Nouveau défi : 6mots

Gimli a pourri ce post, oups

Le vilain copieur, solitaire et malheureux?

Malheureux ? Pour que faire ? Pas intéressant.
Le nain aime les cascades de mots,
Ca a l’air de surprendre,
Ce n’est qu’un jeu.
Regardez la télévision, est-ce mieux ?
Ca vide l’esprit, aussi, certes.

Et le malheur nécessite des sentiments,
est pas la spécialité du nain.

Je pense bien être d'accord
Je boude cette inutile, laide télévision
Et préfère jouer avec l'univers
Merveilleux de mes songes, bien réels...
Le malheur et le bonheur résident
Dans ce mur qu'on rencontre,
Bien souvent chez l'autre, certes
Mais aussi en moi-même, et
Il me stimule, me transporte ailleurs
Le solitaire ne l'est plus
S'il parvient à se parler
Seul à seul, mais les autres
Je ne les méprise pas, non
Ne pas me faire dire cela...
Je suis allé un peu loin
Suis content, mais m'en reviens...

Jeter des mots, comme un Mikado

Puis, regarder le tas et chercher
un assemblage, une liaison, une sonorité,
pour à nouveau les lancer haut.

Et chercher encore dans le tas,
le détail, l’idée, le fil,
pour construire une histoire, sans plus.

Et si le fil est vraiment bon,
suit le bonheur de l’écrire.

J’écris plus que je ne
partage, ni par crainte ou modestie,
j’y ai plus de plaisir
à écrire que d’être lu.

Jouer aux mots parmi d’autres
c’est profiter de leurs rebonds,
leur vue, leur création, leur complicité.

J’aime ça, tout aussi simplement.

Paroles sans queue ni tête aucune
Mon fil d'Ariane étant emmêlé,
La sortie s'éloignait de moi...

C'est pareil pour moi aussi
Jouer avec les mots, avec vous
Suivre le sens étonnant des mots
Direction parfois non directe, zigzaguant drôlement

Je n’ai pas de nombril.
Rien ne me rattache à rien.
J’ai déménagé comme un forain,
habité des champs, habité en ville,
ne possède rien qui ne tiendrait
dans un sac sur ma moto.
L’exilé est un homme heureux,
il peut avoir des regrets, lui ;
Je n’ai rien à regretter,
Ni famille, ni histoire, ni patrie.
Je ne peux hélas qu’imaginer
ce qui pourrait, devrait, me manquer.
Je n’ai pas d’envie.

Je ne suis pas malheureux, non,
Je ne suis pas heureux, non,
Je m’invente de fausses passions
Comme si j’avais envie, déceptions.

Contradiction ? Envie d’avoir envie ? Tiens,
Mais c’est déjà une envie,
Hélas c’est un but qu’on atteint
Que si on ne l’atteint pas.

Je suis un paradoxe, en nain.

Paradoxe, le géant nain en vie
Comment donner l'envie d'envie ?
Mort émotionnellement, c'est mortellement triste

Pourquoi triste ? Vide peut-être mais triste ?

Fin du monde : quand je mourrai
Parole de ma fille, quatre ans

Tristesse du vide de soi existe
Ne pas ressentir : mort à soi

Gimli, tu es fatigué ce soir ?

Non, pourquoi ? Je cherche le sens
de ta question, je trouve pas.

J'ai posé pleeeiiiin de questions.
Dis, laquelle te fait réfléchir autant ?

a laquelle veux-tu une réponse ?

Attention, aujourd'hui je ne ments pas

Trop facile...Technique éculée...pour acculer

Je le sais..d'où questions

tes question ont-elles un "?" ?

Réponds comme tu le sens, ok
C'est beaucoup plus intéressant ainsi

la mort émotionnelle est-elle mortellement triste ?
c'est une des question celle-là ?

Mais tu as répondu, je crois

Fatigué n'est pas bon mot
Je suis las, mais aussi affuté

Lassitude...je la connais bien aussi

Bien, je peux répondre : la vie.

Je n'ai jamais vécu, jamais,
parce que survivre empêche de vivre,
je l'ai déjà écrit ici,
j'ai toujours survécu, c'est ainsi.

La résilience n'est le processus
C'est l'étape d'après
Ce mot est un concept utile
Mais ne dit rien du tout

Ma vie je l'écris et
la vis ainsi par procuration, refuge ?
Peut être ou tentative de savoir.

Refuge pour maintenir les émotions vivantes

Pour tenter de les sentir, savoir
ce que c'est, les toucher

Tu les as vécu avant, sûr
Sinon, tu ne pourrais pas ressentir

Oui mais je n'ai souvenir
j'aimerais je te le jure

Quant à la résilience, c'est le nom qu'on donne à la pute qui nous fait croire que demain est possible

J'ai connu une telle mort
Infligée consciemment, consciencieusement par moi-même
Pas le moindre souvenir d'émotion ?
Pas la plus petite goutte, poussière ?
Le foetus ressent, le bébé aussi...
J'ai du mal à imaginer
Que tu puisses ressentir les poèmes
Tu les bloques à la conscience ?

Demain est possible, je l'affirme

Je crois, sans certitude, que j'en ai peur.
Je cherche le moment où j'accepterai de m'en souvenir mais je sais qu'alors, ou je crains qu'alors, ne vienne le moment de regretter celles que je n'ai pas eues. Ne plus les connaitre évite les regrets.

Mauvaise stratégie certainement mais c'est la mienne. Je crois.

Les vivre par procuration en les écrivant, c'est aussi les doser, et savoir qu'elles sont irréelles.

J'en oublie 6 mots, tiens.

Pas hier, que demain, jamais aujourd'hui

On ne peut regretter contre soi
Tu es comme cela pour survivre
Maintenant, il s'agit de vivre
Sortir de ce trou noir immense

Pour vivre dans un trou, chère,
rien ne vaut un nain, promis.

Je cherche mais ne trouve pas
Et j'en ai payé des bagnoles
à des psy de toute nature.

Le nain est un petit géant
Absolument trouver le moyen de grandir

si la recette existe, je cuisinerai

Je ne sais pas...Toi, toi
Aucune recette prête, valable pour tous

En attendant, ma belle, faire avec

Le temps file, la vie file.

Tu viens de m'offrir, grande blonde,
un horrible jeu de mot, évitons.

Ben je n'ai pas encore
trouver la solution. Donc, j'avance.

Mais je prends tout idée passante.

Trop fatiguée, je vais faire dodo
Je ne peux pas continuer ainsi
Sur ce forum...ma joie diminuerait
Je ne suis pas suicidaire, non.
Bonne nuit Gimli, très bonne nuit

Cette nuit t'appartient, profites-en.

Solitude d'une nuit, noirceur profonde
Je suis là comme inexistante, seule
Les ombres tournent autour de moi
Je ferme les yeux très fort
Je suis ailleurs, loin d'ici
Une plage sans un être, rien
Sable roulant sous mes pieds nus
Le soleil baigne dans son sang
Las, il se meurt chaque soir
Chaque soir, son agonie se rejoue
Les ténèbres l'envahissent, l'engloutissent
Le soleil me caresse des rayons
Il se meurt mais continue encore
De me tendre cette douceur légère
Je regarde cette agonie sans fin
Petite puce perdue, errant sans but
Le soleil se meurt....se meurt

Le nains a deux mains caresse
la joue de la grande endormie :
étonnant cette femme imberbe, et douce,
voilà qui nous change des naines
qui arborent des barbes en tresses.
N’en ont-elles jamais eues
ou se rasent-elle si près ?
Envie de poser un baiser, essayer.
Attendre le petit matin pour savoir.
Juste un petit baiser, en cachette ?
Elle dort, que saura-t-elle ?
Oui, mais si elle se réveille,
que va-t-elle en penser ?
Un très petit alors, juste déposé,
au carrefour des tempe et oreille.
Avoir combattu des dragons, des sorciers,
visité des contrées jusque là ignorées,
tué des orques, livré batailles et,
ne pas savoir affronter un baiser.
Maudites soient les femmes sans barbe.