Importantes rectifications

Des souvenirs me reviennent peu à peu, je mets donc à jour mon parcours.

J'ai ouvert un topic sur le trouble dissociatif de l'identité car je me sens concerné, même si je suis officiellement schizo-affectif. J'ai cherché d'autres fora sur ce sujet mais je n'en ai pas trouvé qui me convenait.

J'ai découvert ce forum il y a environ 13 ans (je ne sais plus la date exacte). Pour être honnête, j'étais à l'époque persuadé d'être un génie intellectuel. Je n'ai pas pris la peine de me présenter avant de participer à des discussions et j'ai posté un peu n'importe quoi, persuadé d'être légitime.

J'ai finalement pris rdv chez un psychologue en libéral pour passer le WAIS-III environ 1 an plus tard. Il m'explique qu'il ne teste que les enfants (j'ai bien choisi dis donc) mais accepte. Conclusion de mon compte-rendu : qi verbal 130, qi performance 102, qi total 120. Intelligence dans la norme et sans connotation morbide. Ce même psychologue m'affirme que les bas qi sont dû à une dépression et les hauts qi à une manie. Il propose de me suivre mais je décline l'invitation.

Puis j'ai fait mon premier délire mystique en étant persuadé d'être Dieu. Je suis allé aux urgences et j'ai dit au psychiatre que je pensais être Dieu et que ce n'était pas normal. Je lui ai menti en prétendant que je voulais sauter par la fenêtre de mon appartement au 4ème étage. Il m'a répondu que je risquais plus de me blesser que de mourir. Il m'a demandé si j'étais sûr de vouloir être hospitalisé et j'ai répondu oui.

Dès la première semaine de cette hospitalisation, j'ai demandé une permission de sortie pour le week-end. La psychiatre a d'abord refusé, puis j'ai pleuré et lui ai répondu : "A quoi sert la vie si ce n'est pas à s'occuper ?". Elle a changé d'avis et m'a verbalement accordé la permission. Le samedi matin arrivé, l'équipe soignante m'informe que je n'ai pas de permission enregistrée. Je pète un câble et leur dit que la psy me l'a accordée en présence d'une interne. J'ai finalement pu partir avec du Tercian préparé à l'arrache. Je ne suis pas revenu de cette permission.

Quelques semaines plus tard, je me reprends pour Dieu mais je sais que ce n'est pas normal. Retour aux urgences, retour en hospi mais cette fois-ci dans une unité "fermée". J'ai vécu l'enfer pendant 2 mois. Aucune occupation possible à part la télé au début, puis ils ont lâché du lest. La psychiatre me diagnostique rapidement une schizophrénie et me parle d'un trouble de la personnalité puis m'oriente vers un centre d'évaluation et de réhabilitation (CER) pour préparer une formation de maintenance informatique dans un centre de formation pour handicapés appelé l'APSAH (bonjour l'anonymat).

Au CER, le neuropsychologue veut me faire passer le WAIS-IV sans me dire que c'est un test de QI. Je lui précise que j'ai déjà été testé. Je le passe quand même et lui demande s'il pourra me donner le compte-rendu, il accepte. Le jour J, il n'a pas le compte-rendu sur lui et me dit que mon QIT est entre 110 et 115. Avec le recul, je le soupçonne maintenant de me cacher qu'il pensait que je suis un autiste Asperger.

Arrivé à l'APSAH, je me sens rapidement stigmatisé car je suis l'un des seuls à avoir un handicap psychique. Je quitte cette formation au bout de 2 mois en demandant une nouvelle hospi.

Arrivé en unité ouverte, je suis reçu par une psychiatre qui me dit ne pas comprendre pourquoi je suis hospitalisé. Je pars au bout d'un mois avec une orientation en hôpital de jour. Après quelques années, je me requestionne sur le trouble dissociatif de l'identité. J'en parle à la psy de l'hôpital de jour qui décide d'augmenter mon neuroleptique et me diagnostique un trouble schizo-affectif.

A présent, je suis certain d'avoir un trouble dissociatif. Je cherche une structure spécialisée dans le TDI pour un diagnostic et, le cas échéant, une thérapie.

Et du coup re-bienvenue zici zaussi !

Bienvenue à vous !

.
"Ce même psychologue m'affirme que les bas qi sont dû à une dépression et les hauts qi à une manie"
C'est typiquement une maniaco-dépression, ça me connaît, c'est mon cas.

J'ai mon avis perso, c'est pas un "trouble" comme on l'a baptisé en poltically correct language.
C'est peut-être un peu génétique un peu plus environnement.
Mais CE N'EST PAS UNE MALADIE,
"Moi, malade? Toi malade"*
Toi, c'est les psy, psychiatres, psychanalystes, psychologues (cliniciens ou non, c'est encore pis).
Je tire ça de mon expérience perso et de beaucoup de lectures.
Nuance, parfois tu tombes, comme moi, sur un bon,
qui prend le temps de t'écouter le temps qu'il faut et de t’expliquer ce qu'il te propose puis te laisse réfléchir à ton aise..
Très sceptique ai départ, ça a pris, je ne sais plus exactement, 2 mois?
Je te dirai une autre fois ce que je pense de tous ces sigles qu'on te fait avaler en même temps que
toutes sortes de molécules chimiques.
Pardon! Je suis toujours aussi remonté.
gattopardo, chat échaudé craint l'eau froide

*Référence au film "le septième jour".
.

Pas « le huitième jour », plutôt?

.
"Pas « le huitième jour », plutôt?"

T'as raison, Bête souvenir de "et le septième jour il se reposa"
Toujours aussi attentif? et ...
prêt à "relever"!
.

Happy day !

Yes !

gattopardo a écrit:.
"Ce même psychologue m'affirme que les bas qi sont dû à une dépression et les hauts qi à une manie"
C'est typiquement une maniaco-dépression, ça me connaît, c'est mon cas.

J'ai mon avis perso, c'est pas un "trouble" comme on l'a baptisé en poltically correct language.
C'est peut-être un peu génétique un peu plus environnement.
Mais CE N'EST PAS UNE MALADIE,
"Moi, malade? Toi malade"*
Toi, c'est les psy, psychiatres, psychanalystes, psychologues (cliniciens ou non, c'est encore pis).
Je tire ça de mon expérience perso et de beaucoup de lectures.
Nuance, parfois tu tombes, comme moi, sur un bon,
qui prend le temps de t'écouter le temps qu'il faut et de t’expliquer ce qu'il te propose puis te laisse réfléchir à ton aise..
Très sceptique ai départ, ça a pris, je ne sais plus exactement, 2 mois?
Je te dirai une autre fois ce que je pense de tous ces sigles qu'on te fait avaler en même temps que
toutes sortes de molécules chimiques.
Pardon! Je suis toujours aussi remonté.
gattopardo, chat échaudé craint l'eau froide

*Référence au film "le septième jour".
.

Je ne suis pas sûr de comprendre ton message. Tu es bipolaire ?

https://www.zebrascrossing.net/t6063p50-trouble-dissociatif-de-l-identite#1944464

Que penses-tu de ce test ?

.
Et bien!
40, c'est déjà pas mal!

P.S. Pardon! C'était pas clair du tout ...
j'y reviendrai
gattopardo
@ plus
.

++

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Résultats du DES:
29.29%
Degré de dissociation élevé

Un résultat égal ou supérieur à 25% indique un degré de dissociation élevé selon les normes européennes du DES*.

*Le degré de dissociation est considéré comme élevé à partir de 30% selon les normes américaines et à partir de 25% selon les normes européennes.

Moyennes des résultats du DES (extraits, ce qui me concerne)

Personnes adultes en général 5.4%
Personnes avec un trouble de l'humeur 9.35%
Personnes avec un trouble borderline 19.2%

J'ignorais que j'étais yankee

T'avais combien, toi?
.

.
T'as de la chance d'avoir un meilleur ami et qui en plus te donne des bons conseils ... que tu ne suis pas!
Ah, la flemme!
(Moi je viens de faire la grasse, et après?)

C'est chouette le handball, c'est très physique et en plus un sport d'équipe.
(Il me semble que tu as un peu tendance à te centrer sur toi-même, je me trompe? )

Pour (ne pas ) répondre à ta question :
Moi, bipolaire ? C'te blague!
.

gattopardo a écrit:

T'avais combien, toi?

30.36%

gattopardo a écrit:

T'as de la chance d'avoir un meilleur ami et qui en plus te donne des bons conseils ... que tu ne suis pas!
Ah, la flemme!
(Moi je viens de faire la grasse, et après?)

C'est marrant ça, j'ai pensé à courir dans la semaine. Peut-être demain.

gattopardo a écrit:

C'est chouette le handball, c'est très physique et en plus un sport d'équipe.
(Il me semble que tu as un peu tendance à te centrer sur toi-même, je me trompe? )

Exactement.

gattopardo a écrit:


Pour (ne pas ) répondre à ta question :
Moi, bipolaire ? C'te blague!

Alors c'est que j'ai rien compris

Moi, bipolaire ? C'te blague!

En guise d'intro.

Seize ans.
Seul.
La famille loin.
Pas d'amis,
encore moins d'amies.
Grosse déprime.
J'ai joué mon suicide à pile ou face.
Pile. Perdu.
Condamné à vivre.

Bon, c'est un peu grandiloquent.
Pile ou face, c’est une image, c’est dans ma tête que ça se jouait.
Un  jour pile un jour face.
Un beau matin de soleil d'été ça a basculé sur pile.
Et me v'là encore en train  d'enquiquiner ... les gens.
.

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Moi, bipolaire ? C'te blague!

A 18 ans j'ai fait ma Première Grande Crise.
Clairement parano, cette fois.
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"C'est marrant ça, j'ai pensé à courir dans la semaine. Peut-être demain."

Chiche!
.

Chiche aujourd’hui !

Tu m’enquiquines pas.

J'avais pas remarqué que le message de bienvenue que j'ai laissé avait été signalé à la modération. Ça doit être une première qu'on signale un "bienvenue"