Je me sens seule...

Moi j ai aussi bcp aime le post de lysa. Tu m ôtes les mots de la bouche!

La solitude, partagée, nous réunit...

un truc qui me ferait trop triper:

je suis dans un groupe, les gens parlent, je me sens seule, je me sens comme extérieure, spectateur à la scène qui se déroule devant mes yeux et là je vois qqn... il/elle est à l'extérieur, spectateur de la scène, il observe, et il me voit. On se regarde. On comprend.


'tain ça doit être trop bon!!

Seule, plus que jamais.
Et pourtant, je suis "entourée"

zefloflo a écrit:un truc qui me ferait trop triper:

je suis dans un groupe, les gens parlent, je me sens seule, je me sens comme extérieure, spectateur à la scène qui se déroule devant mes yeux et là je vois qqn... il/elle est à l'extérieur, spectateur de la scène, il observe, et il me voit. On se regarde. On comprend.


'tain ça doit être trop bon!!

Je l'ai vécu plus d'une fois et me souviens encore de ma réaction. Toujours la même.
Je rougie de "honte" en croisant le regard de la personne extérieure (car j'ai été grillée), je souris et elle/lui aussi.
C'est comme si une complicité venait de s'installer.
Et là, tu n'as qu'une envie, te lever et aller vers cette personne qui te comprend si bien
Au début, tu es si "loin" que tu ne vois pas qu'il y a qq'un en dehors qui t'observes.
Ce n'est que lorsque tu reviens à la "réalité" que tu vois cette personne extérieure.
C'est CE moment qui est exceptionnel.

rooooh

je crois que je garderais un doute et que je n'oserais jamais lui dire "toi aussi?"

zefloflo a écrit:un truc qui me ferait trop triper:

je suis dans un groupe, les gens parlent, je me sens seule, je me sens comme extérieure, spectateur à la scène qui se déroule devant mes yeux et là je vois qqn... il/elle est à l'extérieur, spectateur de la scène, il observe, et il me voit. On se regarde. On comprend.


'tain ça doit être trop bon!!

Moi aussi j'en rêve...

Aurais je, sans le vouloir, vécu le rêve de plusieurs personnes ?
Je ne comprend pas pourquoi vous tenez tant à vivre cela.
C'est si embarrassant
Imaginez vos amis vous regardant rougir et sourire soudainement "sans" raison apparente.
S'ils ne vous prenaient pas déjà pour une alien, bé là c'est jackpot

Perso, je dois me faire violence pour éviter que cela n'arrive.
C'est pour cela que je me met toujours seule en terrasse quand je sors.

En vérité, il n'y a que très peu de personnes avec lesquelles j'arrive à ne pas "m'envoler".
Je veux dire, rester bien dans la réalité, fixer mon attention sur la discussion ...

r'Eve n'est plus a écrit: Imaginez vos amis vous regardant rougir et sourire soudainement "sans" raison apparente.
S'ils ne vous prenaient pas déjà pour une alien, bé là c'est jackpot

Heu ben ça r'Eve, ça m'arrive souvent... je pense à un truc (lorsque je décroche par exemple) et comme je suis "partie", je vis le truc donc je souris benoîtement à .. rien donc, je passe pour une alien.. c'est juste que "pour une fois" j'aimerais sourire benoîtement à quelqu'un

Ah bé moi non. Quand je pars, je pars. Plus rien, walou (ni sourire ou autre).
Mais quand je me fais griller, ce qui arrive souvent, d'ailleurs je ne comprend pas que cela ne vous soit jamais arrivé, bé c'est vraiment fort !
J'me sens si "conne".
Un peu comme une gamine qui a tenté de piquer une sucette à la boulang
PS : je dis grillée quand je suis en groupe hein. Parce que seule, on s'en fout.

Oui, c'est ça r'Eve, je pars et plus rien... mais parfois je peux sourire toute seule.. dans les deux cas, si je me fais griller ben.. la honte bien sûr. Surtout si on n'est que deux..

Oh moi si je suis seule je m'en moque.
En général je souris à la personne et c'est elle qui est gênée
Bé voui, elle a l'impression d'avoir, comment dire, fait intrusion dans qq chose de personnel.
Chai pas si c'est très clair

je parlais pas du fait de rougir mais du fait qu'il y ait qqn d'autre qui se trouve à l'extérieur, en spectateur...

quand j'étais ado, j'avais dit un jour à ma mère: "ce midi, j'ai vécu un truc super bizarre. On était dans la cour de récréation. Je discutais avec mes camarades de classe (enfin "je discutais", c'était plutôt je les écoutais). Et j'ai eu une sensation très bizarre, comme si j'évoluais dans un film en noir et blanc et que j'étais le seul acteur à être en couleur".

Ca m'avait vachement surpris et ça montrait déjà à quel point je me sentais étrangère à leurs préoccupations.

Et bien, j'aurais trouvé ça terrible qu'il y ait qqn d'autre en couleur!!!

En fait, quand les autres parlent et que je n'écoute pas, je ne rougis pas.

Dans "Je me sens seule", il y a "je" et "me": çà fait déjà deux.
Vaut mieux qu'ils s'entendent bien! Sinon gare aux conflits intérieurs!

ah je croyais que tu rougissais quand tu étais spectateur

pas tout compris

j'espère que tu te sentiras moins seule vite

il ets comique ce smiley!

depuis que je suis maman, je me sens moins seule...

Je me sens seule aussi, mais je découvre les plaisirs de la solitude CHOISIE.

Je me suis promise de ne plus m'appliquer à faire semblant, à adapter mon environnement à moi et ça semble porter à peu prés ses fruits, meme si ce n'est pas du 100%.

Ca m'arrive souvent de décrocher, sourire, ou parfois voir un autre observateur m'observer et lui sourire aussi, car dans l'oeil cette complicité : nous avons tous les deux compris et c'est tout, et c'est bon

J'arrive de moins en moins à masquer l'ennui et les décrochages en résultant, et donc je désire des amis (je dis bien amis), qui comprennent et acceptent cela, et apparemment, l'entourage s'y fait la plupart du temps. Et puis, l'humour fait passer beaucoup de choses, je rigole de moi meme quand on me grille, ou je souris, tant pis si l'on apprécie pas. Je m'ennuis, ce n'est pas de ma faute.

Bon aprés, ce qui est vraiment difficile à gérer, c'est quand parfois ces personnes demande réguliérement ma présence et qu'ils sentent vraiment que je m'ennuis, je suis silencieuse, ou réveuse, parfois je gribouille sur des cahiers ou autre... et malheureusement, pour les plus proches parfois, avec tout leur amour et le fait qu'ils me connaissent, bah il y a un sentiment d'infériorité de leur part qui se crée, comme si le fait de m'ennuyer voulait dire qu'ils n'etaient pas assez interessants, alors que non, c'est juste nos préoccupations qui ne sont pas les memes. Ils ignorent que j'envie leur facilité, leur souplesse, leur légereté à se satisfaire, partager et etre heureux avec des choses bien simples, bien terre à terre.
Le rythme n'est définitivement pas le meme.

Alors depuis, j'ai choisi de garder ce que j'appelle "la bonne distance", et quand je les revois c'est un plaisir, un partage, je prle, je ris, je leur sorts pleins de choses, je rayonne et ils rayonnent... (bon, là cercle infernal, ils redemandent ma presence et si elle est reguliere, je decroche, je suis là sans etre là et c'est trop flagrant ), s'ils m'en veulent, tant pis, je prefere rester seule plutot que de subir ça et puis tout le monde est gagnant.

Donc, pour moi , la solitude choisie (et je l'apprends depuis peu, trés difficile au début ) est devenue necessaire et vitale maintenant pour mon epanouissement, mon environnement s'y adapte, au fur et à mesure qu'ils me connaissent, j'essaie d'expliquer discretement avec beaucoup d'humilité que je ne peux avoir des relations regulieres tous les jours... et puis, je suis lucide, je ne pense pas qu'il soit possible d'avoir une relation à 100% passionnante et enrichissante tout le temps donc...

La solitude subie est difficile, car j'etouffe et malgré un répertoire téléphonique non vide, je trouve rarement la bonne personne à qui parler... pour moi, la solitude la plus difficile est : etre incomprise.

@ ZARBITUDE : tu as un post au debut de ce fil, qui parle du sentiment d'appartenance au tout, le sentiment de plénitude... je te rejoins et effectivement, il n'y a que la solitude qui puisse apporter cela (je reste quand meme vigilente à doser un peu pour pas m'isoler sans m'en rendre compte) , mais c'est comme tu l'as dit une plénitude, l'évaasion, et l'on se sent pas seul et c'est vrai que ce systeme est superbe ! on le decouvre quand l'on accepte peu à peu d'aller vers soi et que l'on souhaite etre agreable de compagnie à soi meme... on découvre ce trésor... j'avance de plus en plus...


P.S: et je suis heureuse d'etre sur ce forum ou je trouve des gens, qui sans meme que j'intervienne, utilisent des termes pour décrire des choses, que j'aurai moi meme pu faire, donc je me sens comprise et beaucoup moins seules. Merci d'exister !!!!!!!!!!

Nevermind13 a écrit: donc je me sens comprise et beaucoup moins seules. Merci d'exister !!!!!!!!!!

Labsus révélateur ?

Nevermind13 a écrit:

Nevermind13 a écrit: donc je me sens comprise et beaucoup moins seules. Merci d'exister !!!!!!!!!!

Labsus révélateur ?

C'est la solution au problème Folie douce quand tu nous tient

- plusieurs personnes parlent, au début de ce sujet :
du sentiment de solitude au milieu d'autres personnes
- plusieurs fois aussi, est affirmé :

les non-zèbres [voire les non-zèbres non-déprimés] ne visualisent pas ce que c'est que ce sentiment

heureusement on est pas toujours du même avis sur tout, permettez moi donc de ne pas être tout à fait d'accord:

- difficile ne ne pas noter, sur beaucoup de sujets, ce genre de réflexes à brandir un peu la zébritude comme tant de personnes brandissent telles ou telles différences pour y trouver un peu rapidement la principale cause à une bonne part de leurs "isolements"... on lirait presque: "mon esprit, mes émotions, valsent un peu plus vite" du coup fort peu m'acceptent/comprennent, un peu comme si un athlète disait "je fais 100m en 11s, ceux qui les font en 12s ne peuvent rien extrapoler de l'essentiel de ma course"

Heureusement beaucoup d'interventions plus loin dans cette discussion, vont plus dans le sens : "zèbres ou non zèbres" les individus ont tous des parcours uniques, et l'idéal c'est quand chacun fait un pas vers l'autre (les autres).
Cela va mieux en le disant clairement, et je vous renvoie au sondage "solitude-ressource" vs "solitude-souffrance", ou quand même 30% des gens sont plus dans un ressenti de ressource que de souffrance,
(la déprime généralisée n'a pas encore eu tt le mde^^)

(si les zèbres représentent environ 2% de la population, la proportion de personnes à avoir de moments de sensations de "solitudes en compagnies" est bien supérieure - cela m'échappe totalement que au moins 20% de votre entourage ne soit pas d'accord avec ça ? Vous travaillez au club des supporters du PSG ou quoi ?! <-humour gras, pas taper)

Signé: un non zèbre, qui a aussi de grands moments de solitude au milieu des brasserie en pleine discussion avec des zèbres, parce que les solitudes, zébrées ou non, sont beaucoup plus proches des solitudes des autres qu'elles n'en sont éloignées...

zefloflo a écrit:Je ne sais pas si c est ma zébritude qui fait ça mais..

Je me sens seule.. :'(

Souvent, trop souvent..

Je crois que c est souvent quand j ai peur et que personne n arrive a me rassurer, quand j ai l impression que je n arriverai pas a franchir la montagne devant moi, quand j ai l impression que les gens qui m entourent ne remarque pas que je suis en souffrance et sur j ai peur..

Je me sens seule pcq je suis seule. On est seul. Tout le monde est seul mais tout le monde ne l a pas compris.

Je sais pas en fait.. Même si je suis bien entourée donc a priori pas seule, je me sens qd même seule.

Bon allez ok j ai p-e juste un coup de déprime et besoin de le dire et que je généralise bêtement

sensation de solitude ou de vide ?

oulala question compliquée ça...

je me sens plutot seule que vide.. mais euh bon je vais y réfléchir

Mary Poppins a écrit:

zefloflo a écrit:un truc qui me ferait trop triper:

je suis dans un groupe, les gens parlent, je me sens seule, je me sens comme extérieure, spectateur à la scène qui se déroule devant mes yeux et là je vois qqn... il/elle est à l'extérieur, spectateur de la scène, il observe, et il me voit. On se regarde. On comprend.


'tain ça doit être trop bon!!

Moi aussi j'en rêve...

je me glisse dans la conversation :
le problème, c'est qu'aucun de deux n'osera aller vers l'autre j'en conxlus que ça arrive plus souvent qu'on le crois...et que la vie est faite d'occasions manquées
enfin, ce n'est que mon avis...

zefloflo a écrit:oulala question compliquée ça...

je me sens plutot seule que vide.. mais euh bon je vais y réfléchir

je ressens souvent le vide, ça provoque la tristesse, Le mythe d'Androgyne sans doute, la moitié, la vraie, comblerait le vide...

Nevermind13 a écrit:

Nevermind13 a écrit: donc je me sens comprise et beaucoup moins seules. Merci d'exister !!!!!!!!!!

Labsus révélateur ?

pathologie dissociative ?

bon....

Je dirai Cohabitation à plusieurs !

Moi aussi je sens le vide... et je cherche comme une dingue comment résoudre cela, ce que ça veut dire...etc... arffff, je sens que ça va encore cogiter...

Merci la médit'

comment ressentir le vide de la raison ?
(à part quand tu es crevé, pas la force de trop raisonner, on se sent "vidé", mais alors c'est le temps de la pause, du repos,
et le plaisir de la paresse/détente intellectuelle ne vient-il pas combler le vide ?)

comment ressentir le vide émotionnel ?
Alors qu'évoquer ce qui nous émeut, le rapport à la nature / à l'univers... permet de se sentir en osmose avec l'existence ?

De quelle impression de vide parle t'on ? Et il y a t'il sensation d'être déconnecté ? Si oui, de quoi ?...

Quand j'étais plus jeune, je ressentais un vide que je plaçais symboliquement au niveau de la poitrine, une absence, un manque. Ce vide a été comblée par les relations que j'ai eu vers l'âge de 30 ans.