité des paroles vaines ; toxiques
L’absurde a enfin des mots à se mettre sous la dent.
Il était temps.
L’on se révèle dans ces silences pesants pour nous-mêmes pantomimes, présence dissonante comme toujours.
L’on esquisse une pensée, brève, submergée par le fracas automatique d' assauts spleenétiques susurrant sans cesse la même rengaine, broyer pour broyer, du noir, des mots et une bonne raison de s’en laver les mains.
L’on ne fait pas tout cela pour rien.
Les autres. Particules atroces reflets à peine digérés peu importe le monde dans lequel on les aborde.
C’est un gouffre, une parole vaine à tout point de vue.
Un essoufflement qui dessine les raisons de l’angoisse, des angoisses, quelles qu’elles soient. Soi ne pardonne rien à personne, pas même à la pâle enveloppe qui joue au moi sous le feu de divers d'éclairages oculaires. Peu importe. Peu importe.
C’est la solitude sentie, vécue, ingérée de force, recrachée par pans de couleurs ou de mots fardés d’absences, gravées affichées en pleine figure.
La sacro-sainte expression faciale aura raison des choses vécues, enfermant l’autre dans un réel qu’on lui dissimulera toujours.
Plutôt crever. Ils n’ont rien à voir la dedans puisque je n’y vois que le vide souriant, accueillant à bras ouverts une formule déchéante, épiphanie factice.
Un besoin impérieux de remplir le vide qui au même moment semble retenir cette même course effrénée. Une déchetterie symbolique, béante, impudique. Insomnie.
C'est le cloaque sémantique, fabrique d'images fadasses ou le malheureux pleure son idée morte à travers la gueule brisée d'un quelconque souffrant.
Le soir du diable où la septicémie, dérèglement endocrinien emballant la machine sacralisée par un temps calme , ardente éclatée comme horloge entrebâillée; se dessine en interne, entre deux ressorts le vide qui fait sans répit tourner ses phalanges. Tic Tac
Trouble obsessionnel cristallisé, cent douze minutes de frénésie très mince sans apports substantiels.
Pas de fracas sans une ouïe compatissante, les mots ont besoin, lachés dans cette nature rouge, de rencontrer leurs humains pour se mettre en mouvement. La forme se souvient du fond qui lui plait.
De la terre noircie par les cendres. Rien de plus.
C’est lorsqu’il nous sépare que le temps s’opacifie, qu’il nous jette au visage une pesanteur déroulant pensées blêmes de solitudes scandées par une trotteuse dont la joie rigoureuse, systématique, nous inflige une nausée quasi-immédiate.
De ce son, une réverbération entêtante, figée comme empreinte de La solitude ; comme un geste que personne ne voit, une famine par l’excès, boulimique déviée de sa course, direction l’impasse fade, le bourbier, le marécage. Spleen.
L’immensité des paroles vaines ; toxiques
L’absurde a enfin des mots à se mettre sous la dent.
Il était temps.
L’on se révèle dans ces silences pesants pour nous-mêmes pantomimes, présence dissonante comme toujours.
L’on esquisse une pensée, brève, submergée par le fracas automatique d' assauts spleenétiques susurrant sans cesse la même rengaine, broyer pour broyer, du noir, des mots et une bonne raison de s’en laver les mains.
L’on ne fait pas tout cela pour rien.
Les autres. Particules atroces reflets à peine digérés peu importe le monde dans lequel on les aborde.
C’est un gouffre, une parole vaine à tout point de vue.
Un essoufflement qui dessine les raisons de l’angoisse, des angoisses, quelles qu’elles soient. Soi ne pardonne rien à personne, pas même à la pâle enveloppe qui joue au moi sous le feu de divers d'éclairages oculaires. Peu importe. Peu importe.
C’est la solitude sentie, vécue, ingérée de force, recrachée par pans de couleurs ou de mots fardés d’absences, gravées affichées en pleine figure.
La sacro-sainte expression faciale aura raison des choses vécues, enfermant l’autre dans un réel qu’on lui dissimulera toujours.
Plutôt crever. Ils n’ont rien à voir la dedans puisque je n’y vois que le vide souriant, accueillant à bras ouverts une formule déchéante, épiphanie factice.
Un besoin impérieux de remplir le vide qui au même moment semble retenir cette même course effrénée. Une déchetterie symbolique, béante, impudique. Insomnie.
C'est le cloaque sémantique, fabrique d'images fadasses ou le malheureux pleure son idée morte à travers la gueule brisée d'un quelconque souffrant.
Le soir du diable où la septicémie, dérèglement endocrinien emballant la machine sacralisée par un temps calme , ardente éclatée comme horloge entrebâillée; se dessine en interne, entre deux ressorts le vide qui fait sans répit tourner ses phalanges. Tic Tac
Trouble obsessionnel cristallisé, cent douze minutes de frénésie très mince sans apports substantiels.
Pas de fracas sans une ouïe compatissante, les mots ont besoin, lachés dans cette nature rouge, de rencontrer leurs humains pour se mettre en mouvement. La forme se souvient du fond qui lui plait.
De la terre noircie par les cendres. Rien de plus.
Re: Les downs...
mariel1987: Ton honneteté est touchante et ta lucidité brulante, ne les perds pas, peut etre que ce sentiment d'incomplétude est le prix payer et je pense qu'il sera de plus en plus couteux.
tyler- Messages : 621
Date d'inscription : 27/02/2011
Re: Les downs...
Et si ces downs étaient des phases à vivre, à laisser agir ? En étant attentive, je m'aperçois ce soir que mes phases de baisse d'énergie ne sont pas dues à de la fatigue simple d'avoir voulu sur-carburer...
Je songe à plusieurs choses, qui m'ont fait tilter.
Le phénix avec ses phases célèbres de cycle où le feu s'éteint pour mieux renaître ensuite.
le désert en religion, le besoin de retraite, impondérable et incontournable, impérieux même.
le chaman (puisqu'on en parlait dans des topics) qui par période est dit sans activité, en retrait, qu'il faut laisser seul et qui ne fait rien, mais c'est normal dans leur vision du concept.
et d'autres...
Mélusine et sa retraite habituelle...
etc...
(en plein dedans mais contente, ça regénère en même temps que ça crève et brouille les neurones. ça ferme des écoutilles pour rendre d'autres écoutilles inhabituelles plus performantes durant ce laps de temps, et centrer autrement qu'on ne le fait d'habitude... Crevée, mais j'aime)
Je songe à plusieurs choses, qui m'ont fait tilter.
Le phénix avec ses phases célèbres de cycle où le feu s'éteint pour mieux renaître ensuite.
le désert en religion, le besoin de retraite, impondérable et incontournable, impérieux même.
le chaman (puisqu'on en parlait dans des topics) qui par période est dit sans activité, en retrait, qu'il faut laisser seul et qui ne fait rien, mais c'est normal dans leur vision du concept.
et d'autres...
Mélusine et sa retraite habituelle...
etc...
(en plein dedans mais contente, ça regénère en même temps que ça crève et brouille les neurones. ça ferme des écoutilles pour rendre d'autres écoutilles inhabituelles plus performantes durant ce laps de temps, et centrer autrement qu'on ne le fait d'habitude... Crevée, mais j'aime)
![Sleep](https://2img.net/i/fa/i/smiles/sleep.gif)
Invité- Invité
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