Auto destruction par l'hypersensibilité

Bonjour à tous, Pierre 27 ans.
Je vous explique mon problème, je suis extrêmement difficile pour choisir une petite amie, bien que ce ne soit l'unique chose qui puisse me rendre réellement heureux.
Mais je suis toujours attiré uniquement par des fille qui je le sais, vont me mettre en danger, me faire du mal... comme si dans ma tête, je ne mérite que ça..
Ce n'est que le sommet de l'iceberg...
Célibataire je cache toutes mes émotions, une fois en couple, je m'attache très vite et je suis à l'extrême pour tout... de nature à ne pas avoir du tout confiance en moi, le moindre conflit, la moindre prise de distance avec ma bien aimée me détruit littéralement... et le pire c'est que personne ne comprend ce genre de réaction... j'ai vraiment l'impression d'être seul au monde à ce moment là..
Je suis un zèbre, et les médecins que j'ai rencontré m'ont dis que ça venait de là... je ne crois pas être un zèbre personnellement, bien que ce fut prouvé... quand je me dis que c'est peut-être vrai, j'ai le sentiment d'avoir une maladie incurable, qui fait que personne de me comprend et qui m'interdit de construire toute relation
Oui je me suis perdu, mais il faut savoir qu'à l'heure où j'écris ce message, mes nerfs et mon cerveau tournent à plein régime sur bien d'autres sujets...

Bonjour Pierre 27 ans !

bien que ce ne soit l'unique chose qui puisse me rendre réellement heureux.

Cette phrase m'a interpellée, parce que je suis depuis 2 ans dans une pensée opposée, à savoir que je refuse de n'être heureuse que grâce à l'existence du couple…
Je me demande du coup ce qui te fais penser que c'est ton seul moyen d'être heureux.

de nature à ne pas avoir du tout confiance en moi, le moindre conflit, la moindre prise de distance avec ma bien aimée me détruit littéralement...

Peut-être que si ta confiance en toi remontait…

Bon, j'ai pas beaucoup à dire, en fait, mais le peu que j'avais, je te l'ai donné !
Bon courage !

Salut Pierre.
Je comprends ton point de vue pour avoir eu pendant un temps une vision similaire.

Et de ce que j'ai tiré de mon expérience ou clairement, je ne vivait que pour ça, c'est que vivre dans cette optique c'est beaucoup de souffrance que ce soit pour moi ou ma partenaire.

Avoir toujours peur de perdre la personne qu'on "aime" c'est toujours remettre en question le moindre de ces gestes, et c'est soit lui faire supporter nos inquiétudes soit se bouffer de l'intérieur à cause du doute, de la peur de la/le perdre.

De mon avis, ton comportement actuel est auto destructeur, et pire encore il pourrait aussi détruire la personne que tu aimes.
Pour moi ta priorité devrais être d'apprendre à vivre pour toi.
Trouver quelques choses qui puissent te rendre heureux qui ne dépende pas d'une relation.

Une activité, un projet, un travail ?
Enfin, l'important et de trouver ce qui te convient et qui ne dépend que de toi.

la relation que tu cherches finira par venir si tu es bien dans ta peau.
C'est bête mais les gens triste ne sont pas les plus attirant, combien même ils ne seraient plus triste si ils trouvent chaussure à leurs pieds

Merci pour vos réponses, j'aime à savoir que certain me comprennent, vraiment

L'unique objectif de ma vie est de pouvoir avoir une fille, pouvoir donner de l'amour sans limites, hors pour avoir une fille, il faut une femme ^^
Je n'ai pas de réelles passions, car je trouve toujours une limite, une perte d'intérêt pour la chose...
Être en couple, être heureux comme ça est pour moi primordial car j'ai l'image du couple, une image dans laquelle je suis enfin compris et dans laquelle personne ne me juge, un genre de cocon de confiance
À savoir que cette pensée est présente en moi depuis mes 16ans

L'unique objectif de ma vie est de pouvoir avoir une fille, pouvoir donner de l'amour sans limites, hors pour avoir une fille, il faut une femme

Une fille ? Pourquoi ? Pourquoi pas un garçon ? Et l'unique !?!

depuis mes 16ans

Une raison précise, pour dater si précisément ?
Pour ma part, je savais que je VOULAIS être mère dès mon adolescence, mais sans fixer un objectif sexué, ce que je trouve...étonnant…

Si je suis trop curieuse, tu peux m'envoyer gentiment dans les roses sans épine !

donc ça fait 11 ans que tu as ça en tête, ça à toujours été si intense ?
(parce que vu comment tu le présente j'ai l'impression que c'est obsessif)

Bonjour Crackto,

tu cherches donc une génitrice pour porter ta descendance pour laquelle tu veux pouvoir choisir le genre et le nombre ? La vie ne se passe pas comme ça. La vie, c'est ce qui arrive quand on avait prévu autre chose. Je pense que c'est ce point que tu as besoin de travailler en priorité, pour te sentir mieux et pouvoir accueillir ce qui t'arrive sans trop de stress.

Tu as besoin d'apprendre à lâcher prise. Progressivement, ça ne va pas venir du jour au lendemain, accorde-toi du temps.

Encore Merci à tous,
Pourquoi une fille, je ne sais pas c'est ainsi
Ça n'a pas toujours été aussi intense, mais plus le temps avance plus je m'inquiète de ne pas trouver chaussure à mon pied... en ce qui concerne l'idée de trouver une génitrice, pas du tout même si en me réalisant c'est vrai que l'on peut l'interprèter ainsi

As-tu une-des soeur-s?
As-tu été témoin d'une relation privilégiée,
justement entre un père et sa-ses fille-s?

J'ai un grand frère et une grande soeur, mais nos parents ne sont pas vraiment occupé de nous.
C'est un des facteurs qui fait que je veux absolument des enfants

 

Le rien est de retour!
VIVE LE RIEN!
Hip hip hip hourra!!!

Ces tout petits rien qui enchantent.

C'est pas "défi 6 mots" ?

Salut Pierre,
je connais quelques papas les plus heureux (et fusionnels) avec leur pitchounette. Mais honnêtement, l’excès dans cette fusion peut être douloureux. En premier lieu pour ta compagne, car voir un papa admiratif devant son enfant, c'est gratifiant pour la mère mais c'est le couple qui parfait l'épanouissement (construction parentale ensemble, etc pr autres projets), l'amour envers son enfant a des limites (légale!, temporelle puisqu'on souhaite mourir avant eux, spatiale à part si tu souhaite nommer ta fille Tanguyette).

Et y a le risque que Si l'enfant idéalise trop son papa, c'est parti pour quelques années de psy. Ou alors, c'est le papa qui pâtit quand elle le remplace dans son coeur (le gendre n'est jamais assez bien!).

En toute chose de la raison! Tu sous-entends toi-même avoir manquer d'un modèle d'amour parental (t'es pas le seul!). ça peut se construire un peu plus rationnellement que ce désarroi (qui t'envahi) d'aimer, avant même d'avoir rencontrer l’être aimé!
Prend un modèle de "bon" père dans ton entourage , jauge les cotés qui te plaisent et ceux sur lesquels tu improviseras selon ton style (et l'enfant, car "ce sont les enfants qui font leurs parents"), genre comme pour former une esquisse du "toi" façon papa que tu fignoleras dans le temps (je te le souhaite!).
Idem pour ton toi "compagnon", repère les caractéristiques que tu apprécies chez l'homme de  couples qui te semblent équilibrés. L’être humain se forme en imitant tout ce que son entourage fait (langage, etc). Comme quoi c'est une technique valide et non pas de psychopathes ;-) On voudrait innover dans tout, mais la culture est ce fil qui nous unit à ce qui a été fait par d'autres avant nous...qd la transmission ne se fait pas spontanément, il faut y travailler de manière plus laborieuse, mais c'est une construction de soi nécessaire (j'ai eu une grosse claque en devenant mère: d'un coup, je me suis rendu compte que j'ai tjrs haï mon modèle parental -qui colle à la peau en plus!!! alors double boulot pour détricoter et reconstruire en piquant des idées autour).