Nos poèmes

ProfDeMaths sur un arbre perché
Ne tenait rien en son bec, car il n'en avait pas,
Mais par contre était bien perché,
En fait d'arbre était assis à son bureau de CE1

Il portait une blouse grise,
Même s'il est assez vieux pour son âge,
C'était déjà très désuet
Et, en plus de ses lunettes, n'avait pas vraiment voire, vraiment pas, besoin de ça, mis à part qu'un jour cela masqua une chemise assez laide qu'il portait et cela le consola (mais pas assez pour éviter les troubles psychiatriques ultérieurs)

Madame la professeure qu'on appelait alors "la maîtresse"
Etait une femme assez gaillarde et joviale,
Avait un visage plutôt carré, muni de lunettes
Et sûrement des habits

Voilà, c'était juste pour dire,
Comme j'ai la phobie du 666,
Entre autres phobies que je vous invite à découvrir sur ma page facebook totalement vide, ou mon site, ProfDeMaths.com, qui recense une liste de psychiatres, j'y promulgue divers conseils sur chacun (j'en ai essayé beaucoup) et quelques de leurs faiblesses par ci par là qui permettent de les entourlouper, ça peut toujours servir,
Je voulais écrire un 667e message

Nom de dieu de putain de bordel de bite
Putain de putain de bite de shit de couille de taureau
Couille sexe cul bite merde couille couillue et couillante
Sexe de putain de shit de couille de bordel de merde

Rotrocu de ta mère conne la pute bandante
Saloperie de putain de bite shit cul
Nom de ton zgueg de merde puant le cul
Putain, fuck, shit, pute

Espèce d'enculé de ta mère salope
Couille de vache sexe bite merde
Fuck ta race de cheval en rut

Putain putain putain
Shit putain pue
Putain de shit qui pue.

Non je ne suis pas fâché
La colère m'est étrangère
Non je ne veux oublier
Toutes tes colères, ma mère

Tu sais j'ai toujours su
Que je n'étais pas vraiment le fils voulu
Un peu trop à gauche, un peu trop à droite
Je ne t'en veux pas de tes coups de lattes

J'ai toujours su que je puais du cul
Tu avais honte de moi, ma mère, qu'y pouvais-tu ?
Je trouvais que tu avais raison, d'ailleurs
Ne suis-je pas quand même ton fils

Non la colère m'est étrangère
D'ailleurs regarde il fait beau dehors
Viens, on va faire un tour, ma mère
Ne gâchons plus cet or.

Les gens n'aiment pas trop les gagnants
Car ils ne peuvent s'identifier à eux
Bande de losers !
Ah ! Ce qu'on aime la misère en musique

Aussi me suis-je mis à me faire discret
Enfant je baissais mes notes quand on me les demandait
Plus tard je cachai mes conquêtes
Ne pas se vanter de sa quéquette !

Si vous êtes jeune brillant gentil charismatique et beau
Autant tout de suite creuser votre tombeau
Ne cédez à la tentation de la frime !
Ou vous serez une belle victime

Ah, vous savez quoi, chers zèbres, zèbrettes et sympathisants
D'ailleurs on dirait qu'il y a surtout des sympathisants
En fait non, j'ai jamais rien su cacher
Et bien je vous le dis, j'en ai fait les frais.

1 et 1 2
2 et 2 4
L'oiseau lyre faisait du bruit à la fenêtre
Non je m'en fiche moi de l'oiseau ce qui m'intéresse c'est les maths

Oui oui il est beau le zozio
Oui allez je cours six tours de cours
Putain je sue comme un âne
Où donc sont mes équations

1 et 1 2
2 et 2 4
Les maths c'est l'intelligence du silence
Le français c'est un vaste bla bla

Merde j'ai eu 3 en rédaction
Eh c'est toujours mieux que la dernière fois
Les gens n'aiment pas les maths
C'est peut-être pour ça que je n'aime pas les gens

Les nombres ont de la peine
À présenter multisens
Sur lesquelles percher
De la poésie l'essence

Mais si tu tente sans gène
L'équation poétique
Le poème problème
Le nombre esthétique

Je tirerai mon chapeau
Pour ce bon numéro

Mon insulte favorite c'est connard.sse
Il est possible, je dis pas, que j'utilise plus une des deux formes
Bah on choisit pas qui nous blesse (au début)
Quoi qu'il en soit, au masculin ou au féminin, je trouve que ça décrit bien notre époque

Car sinon il y a con.ne, mais ça veut juste dire bête
Et l'on sait, n'est-ce pas ? que l'on aime faire du mal
Faire du mal nous fait du bien
Remarquez que comme cela on n'est pas sorti de l'auberge

Oui oui si quelqu'un sait à un moment se sentir mieux
Se sentir moins jaloux d'une plus belle bagnole
Moins jalouse d'un fessier plus rebondit
Sans assassiner son.a voisin.e, par le geste, le verbe ou les zestes (zieux + rime avec geste, licence poétique)

Si quelqu'un a la solution à ce problème sphérique
Et bien qu'il.elle se dénonce !
On ne tolère pas les pacifistes ici
Qu'on le.a pende dans l'instant.

Si tu ne vois pas le sens des nombres
C'est que tu n'as pas bien regardé
Mais l'école ne t'aura pas aidé

Les maths non c'est la cessation du bruit
Ne pas savoir, ne pas comprendre
Sont souvent fuis

L'essence des maths ce n'est pas les maths elles-mêmes
C'est l'humilité nécessaire à leur approche
Qu'on soit matheux ou amateur

Océan pacifique en approche,
Pour me pendre il faudra m'attraper

Tu cours vite ?

Mathématicien,
Tu en as beaucoup de l'humilité ?
Un moins un rien
Un plus l'infini, une infinité

D'autres l'ont fait /le feront
Être pacifiste est un art de la guerre
Ne t'en vante pas trop
Sans présenter de résultats

Oui j'en ai — dans certains domaines

En tout état de cause
Pour comprendre les maths
Il faut commencer par le 1
Et que je sache
Une vie ne suffit pas...

Le résultat pour le pacifique
C'est la vie
Je suis vivant, c'est pratique
Ma preuve c'est que j'écris

Mais vanter n'est pas dans mon vocabulaire
Comme comparer
Contempler, je préfère
En toute simplicité

Pfff...
Ce qui était bien jusqu'à présent
C'est que personne venait chercher piquedouille et débattre pour la nuance de bleu d'un atome
Bah, c'est qu'il est temps pour moi d'y aller.
Certaines gens semblent s'accrocher à moi
Comme de vilains coquillages sur la coque d'un bateau
Fatigué. Alors... Bye.

Le lièvre saute la capuche
Qui pousse un cri d'autruche
Il bande et ziguezague
Sa queue qui se balade

La femelle du lièvre
Pourrait être la levrette
Mais cette dernière est déjà prise
Par le lévrier

Que reste-t-il au lièvre
Se faire la tortue ?
Après tout c'est bien elle
Qui lui a mis dans le cul.

Sur les verts sillages de cette mer grillage
La liberté semble absolue dans toutes les directions
De droite comme de gauche, de nord comme d'est
Le napalm de l'onde devient une toile cirée

Soudain naquit une onde à la cime de ces flots
Une onde, c'est jamais que des petites bosses
D'où vient cette onde, que veut-elle ?
D'où vient cet artefact, ce petit bigue bangue

Cette onde cacodilate ondule comme une onde — c'en est une c'est sûr
Elle ondule après tout c'est une onde
Sur cette forêt plate elle bossèle la eau
La eau est comme un aquarium.

Sur mon vélo d'appartement je pédale tel un âne
Suant toute une mer de sécrétions collantes
J'inspire ce putain d'air celui qu'ils nous le volent
Et qu'on en aura bientôt plus

Avant qu'il y en ait plus je l'aspire à grandes goulées
J'avale des litres et des litres d'air avant que y'en a pus
Je gonfle comme une outre — il me vient un bon mot
Il vaut parfois mieux être outré que foutré.

Ainsi content de moi je redresse le buste et ralentit mes cuisses chaudes
Le sourire me vient aux lèvres et ma bite est joyeuse
J'oublie de respirer cet air en sursis
Après tout on s'en fout, ce climat, il va bien falloir y passer, alors...

Ahah si qqun te coupe c'est plus un monologue, tu es bien pris

Sur ma vieille imprimante je chantais parfois
De vieilles mélodies de mon lointain pays
Mon pays d'autrefois, celui qui m'a vu naître
Celui où tout bébé je savais me repaître

Une belle imprimante faite de plastique
Un plastique noir et gris, et bronze aussi parfois
Me faisait entrevoir tous les pas de fourmi
Qu'un lointain tiroir un jour m'avait fourni

Soulevant le capot pour voir si tout va bien
Soulevant le capot — de ce geste indécent
Naquit dans l'entrejambe une drôle de chaleur
Cette belle imprimante ferait battre mon cœur ?

Quel sexe nous titille de cette électro-nique
Ce home cinéma, ce géant écran plat
Ce truffage de cerbères, cette machine à laver
Laver notre cerveau — si tu veux mon avis.

Sur le lampadaire blair de Saturne un jour
Sautait une grenouille accouplée à un hêtre
Les cuisses fermes et longues enlaçant l'arbre étreint
D'une étreinte ma foi, désagréable.

Le hêtre réfléchissant tout haut — c'est-à-dire en silence
À la meilleure façon d'éloigner cette nymphette — verte — qui lui faisait la fête
D'ôter cette gluance, ce parasite visqueux
Opta pour le temps, sachant que les jours de la grenouille était comptés, bien plus que les siens.

Ainsi content de cette solution pacifique
Il repris le fil riche et tranquille de sa verticale existence
Laissant les amicales années le défaire de cette chose
Qui rapidement sécha, se décolla, et tomba.

Nous habitons une maison
Qui s'appelle l'univers
Qui a bien quatre saisons
Qui s'egrenent, de l'hiver à l'hiver.

Ainsi l'année commence par un froid de canard
Est-ce une bonne façon de commencer ?
Les regards sont hagards, les ventres repus
Comme les vagins, les rectums (recta ?) et les bouches
Les couilles et les prostates fatiguées et vidées.

Est-ce donc une bonne façon de commencer l'année tout cela ?
Car on n'a pas fini de digérer
Qu'il faut avaler une autre année — ânée ?

Ce serait moi on commencerait l'année en juin
Par une torpeur assomante
Là on se repose vraiment
La Saint Rocky et Rambo serait alors juste du fun.

(putain de shit j'ai jamais autant édité)

Putain j'en écrit des conneries
Au milieu j'y glisse quelques... Euh... Des trucs quoi...
Bien malin qui saura les trouver
D'ailleurs personne en général, je me retrouve isolé

Non en réalité j'assume en général tout ce que je dis
Même si le ressentiment des gens me fait parfois mal à la tête
Mais il faut bien avoir mal quelque part
Et l'on ne peut tous, en même temps, avoir mal à l'ego

Merde je sais plus ce que je voulais dire
Si si c'était super important
En général j'en fâche toujours un grand nombre
Et les quelques autres n'osent pas lever la voix

Ils n'ont pas tort du reste
Dans une société où
Même à la Saint Sylvestre
Être hypocrite devient de la légitime défense.

Attaché à une chaise je courbe le mon dos
Des filets de baves sanguinolentes coulent de la ma bouche
Est-ce d'ailleurs encore une bouche ?
Elle n'en a plus trop la forme

Dans cette pièce humide noire grise rugueuse impassible et triste
Sans lumière
Mon frère passe un instant la tête à l'embrasure de la porte
Pour voir mon état, et ma foi ça va
Même si je ne suis pas sûr de remanger un jour solide

J'entends les cris à côté
De ma femme qui se fait violer
Tout à coup elle semble me détester
Ils savent bien faire ça, ces gens

C'est pas tant qu'ils nous font souffrir
Ou nous privent de notre liberté
Non, ce qu'ils nous font est bien pire
Ils nous privent de notre faculté d'aimer.

Mon enfant mon frère — tient puisqu'on parle de toi
Speaking of the devil, comme on entend dans Netflix
Mais tu n'es pas le diable — le diable n'est pas un traître
C'est méchant ce que je dis, à quelqu'un de pourtant très poli, comme toi

Ta femme est bien belle mon frère
— Note que ce n'est pas tout à fait mon genre — j'entends par là, mon type — bref je l'aurais pas choisie
Note que cela me rassure, j'ai trop vécu de rivalités amoureuses
Quelle déchéance humaine la compétition dans l'amour

Quelle humanité misérable de vouloir la femme / le mari de l'autre
Et d'être tellement fier.e de l'avoir conquis.e
En même temps cela explique bien des choses — à qui veut comprendre
Enfin toi au moins tu n'es pas dans ce cas, tu n'es pas adultère

Non, mais tu es méprisant
Sauf envers les codes sociaux, que tu vénères
Encore plus que ta femme — c'est dire
Remarque moi aussi j'ai fini par préférer aux femmes quelque chose : la paix.

Un jour que j'étais sur le trône
— le seul qu'on me laissât jamais
Je m'apprêtai à délivrer
Quand tout ne se passa comme prévu

Déjà tel un présage funeste
La lunette était tombée violemment
Dans un fracas désagréable
Propre à réveiller les voisins — pourtant morts depuis longtemps

Ainsi sur ce troué trône
Je trônais comme une reine
Et j'avais beau forcer comme un perdu
Mes poussées semblaient bien vaines.

J'essayai de me remémorer
Quoi dans les dix derniers jours — depuis que je n'étais allé
Pouvaient ainsi me constiper
La connerie de mes collègues, peut-être.

Cette pensée comme par magie
Déclencha la délivrance.
La connerie mesdames messieurs, constipe
C'est là son moindre principe.

Un jour que j'étais,
Dans un coin de la récré
À calculer 2 plus 2
Ou peut-être 2 plus 3
Vint une bande de jeunes
Ils étaient au moins deux — en me comptant

Ainsi s'adressa à moi telle une tartuffade
"Eh l'intello le binoclio de mes deux de ta mère à poil et en short"
Cette contradiction, être à la fois nue et en short, concernant ma génitrice, commençait à me faire disserter en moi-même sur l'utilité des contradictions, paradoxes, antithèses, antiphrases de la littérature française érotique du XIXe siècle
Quand tout à coup mon cahier de vacances, que je n'avais pas terminé et que j'essayais de terminer dans mon temps libre scolaire, vola brusquement à quelques mètres de là
Alors en 5e, je n'avais pas encore étudié la balistique des cahiers de vacances, mon esprit ne fut donc point happé par une digression inutile, et je pus répliquer :
"Hey you son of a bitch mother fucker piece of shit go fuck yourself ass hole jackass you bastard"

"Tu te fous de ma gueule ??" rétorquèrent mes nombreux agresseurs "tu ne sais pas parler anglais, tu as pris allemand"
Ah oui merde
"Du bist eine grosse Scheise, du bist doof, du bist schmutzig, du bist eitel, du bist dumm..."
"OK ça va j'ai compris le concept", me dit-il, interrompant tous ces beaux qualificatifs appris dès ma première leçon et qui me revenait bien plus efficacement que dans la première interro, "à plus"
"à plus"

Je l'aimais bien. Il s'appelait Cédric
(je préfère être gentil
On sait jamais
Il me surveille peut-être encore).

Quand j'entrai en 6e à l'âge légal
Quelque chose me frappa
Hormis le fait que j'étais un peu perdu de n'avoir plus autant d'indications pour savoir s'il fallait que j'écrive mon nom en haut à gauche ou en haut à droite de mes cahiers ou classeurs, et que je découvrais les copies doubles perforées avec un certain étonnement mêlé d'inquiétude,
C'est que les profs me faisaient pitié.

Non que j'en conçu un quelconque mépris
Mais je ne sais pas, une sorte de compassion, d'empathie, je trouvais leurs vies sordides, désespérantes
Avoir besoin de se sentir utiles à expliquer des choses à des élèves relativement inintéressés
À être maltraités par devant et surtout par derrière
Pour gagner... Un salaire de prof

Ainsi je scrutais leurs annulaires pour savoir s'ils étaient mariés ou pas
Et quand le signifiant anneau était présent, je me disais "ouf, la vie de ces baby sitters 2.0 n'est pas si triste" (le concept du 2.0 n'était pas répandu à l'époque, mais vous voyez ce que je veux dire)
Cela me soulageait de savoir qu'il y avait un peu de bonheur dans leurs vies, et dans le cas contraire, m'angoissait

C'est sans doute pour cela que j'ai choisi ce pseudo, pour me rappeler de surtout ne jamais tomber dans cette facilité
Je préfère de loin être célibataire à l'idée d'être prof
Les gamins sont sans pitié
Surtout ceux
Entre 0 et 120 ans.

When the sthru belonged the weist
In the past of the few years brunging my meart
I forgot to strew the beatch
And I flew to the stornway

When the comic trip begun to start
I was so, in a middle
The doefields viee grewdies bunks
And the strewf begun to drew

After midnight of the moon
I read a book, with a spoon
But the violews turned before
I was, I am, I will be, forthweaking

That's why of the days of past
That was the least of the last
I Broadway to the middle
The turn light of the wrickle.

Edit. Pardon, la traduction française
Quand le truc appartenait au bin's
Dans le passé des quelques années qui m'ont apporté mon mœur
J'ai oublié de répandre le slute
Et j'ai volé vers le sentier

Quand le voyage comique a commencé
J'étais tellement, au milieu
L'inconnu visualisant couchettes
Et le gnouf a commencé à dessiner

Après minuit de la lune
J'ai lu un livre, avec une cuillère
Mais les violettes ont tourné avant
J'étais, je suis, je serai

C'est pourquoi des jours du passé
C'était le moindre des derniers
Je Broadway au milieu
Le tour de lumière de la lutte.

traduction en coréen par Google
가 에 속했을 때
지난 몇 년 동안 내 마음을 흔들어
나는 를 뿌리는 것을 잊었다
그리고 나는 로 날아갔습니다.

만화 여행이 시작되었을 때
나는 침대
그리고 가 그리기 시작했습니다

달의 자정 이후
나는 숟가락으로 책을 읽었다
하지만 는 전에
나는, 나는, 나는, 앞으로 약해질 것이다.

그래서 과거의 날
그것은 마지막 중 가장 적었습니다
나는 중간에 브로드 웨이
주름의 회전 등.

Quand je mets les mains sur le clavier
De mon piano droit blanc laqué
J'ai peur que les touches, ces dents blanches et noires
Ne dévorent mes jolis doigts (de fée).

C'est pourquoi je le fais rarement
Dans la transe de mes gammes muettes
Je ne sais plus si je suis sur une sonate
Ou sur un échiquier, qui me fait mat
Alors j'arrête.

Olala sur Netflix
J'ai vu une série que j'ai adorée
"Mon amour venu des étoiles"
Oui je sais, ce titre ferait sourire les intellos impitoyables

Ceci étant j'ai trouvé cette série très intéressante
Avec un rythme homogène
Une interprétation, surtout de l'actrice principale
Que je qualifierais d'extraordinaire

Cette série coréenne, puisque c'en est une
A un charme que je n'essaierai pas de décrire
Le coréen semble-t-il
Contient beaucoup de mots anglais
Et cela vaut le détour
Rien que pour entendre un "scuse me ?", un "I'm sorry ?" ou un "okay ?" prononcé avec application
Quelque chose, que l'on n'a pas en France.

Le pitre mange dans la soupe
La fouille commence à durcir
Il prie comme un chihuahua
Son obole mange son rite

La baliverne que vous fîtes
Il entube la calèche
La bise attise la brèche
Son ex prête son être de paix

L'origan flatte la mouche
Le brancard rue vite
Le bourbon aime les mites

Le chercheur hystérique boit l'eau bénite
Ceci étant bois la houille cuite
Ne trouverez si ne cherchez.

Edit. Ah oui le titre : fausses contrepèteries*

Dans une lisière mordorée
Où jacuzzaient un oridiable
Deux trois démons
Et un notable

Le vice au corps
Le diable au mot
La flotte gigote
Le verbe dru

Ces élitistes
Discutaillaient
Des lois humaines
À imposer

Riaient buvaient
Baisaient (entre eux)
"Vaccination covid obligatoire ?"
"Ah ah ! Je t'adore toi ! Non ! Attendons demain."

Le vinyle vain sur l'escarpe Partouche
Le casino à Aix se nomme Pasino
Ce temple où j'alla un jour me restaurer
Au son des musiques cliquetiques

Sur les pans démago de ce plain vaisseau
Défilaient des messages liés à l'usage
"Merci aux infirmièr.e.s médecins aide-soignant.e.s pour faire ce qu'on fait pas"
(ou à peu près non, ce n'était pas si direct je crois)
Merci à eux oui, de sauver tous les vieux clients croulants pleins aux as

Cette auguste enseigne qui semble-t-il n'est pas un Barrière
Brille toutes les nuits du feu des centrales
Nucléaires, ainsi l'électricité atomique donne à plein
De cette orgie, cette débauche, ce vomi inhumain.

*Attendez, y'en a une de bonne :

Le brancard rue vite -> le rencard vrue bite.

(quoique je suis pas sûr que le mot bite existe vraiment)

Tous les jours de ma vie quel pourcentage de ce que j'ai appris à l'école /collège /lycée j'utilise ?
Pour gagner de la thune, sur cinq ans d'études ???...
D'accord, la thune n'est pas tout
Pour faire ses comptes : surtout les soustractions

Et après ? Euh...
Je fais 800 km avec 40 litres d'essence, combien je consomme aux 100 km ? 40 : 8 = 5 l. Ça va, correct.

Et sinon ?
Oui, le français c'est cool. L'histoire c'est cool, la geo c'est cool
Encore que, c'est pas censé empêcher les gens de se faire entuber ???...
Donc ce qui est utile, en plus, est mal enseigné.

Bon dieu, quelqu'un a une idée ?
Moi je réduirais d'abord les maths. Oui mais, oui mais, le raisonnement logique c'est pas si mal. Et ben, pourquoi on enseigne pas la logique ??

Monsieur le président
Montrez-nous que vous êtes un peu plus qu'un camembert
Qui essaie de faire son beurre
Écoutez. Bien. Mes. Instructions.

Tout d'abord revalorisez le travail paysan
La bouffe est le premier bien monétaire vitale
Le commerce équitable commence par chez soi
À la place d'innombrables subventions indignantes

Après il y a les couturiers /couturières
Les fringues c'est important
Les pdg commerciaux stylistes n'ont pas besoin de gagner tant
Se font des biftons sur le dos des petites mains — et des consommateurs

Enfin l'habitat
Constatez vous-même, cher président
Les profits des promoteurs
Le dur labeur des ouvriers, et rétablissez la justice — je vous en serais grès.

Bonne nuit.

-Océan- a écrit:Ahah si qqun te coupe c'est plus un monologue, tu es bien pris

Pardon je t'avais pas répondu. Tu te noies dans un verre d'eau. Mais les océans sont sympa avec toi, ils te laissent utiliser leur patronyme. À condition que tu fasses des efforts pour ton problème d'humilité. Bah, tu vas y arriver !

Ô petit Macron tu es mon supermarché
Tu as tellement volé la France que tes rayons sont bien garnis
Tu mens trop et ça fatigue ta calvitie
Ne sois pas fâché, ne sois pas fâché.

Tes vœux pour 2021 sont homéogènes
J'ai regardé sur mon smartphone chinois
J'ai incliné un peu sur la droite, pour voir si tu t'inclinais un peu sur la gauche
Tu es resté droit

J'ai cherché à regarder en toi le module qui te faisait si bien mentir
Ouaouh tu es meilleur acteur que l'actrice sud-coréenne la mieux payée
À ce propos je t'encourage à regarder la série "Mon amour venu des étoiles"
C'est assez bon, assez bien joué

La petitesse d'un homme d'état est son assurance-vie
Tu peux s'il te plaît me rendre un service ?
Un petit service, rien qu'un tout petit
Dans ton prochain discours fais-moi une dédit-casse.

Hey Elisabeth bis
So glad or not so glad, that is the question or that is not the question
How are you your majesty
How are you going ?

Hey, I heard you were found of homeopathy
Oh really ? But, you don't prefer chemical remedies ?
No no it's okay
So, you quit European Union... Well, I didn't expect this so much, but you know... I am really nothing to you so, anything I can say is : do it your way, if you really think, if you really deeply think and feel it in your heart, it will be ok, no problem for me.

Anyway (I love this word, in French we say "brief", isn't it funny ? Anyway)
Well, except this I have not so much to say
Weather is good at Buckingham ?
Well, maybe you are in your winter smuggle, so...

Oh, I love London, yeah ! You too ? I'm glad to know.
You know, I prefer Aix, it's just about the sun you know ? Of course you don't ! Hey it's a joke honey.
Yes I have air conditioning, you come whenever you want
I give you a piece of pudding.

PS I love Hugh Grant !

Hey Luis Alberto Lacalle Pou !
Who the hell are you ?
No it's a joke
I just need to improve my English, so you know, I pick up a name on Wikipedia and whatever.

How is the weather in south America ?
Drug business is good ?
Yes, don't you hate united states ? No, I don't hate them, they are nice, well, sort of, you know, it's not so easy to lie ! But they do a good job in this way, nothing to say about. So, job is sometimes hard, not so easy business, but children are happy (those alive of course ! You're so funny).
I had a question for you : is that hard to be president ? I have been asking for a long time, but you know : time goes fast, well, faster than me anyway !

Uruguay is it a rich country ? Beach ? Casino ? Fancy hostels ?
People are okay ? Kind with strangers ?
Easy drug ?
Ok, good. See you soon Mr president.

Quand la nuit glacée des torrides approfondissements
Opère la cadence hélitique d'un potent
Le puriaque hélétère nourrit l'obiole froide
De la moisissure orgiaque des pétales de granit.

Sous ce paravent de pierre, bandaison de montagne
Je m'abrite incertain du devenir précoce
Regardant les flocons d'eau qui broussaillent
L'espoir est lointain, le suc acide stagnant

Notre grotte est-elle prison ou abri ?
Notre habit protection ou camisole
Notre corps véhicule ou sarcophage
Notre cerveau, notre seule liberté ?

Han qu'est-ce que j'ai entendu ?
Han la la c'est pas bien
Un mort dans un hôpital
Qui était mort d'un cancer

Jusque là rien d'anormal
Mais ce gentil décédé
Avait au poignet un bracelet
Marqué covid !!!

Eh c'est marrant ça !
Ça alors pourquoi que donc
Messieur le président
Messieur le présideur
Que vous gonflez les chiffres du covid ?

"On a reçu des instructions"
Dit le médecin à la fille du décédé
Des instructions, j'en suis fort aise
Et bien explications, maintenant.

J'ai perçu parmi le jour
D'une lente flottaison
Le pailleté de l'amour
Qui dansait sans raison

C'est clair. Moi aussi.

Il a neigé sur yesterday
Le jour précédant aujourd'hui
Autrement dit le 4' janviè
Il a neigé, c'était ici

Par un mystère annonciateur
J'ouvris les volets du salon
Mus par un tranquille moteur
Fermés depuis les salaisons

Ce sel tendrement déposé
Nous réchauffe d'un froid manteau
Cette invention, c'était osé
Habill' d'un rien le laid de beau

Habill' de lait notre vaine eau
Ouate les sons et le vacarme
Fait taire les cons, les blaireaux
La neige serait-elle une arme ?

Ro ro ro
On veut des asticots !
Ro ro ro
On en veut des bien beaux !

Ra ra ra
Il faut qu'ils soient bien gras !
Ru ru ru
On les mangera crus !

Ri ri ri
On les mangera frits !
Re re re
Ça nous rendra heureux.

Je me branle deux fois par an
À Saint Sylvestre et à Saint Jean
Je mentirais en vous disant
Que je le fais avec des gants

Ainsi à date définie
Je décapsule mon zizi
Je frotte avec vigueur, je presse
Tout bien assis sur mes deux fesses

Le travail avançant, je chauffe
Le sang afflue le gland rosit
Ma main commence à se cramper
Il est bien dru mon beau zizi

Quand arrive l'instant fugace
Ma bouche se tord en grimace
Mes paupières se ferment, se rouvrent
Un liquide chaud et confortable s'ouvre.

Ainsi repu par l'exercice
Ce gentil sport sur ma saussice
Je range mon arbre à semence
Commençant six mois d'abstinence.

Il est pléthore de légendes urbaines
Sur les hommes et leur rapport à leur aine
Leurs rapports, devrais-je dire — chacun étant unique — plus ou moins
Même si de grandes tendances se dégagent parfois

La première est sur la virginité de certains hommes de 40 ans — ou plus
Qui n'y tenant plus, vont voir une prostituée
Qui, elle, découvre souvent, des hommes maladroits, emportés
Qui voient leur manque comme une infirmité

Ainsi le rapport, fait de clichés — souvent très brusques
Révèle un malaise, une incompréhension
Un complexe, une frustration
Levable pourtant facilement, par une discussion

Les hommes souvent stigmatisés,
Dans une certaine proportion : à raison
Ne sont pourtant pas tous machos
Et la virilité musclée n'est pas toujours ce qui plaît aux femmes

Même si ça plaît — et c'est là le drame
À des idées reçues, à une société
Qui utilise la femme comme un faire-valoir
En en faisant certes, les premières victimes

Et des hommes sensibles et respectueux — les secondes
Aussi c'est aujourd'hui ces hommes-là qui m'intéressent
Et c'est bien à eux que je m'adresse
Ce qui rendra service aussi à certaines femmes

Car il faut comprendre que tout est lié
Ainsi l'ennemi d'un coit réussi, est avant tout le cliché
Comme toute relation humaine, environnementale, universelle
La relation sexuelle reste une communication, faite d'écoute et d'expression — verbale et corporelle.