Présentation : Seymour

Bonjour !

Tout a débuté il y a très longtemps, quand j'étais tout petit. Ma mère m'a raconté qu'en cette période, le pédiatre qui me suivait lui conseillait de me faire passer des tests car j'étais, selon lui, un enfant "surdoué".
Elle m'a expliqué qu'elle avait toujours refusé car elle souhaitait que j'aie une vie "normale", elle avait en fait une image biaisée du surdoué qu'elle voyait comme une sorte de rat de laboratoire sur lequel des chercheurs effectuaient toute une batterie de tests dans des centres spécialisés.

Dès mon plus jeune âge, cette hypothèse a donc trotté dans ma tête : "et si le pédiatre disait vrai ?".
Il m'était cependant impossible d'y croire vraiment. Il me semblait que si j'étais réellement surdoué, ça se verrait… j'aurais été un génie des mathématiques par exemple, alors que je n'ai jamais excellé dans ce domaine.

J'ai donc eu une vie "normale", selon le souhait de ma mère. Je n'ai jamais été en échec scolaire, j'ai toujours eu des amis et des petites amies, j'ai réussi tous mes concours du premier coup, j'ai fait quelques études, trouvé un emploi dans la foulée que je n'ai jamais quitté depuis. Il m'a fallu ranger certaines choses dans un placard pour y parvenir, en particulier ma sensibilité que j'entendais souvent être comparée à de la faiblesse.
Et voilà, à bientôt 32 ans j'ai toujours une vie "normale" : un emploi correctement rémunéré, une femme, un fils, un bien immobilier, un groupe d'amis fidèles…

Cependant, je n'ai jamais eu l'impression d'être vraiment à ma place dans ce monde. Je me suis adapté, camouflé tel un caméléon, débrouillé pour suivre le chemin "normale" préconisé par ma mère sans m'exposer au moindre risque. Tout s'est déroulé selon le plan… mais j'ai toujours eu l'impression d'être un imposteur, de réussir à faire illusion sans vraiment comprendre comment j'y parvenais.

Depuis que j'ai atteins l'âge adulte, tout s'est accentué : je suis de plus en plus introverti, complètement inhibé, complexé en décalage total avec les autres. Tout me paraît complètement dérisoire, futile, même insignifiant… au point d'en être anesthésié, apathique et "procrastinateur" (pas sûr que le terme existe). J'ai un sentiment paradoxal de supériorité et d'infériorité, j'admire les autres pour leur capacité à s'adapter à la société mais, en même temps, je les trouve tous simples d'esprit.
J'oscille donc entre "je suis trop con pour être heureux" et "je suis trop intelligent pour être heureux", avec une tendance à opter beaucoup plus souvent pour la première option.
Je rêve d'un destin extraordinaire, de révolutionner le monde, de faire avancer l'humanité, comme quand j'étais enfant et que je me laissais croire à l'hypothèse de mon pédiatre.

J'ai vu plusieurs psychologues (comportementalistes et analytiques) dont les méthodes ne me convenaient pas. Je ne voyais pas trop l'utilité des séances analytiques puisqu'elles ne m'apportaient aucune piste que je n'ai déjà explorée seul ; quant aux méthodes préconisées dans le cadre de l'approche comportementaliste, pour "mieux vivre avec les autres", j'étais incapable de les mettre en pratique car le rapport aux autres m'ennuie, leurs sujets de discussions ne m'intéressent pas, leurs comportements me fatiguent pas leur incohérence…

En parallèle, j'ai énormément échangé sur internet.
Dans le cadre d'une discussion sur un forum, une personne m'a conseillé de lire le livre "trop intelligent pour être heureux ?". Je suis allé acheter cet ouvrage et je me suis plongé dedans.
Je me suis retrouvé dans certains traits caractéristiques des personnalités surdouées, pas du tout dans d'autres, et au final, comme mon profil ne semblait pas correspondre à 100%, j'ai préféré refermer le livre et abandonner définitivement l'idée que je sois concerné (car tout ce qui n'atteint pas 100% vaut 0%...mon esprit fonctionne ainsi).

Suite à ça, lors d'une autre discussion sur internet, une personne (inscrite sur le forum zebra crossing) m'a une nouvelle fois parlé de "douance" en prétendant que je semblais avoir le profil. Je suis malgré tout resté très sceptique et fermé à cette idée que j'avais abandonnée. J'ai tout de même conservé le lien vers ce forum dans un coin, au cas où…

Puis, récemment, j'ai entamé un travail avec une nouvelle psychologue dont l'approche me parle beaucoup plus que celle des autres spécialistes que j'ai consulté. Au bout de quelques séances durant lesquels je lui ai exposé une synthèse de tous mes problèmes, elle a, elle aussi, évoqué le livre de Jeanne Siaud-Facchin. Je lui ai donc répondu que je l'avais déjà lu et que je ne devais pas être concerné puisque mon profil ne collait pas à 100%. Elle a rit, m'a dit que cette réponse était typique, et m'a conseillé de passer le test WAIS. Je lui ai alors dit que j'allais y réfléchir…

Depuis une semaine, je m'autorise à envisage la possibilité que… mais je suis terrifié par le résultat d'un éventuel test, puisque je me connais, un QI non exceptionnel aura, à mes yeux, une valeur nulle. Ce qui entérinerait l'hypothèse selon laquelle je serais simplement médiocre.

Aujourd'hui je franchis un pas de plus en osant montrer le bout de mon nez sur ce forum, en espérant lire des témoignages m'aidant à avancer.

C'est un peu comme si une bonne fée t'avait guidé jusqu'ici, dans les méandres d'internet et de tes hésitations

Je suis ravie d'être la première à te souhaiter la bienvenue ici!

Merci pour cette présentation sans concession et très touchante.

mais je suis terrifié par le résultat d'un éventuel test, puisque je me connais, un QI non exceptionnel aura, à mes yeux, une valeur nulle

Promène toi encore un peu ici avant de te lancer... se rendre compte qu'il y en a d'autres qui sont des paradoxes ambulants, qui voudrait tout et ne font rien... ça aide à trouver sa place.

trop contente que tu te sois inscrit!

Si JSF connaissait si bien ses petits Z elle les aurait appelés Caméléon pas zèbre...
C'est l'animal qui revient quand même le plus souvent dans les présentations d'adultes ici... M'enfin....

Bienvenu. Installe-toi confortablement. Et savoure. Si on était tous 100% on serait pas là à se demander ce que nous sommes.
Les profils sont multiples, tu t'en apercevras.

Parce que ça rassure ? De se dire "je suis médiocre, alors c'est normal"... J'ai une peur de ce type, moi. Mieux vaut ne rien faire que de risquer d'échouer, parce que l'échec déçoit et fait mal. Peu importe qu'on puisse même réussir, et mieux et plus rapidement que d'autres, 99% des cas. Le 1% restant sera la preuve irréfutable qu'on n'aurait pas dû se lancer... Oui, mais... Et si on n'avait un peu plus confiance en soi ? Qu'on se laisse croire que 99%, c'est déjà bien, que ça peut aider, que ça peut faire avancer ?...

Bienvenue ! :3

BIENVENUE , tu verras petit à petit ont s'y fait ..
C'est pas facile d'apprendre que l'on est différent, et qu' en plus dans cette différence y'a encore des "sous groupes" pendant longtemps j'ai pensais que surdouée = tête d'ampoule et vlà que j'en fais partis :/ et suis à mille lieux d’être intelligente je réagit juste différemment à des situations .
Alors prend ton temps et fait toi ton petit nid par ici .

Seymour a écrit:J'ai un sentiment paradoxal de supériorité et d'infériorité, j'admire les autres pour leur capacité à s'adapter à la société mais, en même temps, je les trouve tous simples d'esprit.
J'oscille donc entre "je suis trop con pour être heureux" et "je suis trop intelligent pour être heureux", avec une tendance à opter beaucoup plus souvent pour la première option....

Depuis une semaine, je m'autorise à envisage la possibilité que… mais je suis terrifié par le résultat d'un éventuel test, puisque je me connais, un QI non exceptionnel aura, à mes yeux, une valeur nulle. Ce qui entérinerait l'hypothèse selon laquelle je serais simplement médiocre....

Merci pour cette excellente évocation des hésitations qui me frappent également. Un coup dans le Zig, un coup dans le Zag.

Le shung a écrit:
Si on était tous 100% on serait pas là à se demander ce que nous sommes.

C'est pas faux.

Donc puisque toi aussi tu zigzague comme une homme ivre, bienvenue chez toi !

Comme je disais à Démocrite:

RoM_IsH a écrit:Ne te mets pas dans une petite case et laisse faire ton instinct. L'important c'est pas d'être brillant, (ni réflechissant), mais de se comprendre pour pouvoir jouir de soi et du monde.

Qu'est-ce qu'on en a secoué des tests, des hierarchies, des échelles de valeur ? Pioches ce qu'il te faut, grossit la sphères de tes idées, fais les germer, pousser ... imgination en pôle position

(Je m'auto-cite ... c'est un comble (et pas de maison)) :p

Le test .. c'est une question d'histoire avec toi même ... mais quand le faisceau de preuves converge ...

Peu importe que tu ne colles pas à 100%, on ne vit pas dans un monde manichéen. Si tu arrives à te trouver des explications qui te permettent de mieux te comprendre, c'est déjà plus qu'à moitié gagné

Bouène-venito

bienvenue!!!

Merci pour votre accueil.

Pour l'instant je suis tout et rien à la fois... enfin surtout rien. J'ai l'impression d'être désincarné et de faire partie d'un tout tellement vaste que, dans ce référentiel, je ne suis rien.

J'espère qu'un test pourrait provoquer l'effondrement de la fonction d'onde et permettre une mesure figeant une réalité.

Lol, Bienvenu Schrödinger cat !

Merci d'avoir relevé l'allusion à la physique quantique Waka, ça me fait du bien. ^^

Ouch !!!!!!!!!!!
Ce n'est pas la première fois qu'une présentation sur ce forum me "frappe" par les similitudes avec mon parcours, ou avec mes ressentis... mais là, c'est surprenant. Il y a dans ton texte au moins la moitié des phrases que j'aurais pu écrire en parlant de moi.

si j'étais réellement surdoué, ça se verrait… j'aurais été un génie des mathématiques par exemple, alors que je n'ai jamais excellé dans ce domaine.

PAREIL

J'ai un sentiment paradoxal de supériorité et d'infériorité, j'admire les autres pour leur capacité à s'adapter à la société mais, en même temps, je les trouve tous simples d'esprit.

PAREIL

J'ai vu plusieurs psychologues (comportementalistes et analytiques) dont les méthodes ne me convenaient pas. Je ne voyais pas trop l'utilité des séances analytiques puisqu'elles ne m'apportaient aucune piste que je n'ai déjà explorée seul

PAREIL

au final, comme mon profil ne semblait pas correspondre à 100%, j'ai préféré refermer le livre et abandonner définitivement l'idée que je sois concerné (car tout ce qui n'atteint pas 100% vaut 0%...mon esprit fonctionne ainsi).

PAREIL
Etc.

Les tests, c'est terrifiant. Mais si tu ne le fais pas, tu continueras indéfiniment à te demander "si"...
Bon courage pour ton chemin et bienvenue parmi nous

.

(et de toute façon, les potes à Lafée c'est mes potes, na !)

toi

à toi aussi Seymour!

@camomille3 : merci pour ton message, ça me fait du bien de me rendre compte qu'il existe des gens "comme moi". Je vois pas psy demain et je lui dirai que je suis d'accord pour passer le test...

@Loic : heureux d'apprendre que j'ai déjà un pote ici. Je ne sais pas comment je réagirai devant le résultat du test... mais j'imagine qu'un chiffre faible exclurait l'hypothèse d'être zébré et me renverrait vers des constats plus tristes comme : "bon bah je suis juste fou en fait...".

@lafeelicite :

Bienvenue,
Le test t'aideras a mieux te comprendre rajoute des rencontres entre Z et tu te sentiras moins fou.

Quoi que A lyon les z sont quand même spèce...

Bienvenue sur ce forum Seymour.
Je suis inscrit depuis un mois et c'est vraiment positif pour moi. Je ne doute pas que toi aussi tu y trouveras des réponses aux questions que tu te poses. On a tous plus ou moins l'impression d'être des imposteurs. Personnellement
je doute de moins en moins et cela fait du bien. Ta présentation m'incite à penser que tu es bien un zèbre testé ou pas, d'ailleurs est-ce vraiment nécessaire ?

Seymour...SKINNER ?

Un petit passage ici pour te dire que je pense à toi!

Bonjour,

Plus d'un an après avoir posté ma présentation dans ce forum (que j'ai déserté dans la foulée), j'ai décidé de la compléter aujourd'hui car je me suis enfin décidé à passer le test WAIS.

Donc, il s'est passé précisément ce que je craignais : mon QI global est incalculable mais le diagnostique de précocité a été posé.

Mes résultats me laissent totalement perplexes :

Indice de compréhension verbale : 143
Indice de raisonnement perceptif : 106
Indice de vitesse de traitement : 114
Indice de mémoire de travail : incalculable.

Pourquoi le dernier indice est-il incalculable ?
Parce que, dans le détail, j'obtiens plus de 130 dans certains exercices et jusqu'à moins de 100 (?!) dans d'autres…

Mon profil intellectuel est donc très hétérogène… Pourtant, la neuropsychologue conclu :

"Ces résultats, ajoutés aux éléments rapportés dans l’inventaire d’identification de l’enfant précoce de Terrassier, les observations faites lors du bilan et le fonctionnement psychoaffectif mis en lumière chez M. X permettent de conclure que M. X est précoce."

Bien, donc on ne peut rien conclure des résultats mais elle conclut quand même ?!
Ca ne reste donc que son interprétation, subjective, mais elle ne se base pas sur un résultat concret, objectif, de plus de 130 de QI global.

Comment puis-je, par conséquent, apporter le moindre crédit à sa conclusion ?
Je n'y parviens pas… je doute de ses compétences, de la pertinence du test, je trouve mes résultats mauvais, j'ai honte d'avoir foiré certains exercices… c'est difficile.

J'ai obtenu mes résultats il y a 4 jours, depuis je suis totalement perdu… je n'ai pas encore revu la neuropsychologue, je ne sais pas quoi penser de ces résultats, je ne sais plus quoi penser de moi-même…

Bonjour Seymour,
J'ai lu ta présentation que tu as fait remonter des fin fonds du forum. Je l'ai trouvé bien écrite et intéressante. J'ai moi aussi été "pointée du doigt" quand j'étais petite, et ma mère a eu la même réaction que la tienne. Il faudrait que je lui en reparle d'ailleurs, je crois que la crainte était plutôt du côté d'un diagnostique autistique. Elle m'a vraiment "poussée" scolairement, a eu la crainte que je n'ai pas une vie "normale". J'ai eu une scolarité normale, donc, et un cursus universitaire tout à fait respectable.

Je n'ai pas passé le test encore, je suis sur le forum depuis le début de l'année. Une amie m'a dit en effet que les résultats pouvaient être très nébuleux. J'avoue que je ne sais pas trop quoi penser de moi-même souvent, du coup je tombes dans le piège de demander aux autres ce qu'ils pensent de moi, et leur "évaluation" m'effraie  

J'espère que tu arriveras à mieux connaître et apprivoiser la personne que tu es... Bonne journée!

Bienvenue  

Je suis aussi tout neuf ( la présentation suivra)

J'avais jamais pensé à la mécanique quantique mais c'est d'une précision nanométrique  

Être on ne pas être ça ne m'a jamais vraiment parlé, par contre être et ne pas être simultanément : c'est tout moi...

Je viens de me souvenir que j'avais abordé le sujet en comparant les formules de Sartre "l'homme est condamné à être libre" et "l'homme est la somme de ses actes" au fait qu'il est possible de connaître la trajectoire d'un électron ou sa position mais pas les deux. Il faudrait que je retrouve dans mon bazar...

Hum, pourquoi remettre en doute son diagnostic ? Tu dis qu'il n'est basé sur rien de concret, mais ce faisant, tu nies l'expérience de ta vie, mise en parallèle avec une liste d'éléments retrouvés chez la plupart des hyperphrènes. C'est peut-être trop empirique, et les chiffres t'aideraient peut-être à te sentir plus fermement étiqueté, mais je doute que ça soit nécessaire.

Laisse-toi le temps d'accepter, d'une part, que tu aies pu non pas "foirer" les réponses, mais avoir des "scores" moins impressionnants dans certains items que dans d'autres. Si tu parles d'échec au test, ça revient à dire que tous les gens qui sont "normaux" (dans la norme, à 100 plus ou moins 20 sur la courbe de Gauss de la mesure de l'intelligence) ont échoué... C'est un peu, hum, fort, non ?...

Tu as un fonctionnement particulier, et apparemment un gros manque de confiance qui parasite grandement les résultats chez bon nombre d'entre nous, alors laisse couler, viens participer sur les sujets qui t'intéressent, et attends de voir si tu réussis à acquérir un peu plus de confiance en toi.

Quand je dis que j'ai "foiré", je me suis effectivement rendu compte après avoir terminé le test, une fois rentré chez moi, que j'avais donné de mauvaises réponses dans certains items... les bonnes réponses me sont venues en tête à ce moment là. Donc, j'ai "foiré" dans le sens "je me suis trompé".

En décortiquant mes résultats (oui parce que j'ai retourné ça dans tous les sens), il y a énormément d'items où j'ai donné les réponse "hors temps"... mais je ne savais pas que ces items étaient chronométrés, donc ça m'énerve... si j'avais su j'aurais moins hésité avant de répondre, j'aurais moins pris le temps de réfléchir à voix haute...

Et puis elle a noté "effet Everest" dans chaque item, donc apparemment plus c'était compliqué et mieux je répondais (et plus vite)... et ça je ne le comprends pas non plus.

Et puis oui j'avais besoin d'un score global écrit noir sur blanc.

Et puis oui je bouillonne depuis que j'ai obtenu mes résultats, c'est assez dur à encaisser pour moi. :/

Relaaaaaaaaaaaaax !!! J'ai un score hétérogène aussi, même si de mon côté, mon psy était tellement rassurant et a tellement bien présenté le bouzin que j'ai pas trop paniqué et j'ai pas tellement fait d'angoisse de performance (pas TROP quoi), donc j'ai quand même un "score" écrit noir sur blanc, à la limite supérieure. Mais vraiment limite quoi. Genre juste ce qu'il faut "pour en être".

Du coup j'ai remis en cause aussi, et le test, et ma "performance", et aussi un peu le psy ("mais, vous m'avez aidée, là, non ?"). Et puis au final, je m'en fous un peu, du chiffre, maintenant. Ça va faire deux ans que je l'ai passé, ce test, et je me suis rendu compte qu'en fait, ces dernières années, avant même de me poser la question, j'avais réussi à trouver des personnes "qui me ressemblent" et avec lesquelles je me sentais libre d'être moi-même, et il s'avère que dans ces personnes, au moins 3 sont hyperphrènes aussi. Quelque part, ça me rassure un peu de me dire que j'ai trouvé toute seule comment me sentir mieux, bien avant d'avoir l'étiquette collée dans mon pédigrée.

Donc, même si t'en es pas encore là, bah, bouillonne, bouillonne, et après, pose-toi 5 minutes et prends le temps de regarder un peu autour, et ensuite, tu verras bien ! Le bouillonnement, j'vais dire, on est beaucoup à être passé par là, à en croire les fils de prez des gens ici. Donc, j'aurais tendance à dire "c'est noooormaaaaaal"...

Tu as quand même ton score écrit noir sur blanc, même si c'est 131, c'est quand même écrit, c'est indiscutable, c'est du concret...

Bon, je suis chiant je sais, j'ai le cerveau qui fume... mais je comprends ce que tu m'écris quand même.  

Mouahahahahahahaha ! Courage, allez !

@Saphodane

J'adore ton avatar  
Je dirais même plus : penser.. c'est addictif.

Il pourrait le préciser sur l'étiquette  J'l'aurais pas prise moi