Les vengeances courtoises.Chuck Norris allié à l'intelligence de l'esprit

Hop, je commence.

Oncle à propos de mon désir de ne plus fréquenter le lycée :
" Mais qu'elle est cruche ! "
réponse réelle : Clignement des paupières.

Répartie que j'aurais voulu avoir : " Je suis une autiste de la sinistrose et de l'imbécilité de plus je suis vulgarité-du-coeur-ophobe je ne peux donc continuer cette conversation."

C'est à vous !

"Il faut socialiser avec le reste de la classe/ce sont des gens intéressants" -> Puisque ça suivait le fait que je disais me sentir en décalage par rapport aux autres, que je les trouvais bêtes de parler sans cesse de beuverie, je me suis sentie encore plus incomprise. La phrase que j'aurais aimé dire c'est "j'avais raison" quand la personne qui m'a sorti ce beau discours a été pris pour un c*n par ces mêmes élèves, si intéressants.

Sinon, il y a aussi le "il faut vous faire violence" pour parler allemand. Mais peut-être que si on me donnait des cours où j'avais envie d'apprendre parce que je n'aurais pas eu l'impression de faire du surplace, ça aurait fonctionné ?

Et une autre phrase, que je ne qualifierai pas de stéréotypée, mais dans le contexte, qui m'a bien fait marrer en somme "Je ne vais pas vous raconter ma vie, vous ne saurez rien de moi, de mon passé" et après, le type me sort des trucs tellement personnels sur son compte qu'en y repensant, j'ai juste envie d'exploser de rire. Il voulait se donner l'air de contrôler ses propos et a fini certainement par dire tout ce qu'il voulait éviter que je sache. Par contre, je n'ai aucune phrase précise à donner, puisque j'ai pu le faire par écrit.

" Mais qu'elle est cruche ! "

Tu aurais pu dire "Ben oui, le lycée c'est comme le téléphone : tant va la cruche allo qu'à la fin elle se casse."

Fusain a écrit:

" Mais qu'elle est cruche ! "

Tu aurais pu dire "Ben oui, le lycée c'est comme le téléphone : tant va la cruche allo qu'à la fin elle se casse."

Je plussoie.

.

Une psychiatre il y a plusieurs années où j'allais pour un diagnostic, après que je lui ai expliqué mes problèmes entre autre de timidité, m'assène:
- Alors comme ça tu "pognes" pas ? (pogner en français québécois, est un mot relativement vulgaire pour signifier "avoir du succès de séduction" ).
Alors j'ai été assez condescendant ensuite envers elle pour qu'elle me mette un diagnostic de "Narcissique" que je n'ai pas accepté...

Bien avant, une fois que je prenais beaucoup de temps à me décider au restaurant, la serveuse :
- Tu es pire qu'une femme !!
Je me senti heurté et je m'étais mis à déprimer parce qu'effectivement je ne suis pas particulièrement hypermasculin et que je complexe un peu la dessus. Je suis heureusement moins susceptible/hypersensible maintenant !

.

@Encresombre

Spoiler:

Un jour un collègue de travail m'a dit: tu devrais travailler comme tout le monde!

A l'époque, il n'y avait même pas de procédures de travail écrites !

Je n'ai rien répondu mais la vie a fait que j'ai évolué dans la société et que je me suis vue attribuer la responsabilité de mettre en place la norme ISO 9001 et plus tard, c'est moi qui vérifiais le travail de ce type par l'intermédiaire d'audits internes.
Comme quoi il n'est jamais nécessaire de se salir les mains et encore moins la bouche

@Enaid

Spoiler:

@Enaid

Spoiler:

@ Encre sombre

Spoiler:

@Zarbitude La classe camarade zébré !


J'en ai une autre, toute fraiche d'hier soir, mon père a eu la bonne idée de m'envoyer un mail où il parle de moi à la 3ème personne :

"Elle redoublera , c'est moi qui dit."
Ce à quoi ma réponse à été en adéquation avec ma pensée

"C'est moi qui vais passer, c'est moi qui fait."

La psy à qui j'essayais d'expliquer mon mal-être face à un double sentiment d'infériorité et de supériorité (en gros "je me trouve plus nulle que tout le monde et en même temps je trouve beaucoup de gens très cons").

Sa réponse: "Baaaaaaah, c'est contradictoire ce que vous me dites"

La réponse que j'ai faite: aucune. Cela m'a juste confortée dans l'idée que j'étais complètement cinglée... Merci la psy.

La réponse que j'aurais dû faire: "Vous dont je connais la moitié de la vie et que sa fille appelle au téléphone 2 fois par séance, n'est-ce pas un peu contradictoire pour une psy? N'avez-vous pas songé à une thérapie vous-même?"

La réponse que j'aurais aimé avoir: celle de mon psy actuel "je comprends".

Heu... je devrais pas transférer ce message dans un fil "les psys pourris" plutôt ? Je suis sûre qu'il y en a à foison...

@Fiordiligi

AH le florilège des contradictions <3, cet antre merveilleux où tu te demandes si tu es un cas psychiatrique ou si tout le monde est une version dépravée et sous-intellectualisée '" d'orange mécanique" et les non-zébrés équidés ne se rendent pas comptent qu' ils en font plus qu'ils n'en disent et que nous en disons plus que nous en faisons.

Connais-tu la bande-dessinée les psys ? La page où le psy "s'auto-psyait"
réponse de sa tendre épouse : Mais tu n'as jamais songé à aller voir un confrère ?

-Penses-tu ?! Au prix que ça coute !

Heu... je devrais pas transférer ce message dans un fil "les psys pourris" plutôt L? Je suis sûre qu'il y en a à foison...

J'aurais de quoi alimenter, tiens.
"Si partout où vous allez, vous vous sentez mal, c'est bien la preuve que partout où vous allez, c'est vous le problème. C'est vous qui gênez les autres. Puisque vous le savez, il faudrait en tirer les conséquences. Si vous vous supprimiez complètement du monde ?... Ben moi je vois pas le problème. Vous pensez avoir tant d'importance que ça ? Votre fiancée ? Vous êtes sûr ? Moi, je n'en suis pas aussi sûr que vous (+ sa moue dégoûtée habituelle à ma vue). Réfléchissez-y bien. Vous croyez vraiment que vous manquerez au monde ? (idem)"



Rien répondu sur le coup. Je ne suis juste plus jamais allé la voir et je lui ai envoyé une lettre disant "J'arrête, parce que la thérapie est terminée. Vous m'avez percé à jour : je suis un lâche congénital et un fainéant génétique, irrécupérable. Pourquoi continuer ? On sait tout, tout est dit."

@ Enaid

Je ne connais pas la BD, mais je sens que ça va me plaire !!!

Par respect je ne copierai pas le mail envoyé à ma soeur par sa psy mais qui, en substance lui faisait un long message type "crise de jalousie amoureuse" parce qu'elle ne donnait plus de nouvelles...

@ Fusain

La vache !!!

En tous cas, bravo pour ta lettre
Dommage que la dame n'ait certainement pas saisi la subtilité de ta réponse... Voire, l'ait confortée dans sa confiance dans son grand talent d'analyste

Fusain a écrit:

Heu... je devrais pas transférer ce message dans un fil "les psys pourris" plutôt L? Je suis sûre qu'il y en a à foison...

J'aurais de quoi alimenter, tiens.
"Si partout où vous allez, vous vous sentez mal, c'est bien la preuve que partout où vous allez, c'est vous le problème. C'est vous qui gênez les autres. Puisque vous le savez, il faudrait en tirer les conséquences. Si vous vous supprimiez complètement du monde ?... Ben moi je vois pas le problème. Vous pensez avoir tant d'importance que ça ? Votre fiancée ? Vous êtes sûr ? Moi, je n'en suis pas aussi sûr que vous (+ sa moue dégoûtée habituelle à ma vue). Réfléchissez-y bien. Vous croyez vraiment que vous manquerez au monde ? (idem)"



Rien répondu sur le coup. Je ne suis juste plus jamais allé la voir et je lui ai envoyé une lettre disant "J'arrête, parce que la thérapie est terminée. Vous m'avez percé à jour : je suis un lâche congénital et un fainéant génétique, irrécupérable. Pourquoi continuer ? On sait tout, tout est dit."

"Le rôle du psychologue est d'écouter et de conseiller de manière bienveillante" . Elle l'a eu où son diplôme ? Dans un bunker en Tchétchénie ? En lisant " comment devenir un bon psy en 10 leçons de dévalorisation et d’accoutumance à l'imbécilité" écrit par "Pervers narcissique diplômé avec-mention-très-bien-s'il-vous-plait" ?
Si nous allions faire un grand feu de joie dans son bureau ?

Désolée, ça m'atterre donc il faut que je déblatère.

Ha ben je vois que je ne suis pas la seule à me "plaindre" de ma psy.. ouf ! merci.. !!

La mienne tient absolument à me faire corriger mes "défauts" zébresques (alors que moi, je les assume, même s'ils me coupent des autres, je suis comme ça e,t eux et moi, on ne s'est jamais compris ça va pas changer). D'ailleurs pour moi, ce ne sont pas des défauts, je suis différente... et sa contradiction à elle, c'est de me dire "acceptez-vous, vous êtes différente", et 3 minutes après "mais vous pouvez changer votre comportement, votre manière de voir les choses".. sauf que j'ai pas envie. J'étais là pour me sortir d'un PN et ne plus en souffrir, je me découvre zébrette.. et faut que JE change ?? NON !

Mary Poppins a écrit:Ha ben je vois que je ne suis pas la seule à me "plaindre" de ma psy.. ouf ! merci.. !!

La mienne tient absolument à me faire corriger mes "défauts" zébresques (alors que moi, je les assume, même s'ils me coupent des autres, je suis comme ça e,t eux et moi, on ne s'est jamais compris ça va pas changer). D'ailleurs pour moi, ce ne sont pas des défauts, je suis différente... et sa contradiction à elle, c'est de me dire "acceptez-vous, vous êtes différente", et 3 minutes après "mais vous pouvez changer votre comportement, votre manière de voir les choses".. sauf que j'ai pas envie. J'étais là pour me sortir d'un PN et ne plus en souffrir, je me découvre zébrette.. et faut que JE change ?? NON !

Dîtes nous avons tous été victimes d'un pervers narcissique ? Sont-ce l'odeur de la sensibilité et de la "douance" qui les attirent ? C'est effarant ces mauvais psys qui pullulent... Y'a que ma mère qui est bien ? ( Oui ma mère est psychologue, mais je ne dis pas cela parce que c'est ma mère loin de moi cette idée affectivo-incongrue, c'est juste que quand je vois sortir les patients de son cabinet, je les compare avec ceux de ses confrères , ce sont les seuls qui sourient en sortant. )

Ouf ça fait du bien d'expulser ces humiliations quotidiennes ! Merci camarades zébrés

Ma dernière vengeance courtoise ?...

Elle l'a eu où son diplôme ? Dans un bunker en Tchétchénie ?

Sais pas. Mais rien que la moue dégoûtée à chacune de mes réponses, à chaque séance, la façon de me culpabiliser à mort, me reprocher tous mes comportements...
J'allais la voir parce que nous venions de déménager et de quitter la région où, dans mon job, j'avais été victime de harcèlement. Je ne connaissais encore rien à la douance et j'avais une estime de moi broyée, en miettes, convaincu d'être le dernier des inutiles et des parasites. Incapable de travailler, quoique cherchant du travail, me sentant bon à rien, persuadé d'être abonné aux échecs. Elle n'a fait que m'écraser de culpabilité pour cette situation de maladie et de chômage.
Selon elle, cette situation était "le résultat d'un plan de longue haleine, dont la mise en place avait commencé dès l'enfance, pour obtenir le droit de vivre sans travailler" et mon idéal, mon objectif de vie, celui de "passer ma vie sur mon canapé devant la télé" (sic). Je fabriquais donc des symptômes qui "m'arrangeaient" (sic) pour y parvenir.
Lorsque j'objectais les actes en totale contradiction avec cette vision que j'avais pu poser (genre bosser 70h/semaine), elle se contentait de me faire clairement comprendre d'un "Mouais" dégoûté qu'elle ne me croyait pas.
Sérieusement, des fois, quand je vois où j'en suis maintenant, j'ai envie de retourner la narguer.

Fusain a écrit:

Elle l'a eu où son diplôme ? Dans un bunker en Tchétchénie ?

Sais pas. Mais rien que la moue dégoûtée à chacune de mes réponses, à chaque séance, la façon de me culpabiliser à mort, me reprocher tous mes comportements...
J'allais la voir parce que nous venions de déménager et de quitter la région où, dans mon job, j'avais été victime de harcèlement. Je ne connaissais encore rien à la douance et j'avais une estime de moi broyée, en miettes, convaincu d'être le dernier des inutiles et des parasites. Incapable de travailler, quoique cherchant du travail, me sentant bon à rien, persuadé d'être abonné aux échecs. Elle n'a fait que m'écraser de culpabilité pour cette situation de maladie et de chômage.
Selon elle, cette situation était "le résultat d'un plan de longue haleine, dont la mise en place avait commencé dès l'enfance, pour obtenir le droit de vivre sans travailler" et mon idéal, mon objectif de vie, celui de "passer ma vie sur mon canapé devant la télé" (sic). Je fabriquais donc des symptômes qui "m'arrangeaient" (sic) pour y parvenir.
Lorsque j'objectais les actes en totale contradiction avec cette vision que j'avais pu poser (genre bosser 70h/semaine), elle se contentait de me faire clairement comprendre d'un "Mouais" dégoûté qu'elle ne me croyait pas.
Sérieusement, des fois, quand je vois où j'en suis maintenant, j'ai envie de retourner la narguer.

Purée j'ai eu de la chance dans le choix de mes psys !!!

J'peux venir avec toi quand tu veux et on y fout le feu au bureau d'cette grognace!

Moi qui ne suis pas belliqueuse d'ordinaire, quand je lis des trucs pareils j'ai le crin qui s'hérisse

Enaid a écrit:@ Encre sombre

Spoiler:

@Zarbitude La classe camarade zébré !


J'en ai une autre, toute fraiche d'hier soir, mon père a eu la bonne idée de m'envoyer un mail où il parle de moi à la 3ème personne :

"Elle redoublera , c'est moi qui dit."
Ce à quoi ma réponse à été en adéquation avec ma pensée

"C'est moi qui vais passer, c'est moi qui fait."

Bien répondu dis donc!

Non mais!

J'ai tellement perdu de temps à cause de gens comme ça, à ne pas croire en moi, à tout endosser sans broncher!

T'as vu comme je rue bien maintenant

Un peu de Chuck Norris quand même :

Le dernier type qui avait un cheveux sur la langue et a prononcé "Fuck Norris" n'a toujours pas donné signe de vie....

Ou encore :

Chuck Norris n'a pas de père. On ne nique pas la mère de Chuck Norris.

J'aime beaucoup celle-ci aussi :

Chuck Norris a déjà participé à l'Île de la Tentation : 12 morts, 12 grossesses

Aller.....encore une petite,

Quand Chuck Norris marche sur un rateau, le rateau se prend Chuck Norris dans la gueule.

Zarbitude a écrit:J'aime beaucoup celle-ci aussi :

Chuck Norris a déjà participé à l'Île de la Tentation : 12 morts, 12 grossesses

J'en ai une également : "Dieu a dit: que la lumiere soit! et Chuck Norris répondit : On dit s´il vous plait."

Enaid a écrit:

Mary Poppins a écrit:Ha ben je vois que je ne suis pas la seule à me "plaindre" de ma psy.. ouf ! merci.. !! (...)
J'étais là pour me sortir d'un PN et ne plus en souffrir, je me découvre zébrette.. et faut que JE change ?? NON !

Dîtes nous avons tous été victimes d'un pervers narcissique ?

C'est à se demander...
J'ai du gérer un cas dans le domaine professionnel, ça a été très dur, mais aujourd'hui je le remercie, j'ai appris beaucoup de choses et ça m'a vraiment fait avancer.
Ma soeur a été harcelée récemment par un PN qui essayait de la convaincre qu'elle était folle de lui mais ne se l'avouait pas...
Enfin, ma meilleure amie, pas encore estampillée zébrette mais à qui j'ai conseillé le livre de JSF et à qui ça devrait beaucoup parler, en a fréquenter un qui la harcèle toujours depuis qu'elle l'a quitté...

Quand on voit le profil de la victime idéale du PN (voir ici: http://profil-pervers-narcissique.blogspot.fr/2010/09/le-profil-des-victimes.html ), y'a 2 ou 3 trucs qui font penser aux zèbres, non?

Mais bon, voyons le bon coté des choses: on a l'avantage de cette intuition si fiable qui nous permet de le détecter plus rapidement que les autres et donc sûrement de réussir à s'en "dépétrer" plus rapidement... Mais pas sans douleur...

Mais dites, je m'égare là... Où est passé Chuck Norris?

Chuck Norris.....Le retour :

Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande à Chuck Norris.

A moi, l'histoire d'une de mes folies:

Norrisserie: "Quand Chuck Norris montre la Lune, l'idiot regarde la Lune."

Psy du centre de ressource autisme, au terme d'un bilan psy pour dépistage du SA:
"Nous n'allons pas jusqu'au diagnostic mais une autre équipe le pourrait."
Réaction: plan figé, Mr Bean découvre avec inquiétude une poêle à frire
REWIND: "Ben, z'êtes quoi, des p'tits joueurs?"

Psychiatre de la polyclinique, pour un "accompagnement":
"Ben, vu que vous êtes venu, j'ai rien contre le fait qu'on s'revoie pour régler quelque chose, plus ou moins régulièrement."
Réaction: idem avec une pompe à essence
REWIND: "Chuis pas assez sexy, c'est ça, vas-y tu peux m'le dire."

Pour finir, mon père, à l'annonce du resultat du WAIS:
"Ben en même temps si t'as pas de taff c'est encore un truc qui sert à rien."
Réaction: "J'reprendrais bien un picon..."
REWIND: "On est fort pour ça dans la famille."

Et bonne soirée à tous.

Aaaahh mon père! Il avait le chic aussi de dire des trucs du style : ca vaut bien la peine d'avoir fait des études! Tu ne peux même pas répondre à ma question, pourtant simple!

Quoi que je fasse, il était impossible de "gagner".
Quand j'étais ado, je jouais aux échecs avec lui. Le jour où j'ai gagné une partie, on n'a plus jamais joué!

Chuck Norris

"Mary Poppins a écrit:Ha ben je vois que je ne suis pas la seule à me "plaindre" de ma psy.. Smile ouf ! merci.. !! (...)
J'étais là pour me sortir d'un PN et ne plus en souffrir, je me découvre zébrette.. et faut que JE change ?? NON ! "

On dirait que certains PN nous prennent pour des faire valoir, pour se faire bien voir, à leurs yeux comme à ceux des autres, des décos, quoi: "Brille et tais toi."
Pauvres types au fond, pas vrai Mary, Enaid,...? Cà fait pitié, et ils en profitent. Et j'en connais un exactement pareil que le père de Zarbitude: Il ne veut plus jouer avec moi non plus, à rien. Bien fait pour lui.

Quant aux psy, un jour l'un m'a dit: "Oui, vous allez bien, mais j'ai peur que vous ayez des crises d'angoisse. Je vous mets du (médicament.)"
Véridique. C'est lui qui a peur et c'est moi qui dois avaler du poison!

Oui Odime, les PN sont des pauvres types (nanas), je me rappelle tout à fait lorsqu'il m'a présentée à son meilleur ami, la lueur de convoitise dans le regard de son pote a "validé" son choix me concernant.. rien que pour le rendre jaloux ! Ha l'amour, l'amour... (et je n'y ai vu que du feu sur le coup ! énorme..).

Pas mal le psy qui te donne des médocs comme on ouvre les parapluies, au cas où....

Alors ma dernière vengeance courtoise au boulot (pour reprendre le fil du topic) :

Je pars en réunion avec mon chef (qui est un vrai con), sur un site extérieur. A l'arrivée, chacun avec sa voiture, il m'ignore et se casse.. ok. Donc, je fais mon petit tour du site à part.. et on se rejoint pour une réunion qui dure la journée. Pour le faire ch^er, je ne note rien (d'ailleurs pour bien montrer que je ne note pas.. j'ai rien devant moi même pas un crayon). Il fulmine toute la journée.. en plus je plaisante avec les autres, ça l'enrage. Le lendemain matin, reporting au patron : il me donne la parole (en se disant elle va bien être emm^^dée là.. vu qu'elle n'a rien noté et moi oui, j'ai tout). Et là... j'ai fait un show de 2 heures en listant tous les sujets abordés, les problématiques etc.. mes deux collègues étaient époustouflés (ils étaient à la réunion aussi et avaient pris des notes). Mon chef avait le nez dans ses chaussures, vert de rage...

Et pour faire bon poids, le lendemain j'en parle à mon directeur en lui disant que j'avais rien pu noter car je n'avais pas pris mon document mais que j'étais contente de n'avoir rien oublié lors de notre réunion. Il m'a regardée et m'a juste dit " rien noté ? et pourtant vous avez tenu 2h et c'était très argumenté en plus ! " et voilà comment on contre un abruti quand on a un cerveau droit

Heu...Un "droit", çà veut aussi dire un coup de poing direct, me semble t il. Tant pis pour eux, pris au piège de leur propre méchanceté.

Super jouissif à vivre et même à lire

Oui Odime.. un bon uppercut !

Zarbitude a écrit:Super jouissif à vivre et même à lire

j'avoue que j'y ai pris un certain plaisir, et même .. un plaisir certain

C'est dans des jours comme ça que je m'aime..

Le problème, c'est lorsque l'on fait ce genre de démonstration, sans le faire exprès, parce que c'est spontané pour nous. Soit on entend: oh! ah!, c'est gênant ; soit on se fait des "ennemis", ou les deux. Dans l'enfance, j'avais la honte.
Cela nous pousse à nous taire la plupart du temps. Ici au moins on est tranquilles de ce côté, je présume.

Odime a écrit:Le problème, c'est lorsque l'on fait ce genre de démonstration, sans le faire exprès, parce que c'est spontané pour nous.

ça c'est ce qui se passe le plus souvent quand même.. je fais pas exprès. Je bosse et je vois qu'on me regarde bizarrement, ou qu'on me fait des réflexions genre "punaise.. c'est dingue !" alors que moi je fais un truc juste.. banal pour moi. La gêne oui..

Depuis que je suis ici, j'essaie de prendre le parti de m'assumer, et donc d'assumer ça différemment : sans avoir ni honte, ni gêne parce que .. c'est comme ça (et même si ça me gêne encore aux entournures de me dire "tu es différente des autres" dans le sens "supérieur" mais pas hautain, vous voyez ce que je veux dire). Pas facile.. mais je me soigne !

Un avantage est que lorsque l'on bosse, on est rapidement mis à part et beaucoup mieux payé; la dernière fois je m'étais retrouvée "chargée de ressources", ce qui ne voulait strictement rien dire , mais bon, je souffrais quand même de la réunionnite aigüe du Big Boss, on se prenait le chou: "Ouais! Y en a qui se font virer pour moins que çà!" (J'avais acheté un arrosoir exprès, et quand j'en avais marre, je me mettais à donner à boire aux plantes dans la salle et dehors. J'expliquais la nécessité de prendre soin de l'atmosphère vibratoire du lieu de travail: Boboss était coincé. Ou je n'y allais pas, carrément.) Des fois, c'était chaud!

Pînaise.. on dirait moi Odime

A un chef que je ne pouvais plus supporter, j'avais décidé... de ne plus le voir, donc, comme j'étais plus grande que lui, je regardais au-dessus de sa tête quand j'entrais quelque part et je disais bonjour aux autres mais pas à lui (normal, je le voyais pas ).. c'était chaud aussi ! mais franchement, sa connerie et lui, ça faisait deux trucs en trop dans ma vie.

Boboss n'était pas bête, loin de là, mais je le trouvais trop sérieux, méthodique, ennuyeux. C'était son avantage sur moi, et bien pour çà que c'était lui, le Boss, et pas moi! On travaillait bien quand même, on a explosé le prévisionnel, j'ai adoré.

Une phrase stéréotypé ? "Tu peux pas comprendre"
Utilisé par des personnes dont ma connerie pousse à tenter de les réconforter. Les gens qui pleurent devant toi pour attirer ton attention, puis te répliquent ce genre de phrase afin de te faire culpabiliser
Sous prétexte que je suis un garçon, il existe forcément un pan de la réalité dont je n'ai pas accès ?
J'aurais dû répondre : "Oui, mais c'est surtout parce que t'es trop con pour expliquer"

Con est un mot que vraiment je n'aime pas; on dirait une poubelle, on y trouve n'importe quoi, et la plupart du temps des trucs pourris; ce n'est pas pour toi John!

Odime a écrit:Con est un mot que vraiment je n'aime pas; on dirait une poubelle, on y trouve n'importe quoi, et la plupart du temps des trucs pourris; ce n'est pas pour toi John!

J'suis assez d'accord

Mais dans l'ennervement, je le dis aussi......pââââs bien zarbi!

En lisant ta réplique, John, je me suis dit qu'il serait plus judicieux de dire par exemple: comment sais-tu que je ne peux pas comprendre, t'as même pas expliqué! ( et tout bas dans ma tête : du con ! )

Bien sûr, tout le monde le dit! Mais chercher un autre mot donne des résultats pas mal...selon les cas.

Et pour faire bon poids, le lendemain j'en parle à mon directeur en lui disant que j'avais rien pu noter car je n'avais pas pris mon document mais que j'étais contente de n'avoir rien oublié lors de notre réunion. Il m'a regardée et m'a juste dit " rien noté ? et pourtant vous avez tenu 2h et c'était très argumenté en plus ! " et voilà comment on contre un abruti quand on a un cerveau droit

S'il a été capable de reconnaître ça, c'est qu'il est un petit peu moins abruti que ça...
Quand j'ai été face à un directeur-harceleur, chaque fois que ce genre de situation se produisait - qu'il m'imposait d'une manière ou d'une autre un "défi" stupide et que je lui damais le pion - j'avais droit à des mails incendiaires prétendant que je n'étais décidément capable de rien. Du genre : je lui faisais le mode d'emploi détaillé en deux pages d'un nouvel appareil électronique et je recevais comme réponse "En clair tu es incapable de me dire comment marche cet appareil, j'en prends bonne note, si notre campagne de travail est ratée tu en porteras toute la responsabilité". Tu as eu bien de la chance qu'il ne torpille pas en toute mauvaise foi ta présentation de 2h avec l'argument masse "tu n'avais pas pris de notes DONC tu n'as pu que raconter des conneries".

Spoiler:

Fusain a écrit:S'il a été capable de reconnaître ça, c'est qu'il est un petit peu moins abruti que ça...

J'ai parlé de mon chef qui était con.. et là, c'est de mon directeur dont je parle (au-dessus de lui donc), c'est pas le même.