Transmutation....

Quand je lis, j'arrive à activer (et pourtant je suis synesthète vue/ouïe) le processus d'inhibition de l'écoute, et cela au bout d'une vingtaime de minutes, quand mon cerveau a classé les sons comme normaux dans mon environnement actuel.
J'ai du " apprendre " cela au travers de mon métier (salles informatiques au dessus de 80 dB, nombreuses personnes à coté de moi, réunions, etc.).
Sans ça, je suis toujours submergé.
Le seul endroit où je n'arrive pas â " filtrer " ? Une IRL Z. Impossible de part les stimuli. Alors je dois m'écarter un instant ...

Moi non.... yarrive po... ça me parasite.... et m'énerve

En IRL par contre je m'éclate et ne veux rien râter.... même pas peur de rester éveillé jusqu'au petit matin...

J'aimerais bien aussi. Cependant, comme je te l'expliquais, je perçois plus que les paroles (même le changement du vibrato de la voix me renseigne) Je vois les pupilles des yeux qui varient de taille et le regard qui dévie (en fonction du sens, identique chez tous pour ce dernier, je peux déduire des choses), les gestes automatiques, le voile de sueur qui se forme lors d'une contre-vérité. Et puis je ressens aussi très fortement les tensions énergétiques qui circulent. Je concatène tout cela immédiatement (respire littéralement l'état de l'autre, sans me forcer). Tout ça est très fatiguant...

Je peux à présent dire avec 95% de réussite quand quelqu'un me ment ou me cache quelque chose (auparavant, avant de connaitre ma zébritude, je le disais à la personne, puis en apportais lax preuve. Maintenant, je me tais). Mais je n'en retiens pas moins et affine toujours plus mon analyse.

J'aurais tendance aussi à perçevoir les bonnes et les mauvaises énergies..... j'observe beaucoup.... mais arrive à réduire le volume, pour que mon plaisir prenne la place... sauf quand l'ambiance est vraiment pourave....

Moi je ne peux pas. On dirait que je suis aimanté. Cela vient de partout, même des gens qui sont loin de moi et auxquels qui je ne parle pas. Une fois, en IRL à Paris, j'ai senti une brûlure dans mon dos,7 fois. A la fin, j'ai dit à la personne dans l'axe qu'elle m'avait fixé ce nombre de fois. Rigoureusement exact.

Avant d'admettre que je suis différent, il a fallu que je l'assume. Je n'en aurai sinon jamais parlé.

Ouahhh.... ça je ne sais pas faire...

C'est à mon avis un plus... un don ! ... il ne faut pas en avoir honte ni peur... mais je sais que tu n'en as pas peur...

Ni honte

... je ne sais pas pourquoi mais j'étais sûre...

Je crois que c'est la honte qui tue les gens de l'intérieur, qui leur fait brider leurs potentialités. Maintenant, je suis ce que je suis. Je ne suis pas là pour plaire, mais pour être. Marre des carcans en fait, carcans posés par une énorme majorité qui ne peut, de toute façon, connaitre quoi que ce soit de ce que je ressens, n'étant pas équipée des capteurs adéquats.
Là dessus encore, je ne me prendrai plus pour fou, comme beaucoup ont tenté de me le faire croire (ils ont d'ailleurs bien failli y parvenir).

Tuer les gens de l'interieur peut être pas, mais les brider oui ! car on en revient toujours au même... on a honte du jugemment quelque part..

Tu n'es pas fou, juste trés plus plus... hypersensible...

Bonsoir Lemni

Bises et à bientôt

Trop sensible. c'est pour cela que je me referme comme une coquille. Et trop blessé par la vie aussi. je crois que personne ne peux sentir combien les chocs sont violents en moi. par contre, j'ai bien appris à les faire taire. A ne pas les montrer. A ne pas les retourner à d'autres. A m'éloigner. Personne ne compredra jamais la sensibilité de mes récepteurs. Il faudrait juste me croire. Mais je pense que cela aussi est impossible (qui peut croire sans voir ?).

Mjöllnir a écrit:Je peux à présent dire avec 95% de réussite quand quelqu'un me ment ou me cache quelque chose (auparavant, avant de connaitre ma zébritude, je le disais à la personne, puis en apportais la preuve. Maintenant, je me tais). Mais je n'en retiens pas moins et affine toujours plus mon analyse.

Parfois n'est ce pas à eux, et non à toi, qu'ils mentent ?

Peut-être renarde20. Peut-être.

Bonsoir à toi au passage

En tout état de cause, je deviens quelque part la cible du mensonge, car j'en ai été le révélateur. Et JE SAIS qu'ils mentent ou dissimulent. Puis ils finissent par comprendre que j'ai VU. Et là, cela vire à l'affrontement, parce que je ne sais pas me taire (enfin ,j'apprends maintenant).

Je ne sais pas si tu peut t'imaginer ce que cela génère en moi. C'est horrible d'être comme ça. C'est une énorme charge à porter.

Je me souviens avoir fait pleurer des gens que je connaissais peu en faisant un test (avec leur permission), et en leur disant que j'allais leur donner une vue de leur état intérieur. Je te jure que j'ai fait mouche 8 fois sur 10.

Ça, ça me rend dingue !!! Parce que je " vois ". Et je ne peux pas arrêter ça. Je sais, Je sens. Même à distance quand j'ai côtoyé les gens. Je comprends leur " jeu ", là où ils voudraient " mener " sans le dire. Je sais aussi qu'ils font ça parce qu'ils ne " sentent " pas comme je "sens "...

C'est trop. Et depuis que j'accepte ma zébritude pleinement, cela " empire ". Je n'en peux plus

Bienvenu au club ... Je sais moi aussi de quoi tu parles.

Mais j'ai compris que la violence en face était pire encore quand c'était à eux qu'ils mentaient, parce que cela est un rempart, une protection contre l'inacceptable. Jouer les miroirs révélateurs est destructeur !

Alors j'apprends à me taire, mais c'est difficilement supportable ...

C'est ça, renarde20, c'est ça. Ils ne peuvent pas accepter que l'on ai "prévu " le résultat. Et ne peuvent non plus admettre de présenter des excuses. de plus, notre sang froid lors de nos actes leur disant ce que l'on ressent les déstabilise complètement. Et, en douce, certains souhaitent notre retour par la suite. Et on le sent aussi, en plus de voir le décalage entre " non, fiches le camp " qu'ils prononcent et "oui, dis-moi de rester" qu'ils voudraient que nous disions.

Alors moi aussi je me tais. je joue l'andouille et je pars. Putain ce que c'est dur !!!

Ce n'est pas qu'ils ne peuvent pas accepter, ils n'en sont pas conscients !

J'ai du mal à mettre des mots sur ce qui reste pour moi de l'ordre du ressenti.
Compliqué de découvrir que tout le monde n'a pas cette perception des choses. Encore plus que si je me tais ils ne ressentent pas ce qui me fait mal à l'intérieur comme je le vois chez eux.

Un peu comme des lunettes qui déshabillent ... mais l'âme !
Et là se mêlent conscient et inconscient ... tout n'est donc pas perceptible par la personne elle même.

Ressentir est une chose, savoir ce que nous pouvons en dire, ou pas, en est une autre. Je crois ...

Je crois aussi. Il est vrai qu'il reste des parts d'ombres irrésolues chez moi. Elles sont peu nombreuses car je n'ai pas eu d'autre choix dans la vie que de les analyser pour survivre, donc de les mettre en lumière. C'est sans doute pour cela que je remarque tant celles des autres. Il faut que j'accepte que les autres ne le puisse pas.

Ne le puissent pas ... encore !!!

A chacun son rythme et ses expériences propres.
On ne peut pas faire partager son expérience la plupart du temps, il faut que l'autre fasse ses propres essais et erreurs pour accepter de changer de point de vu, comme nous avant lui ...

Bien sur renarde20 ! C'est ce que je dis souvent, et que je crois sincèrement.

Je l'exprime différemment, en disant que je peux donner des briques, mais que la truelle et le ciment sont à manier par le récepteur. Et il en est de même pour ce que je reçois. C'est à moi d'assembler et de construire.

L'envie et le rythme ne se dicte pas ;o)

Certes non ! C'est pour cela que je refuse catégoriquement qu'on me dicte les miens ! Par contre j'en parle clairement et cherche le compromis.

Accepter qu'il en soit de même en face, ce n'est pas facile, mais nécessaire.

Les différences nourrissent quand on les respecte de part et d'autre.
Le mot "compromis" me dérange ... je ne sais trop pourquoi ...

Je l'accepte

Ce que je n'acceptes pas par contre c'est qu'on essaye de me forcer la main, puis qu'on ne veuille pas s'écarter de mon chemin quand je refuse le principe.

Un compromis, pour moi, est une sortie gagnant/gagnant.

J'ai compris depuis peu qu'en évoluant, en changeant, nous modifions les règles du jeu préalablement établies, implicites.

Nous "forçons" en quelque sorte l'autre à "s'adapter" et à changer lui-même.

Nous ne pouvons pas ralentir notre évolution, mais pouvons nous pour autant "obliger" l'autre à nous suivre, à accepter de nouvelles règles du jeu ?

Nous ne sommes pas des êtres inertes, des contrats de location, nous sommes des humains pétris de sentiments et d'émotions, ça complique tout !!!

Oui c'est cela. Nous jouons, et en même temps changeons et les règles et le plateau de jeu ! j'en suis conscient depuis très longtemps.

J'ai même remarqué très souvent que je pouvais jouer le rôle de leader en ces cas. Et je m'y suis toujours refusé, parce que je considérais jusqu'il y a peu que tous devaient prendre leurs responsabilités à l'échelle de celles que je prenais. Faux et archi-faux !!!

Je me disais ainsi que je respectais l'autonomie et le libre arotre de chacun, ne comprenant (ou n'admettant pas ) que, justement, le libre arbitre pouvait être de me laisser faire ou de me demander de faire.

En fait, je crois que mon parcours si solitaire m'a grandement influencé, durci, blessé profondément aussi. Dure chose, d'autant plus que se " modifier en roulant " n'est point chose aisée.

Lâcher l'armure ... il est peut être temps

Sans doute ...

Lâcher l'armure oui.... mais ne pas oublier cependant de se proteger contre les mal veillances des autres

Garder un cote de maille

C'est en effet plus aisé pour se mouvoir surtout si l'on doit chevaucher au trop, galot sa monture

Et puis décider de sauter des obstacles

En serrant bien fort les rênes et se dire que même si on s'aplatit par terre il est necessaire de remonter sur son fidèle canasson pour retenter de franchir cet obstacle, avant d'attaquer les autres

Set program to Fly

Le vol au vent aussi

Parce que quand je pars à grogner : "j’dynamite, j’disperse, j’ventile"
Et c'est ce que j'ai tenté de contenir chez toi.
Le pire, c'est que je ne sais même pas pourquoi cela me prend.
C'est pour cela que je te devais des excuses !

voilà ce que j'ai envie de faire aujourd'hui... grrrrrrrrrrrrrrrrr

Ne t'inquiète pas Ours d'ailleurs..... on passe tous par ces moments là... et t'en veux aucunement !!!! on se refera d'autres rencontres où là on se fera des pots de rire....

Hahaha.... j'adore !!!!!

ça c'est du matelas... on doit bien dormir dessus...