LE CRI !!!!

Le CRI

Des pleurs, des larmes

Une sauvage avalanche
Des enfants sur une planche à Rio
Percés de flèches acérées




Une vie qui coule, orbes acérées
Les genoux faussés par les errances
Les joues mangées par les soleils qui dansent
Une barbe molle de s'être frottée
Au devant des jours


Celle qui tue ! Ces yeux en fureur !
La massue qui tape, les corps qui s'étalent

Où l'acier, le fer sont ses compagnons

Ils s'appuient l'un l'autre au gré des envies
Sentant l'anicroche ils s'en vont au nid



Ils ne savent pas
Combien solitaire reste leur parcours
Combien en râlant on fait de détours

Combien en restant on perd de beau jours

Ils ne savent dire leur chemin en pente
Tendre un main, être conscient des vides




Regardez les biens car ils sont les vôtres

Et venez, après, en bande ironique
Lancer sur le Parthe anathème croisé
Alors qu'en vos seins vibre la panique
D'être un jour aussi exposé

onde de choc : je desteste les humains
onde de charme : j'encensse les humains

La roue tourne rien ne va plus ...

Enfin !


Nacrine commença à faire un crop circle avec les pierres fournies par l'auteur du précédent rectangle gris
Pour implorer l'aide d'êtres moins ZELdés ...

Je suis ailleurs...


Je vois le feu descendre du ciel

Et consumer toute la planète.

Je vois la mer se changer en sang

Et tous les animaux aquatiques crever de soif.

Je vois une main s’étendre

Et le malheur se répandre sur les humains.

Je vois les dix plaies d’Égypte s’abattre sur la terre.

Et les humains maudire l’Eternel.

Puis, je vois le mal se personnifier

Et… juste ciel ! Il a mon apparence !

Et il habite parmi les humains.

Moi je me tiens loin de la terre et j’observe.

J’ai envoyé un S.O.S. à l’univers

Et on m’a répondu.

J’ai retrouvé le temps qui s’égare dans l’espace

Ainsi que mon bonheur au fond de cette impasse.

Je suis bien là où je suis.

La douleur qui jadis se confondait en moi n’est plus.

Cette douleur qui était mon mentor.

Je me disais que le bonheur est à tout le monde

Tandis que cette douleur était mienne

Elle m’appartenait.

Mon immortalité se confond avec ma solitude

Et je suis condamnée à observer la stupidité humaine.

Merci de votre visite nacrine et Encre sombre.

Alors ... personne pour me lancer une pierre au visage ?

patience amicale

que celui qui n'a jamais pêché.......

Que celui qui ne s'est jamais trompé, que celui qui n'a pas réagi quand on touchait ses souffrances ... me jette les pierres que je lui tend.

Y en a-t-il ici qui le feront ?

Profitez-en, vous avez un témoin expiatoire !

je suis celui qui juge, je suis celui qui se delecte de te jetter la pierre.......
MAIS POURQUOI?
parce que c''est moi et mes faiblesses que je vois en toi.......
.là est ma seule vraie raison de jeter la pierre aux autres!!!!!

qui suis je?

je suis celui qui n'expie jamais .........je suis le con qui pense être meilleur......eh oui je suis con ......mais qui me jettera la pierre?????

Mais alors, qui je juge quand je juge ?

Vous ! Juger l’autre, c’est porter un jugement sur soi. Car vous en dites plus sur vous-même que sur l’autre. Souvenez-vous de saint Luc : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » La parabole a bel et bien une fonction psychique. Voir la paille dans l’œil du voisin nous permet d’éviter de considérer notre propre poutre, de nier notre part d’ombre et de remettre à plus tard une éventuelle remise en question. « Untel boit trop » évite de se pencher sur sa propre dépendance, à la nicotine ou au chocolat, par exemple. « Unetelle ne travaille pas assez » permet de justifier que l’on travaille plus que de raison, etc. C’est un mécanisme identitaire très simple : l’autre fait ou pense « mal », il est différent de moi, donc je fais ou pense « bien ». Et son pendant : l’autre fait ou pense « bien », je suis pareil, donc je fais ou pense « bien ». C’est extrêmement bénéfique ! À court terme, évidemment.

Alors ...

Je me laisse juger ... Allez-y !!!!

Il s'appelle Désespoir,
Son père est Usure
Sa mère Exploitation
Son frère s'appelle Manque,
Sa soeur Douleur
Il réside en un lieu appelé Colère
S'il se mariait selon son coeur
Il épouserait la Mort
Mais la raison qui le guide désormais
Le pousse dans les bras de Résignation
Un destin bien intelligemment choisi
Qui mène à la désolation
Un fatalisme contenant tout
Il n'est qu'un cri
Qui dépérit.

N'est on pas son pire juge ?

Je demande aux autres de m'aimer pour tenter enfin de m'aimer moi-même, et ils me le refusent, à juste titre, puisque je leur offre un fusil chargé pour me détruire.

N'est ce pas le parallèle à ta demande aux autres de te juger ?

Vaste sujet, au combien intéressant !

Je ne crois pas Renarde20

A ne pas me dévoiler je ne montre pas ma capacité à affronter mes erreurs et à pardonner celle des autres.
Si je dois me juger, je pense le faire en conscience. Et cela en fait partie.

Je n'ai pas prétention à ce qu'on m'aime, et la dissimulation parfois, le facilite bien ...
Je n'ai pas non plus la prétention à me faire reconnaitre.

La seule chose que je souhaite, c'est me mettre devant moi.

Une fois devant moi, comment savoir ce que je vaux vraiment, comment être "juste" et partiale, comment trouver la bienveillance qui me semble si simple à accorder aux autres ? Comment me faire confiance ?

Partiale ... ou impartiale ?

Comment me faire confiance ? Eh bien, en ce qui me concerne, attendre que l'on me jette une pierre si je suis le seul à avoir fauté

La confiance que j'ai en moi me permet aussi de me dire : "Tu as merdé ? Eh bien assume !"

Oui, impartiale, sorry ;o)

Le sentiment que je me jette tant de pierres que je n'en laisse plus aux autres ... c'est grave ?

Je ne sais pas renarde20. Je suis ce que je suis, en évolution, en recherche. J'essaye, non de trouver la perfection, mais plutôt de m'assumer complètement.

Il n'est pas facile, quand on a été seul pendant toute sa vie, rejeté par ses parents, pensionnaire à l'âge de 14 ans, puis à essayer de bâtir une vie isolé et en voyage permanent, de trouver des repères. Il faut se les construire.
Ainsi, j'ai pris le parti de me baser sur certaines valeurs qui me tiennent, y compris d'essayer de me regarder dans tous mes actes.
Ce pardon que j'aurais aimé recevoir étant gosse, ces excuses que j'aurais aussi appréciées, eh bien, je les donne quand j'ai merdé.

Ce n'est pas à mes parents que je les adresse. C'est aux êtres que j'ai pu blesser. Et je trouve cela honnête, simplement.

Merci de ce partage.

Tes mots résonnent si fort ...

Ils résonnent sans doute parce que je sais ce que c'est d'aimer ...

tu sais, ce sont souvent ceux qui font le plus attention à ne pas blesser les autres qui s'excusent le plus...parfois un peu trop même! on a aussi tendance à être justes à l'excès de peur de blesser l'autre et du coup on ne s'accorde guère le droit à l'erreur et surtout s'il y a des conséquences désagréables pour autrui...mais ne te mine pas, tant que tu as des problèmes de conscience c'est que tu en as une, contrairement à ceux qui font le plus de mal!

Aurore3813 a écrit:tu sais, ce sont souvent ceux qui font le plus attention à ne pas blesser les autres qui s'excusent le plus...parfois un peu trop même! on a aussi tendance à être justes à l'excès de peur de blesser l'autre et du coup on ne s'accorde guère le droit à l'erreur et surtout s'il y a des conséquences désagréables pour autrui...mais ne te mine pas, tant que tu as des problèmes de conscience c'est que tu en as une, contrairement à ceux qui font le plus de mal!

Sans doute es-tu raison. Empathie profonde qui va bien plus loin que sa propre protection. Et qui sait aussi combien certaines choses sont blessantes pour en avoir souffert ... la conscience de sa propre faiblesse poussée presque à son paroxysme.

Merci pour ces mots Aurore

c'est vrai qu'on est souvent poussé à faire des choses par altruisme quitte à se causer du tort à soi-même. Un jour les choses changeront et ceux qui n'ont pas leur place ne seront plus et les gens comme nous (humain au sens premier du terme) trouveront enfin leur place!

Les derniers seront les premiers ? J'ai déjà entendu cette promesse je crois

lol, oui. Céline qui cite Dieu! ça me plait!!!

Je ne sais pas si c'est une promesse ou un chemin. ce que je crois comprendre par contre, c'est que c'est une recherche d'idéal.
Et aussi qu'il faut accepter que les autres aient un chemin différent.

Accepter ... on en revient toujours au même

Oui ... dur dur ... mais oui.

Pas si dur quand on perçoit qu'accepter ce n'est pas renoncer mais avancer ...

je crois que le livre "imparfait, libre et heureux" traite de la question ?! ça fait un moment que je l'ai commencé et il vaut la peine que je m'y remette! il aide beaucoup...après je me procurerais "trop intelligent pour être heureux". En tout cas je conseille la lecture du 1er!

J'ai lu le premier est il est très chouette c'est vrai. Maintenant encore faut-il que je m'approprie tous les concepts qui y sont

le truc c'est qu'à chaque fois que tu lis un truc il faut que tu cherches directement un lien avec toi ou ton vécu, quelque chose d'évident ou pas...tu te poses la question: "est-ce que je rentre dans ce schémas ?"

A la place de JSF je te conseille le livre de Cécile Bost, plus réaliste ...

J'ai beaucoup lu C. André, mais je pense que l'hypersensibilité, à un niveau tel que le notre, ajoute une dimension supplémentaire.

ok, je me renseignerais alors...merci pour le conseil...bon, il va falloir que je décroche...
je vais aller chercher mes monstres et entamer un week-end bien long...
si je leur survie je reprendrai contact avec vous de temps en temps!

Ok Aurore

Bon weekend à toi

thanks! kiss à tous!

Bon WE

Bon et quoi, les pierres, faut te le jeter à travers les trous d'la page grise..? Pffff, j'ai rien compris à ce jeu mwaaaaa
Nan! j'te donne pas mes pierres, j'les collectionne na!
Tu peux bien pousser ta beuglante va, j'ai mis mes écouteurs, j'suis branchée sur ta soul
Quand tu t'sentiras mieux, viens m'faire un bisou ....

Qilin a écrit:Je ne sais pas renarde20. Je suis ce que je suis, en évolution, en recherche. J'essaye, non de trouver la perfection, mais plutôt de m'assumer complètement.

Il n'est pas facile, quand on a été seul pendant toute sa vie, rejeté par ses parents, pensionnaire à l'âge de 14 ans, puis à essayer de bâtir une vie isolé et en voyage permanent, de trouver des repères. Il faut se les construire.
Ainsi, j'ai pris le parti de me baser sur certaines valeurs qui me tiennent, y compris d'essayer de me regarder dans tous mes actes.
Ce pardon que j'aurais aimé recevoir étant gosse, ces excuses que j'aurais aussi appréciées, eh bien, je les donne quand j'ai merdé.

Ce n'est pas à mes parents que je les adresse. C'est aux êtres que j'ai pu blesser. Et je trouve cela honnête, simplement.

Coucou (je suis encore en vie!)!
Je voulais revenir sur ce passage de la discussion dans lequel je me retrouve, dans une certaine mesure...à savoir que j'ai été amenée à déménager pas mal tout au long de ma vie et que du coup je suis obligée de prendre sur moi pour rester quelque part et avoir un semblant de stabilité, qui, à la fois, me fait peur et parfois me fait mal...tu ressens ça aussi ou te poser t'apporte la paix ? Prendre racine me fait peur...

Je voulais ne citer qu'une partie de ton message mais je n'arrive pas malgré toutes mes tentatives...si quelqu'un a un truc à me filer...!lol

Prendre racine ne me fait pas peur. J'ai envie d'avoir un point de chute où j'ai construit un environnement qui me sied. Ceci étant, il pourrait se situer n'importe où dans le monde.
Par contre, j'ai une énorme envie de bouger et de découvrir. D'apprendre, de comprendre.

J'ai envie de partage aussi. Ceci étant, je sais que j'ai des pans de ma vie qui sont en friche, comme l'affect. Et cela me manque. Mais j'ai une "force" différente, celle qui m'a été insufflée par la nécessité de devoir me débrouiller seul. Je ne sais pas si elle ne m'a pas trop rigidifié ...

oui, je suis pareille!(sauf pour le fait de prendre racine, tant que je n'ai personne dans ma vie j'ai du mal à me satisfaire de cette forme de "prison étouffante" qui contraste avec ma soif de liberté et de découverte de l'ailleurs, ça me donne l'impression de vivre dans un monde monochrome et restreint! de passer à côté de quelque chose. Je pense que ma maison sera là où sera mon coeur...) ; du coup, comme je sais que c'est bien pour moi d'avoir ce pied-à-terre j'ai décidé que je transigerai avec les vacances, à savoir que chaque année, désormais, on ira dans un coin différent...
pareil donc pour l'envie de bouger et de découvrir mais moi c'est plus comme un instinct de survie qui me dirait dans ma monotonie du quotidien: "bats-toi, il y a des choses qui valent la peine dehors!"
Envie de partage, c'est très présent chez moi, je trouve que l'échange est une grande richesse, un don de soi...Mon affect, je ne vais pas dire que c'est la cata mais bon...on la frôle!
Je comprends la force dont tu parles et ce besoin de se suffire à soi-même dans la mesure où il est plus sain d'avoir envie de l'autre plus que besoin, et qu'on est souvent déçu quand on en attend quelque chose, c'est une façon de se préserver en prenant plus ce qu'il y a de bon sans avoir à souffrir de ce qu'il peut y avoir de négatif dans la déception potentielle de l'attente insatisfaite de l'autre...? c'est un peu ça non ?

Oui c'est ça "avoir plus envie de l'autre que besoin". C'est exactement ça ! Et c'est bien quand c'est compris des deux cotés, parce que cela donne, à mon avis, tout le sens au partage. Et une chose de plus ... pour moi est le respect de la promesse donnée : Pas de promesse, pas de problème. Une promesse non tenue ... trahison.

J'ai souvent et beaucoup bougé dans le passé.

Fuite en avant, insatisfaction, toujours plus vert un peu plus loin ...
Mais la seule "chose" que je fuyais vraiment c'était moi je crois.

Il en faut du courage et de la patience pour vivre avec soi, pour s'accepter, tenter de s'aimer, et ne plus faire peser cette responsabilité sur l'être aimé, dans les yeux duquel on cherche en vain un reflet rassurant et apaisant.

renarde20 a écrit:Il en faut du courage et de la patience pour vivre avec soi, pour s'accepter, tenter de s'aimer, et ne plus faire peser cette responsabilité sur l'être aimé, dans les yeux duquel on cherche en vain un reflet rassurant et apaisant.

D'où l'apprentissage nécessaire de l'autonomie avant d'entreprendre quelque chose. Et aussi la force de se séparer quand cela n'est pas équilibré.

oui, moi c'est ça que je fais en ce moment, j'apprends à vivre seule. ça fait du bien parce que comme ça, au lieu de m'effacer devant des gens qui finissent par m'exploiter, me bouffer et me faire disparaître, je me découvre et j'apprends à m'aimer...

Aurore3813 a écrit:oui, moi c'est ça que je fais en ce moment, j'apprends à vivre seule. ça fait du bien parce que comme ça, au lieu de m'effacer devant des gens qui finissent par m'exploiter, me bouffer et me faire disparaître, je me découvre et j'apprends à m'aimer...

Il y a un temps pour ça. Puis un temps pour revenir vers l'autre. Chaque cycle est un pas vers la connaissance de soi.