Quand ça casse , on fait comment ? Oo

Bon voilà , situation de crise , j'en appelle aux autres zèbres pour avoir des conseil.

Alors voilà, j'ai toujours eu plus ou moins de facilités avec les études, je veux dire que je me suis toujours débrouillé pour me retrouver dans les premiers de la classe sans vraiment travailler , je veux dire par là que une lecture de cours voir seulement suivre en cours , en faisant un ou deux exercices d'application pour les cours les plus compliqués pour le comprendre et avoir une vision globale, l'impression d'avoir compris ce que je fais.
Cette année, en deuxième année du supérieur ... c'est comme si j'avez perdu toutes mes capacités , je suis confus devant presque tout , je me sens dépassé, j'ai perdu le sentiment d'être maître de ce que je fais , mais j'ai juste l'impression d'être en train de me noyer au milieux de tous les cours et de ne plus arriver à gérer , à suivre. Et même quand je tente de travailler, ma méthode ne marche plus. Mais je n'ai jamais réellement travaillé plus de 30 minutes d’affiler et encore , j'ai toujours presque tout assimilé en cours, et une révision suffit généralement avant l'examen.
Résultat : j'ai eu les pires notes de ma vie à tous mes cours en ce début (?) d'année. Je commence à angoisser un peu là... et je me sens complètement perdu.

Est ce que certains d'entre vous ont déjà vécu cela , si oui , comment vous vous en êtes sorti ? J'aimerai bien quelques conseils pour trouver une nouvelle méthode.

.

Loic a écrit:Jamais rien pu apprendre en me concentrant, trouvé une parade en relisant cinquante fois s'il le fallait, sans même nécessairement faire attention (tu sais, comme on lit des fois "en décrochant"), et à force ça se stockait... et ressortait (des fois mot à mot) quand besoin... (et, si, si, avec une compréhension, comme si dedans quelqu'un comprenait)...
Je sais pas ce que ça vaut

Oui , je vais essayer de lire encore et encore ...
Ce n'est pas seulement une question d'apprendre par coeur , ça c'est impossible pour moi , mais même de compréhension ,avant j'avais l'impression de comprendre , d'avoir cette vision globale sur les choses au bout d'un moment , maintenant je me sens englouti ...

Bonjour MAITC !

Peut-être que si tu nous dis le genre d'études que tu fais, ça peut aider à proposer des ébauches de solutions.

Sinon, les cas où ça m'est arrivé :
1) surmenage. solution apportée : repos, distraction à outrance
2) choc émotionnel. solution apportée : surmonter le choc (et là il y a tellement de moyens possibles, ça dépend des gens)
3) démotivation. soluton apportée : me suis remotivée , et la fois où ça n'a pas marché, ai changé de branche
4) stress/soucis. solution appotée : ai attrapé le taureau par les cornes et réglé le problème stressant quand ça a été possible, sinon ai pris mon mal en patience.

fleurblanche a écrit:Bonjour MAITC !

Peut-être que si tu nous dis le genre d'études que tu fais, ça peut aider à proposer des ébauches de solutions.

Sinon, les cas où ça m'est arrivé :
1) surmenage. solution apportée : repos, distraction à outrance
2) choc émotionnel. solution apportée : surmonter le choc (et là il y a tellement de moyens possibles, ça dépend des gens)
3) démotivation. soluton apportée : me suis remotivée , et la fois où ça n'a pas marché, ai changé de branche
4) stress/soucis. solution appotée : ai attrapé le taureau par les cornes et réglé le problème stressant quand ça a été possible, sinon ai pris mon mal en patience.

Bah je suis en deuxième année de prépa intégré.

Merci pour tes réponse , je vais essayer de réfléchir plus profondément à la source du problème et je te réponds

Phase de réajustement.

Introduction du déséquilibre qui permttra à une nouvelle vivacité d'esprit d'émerger, afin de reprendre le dessus.







Un peu comme une MAJ.

Kara a écrit:Phase de réajustement.

Introduction du déséquilibre qui permttra à une nouvelle vivacité d'esprit d'émerger, afin de reprendre le dessus.


Un peu comme une MAJ.

J’espère que tu as raison , ça seul le temps nous le dira ...

Demande conseil aux profs qui te semblent intéressants, dans ton établissement, ils auront des propositions de recherche et de lecture.



Dans le supérieur, arrive un moment où le cours ne suffit nettement pas. C'est fait exprès. Car les savoirs à construire sont plus complexes, et donc même un cours parfait ne t'aidera pas à "construire" le concept entier.

A toi de chercher, lire, étudier, y passer du temps.

Remettre tes notes en forme, les compléter avec les annotations de lectures que tu feras toi-même. Elargis aussi à des lectures en langue anglaise: tu auras ainsi une vue globale plus large, et à la pointe des connaissances ou des différents courants d'idée. Le prof, lui, ne te présentera qu'un seul courant, celui de base, qui sera déjà assez complexe à comprendre. Le reste, c'est à toi de le chercher et de compléter.

Bosser à plusieurs, pour mettre en commun ce qu'on a compris, pas compris, permet de gagner du temps et d'éviter des écueils aussi. Et relance la motivation, quand l'un est moins en forme. ça rend plus endurant sur la distance.

Kara a écrit:Demande conseil aux profs qui te semblent intéressants, dans ton établissement, ils auront des propositions de recherche et de lecture.



Dans le supérieur, arrive un moment où le cours ne suffit nettement pas. C'est fait exprès. Car les savoirs à construire sont plus complexes, et donc même un cours parfait ne t'aidera pas à "construire" le concept entier.

A toi de chercher, lire, étudier, y passer du temps.

Remettre tes notes en forme, les compléter avec les annotations de lectures que tu feras toi-même. Elargis aussi à des lectures en langue anglaise: tu auras ainsi une vue globale plus large, et à la pointe des connaissances ou des différents courants d'idée. Le prof, lui, ne te présentera qu'un seul courant, celui de base, qui sera déjà assez complexe à comprendre. Le reste, c'est à toi de le chercher et de compléter.

Bosser à plusieurs, pour mettre en commun ce qu'on a compris, pas compris, permet de gagner du temps et d'éviter des écueils aussi. Et relance la motivation, quand l'un est moins en forme. ça rend plus endurant sur la distance.

Merci pour tous ces conseils
Oui je sais que un moment ou un autre ça change , mais généralement c'est au niveau de la première ou de la première année du supérieur que tes facilités ne suffisent plus. Donc je suis un peu en retard de ce point de vu là aussi , mais l'avantage c'est que mes camarades de classe ont trouvé une méthode , je vais essayer de m'en inspirer pour créer ma méthode de travail .

Sans t'offenser,
Es- tu sûr d'avoir choisi les bonnes études?
Arrives- tu à te projeter dans l'avenir en ayant choisi cette voie?

Jackychan a écrit:Sans t'offenser,
Es- tu sûr d'avoir choisi les bonnes études?
Arrives- tu à te projeter dans l'avenir en ayant choisi cette voie?

Je sais pas vraiment, j'ai choisi ça par élimination et selon le contexte de l'époque. Mais je me vois mal me réorienté après 2 ans.

Salut Matic, j'ai été contraint moi aussi de me mettre à travailler cela fait tout drole.

Pour ce qui est de la réorientation, c'est tout à fait jouable à condition de faire cela de manière subtile. Je m'explique: Si tu fais deux ans de quelque chose et que tu abandonnes ce que tu fais (vu ton cas je dirai la L2) pour reprendre une L1 d'autre chose, on peut globalement dire que tu auras perdu ton temps (d'un point de vue purement temporel bien sûr, je pars du principe que ton objectif est de te retrouver sur le marché du travail rapidement).

Ou alors tu peux faire comme moi : j'ai découvert en début de L2 que la physique fondamentale en fait c'est pas pour moi (bien que je n'étais pas mauvais ce sont les débouchés pro qui ne me convenaient pas), j'ai décidé de poursuivre jusqu'en L3 et d'obtenir ma Licence et maintenant je fais un Master en Science de l'Ingénieur (domaine certes cousin de la Physique mais qui diverge de celle-ci en de très nombreux points).

La réorientation est possible, demande de l'adaptation et donc du travail mais ne passe pas nécessairement par une phase de retour en arrière.

Bonsoir MAITC,

J'ai fait des études similaires aux tiennes et ai décroché mais beaucoup plus tard, une fois en cycle ingénieur. Avec le recul, je trouve qu'une raison de ce décrochage est dû au fonctionnement particulier de notre intelligence qui nous cause parfois une pénible exigence de clarté à laquelle nous sommes contraints, plus que d'autres, de nous soumettre. Car soit tout est clair, soit demeurent quelques zones d'ombre, et aussitôt le doute surgit, et c'est la confusion la plus totale.

Quand on connait le sentiment de maîtrise, une connaissance approximative donne l'impression de ne rien savoir. Particulièrement dans des matières scientifiques où tout est lié de façon logique. Et ce sentiment de ne rien savoir, bien qu'il soit faux, peut déclencher des moments de panique qui ne nous mettent pas dans les meilleures dispositions qui soient pour avancer. Le retard se creuse et on finit par décrocher.

Donc, mon conseil, si tu te retrouves dans cette description, c'est de flinguer toutes les zones d'ombre qui pèsent sur les matières que tu étudies. En osant leur faire face, dans un premier temps. Souvent cela suffit : la question qu'une notion mal comprise soulève appelle rapidement sa réponse. Mais ne pas se poser la question, faire comme si on savait, alors qu'au fond ça n'est pas parfaitement clair, ne fait que produire davantage de flou. Un flou fatal pour qui possède de hautes exigences de clarté.

betapi a écrit:Salut Matic, j'ai été contraint moi aussi de me mettre à travailler cela fait tout drole.

Pour ce qui est de la réorientation, c'est tout à fait jouable à condition de faire cela de manière subtile. Je m'explique: Si tu fais deux ans de quelque chose et que tu abandonnes ce que tu fais (vu ton cas je dirai la L2) pour reprendre une L1 d'autre chose, on peut globalement dire que tu auras perdu ton temps (d'un point de vue purement temporel bien sûr, je pars du principe que ton objectif est de te retrouver sur le marché du travail rapidement).

Ou alors tu peux faire comme moi : j'ai découvert en début de L2 que la physique fondamentale en fait c'est pas pour moi (bien que je n'étais pas mauvais ce sont les débouchés pro qui ne me convenaient pas), j'ai décidé de poursuivre jusqu'en L3 et d'obtenir ma Licence et maintenant je fais un Master en Science de l'Ingénieur (domaine certes cousin de la Physique mais qui diverge de celle-ci en de très nombreux points).

La réorientation est possible, demande de l'adaptation et donc du travail mais ne passe pas nécessairement par une phase de retour en arrière.

Oui je vois tout à fait ce que tu veux dire . Le problème c'est que mon cas est moins flexible que les études universitaire , j'ai beaucoup de possibilités de réorientation , mais seulement après avoir fini 5 ans d'études, entre les deux , les possibilités sont assez peu larges, sauf si je recommence tout depuis le début.

Cher Monsieur, a écrit:Bonsoir MAITC,

J'ai fait des études similaires aux tiennes et ai décroché mais beaucoup plus tard, une fois en cycle ingénieur. Avec le recul, je trouve qu'une raison de ce décrochage est dû au fonctionnement particulier de notre intelligence qui nous cause parfois une pénible exigence de clarté à laquelle nous sommes contraints, plus que d'autres, de nous soumettre. Car soit tout est clair, soit demeurent quelques zones d'ombre, et aussitôt le doute surgit, et c'est la confusion la plus totale.

Quand on connait le sentiment de maîtrise, une connaissance approximative donne l'impression de ne rien savoir. Particulièrement dans des matières scientifiques où tout est lié de façon logique. Et ce sentiment de ne rien savoir, bien qu'il soit faux, peut déclencher des moments de panique qui ne nous mettent pas dans les meilleures dispositions qui soient pour avancer. Le retard se creuse et on finit par décrocher.

Donc, mon conseil, si tu te retrouves dans cette description, c'est de flinguer toutes les zones d'ombre qui pèsent sur les matières que tu étudies. En osant leur faire face, dans un premier temps. Souvent cela suffit : la question qu'une notion mal comprise soulève appelle rapidement sa réponse. Mais ne pas se poser la question, faire comme si on savait, alors qu'au fond ça n'est pas parfaitement clair, ne fait que produire davantage de flou. Un flou fatal pour qui possède de hautes exigences de clarté.

Merci Cher Monsieur , tu décris exactement ce que j'ai ressenti , et jusque là comme tu le dis , j'ai l'impression que je ne maîtrise pas tout, et ça me donne l'impression de ne pas voir la logique des choses et donc de rien savoir. Et je faisais comme si de rien n'était et je continuais. Je vais essayer de "flinguer" ces zones , même si ça reste long et difficile à faire quand même.
Pourrai je savoir ce que tu as fait après avoir abandonné en plein milieu ?

Salut MAITC,
J'ai eu le même problème en deuxième année. Pour moi le problème est du au fait que la 'technique lycée' (la glande quoi) marche encore en première année, mais n'est pas suffisante pour que les connaissances soient réellement intégrées (car bcp plus de choses qu'au lycée). Résultat, tu penses que tout va bien, tu reviens de vacances et tu prends des tôles en début de deuxième année.

Ma technique pour sortir du marasme: J'ai laché les cours et j'ai refait tout le programme de L1 en deux mois environ. Après j'ai rattrapé le retard dû au fait que je ne suivais plus les cours. Et en Mars, j'étais à niveau et prêt pour les exams de fin d'année de L2. (Le truc important c'est de se dire que ça va pas être facile mais que tu peux le faire).

J'espère que ce témoignage peut t'être utile.

makalu a écrit:Salut MAITC,
J'ai eu le même problème en deuxième année. Pour moi le problème est du au fait que la 'technique lycée' (la glande quoi) marche encore en première année, mais n'est pas suffisante pour que les connaissances soient réellement intégrées (car bcp plus de choses qu'au lycée). Résultat, tu penses que tout va bien, tu reviens de vacances et tu prends des tôles en début de deuxième année.

Ma technique pour sortir du marasme: J'ai laché les cours et j'ai refait tout le programme de L1 en deux mois environ. Après j'ai rattrapé le retard dû au fait que je ne suivais plus les cours. Et en Mars, j'étais à niveau et prêt pour les exams de fin d'année de L2. (Le truc important c'est de se dire que ça va pas être facile mais que tu peux le faire).

J'espère que ce témoignage peut t'être utile.

Merci pour ton témoignage. Ce que tu dis est vrai, j'ai gardé à peu près la technique du lycée car elle marchait encore.
Mais dans mon cas, il y a en permanence du contrôle continue, donc je ne peux pas me permettre de prendre tellement de retard face aux cours , donc je vais essayer de faire ça en parallèle, même si cela parait assez compliqué pour l'instant.