A quoi Pensez Vous à cet instant ?

parce que tu les a jetés dans le mauvais sens du vent. fais un 180 et réessaie.

[réponse effacée]

@My: non My, de nos jours tout le monde a un plan cul pour gérer ce genre de contingence, et c'est en toutes hypothèses plus facile de parvenir à ses fins (faims) en swipant frénétiquement sur Tinder quand essayant de revenir dans la vie de quelqu'un qui t'a signifié une fin de non recevoir.
@Isa: J'adore!!

@Grey : profites en, ça ne dure pas forcément très longtemps, ces périodes de repos. L'alternance de trop-plein et de trop-vide a rythmé ma vie professionnelle pendant mes 14 ans de prestation.

J043947.08+163415.7 a écrit:@My: non My, de nos jours tout le monde a un plan cul pour gérer ce genre de contingence, et c'est en toutes hypothèses plus facile de parvenir à ses fins (faims) en swipant frénétiquement sur Tinder quand essayant de revenir dans la vie de quelqu'un qui t'a signifié une fin de non recevoir.
@Isa: J'adore!!

Alors c’est parce que tu es extra ordinaire :p soupoudré d’un « fuis-moi je te suis »

RonaldMcDonald a écrit:@Grey : profites en, ça ne dure pas forcément très longtemps, ces périodes de repos. L'alternance de trop-plein et de trop-vide a rythmé ma vie professionnelle pendant mes 14 ans de prestation.

La chance, je n’ai jamais eu ce luxe de m’ennuyer.
C’est quoi ton job Delight?

Je sais toujours pas ce qu'est un télor... mais c'est pas faute d'avoir demandé gentiment un résumé...

Chui quasi sûr que ce serait un mot qui m'encombrerait le cerveau pour pas grand chose.

M'enfin, moultes possibilités de jeux de mots avec un truc-bidule de cet intitulé qui a inspiré le fameux télorème de Pythagore...

Vous êtes du genre à dire "challenge" chat-lange ou tchalange ?

Moi, des fois, je dis même un tcha-l'-éne-ge.

Je viens d'entendre A-gens-da... Pfff

La secte de richmoi, avec mes neuneux et niniesses. Ils me cassent les noisettes réfugiés climatiques de leurs parents. Faich, 8 dans mon salon de vacances, demain la route. Osef, la spiritualité du lieu : contribution non payée. Demain, pauvrenous rentre case. Tchad, pas d'actu #actualité guerre (du jour, mois, année, merde..au choix)
# sales gosses : la ferme, allez brouter ailleurs. So, love spirit..
#je vais virer tout ces sales gosses sauf les miens # normal
Bref, VDM ( oups, c'est ZC) # remplace.

Je trinque aux certitudes et à l’arrogance

à ce bruit de fond que je ne parviens plus à gérer. Ça devient très lourd à supporter au quotidien. How to shut down ?

SPRIIIIINT!!!! 🥳

Au fait que g halluciné d’apprendre qu’une vache laitière (type Holstein) produit, par jour, 30 à 40 kg d’excréments. Mais finalement ça se comprend par le fait que leurs bouses contiennent beaucoup d’eau.

My_illusion a écrit:Au fait que g halluciné d’apprendre qu’une vache laitière (type Holstein) produit, par jour, 30 à 40 kg d’excréments. Mais finalement ça se comprend par le fait que leurs bouses contiennent beaucoup d’eau.

Oh ! merci pour cette info !

C'est fou...

My, pour les vaches, pourrais- tu citer ta source, stp, cela m'intéresse.

avec les bouses, on produit du biogaz, il faut investir dans une centrale mais c'est rentable sur 15 ans.

isadora a écrit:My, pour les vaches, pourrais- tu citer ta source, stp, cela m'intéresse.

avec les bouses, on produit du biogaz, il faut investir dans une centrale mais c'est rentable sur 15 ans.

Ça vient d’une étude confidentielle que j’évalue dans mon boulot, mais j’ai retrouvé l’info ici http://www.cpie81.fr/la_bouse-179.html

très intéressant, merci.

que je ne dirai plus quand j'ai fait un travail que je considère médiocre : j'ai fait une bouse.

isadora a écrit:très intéressant, merci.

que je ne dirai plus quand j'ai fait un travail que je considère médiocre : j'ai fait une bouse.

3kg de merde ça pèse lourd en effet ^^

https://www.youtube.com/watch?v=g0yq5uGUDus
"Those IQ test questions are allot easier than puzzles in Resident Evil games."
lol

Motivational speakers: "don't ever let anyone tell you you can't do it."

Jordan Peterson: "You can't do it."

Réflexion de ma fille, au réveil: "Pourquoi, y'en a toujours qui nous tirent vers le bas? J'en ai marre de tous ces gens-là".

(Et ..... elle cherchera la réponse (si ça existe) toute seule, car j'étais occupé. Quelle question, comme ça, dès le matin, avant de dire bonjour à tout le monde).

On peut vivre en autonomie électrique avec une dizaine de machines à laver recyclées et quelques panneaux solaires, si bien-sûr toi aussi tu préfères lire Les Minérables que regarder Blind Money sur Netflix.

irl : un pique nique à la plage avec des zèbres mais sans enfant ... on dirait une soirée Croix Rousse alcoolisée délocalisée dans le Sud. (et non pas l'inverse : désalcoolisée et localisée)

Que je suis heureux d'avoir un cerveau qui ne se fixe pas plus de limites qu'il n'adopte de credo.

J'ai raté le premier dimanche du mois.

Le sauna est un médicament sans effets secondaires autres que l'addiction.

Se faire chier au boulot est peu ennuyeux aussi longtemps qu'on trouve des palliatifs.

Je partirais bien marcher une semaine en silence coupée du monde

J043947.08+163415.7 a écrit:Je partirais bien marcher une semaine en silence coupée du monde

Ce que je fais depuis 5 jours, ça fait un bien fou en effet. Autant mentalement que physiquement.

Ce matin, yahoo info est parvenu à me faire rire

https://fr.yahoo.com/news/t%C3%A9moignage-adepte-sologamie-vais-marier-102039528.html

Dégommer une petite capo de secrétaire de mairie, ça rend service à tous les administrés et ça détend

Je me pose cette question: Est-ce que le fait d'imaginer, de créer une existence (soit un personnage), comme le ferait un romancier, peut être assimilé à un mensonge?

  Et, question subsidiaire, qu'en est-il des personnes qui, ne s'assumant pas telles qu'elles sont, essayent de vivre comme ce qu'elles pensent être La Norme? et donc, de vivre dans le mensonge. Ces gens sont-ils des menteurs aux yeux des autres, à leur propre regard sur eux-mêmes?
 Quelqu'un connait des ouvrages ou des sources sur ce sujet, (qui ne m'empêche pas de dormir, mais me réveille parfois), je suis preneur.

 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Vrai_self_et_faux_self
Winnicott date, il y certainement eu des apports entre-temps.

Oh oui, Winnicott! Je l'ai zappé complètement. Merci Opossum!

Au dela des personnalités en faux-self, finalement assez courantes ,et telles qu'initialement décrites par Winnicott, tu peux aussi explorer la question de la mythomanie ou encore des personnalités hystériques.
La personnalité en faux-self a (il me semble...) rarement conscience de son inauthenticité (je pense qu'il y a bcp de personnalité en faux self parmi tous ces trentenaires brillants qui abandonnent une belle carrière d'ingénieur ou de cadre supérieurs pour s'en aller vivre dans la campagne, se mettre à élever des chèvres ou devenir artisan : ils se sont un peu trop adaptés aux désirs parentaux, y ont répondu pendant des années, puis un jour ils se reconnectent - tant mieux ! - avec leurs "vrais désirs" et cessent de se conformer aux attentes parentales parfois écrasantes.. ) de même que la personnalité hystérique. C'est l'extérieur qu perçoit le problème, surtout pour la personnalité hystérique, qui "surjoue" ses émotions, théatralise un peu tout...
Le mythomane, par contre, s'invente plus consciemment une vie pleine d'aventures, de rencontres. J'avais un copain comme ça, en terminal : un type fort sympathique, et indubitablement brillant...mais complètement mythomane : ses "aventures", ses rencontres exceptionnelles, tout était extravagant. Avec l'innocence de la jeunesse, et parce que malgré sa mythomanie je l'appréciais beaucoup, je lui avais un jour reflété que je n'étais pas dupe. J'ai reçu une réponse sybilline : ni un "déni" pur et simple ("mais tout est vrai, Nico !!!") ni une reconnaissance des "mensonges". Il s'était contenté de me remercier pour ma franchise, qui le touchait.
Je me suis souvent demandé comment il vivait ses mensonges. Et pour cela je suis parti de mon propre ressenti : par exemple, j'ai été en fac de philo avec Emmanuel Macron (nous avons passé notre DEA la même année, à Nanterre.) ou encore, lors d'une excursion dans les catacombes (en fait, une carrière, en région parisienne) j'ai passé une soirée avec Xavier Niel, lui même adepte (il y a 15 /20 ans, tout du moins.)  des réseaux souterrains de la région parisienne... Quand je raconte ces anecdotes, qui sont pourtant la pure vérité, j'ai l'impression étrange que l'on ne me croit pas. Alors je me suis dit : "mais comment fait cet ami ? Il sait qu'il ment ! N'est-il pas hyper mal à l'aise, quand moi-même, livrant des anecdotes pourtant véridiques, j'ai le sentiment que l'on risque de me prendre pour un mytho ????"

Et la faux-self pour éviter l'exclusion sociale, voire pire. Il existe encore des milieux/pays où t'as pas intérêt à avoir certaines orientations sexuelles et/ou une identité de genre divergente avec le biologique.

nikko76 a écrit:par exemple, j'ai été en fac de philo avec Emmanuel Macron (nous avons passé notre DEA la même année, à Nanterre.) ou encore, lors d'une excursion dans les catacombes (en fait, une carrière, en région parisienne) j'ai passé une soirée avec Xavier Niel, lui même adepte (il y a 15 /20 ans, tout du moins.)  des réseaux souterrains de la région parisienne...

Mytho !

Spoiler:

Il y a ce qui a déjà été exposé et qui est très pertinent, de mon point de vue, il y a aussi Roland Gori qui parle très bien de "La Fabrique des Imposteurs".

Mon préféré reste "La culture du narcissisme" de Christopher Lasch, qui date du siècle dernier et qui reste aujourd'hui tellement pertinent, j'ose dire de plus en plus pertinent.

Car oui, c'est le Narcissisme qui est l'Alpha et l'Omega de (et c'est malheureux) toutes ces absurdités fantasmatiques.

Je te rejoins en grande partie Jeremy. Le fond du problème reste le narcissisme en souffrance d'un nombre de plus en plus important d'individus qui ne cessent de se comparer aux autres (particulièrement à toutes ces figures de la "réussite" moderne, matérialiste.) dans une société obsédée par la performance...
Lash décrit plutôt bien le phénomène dans la société américaine des années 50/60.
Certains essais de Michel Clouscard, qui décrivent des phénomènes apparentés, sont pas mal non plus. Et j'avais bien aimé aussi "la nouvelle économie psychique" de Lebrun et Melman, tjrs sur ce thème.

Merci, nikko76, pour ces références que j'ajoute à ma liste de lectures.

À quel point la solitude est répandue même chez ceux qui ne sont pas seuls

que le parfum agrumes verveine citronnée d'Amorino sera mon préféré pour cet été.

nikko76 a écrit:Au dela des personnalités en faux-self, finalement assez courantes ,et telles qu'initialement décrites par Winnicott, tu peux aussi explorer la question de la mythomanie ou encore des personnalités hystériques.

En fait, je ne parle pas des menteurs pathologiques ni des mensonges liés à des maladies comme l'hystérie (les hystériques se mentent d'abord à elles/eux -mêmes), mais plutôt aux personnes qui "inventent", comme les romanciers, et qui, donc, essayent d'approcher le réel, mais, y parviennent-ils vraiment? Parviennent-ils à s'extirper des personnages qu'ils créent? Comment arrivent-ils à rester eux-mêmes tout en se mettant à la place de leur créature?
Bon, ok, ils prennent un certain recul, je suppose, mais doivent s'investir dans le mensonge.
Alors, une question: un autiste Asperger, par exemple, peut-il être romancier? (Je pars du principe que ces personnes ont, d'une part, des difficultés à comprendre les autres, donc, à se mettre à leur place, et, d'autre part, parviennent-ils à inventer, imaginer?).

Ah, je ne parle pas non plus des narcissiques, mais j'ai vu un lien intéressant (de Nikko, je crois).
Moi aussi, je vais ajouter à ma liste).

J'en ai mare de finir les phrases des gens, oui on sait tu veux baiser la gueule à tout le monde et tu as la plus grosse...

-Invité a écrit:J'en ai mare de finir les phrases des gens, oui on sait tu veux baiser la gueule à tout le monde et tu as la plus grosse...

J'ignore si ton message m'est adressé, mais ce "tu as la plus grosse", m'a fait rire: car, oui, je suis bâti comme un âne,

Ma sudification continue, j'ai désormais une plaque d'immatriculation du coin. 7 ans après avoir quitté l'ile de France. 7 ans de relative illégalité (mais pas absolue, je pouvais toujours prétendre passer du temps chez mes parents).

Partir, c'est mourir un peu. Document officiel après document officiel.

Stef-âne a écrit:

nikko76 a écrit:Au dela des personnalités en faux-self, finalement assez courantes ,et telles qu'initialement décrites par Winnicott, tu peux aussi explorer la question de la mythomanie ou encore des personnalités hystériques.

  En fait, je ne parle pas des menteurs pathologiques ni des mensonges liés à des maladies comme l'hystérie (les hystériques se mentent d'abord à elles/eux -mêmes), mais plutôt aux personnes qui "inventent", comme les romanciers, et qui, donc, essayent d'approcher le réel, mais, y parviennent-ils vraiment? Parviennent-ils à s'extirper des personnages qu'ils créent? Comment arrivent-ils à rester eux-mêmes tout en se mettant à la place de leur créature?
 Bon, ok, ils prennent un certain recul, je suppose, mais doivent s'investir dans le mensonge.
 Alors, une question: un autiste Asperger, par exemple, peut-il être romancier? (Je pars du principe que ces personnes ont, d'une part, des difficultés à comprendre les autres, donc, à se mettre à leur place, et, d'autre part, parviennent-ils à inventer, imaginer?).

D'accord. Ben, dans la mesure où, je suis moi-même écrivain (j'ai "commis" 7 romans.) et où, bien entendu, je ne peux parler que de mon expérience, je te dirais que ce n'est pas difficile de s'extirper des personnages que l'on créé. Lors de la création d'un (ou de plusieurs personnages.) ce qui est assez amusant c'est que l'on construit (disons plutôt : "je") le personnage en diffractant ma propre personnalité, en sorte qu'un personnage peut "accueillir" tel trait de ma personnalité, un autre tel autre traits. Ceci sans compter bien évidemment les "emprunts" de traits saillants faits à ses proches (membres de la famille, amis, collègues...)
Je pense que c'est bien plus compliqué pour un acteur ou un comédien, pour peu qu'il se "donne à fond" dans son rôle. Il y a un épisode de la série 10% qui traite avec beaucoup d'humour ce thème (c'est Dujardin qui campe le rôle de l'acteur dans l'incapacité momentanée de "sortir de son rôle".)
Parvient on vraiment à approcher le réel ? 1 / cela dépend du talent du romancier 2 / Je pense que l'on approche pas le réel (on en propose pas une copie, plus ou moins fidèle...). Non : on tente de le recréer. Le processus s'approche plus d'une sorte de création "délirante" bien construite, qui ne fait pas perdre au créateur (normalement...) le contact avec la réalité, qu'il retrouve dès qu'il pose la plume. Sinon, Didier Anzieu, psychiatre et psychanalyste, a écrit des pages très intéressantes sur le processus créateur, qu'il divise en plusieurs phases, du "saisissement créateur" jusqu'au "fignolage" (très obsessionnel.) et à la présentation au public (se détacher de son oeuvre, la laisser vivre sa vie ) qui achève l'oeuvre.

Très intéressant, merci "Nikko76".
"En diffractant" sa propre personnalité, ok, je pense comprendre ce que tu veux dire: il y a forcément une part de toi dans les personnages.
Tu parles d'invention, de création, (tout en étant conscient qu'il ne s'agit pas de toi, mais d'une partie infime sur laquelle tu agis en "pleine conscience", donc avec une distance entre le créateur et sa créature).
Pour moi, il ne s'agit donc pas de "mensonge" puisqu'il n'est nullement question de travestir la réalité pour soi-même, mais pour le personnage que l'on a inventé, donc un autre que soi.
(C'est marrant, mais je pense aussi à la fonction de "géniteur": on donne vie à un autre être, avec ses propres gènes, et le résultat sera autre que soi-même).

J'ignore comment un Asperger appréhende cette différence entre inventer et mentir, puisque dans les deux cas, on s'arrange avec le Réel. ?? ( C'est une question que je m'étais jamais posée avant de découvrir ce forum).

Euh, on peut leur foutre la paix 5 minutes aux Aspergers, parce que là j'ai l'impression qu'on va pas tarder à nous lancer des cacahuètes, bêtes curieuses que nous sommes

Stef-âne a écrit:
 Très intéressant, merci "Nikko76".
"En diffractant" sa propre personnalité, ok, je pense comprendre ce que tu veux dire: il y a forcément une part de toi dans les personnages.
  Tu parles d'invention, de création, (tout en étant conscient qu'il ne s'agit pas de toi,  mais d'une partie infime sur laquelle tu agis en "pleine conscience", donc avec une distance entre le créateur et sa créature).
  Pour moi, il ne s'agit donc pas de "mensonge" puisqu'il n'est nullement question de travestir la réalité pour soi-même, mais pour le personnage que l'on a inventé, donc un autre que soi.
 (C'est marrant, mais je pense aussi à la fonction de "géniteur": on donne vie à un autre être, avec ses propres gènes, et le résultat sera autre que soi-même).

  J'ignore comment un Asperger appréhende cette différence entre inventer et mentir, puisque dans les deux cas, on s'arrange avec le Réel. ?? ( C'est une question que je m'étais jamais posée avant de découvrir ce forum).

C'est très juste. Je pense qu'un certain nombre de créateurs le vivent ainsi : c'est du soi, et du non soi, qui d'ailleurs peut, parfois, nous surprendre (il m'arrive, relisant un paragraphe ou un chapitre que je trouve vraiment réussi, de dire : "C'est moi qui ai écrit cela ???"  avant de constater : "ben ouais, il semblerait bien ! ", avec un brin d'autosatisfaction non dénuée de vanité.) Et en effet, puisque c'est du soi et du non soi -comme un enfant - ben le laisser "partir", vivre sa vie, se révèle compliqué. Il y a des exemples (je ne les ai plus en tête : Paul Valery, peut-être ?) qui refusaient parfois de donner leur production à leur éditeur, exigeant de "travailler" encore et encore le texte, l'éditeur se voyant alors obligé de faire le "forcing" auprès de l'auteur pour qu'enfin il lui livre les précieuses émanations de sa cervelle :-)

Godzilla a écrit:Euh, on peut leur foutre la paix 5 minutes aux Aspergers, parce que là j'ai l'impression qu'on va pas tarder à nous lancer des cacahuètes, bêtes curieuses que nous sommes

Ah, mais c'est simple, tu ne lis pas cette discussion pendant 5mn,
Non, mais, sans rire, là, je suis sérieux, Godzilla,: J'ai cru lire que l'autisme était un "trouble neurodéveloppemental", alors j'essaie de comprendre les différences avec la "norme" (c'est arbitraire, je sais).
Ce qui n'empêche pas ces derniers de créer. Mais, j'ai des lacunes, et comme ils sont réputés "prendre tout au pied de la lettre" et "ne pas savoir mentir", alors, je me posais la question du comment voient-ils la distance entre "le créateur" et "la créature", qui est le résultat de l'imagination (donc, un truc irréel). En fait, c'est moi qui ne comprend pas, mais j'aimerais comprendre).
Sinon, on en parle, tu râles, et si on n'en parlait pas, je pense que tu râlerais aussi, l'impression d'être mis à l'écart. Il s'agit d'une simple curiosité, certes, mais dans un sens sain, pas une curiosité malsaine, loin de là.
Je pense que nous avons tous à y gagner puisque le but est de mieux se comprendre.
(Dis-moi si je dis des conneries, ça ne peut que me faire progresser. Mais je peux comprendre ton agacement).